DOCUMENTATION
1°) Parcours pro
2°) Parcours perso
3°) Pistes de recherche
4°) sur Geneanet-Rd93
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1°) Parcours Professionnel / Léopold Louis Camille BÉVIÈRE 1864-1935 (projets & réalisations)
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1892 projet Groupe scolaire Ledru Rollin, avec A.Lefebvre, 87 rue des boulets (actuelle rue leon frot) Paris11 = archives.paris (photo 14sur17)
1893mai01 aquarelle exposée au palais des champs élysées gallica1 gallica2 gallica3
1902aout22 projet Groupe scolaire de Montreuil sous Bois 3e prix gallica
1903-1904 Salle des Fêtes des Lilas & Ecole Waldeck Rousseau >> sur la carte >> sur la carte
1902juin26 proposition de m. Bévière, architecte : construction des écoles et de la salle de réunion : comité secret dc1850/1w6
1903nov19 construction des écoles : place Paul de Kock : rapport de m. Bévière : approbation de travaux imprévus : fondations des bâtiments dc2096/1w7
1906 École Anatole France, 3 place Anatole France, le Pré St Gervais, 1er prix >> sur la carte >> sources mc quin de stoppani?
1910-1915? Presbytère Saint Séverin Paris, huret 1993 p224 , patrimoine.seinesaintdenis.fr>> autres sources?
1910-1920 Restauration du Théâtre de Versailles, huret 1993 p224 >> sources?
1910-1920 Restauration du Musée Carnavalet, huret 1993 p224 >> sources? >> rien sur wiki
1910-1920 Aménagement de Façades du Champs de Mars Paris7, huret 1993 p224 >> autres sources?
1910-1920 Station thermale du Mont Dorre huret 1993 p224 , patrimoine.seinesaintdenis.fr>> autres sources?
nota: construit entre 1817 et 1823 par l'architecte LEDRU !! (cf eaunaturefrance popculture)
1913 (?) projet d'H. de la chambre de commerce >> sources?
1910-1913-1921 Théâtre de la Ville de Puteaux - 5 r henri martin Puteaux , patrimoine.seinesaintdenis.fr>> autres sources? >> sur la carte
>> archives.puteaux verrecchiaexperience, huret 1993 p224
1914-1926 Mairie d'Aubervilliers ( huret non validé wiki ), huret 1993 p224 >> sources?
1921-1925 Arènes de Lutèce escaliers & entrée - Paris5, huret 1993 p224 >> sources? >> sur la carte
1922-1932 Square Saint Pierre de Montmartre, prenant la suite de Jean-Camille Formigé (actuel square louise michel ) >> sur la carte
>> pop.culture La butte a été aménagée dans sa partie sud par Jean-Camille Formigé et Léopold Bévière dans les années 1920 pour la ville de Paris, propriétaire de la basilique depuis 1908. Cette dernière devint l'aboutissement d'une perspective qui la met en valeur, formée par deux grands escaliers droits, flanqués de part et d'autre d'escaliers diagonaux formant des zigzags
>> pop.culture Abadie Paul (architecte) ; Daumet Honoré (architecte) ; Rauline Henri (architecte) ; Laisné Charles (architecte) ; Magne Lucien (architecte) ; Hulot Jean (architecte) ; Formigé Jean-Camille (architecte-paysagiste) ; Bévière Léopold (architecte-paysagiste) ; Garnier Charles (architecte), huret 1993 p224
1924 Piscine des Tourelles JO de Paris 1924 - 148 av gambetta - Paris20 >> sur la carte
>> "l'architecte" mensuel 1924 pl.78 à 80, cote B.N. Fol. V 6155 1924-1935
jeux de paris toutes disciplines cctbelfort.canalblog
1931 Groupe scolaire Romain Rolland - 49 r romain rolland - Les Lilas >> sur la carte
>> revue "le bâtiment illustré" n°7-juillet 1935 = supplément de "le Batiment", journal général des travaux publics & privés, cote B.N. Fol. V 6276 1925-1939)
1931 Gymnase Liberté - 30 bd de la liberté - Les Lilas >> sur la carte
collège Fabien, Montreuil >> sources?
POP Nanquette Florent (architecte communal) ; Herpin J. (architecte) ; Brandon (architecte) ; Duménil (architecte) ; Porro Riccardo (architecte) ; De La Noue Renaud (architecte) ; Carlu Jacques (architecte) ; Tzakiri Georges (architecte) ; Richard Emile (architecte) ; Bévière Léopold (architecte) ; Travailleur Emile (architecte) ; Tierce Emile-Octave-Jean-Baptiste (architecte)
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2°) Parcours Personnel / Léopold Louis Camille BÉVIÈRE (famille, résidence, études, diplômes, fonctions..)
