3 - Identification des leviers achats

Définition

Les leviers Achats sont les moyens d'action identifiés sur vos marchés permettant de peser sur les coûts, la qualité, les délais ou le développement durable. Les leviers Achats sont déterminés après le management du besoin par l'acheteur et l'analyse du marché fournisseurs.

Politique Achats

Stratégie Achats

Tactique Achats

Pilotez votre fonction achats

Générez des gains sur votre portefeuille

Alignez vos marchés sur vos objectifs

Objectifs

    • Réduire les coûts

    • Générer des gains

    • Limiter le risque

    • Maintenir un niveau de qualité acceptable

    • Optimiser les délais

    • Intégrer le développement durable

Exemples de catégories de leviers mobilisables :

Les leviers d'optimisation des achats (voir notamment la circulaire du 10 février 2012 relative à la professionnalisation des achats des établissements publics de l'Etat)

Standardiser les achats en satisfaisant le juste besoin

    • Sur les achats simples, les acheteurs doivent rationaliser les offres de biens et de services. Les achats de PC, de fournitures de bureau, de téléphonie, de mobilier de bureau constituent des exemples d'achats simples. Il revient au directeur de l'établissement de valider les actions de rationalisation allant dans ce sens. Attention, la rationalisation doit être associée à une refléxion forte sur le coût de chaque fonctionnalité pour retenir le socle de fonctionnalité répondant au besoin à coût optimisé (voir analyse fonctionnelle)

  • S'agissant des achats stratégiques, lourds et techniques, il convient de créer un dialogue acheteur prescripteur afin de garantir, dans l'élaboration du besoin, la juste satisfaction de celui-ci et d'éviter les surspécifications. Concrètement, les acheteurs doivent être associés aux travaux des prescripteurs en amont du processus achat, cette association garantissant des gains pouvant aller jusqu'à 50 %. Le prescripteur dispose de la compétence technique et exprime un besoin spécifique. L'acheteur, quant à lui, dispose de la connaissance de l'offre des fournisseurs et connaît l'ensemble des besoins de l'établissement. Ils sont donc complémentaires et seule leur association permet un achat de qualité au meilleur coût. Il revient au directeur d'établissement de garantir l'effectivité de cette association. Un exemple de bonne pratique est de séparer l'analyse de la réponse technique, réalisée par le prescripteur et l'analyse de la réponse financière réalisée par l'acheteur.

  • Enfin, une façon simple d'éviter des coûts inutiles réside dans l'optimisation de l'utilisation des biens et services existants. Certains biens et services peuvent, par exemple, être mis à d'autres opérateurs : ex. d'une formation pour laquelle des places sont disponibles et qui peut être proposée à d'autres opérateurs volontaires.

Regrouper et mutualiser les achats

  • La mutualisation permet d'atteindre des volumes d'achats plus importants ce qui facilite l'obtention de meilleurs prix (sous réserve que la mutualisation s'accompagne d'une véritable massification, voir ci après) . Elle permet également de rationaliser le panel de fournisseurs.

  • Au niveau de l'Etat, les établissements publics ont développé une réflexion dans ce sens:

    • Les établissements publics de l'Etat recensent les achats identiques et ceux effectués auprès d'un même fournisseur afin d'identifier les opportunités de regroupement à l'échelle de l'établissement.

    • Lorsque plusieurs établissements publics coopèrent pour exercer leurs missions, ils identifient les achats qui peuvent être mutualisés sur la durée de cette coopération afin de les optimiser.

    • Plus généralement, toutes les voies favorisant la création de groupements de commandes entre établissements, le cas échéant adossés sur une centrale d'achats, sont recherchées. Deux premiers chantiers interétablissements sont lancés au premier trimestre 2012 sur les achats scientifiques de production, de recherche et d'enseignement, avec l'appui du service des achats de l'Etat (SAE). Le premier chantier porte sur le segment des consommables, le second sur celui du matériel. Concrètement, le SAE crée et anime un groupe, réunissant des acheteurs et des prescripteurs, issus des établissements publics de recherche et d'universités volontaires.

    • Ce groupe est chargé de lancer un premier marché inter-établissements d'achats de consommables scientifiques, d'ici fin 2012.

