C’était déjà pas si mal pour une proposition du jour au lendemain, que nous soyons 4 pour cette sortie improvisée de dernière minute proposée par Alain et qui était une bonne idée car les conditions étaient bonnes ( pas de précipitation, pas de vent, température voisine de zéro )
On sait que la population Séniors du CAF est plus attirée par le ski de randonnée que la marche avec des raquettes, mais pour l’instant, les Vosges restent non praticables en ski hors pistes ( 10 cm de neige à 1000 m et 15 à 20 cm à 1300 m )
Néanmoins, le parcours était intéressant et nous a permis un bon “décrassage” physique.
Sur une suggestion de Jean-Paul et dans le but de faire du repérage en vue de la sortie collective inscrite au programme le dimanche 15 février, nous sommes montés au Grand Ballon en partant de Altenbach, d’abord en empruntant le sentier balisé “croix jaune” qui mène au col du Haag, mais au niveau de la cabane vers le Sattelfels, nous sommes partis “droit dans le pentu” en débouchant juste sous le monument des “Diables bleus” bien givré comme tous les hivers.
C’est à “midi pétante”, qu’Alain découvrait pour la première fois l’imposante bâtisse de l’Hôtel restaurant du Club-Vosgien, et nous avons été bien accueilli et bien mangé comme à chaque fois.
Plus d’asiatiques pour nous servir, mais cette fois, Alain a pu tester son russe vers une des serveuses qui était de Pologne, et non pas de la Vologne comme l’avait compris notre brave Gérard... Ce n’est pas le même accent !!!
Descente de nouveau en directissime dans la forêt, bien encombrée de branches mortes et de pierres, ce qui n’a pas facilité l’équilibre, puis récupération du chemin de montée pour un retour tranquille.
Bref une belle sortie, avec 750 m de D+ et environ 12 km A/R, dans de bonnes conditions, avec une halte très confortable le midi et un timing qui nous a ramené avant 17h à Belfort.
Pour voir l'ensemble des photos de l'album cliquez sur l'image ci-dessous.
Les propos émis dans ce reportage porte gravement atteinte à l’honneur et à la réputation d’Alain B. Conformément à la loi celui-ci dispose d’un droit de réponse, nous diffusons donc intégralement son communiqué :
“T'as remarqué que j'avais une grande langue ? Avec beaucoup de papilles épicuriennes et intelligentes ? Et bien certaines reagissent aussi au polonais (souvenir de mon passé en pays minier). Et c'est donc en polonais de Montceau que j'ai causé avec la serveuse et pas en russe de la Vologne."
Cette affaire met en évidence une lacune importante des statuts du CAF si on lit attentivement la réponse de l’ancien président :
“Si tu souhaites faire valoir ton “droit de rectification” sur le texte, tu peux adresser ta demande en 3 exemplaires au responsable de la commission des séniors du CAF, qui étudiera la requête, puis la fera viser par le Président du CAF de Belfort qui après vérification auprès du comité d’éthique et la conformité constitutionnelle du texte par rapport à nos statuts, soumettra peut-être la question au comité directeur en séance plénière avant autorisation de rectification du texte par le Webmaster accrédité…”
Or la loi, très précise sur ce point, prévoit que la réponse doit être diffusée, d'une part, dans des conditions techniques équivalentes et, d'autre part, de manière à assurer une audience équivalente, en cas de refus ou d’absence de réponse dans un délai de huit jours, le demandeur peut saisir le juge judiciaire.
Le webmaster à donc pris la liberté de diffuser ce droit de réponse de sa propre autorité malgré le risque de licenciement encouru ...