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1864-1935 ses origines familiales sa fiche son arbre sa chronologie
1864fev04 naissance fourmies (59)
1894 réside 46 rue st andré des arts Paris6
1894 réside 12 r de beaune Paris7
1895nov25 réside 46 rue st andré des arts Paris6
1895nov25 mariage avec eva maria legrand, St Remy du Nord (59)
1897sep03 naissance 1er enfant simone marie louise beviere Paris7
1904 réside 6 villa montceau Paris17 gallica gallica
SADG (Société des Architectes Diplômés par le Gouvernement )
Architecte indépendant à la Ville de Paris
Architecte des jardins & bâtiments de la ville de paris, huret 1993 p224
19020413 sous inspecteur 1e classe des batiments & monuments ville de paris gallica
1902 Inspecteur des travaux de la Seine
1906-1914 réside 9 rue de monttessuy Paris7
1906 inspecteur du service d'architecture des promenades et plantations de la seine
membre société centr. (?)
1906sep14 naissance 2d enfant jean louis camille humbert, st remy du norrd (59)
1907juill11 Architecte communal des Lilas, en remplacement de M. Delacroix dc94-ac1w7
1921sep22 mariage de sa fille Simone, Paris7
1922-1925-1929 naissance de ses 3 petits-fils par sa fille = pierre, jacques, andré desjobert
1934juill19 1er mariage de son fils Jean, Alger
1935sep06 réside 9bis square du champs de mars Paris7
1935sep06 décès Vernouillet (78)
1935 Jean -fils de Leopold- architecte ville des lilas
1936juin26 vacation accordée à Jean 1w11
1935sep07 pension de retraite 13.824frs pour sa veuve eva-maria legrand gallica
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Parcours de l'architecte Jean Louis Camille Humbert BÉVIÈRE 1906-1988, fils de Léopold
1965 réside 8 rue de l'odéon Paris6 bull off ville des lilas
école agorha.inha.fr/ark:/54721/227ae856-64ac-44ff-bd04-a6fa03f4624a
architecte de la ville des Lilas de 1935 à 1962
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3°) Pistes de Recherche / BÉVIÈRE - sur les conseils de présidence de salle AD75 26/09/23
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gallica gallica.bnf.fr
cité de l'architecture & du patrimoine 1 pl du trocadero P16 citedelarchitecture.fr/fr wiki
IFA = instititut francais de l'architecture (=cité de l'architecture) wiki
centre d'archives d'architecture contemporaine (=cité de l'architecture) bd Ney P18 www.citedelarchitecture.fr/fr/article/le-centre-darchives-darchitecture-contemporaine
Centre d'archives d'architecture du 20° siècle (= rattaché à l'IFA), 127 r de Tolbiac P13, ouvert au public depuis 1986. Ce centre conserve à ce jour plus de 400 fonds d'archives d'agences d'architectes (mais aussi d'urbanistes, ingénieurs, décorateurs...), français pour la plupart (liste exhaustive des fonds, présentations et inventaires illustrés, mis en ligne en 2007,
https://archiwebture.citedelarchitecture.fr/archive/resultats/fonds/n:103?type=fonds >> 0 Bévière
https://www.citedelarchitecture.fr/fr/article/le-centre-darchives-darchitecture-contemporaine
https://www.archivistes.org/archives-de-l-institut-francais-d
MPP = mediatheque du patrimoine et de la photographie (ex médiathèque de l'architecture et du patrimoine)
11 r du seminaire de conflans, Charenton-le-Pont 2008
mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/
blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/mediatheque-patrimoine-photographie.html
base merimee sur pop
www.pop.culture.gouv.fr/search/mosaic?base=%5B%22Photographies%20%28M%C3%A9moire%29%22%5D
INHA Institut National d'Histoire de l'Art
blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/transfert-collections-patrimoine.html
AD75 bd serurier P19 rech topographiques / nom de la rue
BHVP rue Lobau
cote Us A 102 = encyclopedia universalis, dictionnaires d'architectes
cote 7427 91 = d°
cote 728708 = dictionnaire des architectes - 1970 OUDIN bernard, éd seghers
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4°) Geneanet-Rd93 (sur la carte, généalogie, histoire) : Léopold Bévière - màj dim 05 août 24
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https://sites.google.com/site/racinesdu9308/base/tgc6
carrière (hors Lilas) de L.Bévière 1864-1937:
mairie d'aubervilliers,
école du pré st gervais,
station thermale du mont dorre,
théâtre de puteaux,
jardins du sacré coeur,
arènes de lutèce,
restauration des théâtres de versailles et du musée carnavalet,