    • D'autres groupes sont progressivement créés afin de lancer de nouveaux groupements de commande dans des segments d'achat à fort enjeu pour les établissements.

    • Toutes ces actions se font dans le respect des dispositions de l'article 10 du code des marchés publics lorsque ces achats lui sont soumis.

    • Les établissement fortement déconcentrés peuvent, dans un premier temps, mener cette démarche de massification au niveau de leurs structures régionales.

    • Le plan de mutualisation est présenté annuellement à la direction générale de l'établissement. Il est annexé au plan d'action achats communiqué au directeur du SAE.

  • Attention, la mutualisation doit s'accompagner d'une standardisation raisonnée et d'une logique de massification.

    • Par standardisation raisonnée, il faut entendre, choisir le dénominateur commun le moins coûteux pour l'ensemble des services. En effet, si la standardisation conduit, pour répondre aux besoins des services à conserver les spécificités de chacun, la mutualisation peut se révéler plus coûteuse que la situation antérieure. La mutualisation doit être accompagnée d'une analyse des fonctionnalités et des coûts associées à chaque fonctionnalité (voir analyse fonctionnelle) pour ne conserver que le standard économiquement le plus performant pour l'ensemble des services

    • par massification, il faute entendre "mutualisation efficiente". En effet, si dix collectivités font le choix de se regrouper, de monter un accord cadre, mais que chaque entité passe un marché subséquent, selon le type de marché fournisseur, le résultat peut conduire à un résultat identique à passer 10 procédures distinctes. Dans cet exemple, il convient de s'interroger sur des marchés véritablement communs (par exemple, deux marchés pour les dix entités) permettant de mobiliser les effets de la mutualisation.

    • La Cour des comptes a pu rappeler l'importance de mettre en place la mutualisation des achats à travers un rapport concernant le recours aux sociétés de conseil par le secteur public dans lequel elle critique l'absence de mutualisation des achats sur le sujet au sein de l'Etat:

    • "2 - L’absence de mutualisation

    • L’achat de prestations de conseil se déroule de façon trop cloisonnée, au sein de chaque administration prescriptrice, sans l’intervention d’un acheteur spécialisé dans les prestations intellectuelles. Les administrations invoquent la nature spécifique des prestations intellectuelles pour les soustraire à toute tentative de mutualisation au niveau des secrétariats généraux ou d’une administration chef de file. La pluralité des pouvoirs adjudicateurs interdit tout achat groupé et multiplie, au sein de chaque ministère, les structures chargées de la passation des marchés publics. C’est particulièrement le cas au sein du ministère de la défense qui compte une centaine de pouvoirs adjudicateurs bénéficiant de délégations sans limitation de montant. Leur dispersion renforce le déficit de pilotage des achats de prestations intellectuelles et le risque de prestations redondantes. Ainsi, le service du commissariat des armées (SCA) a dû reporter la date limite de remise des offres dans le cadre de la passation d’un marché de transformation car une partie des prestations était déjà prévue dans un autre marché passé par le service parisien de soutien de l’administration centrale (SPAC). C’est également le cas au sein des ministères économique et financier où le secrétaire général n’assure la passation des marchés publics de prestations intellectuelles que pour un nombre limité d’administrations (services de la communication, direction du budget,etc). En particulier, il n’intervient pas dans le processus achat des administrations dites « têtes de réseau » comme la direction générale des finances publiques (DGFiP), la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI), l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) ou la direction générale du Trésor. Seuls un marché de recrutement et les marchés de campagne de communication sont mutualisés pour l’ensemble du ministère. L’externalisation d’une grande partie de la matière contentieuse à des cabinets d’avocats, sans concertation préalable, par la DGFiP, la DGDDI et la direction des affaires juridiques (DAJ) fournit une illustration de cette absence de mutualisation. Alors que les prestations commandées sont très proches et les cabinets recrutés identiques, chaque direction conclut des marchés de façon séparée. Le projet de mutualisation de ces achats autour de la DAJ n’a toujours pas abouti, un an après une instruction ministérielle en ce sens. Les prestations de conseil peuvent se prêter à des opérations de mutualisation au même titre que les autres segments d’achats. Si l’administration prescriptrice doit rester maîtresse de la définition du besoin, elle peut sans difficulté déléguer la lourde tâche des procédures de passation à une mission des achats unique. Le rôle de cette mission ne doit pas se limiter à la conduite des procédures. Elle doit aussi pouvoir être en mesure d’accompagner les administrations dans leur choix des prestataires par une connaissance approfondie des acteurs du marché et des prix pratiqués. Les investigations conduites par la Cour montrent cependant qu’une fonction ministérielle achat se structure progressivement dans certains départements ministériels. Au ministère de l’éducation nationale et au ministère de la culture et de la communication, des missions « achats » ont été mises en place au sein du secrétariat général avec, à leur tête, le responsable ministériel des achats (RMA). La décision de recruter un conseil revient à l’administration prescriptrice mais la procédure de passation est prise en charge par la mission achats. Cette organisation, qui fait aujourd’hui figure d’exception, mériterait d’être généralisée. Au niveau interministériel, le service des achats de l’État (SAE) a lancé au mois de janvier 2014 une réflexion sur l’optimisation des achats de prestations intellectuelles mais celle-ci n’a pas abouti en raison des grandes difficultés qu’il rencontre à mobiliser les ministères sur des achats considérés comme faisant partie du « cœur de métier », à la différence des achats dits « courants ». Cette réflexion s’ajoute à l’élaboration, en mars 2012, d’une « boîte à outils achats de conseil », destinée aux acheteurs de prestations intellectuelles. Bien que facilement accessible en ligne, elle reste cependant trop méconnue des administrations, qui s’en remettent à leurs propres pratiques internes, souvent moins éprouvées Rapport de la Cour des comptes - Le recours par l’État aux conseils extérieurs – mars 2015 )

