Alpes Fribourgeoises et le Pays d'Enhaut
04/02/19 au 07/02/19
04/02/19 au 07/02/19
Séjour exceptionnel de 3 jours dans les Alpes Fribourgeoises et le Pays d'Enhaut.
Fallait aimer la poudre, tellement la neige fut excellente et légère de haut en bas de chaque course, sauf peut-être la fin de descente du 3ème jour.... mais on a fini vers 800 m et plein sud.
Mais les seniors présents (Alain, Pimpant, Joseph, Marc, Roger, Francine et Christophe) ont même accepté en stage de futur senior (courage J B : plus que 10 ans à attendre) Jean-Bernard qui ne fait pas du tout tâche dans le paysage, sur ses skis comme à l'heure de l'apéro. Il pourra revenir.
Bref, cette semaine, si vous n'aimiez pas la poudreuse, il valait mieux aller à la plage.
L'hébergement chez Hélène et Guillaume (et les petits Zoé et Ueli) à Lessoc fut appréciée et bien cool.
On a aussi pris le temps de mieux connaitre l'Etivaz, fromage local d'alpage concurrent du célèbre Gruyère ; ce fut la séquence culturelle au Pays des Armaillis.
Donc :
1er jour : Le Vanil du Van par son versant Nord : départ du village de Grandvillard ; sommet à 1964 m après 1200 de D+ ; météo au top après une période chahutée et une couche de neige épaisse stabilisée sur le parcours ; poudreuse de haut en bas malgré l'altitude modeste. Bonheur d'y constater ses belles traces sur une pente régulière à 30 degrés environ.
2ème jour : Le Tarent par sa combe nord ; départ près du village de l'Etivaz ; sommet à 2547 m après 1350 m de D+ ; 200 derniers mètres fort raides que certains du groupe ont pu grimper puis descendre skis au pied ; neige d'une douceur rare et surtout quasi vierge de haut en bas, car seulement un guide et son groupe de bons skieurs locaux nous y avaient précédés de quelques minutes.
3ème jour : Le Vanil Blanc par sa croupe Sud-Est et descente par une combe Est autorisée, car on est dans une zone protégée et contrôlée où le Tétras-Lyre tente de se développer ; expérience "zéro carbone" puisqu'on a pu choisir de partir de la maison de Lessoc skis à l'épaule puis chausser juste à la route cantonale ; sommet à 1827 m pour 1050 m de D+. Hélène, fille d'Alain et Claudie a fini par craquer malgré un boulot en retard qui devait la clouer à la maison : elle a fait le bon choix de nous accompagner malgré une météo un peu moins OK que les jours précédents. Encore de la poudre, mais cette fois pour 50 % de la descente, le bas étant un peu plus vosgien avec ses sapins et sa neige moins docile.
Cette destination gruyèrienne à 2h30 de Belfort devient une classique pour les seniors et les plus jeunes aussi, d'ailleurs,. La variété des sommets, des difficultés, et des orientations, en font un terrain de jeux à découvrir. Une autre escouade de seniors y reviendront dans 3 semaines.