Dernier inventaire (de sommets) avant confinement !
Les papys sont de retour à Grenoble du 30 mars au 3 Avril pour une bonne tranche de ski de rando.
Séjour reporté de 2 semaines déjà à cause de la météo et des fortes chutes de neige de mi-Mars.
Grand bien nous en a pris, car neige, météo, et forme étaient sans reproches.
Parité non respectée puisqu'on étaient exclusivement 6 mâles : Kiki G, Michel B, Joseph G, Jean-Christophe P, Bruno P, et Alain B. On fera mieux une autre fois.
Mais gestes barrière et précautions d'usage anti-Covid bien observés.
Les randos sans les bons repas du soir et les copieux apéros qui vont avec, ce serait pas des vraies randos de papys.
Chacun, à tour de rôle, s'est surpassé aux fourneaux et au tire-bouchon, pour le grand plaisir de tous.
On avait dit jour de mise en pattes. Ce fut bien le cas avec un tour sur le haut des pistes des 7 Laux , avec un départ de Pipay, un basculement versant Pleynet, histoire de bien observer de loin ce qui nous attendrait pour le lendemain au Pic de la Belle Etoile, et redescente variée sur Pipay par une raide combe, puis la piste quasi damée par les nombreux passages. Environ 800 m D+.
Au retour, un brin de tourisme pour grimper au fort de la Bastille, avec le minibus qui n'a pas bronché, et se délecter de la vue sur la ville et les 3 massifs.
Petit bouchon au retour le long des quais de l'Isère bourrés de centaines de jeunes, bière ou autre alcool à la main, prenant le soleil en grappes, sans masque, etc... On s'interroge...
Un gros bout pour le Pic de la Belle Etoile à 2700 m.
Les conditions rencontrées la veille nous ont conduit à décider un lever à 5:00 pour aller commencer à glisser les peaux à la pointe du jour.
1300 m de D+, tout en Nord. (+ 50 m pour Joseph qui a dû courir après un couteau lâché dans la pente)
La corniche habituelle de l'arête sommitale fut assez facile à passer, car elle avait été travaillée par le passage des compétiteurs du dernier Dimanche.
On aura donc juste promené nos piolets sans les utiliser.
La descente, d'abord raide, s'adoucit vite en une longue combe agréable à skier malgré l'heure déjà avancée de l'après-midi.
Satisfaction exprimée par chacun d'avoir visité un des beaux sommets panoramiques de Belledonne.
Tourisme au retour en passant à Allevard : promenade dans la gorge du Bréda, le fougueux torrent local au lieu-dit "Le Bout du Monde" qui abrite également la source des eaux thérapeutiques et sulfureuses d'Allevard.
On avait dit que ce serait une sortie cool de récupération. Ce fut encore un 1200 m D+ pour aller au Grand Van (2450 m) au dessus de Chamrousse, redescendre jusqu'au Plan des Lacs Robert afin de profiter au mieux d'une neige excellente, puis remettre les peaux pour 200 m de remontée à la Croix de Chamrousse enfin redesendre au parking de Roche Béranger / Le Bachat Bouloud.
L'impression de grimper dans un four pour cette dernière partie, tellement la température nous a surpris et scotchés à la neige... et pas un bistrot ouvert dans le coin ; on a donc dû se contenter d'eau fraîche avant d'atteindre les bières du frigo de l'appart de Grenoble.
Au bilan, ce fut, comme souvent, un séjour gastro-touristico-culturello-sportif dans une excellente ambiance qui demande déjà à être reconduit pour d'autres sommets locaux.
Mais ce sera une autre histoire, car pour le moment, on se motive d'abord pour un Dimanche de Pâques en famille, puis un confinement annoncé pour 4 semaines au moins.
Mr Voltaire nous invitera donc à cultiver notre jardin en attendant un peu plus de mouvement.