Dématérialiser

  • La dématérialisation permet de dégager des marges de manœuvre administratives et de positionner les agents sur des postes à plus forte valeur ajoutée. Elle permet également de faciliter la consolidation et l'exploitation des données relatives aux achats.

  • Lorsque les outils de gestion le permettent, les établissements publics de l'Etat favorisent la mise en œuvre d'actions de dématérialisation des processus achat (en particulier, demandes d'achats, commandes, factures) et d'approvisionnement qui contribuent fortement à leur optimisation et à un meilleur service rendu aux utilisateurs.

Susciter la concurrence

  • Les établissements publics de l'Etat suscitent l'intérêt de nouveaux fournisseurs pour tous leurs achats. L'effort est proportionné au gain achat susceptible d'être généré par l'arrivée de nouveaux acteurs.

  • La première action des acheteurs et de se documenter sur l'état de l'art du marché et notamment sur les principaux fournisseurs.

Partager les expériences en constituant un réseau d'acheteurs

  • L'une des bonnes pratiques consiste à comparer leurs besoins, les résultats obtenus par d'autres de façon à s'en inspirer ou encore à partager les cahiers des charges.

  • Les acheteurs sont incités à solliciter les retours d'expérience et l'expertise de leurs collègues. Le service des achats de l'Etat aide les acheteurs dans la création de ce réseau.

■ ■ ■ Utiliser les leviers offerts par le commande des marchés publics : la recommandation du MINEFE

LA NEGOCIATION

Le ministère de l'économie et des finances a émis la recommandation suivante en la matière:

Lorsque vous pouvez recourir à la procédure adaptée, ne vous imposez pas un formalisme et des exigences excessives par rapport aux caractéristiques du marché en cause. Si de telles pratiques s’inscrivent généralement dans une volonté de sécurisation de la procédure, elles nuisent à l’efficacité économique de l’acte d’achat, sans pour autant vous prémunir contre tout risque juridique.

Si le montant estimé de votre besoin n’excède pas les seuils des procédures formalisées : utilisez toutes les souplesses de la procédure adaptée (MAPA), dont le principal intérêt est la négociation. Celle-ci ne doit pas être un moyen de modifier la nature et l'étendue des besoins à satisfaire, qui doivent être déterminées avec précision lors de chaque marché.

Quand cela est possible, n’hésitez pas à négocier !

Négociez sur tous les aspects de l’offre.

