Battage et vannage

Le battage.

Dès la fin des plus lourds travaux des champs, on s’occupe du battage qui consiste à séparer le grain de la paille.

Vers 1935, le battage au fléau est loin d’être abandonné par les paysans dont la récolte est peu abondante. Néanmoins, une batteuse, munie de son tracteur comme force motrice, vient régulièrement à Soulme et s’installe dans une grange ou auprès d’une meule pour réaliser le battage.

Pour réaliser le battage à la main, on étend les céréales en gerbes dans l’aire de la grange. On étend six gerbes de chaque côté et on frappe les épis avec le fléau, on les retourne, on les délie puis on les étend avec le râteau. On secoue les tiges et les épis avec une fourche à deux dents, on lie la paille et on fait un gros tas de grains dans un coin de la grange à l’aide d’une palette de bois.

Le fléau sert au battage.

La fourche à eux dents permet de secouer les épis.

Le vannage.

Le vannage consiste à secouer le grain pour le nettoyer. Pour vanner, on utilise le tarare. Il faut être deux personnes: l’une fait tourner le tarare et l’autre introduit le grain dans l’appareil par la trémie et met le grain en sac.

Les grains d’épeautre et d’orge sont vannés deux fois avec des tamis différents.

Coupe schématique d'une tarare.