Sans constituer un marchandage, la négociation peut notamment permettre d’améliorer la qualité technique de l'offre, d’aboutir au juste prix ou de raccourcir les délais de livraison, voire de rattraper l’irrégularité d'une offre.

En MAPA, n’oubliez pas d’annoncer le recours à la négociation dans les documents de la consultation.

Formez-vous aux techniques de négociation. Avant de négocier pour la première fois, participez en observateur à une négociation organisée par un acheteur expérimenté.

Retenez une démarche simple permettant de garantir la traçabilité de la procédure. Par exemple, à la fin de la négociation, transmettez par courriel à chaque entreprise les points importants négociés.

Connaissez-vous la procédure des « petits lots » ?Même en procédure formalisée, vous pouvez recourir à la procédure adaptée pour les « petits lots », c’est-à-dire ceux dont le montant est inférieur à 80.000 € HT pour les fournitures et services et 1.000.000 € HT pour les travaux, sous réserve que le montant cumulé de ces lots n’excède pas 20% du montant du marché.

Dématérialisez en toute sécurité vos procédures et incitez les entreprises à répondre de manière électronique. Utilisez les plateformes. Participez aux expérimentations menées au niveau local ou national sur ces sujets.

AUTORISER LES VARIANTES

En période de crise, l’innovation constitue un levier pour dynamiser l’activité et créer de la croissance à moyen terme. La prise en compte de l’innovation dans les marchés publics est une démarche qui bénéfice autant aux acheteurs qu’aux entreprises.Autorisez les variantes vous permet de faire émerger des solutions innovantes.

Mentionnez systématiquement dans les consultations que les variantes sont autorisées quelle que soit la procédure (v.fiche n°6 du Guide « Outils pour faciliter l’accès des TPE et PME aux marchés publics).

N’exigez pas systématiquement qu’une offre de base accompagne la ou les variantes. Cela peut s’avérer dissuasif pour certaines entreprises qui n’auraient pas les moyens de présenter une offre de base, alors qu’elles pourraient être très performantes sur la variante

N’oubliez pas d’indiquer les exigences minimales que ces variantes doivent respecter et que les candidats ne peuvent modifier.

Définissez bien vos critères et leur pondération de façon à permettre une évaluation aisée des offres conformes à la solution de base et des variantes.

Respectez la confidentialité des solutions proposées par les candidats. Vous garantirez ainsi leurs droits de propriété intellectuelle et garderez leur confiance.

ENCOURAGER LES GROUPEMENTS D'ENTREPRISES

Encouragez la candidature des groupements d’entreprises car ils stimulent la concurrence en suscitant un plus grand nombre d'offres, et permettent un accès plus large des PME et TPE à la commande publique.

N’oubliez pas, il est interdit :

• d’interdire aux groupements de répondre à une consultation,

• d’obliger un groupement à présenter sa candidature sous la forme d’un groupement solidaire.

Evitez d’imposer dans le marché la solidarité du mandataire en cas de groupement conjoint. Cette solidarité a un coût direct sur le montant de l’offre.

Au stade de l’attribution, vous pouvez demander latransformation du groupement retenu en groupement solidaire, si cela est vraiment nécessaire pour la bonne exécution du marché.

Ne l’exigez pas systématiquement. Le choix de la solidarité doit être fondé sur des éléments objectifs et nécessaires.

Limitez vos exigences en matière d’assurance au seul domaine d’intervention propre à chaque titulaire.

En cas de défaillance d’un des membres, des solutions existent :

Pour un groupement conjoint :

• si le mandataire est solidaire : le mandataire réalise ou fait réaliser la prestation, au prix et dans les conditions prévues par le marché.

• si le mandataire n’est pas solidaire : chacun étant responsable de sa prestation, l’acheteur devra passer par une autre entreprise pour faire exécuter la prestation relevant de la responsabilité de l’opérateur défaillant.

Pour un groupement solidaire : le groupement exécute ou fait exécuter les prestations.

LIMITER LES ELEMENTS DE CANDIDATURE

Conformément au programme de simplification en faveur des entreprises, plusieurs mesures sont mises en œuvre depuis le 1er octobre 2014. Utilisez-les pour faciliter l’accès des entreprises à la commande publique. Et n’oubliez pas, des dispositions existent déjà pour simplifier les démarches des entreprises.

Lorsque vous demandez, au titre des capacités financières, un chiffre d’affaires minimal donné, celui-ci doit être justifié par l’objet du marché ou par ses conditions d’exécution.

Pour éviter les exigences excessives, un plafond est mis en place. Fixé à deux fois le montant estimé du marché, il ne doit pas être considéré comme une référence.

La nécessité de fixer une exigence en termes de chiffre d’affaires minimal doit s’apprécier au regard de chaque marché. Lorsqu’une telle exigence est imposée, le niveau minimal retenu doit être adapté à la situation particulière du marché.

Si possible, ne demandez plus aux entreprises des documents que vous auriez déjà obtenus dans le cadre d’une précédente procédure, sous réserve qu’ils soient encore valables.

Dans certaines conditions tenant au caractère gratuit et à la sécurité de l’information fournie, vous ne pouvez plus demander aux entreprises des documents auxquels vous pouvez avoir directement accès par voie dématérialisée.

N’oubliez pas : le système de la double enveloppe a été supprimé en 2008.

La candidature et l’offre sont présentées dans une même enveloppe, mais constituent deux parties distinctes.

Attention aux excès ! Lorsque la candidature et l’acte d’engagement doivent être signés, n’exigez pas la signature ou le paraphe de tous les autres documents du marché ou des cahiers des charges. Cela n’apporte aucune garantie supplémentaire.

Avec le dispositif « MPS » (Marché Public Simplifié), vous évitez à l’entreprise de produire des informations et des pièces qui vous sont directement mises à disposition par les autorités publiques. Plus simple et plus sûr.

BIEN DETERMINER LES CRITERES D'ATTRIBUTION

Les critères d’attribution vous permettent de déterminer l’offre économiquement la plus avantageuse. Le choix de ces critères ainsi que celui de leur pondération est décisif. La pondération n’est pas obligatoire en procédure adaptée ; elle est toutefois recommandée.

Faut-il le rappeler ? L’offre économiquement la plus avantageuse, c’est le choix du « mieux-disant » et non du «moins-disant ».

Le critère prix n’est qu’un critère parmi les autres. Ne vous limitez pas aux critères classiques du prix et de la valeur technique. Pensez par exemple aux critères sociaux, environnementaux, au caractère innovant de l’offre, au service après-vente…

Détectez les offres paraissant anormalement basses et vérifiez leur viabilité économique en mettant en œuvre la procédure contradictoire prévue par les textes.

Les critères sont proportionnés et liés à l’objet du marché. Ils visent à classer les offres, pas les entreprises.

Les règles du jeu (quels critères, quels éventuels sous-critères, quelle pondération ?) doivent être connues à l’avance des candidats potentiels. L’acheteur doit donc les indiquer dès le lancement de la procédure, dans l'avis de publicité ou dans les documents de la consultation.

Une fois les critères portés à la connaissance des candidats potentiels, il n’est plus possible de les modifier ou d’en changer la pondération. Ce choix à faire en amont de la procédure est définitif donc fondamental.

Seuls des critères bien choisis et assortis d’une pondération ou d’une hiérarchisation pertinente, permettent de mesurer efficacement la qualité des offres proposées par les entreprises.

Pour éviter la surenchère technique, analysez les offres au regard de votre besoin réel tel que vous l’avez défini préalablement.

Méthodes et techniques : Identifier les leviers achats dans les marchés publics

Leviers achats

Outil : la grille d'identification des leviers achats pour vos DCE

Le présent outil vous permet de vous poser les bonnes questions lors de la rédaction de vos DCE afin d'identifier plusieurs leviers dont :

      • Externalisation / internalisation (Make or buy)

      • Massification / mutualisation

      • Segmentation / allotissement

      • Spécifications / standardisation / rationalisation

      • Concurrence / marketing

      • Chaîne d'approvisionnement (supply chain)

      • Gestion de la relation fournisseurs

      • Développement durable

Cet outil simple vous permet d’optimiser vos marchés y compris lorsque vous n’avez que très peu de temps à consacrer à la stratégie achats. Posez-vous les bonnes questions pour adopter les bons réflexes.

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Exemple de leviers de stratégie d'achat sur segments