stade nautique des tourelles (1° au monde en béton);
son fils Jean Bévière architecte municipal jusqu'en 1962 (voir Huret p224 note1)
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https://gw.geneanet.org/racinesdu93_w?lang=fr&n=beviere&oc=0&p=leopold+louis+camille&type=timeline
chrono Événements généalogie de Léopold Bévière
4 février 1864 :
Naissance - Fourmies, 59249, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France
Déclarant : Constant Christophe WERY, 1816..1817-
Déclarant : Charles Victor CUVILLIERS, 1827..1828-
Sources: geneanet - https://www.geneanet.org/cercles/view/colgnecm1782519/4959262
1883 :
Etudiant ecole des beaux arts
1889 :
4e annee ecole des beaux arts - Paris, 75056, Paris, Île-de-France, France
1891 :
Diplome ecole des beaux arts
25 novembre 1895 :
Résidence - 46 r st andre des arts - Paris-VIème, 75106, Paris, Île-de-France, France
25 novembre 1895 :
Mariage (avec Eva Maria ( Violette ?) LEGRAND) - Saint-Remy-de-La-Bati - Saint-Remy-du-Nord, 59543, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France
Témoin : Jean Francois Emile CAMART, 1849-
Témoin : Rene Jacques HEMART, 1855-
Témoin : Ovide LEGRAND, 1863..1864-, Frere de l'epouse
Témoin : Edmond OBLIN, 1851-, Oncle paternel par alliance de l'epouse
Sources: findagrave
3 septembre 1897 :
Résidence - 6 villa montceau - 156 r de courcelles - Paris-XVIIème, 75117, Paris, Île-de-France, France
1902 :
Ecole Montreuil 3eme prix
entre 1903 et 1904 :
Ecole Waldeck Rousseau - 2 av waldeck rousseau - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France
Sources: memoiredeslieux - https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=31225
entre 1903 et 1904 :
Salle des Fêtes des Lilas - 2 av waldeck rousseau - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France
Sources:
- memoiredeslieux - https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28235
- news - https://sites.google.com/site/racinesdu9308/base/tgc6
14 septembre 1906 :
Résidence - 9 r montessuy - Paris-VIIème, 75107, Paris, Île-de-France, France
1906 :
Ecole Anatole France le Pre St Gervais 1er prix - 3 pl anatole france - Le Pré-Saint-Gervais, 93310, Seine Saint Denis, Île-de-France, France
1907 :
Profession
Archit indep Ville de Paris
1907 :
Profession - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France
Architecte municipal Lilas
Sources: livre - huret p224
1908 :
Profession
Insp trav publ & Archit Ville de Paris
entre 1910 et 1915 :
Presbytere St Severin Paris - ? 3 r des pretres st severin - Paris-Vème, 75105, Paris, Île-de-France, France
Sources:
- news
- news
- wiki - https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-S%C3%A9verin_de_Paris
entre 1910 et 1920 :
Restaur´ théâtre de versailles & musée carnavet
entre 1910 et 1920 :
Amenagt facades champs de mars - Champs de Mars - Paris-VIIème, 75107, Paris, Île-de-France, France
entre 1910 et 1920 :
Station thermale du Mont Dorre ( a valider )
Sources: ?? - ??
entre 1913 et 1921 :
Théâtre Ville de Puteaux - 5 r henri martin - Puteaux, 92062, Hauts de Seine, Île-de-France, France
Sources:
- memoiredeslieux - https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=149425
- news
https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=92062_12
- news
https://www.archives.puteaux.fr/lieux-et-batiments-remarquables/le-theatre-de-puteaux/
- news - https://verrecchiaexperience.fr/theatre-de-puteaux/
entre 1914 et 1926 :
Mairie d'aubervilliers ( huret non validé wiki ) - Aubervilliers, 93001, Seine Saint Denis, Île-de-France, France
Sources: wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_ville_d%27Aubervilliers#Historique
entre 1920 et 1925 :
Arènes de Lutèce escaliers & entrée - Paris-Vème, 75105, Paris, Île-de-France, France
Sources:
- news - https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001899929
- news
8 juillet 1922 :
Résidence - 9 r de montessuy - Paris-VIIème, 75107, Paris, Île-de-France, France
entre 1922 et 1932 :
Squ St Pierre Montmartre (succ J.Camille Formige) - Square Louise Michel - Paris-XVIIIème, 75118, Paris, Île-de-France, France
Sources:
- news
- news
https://www.parcsetjardins.fr/data/diaries//files/hortesia-news-fevrier-2023.pdf
- wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Camille_Formig%C3%A9#Principales_cr%C3%A9ations
- news
https://www.musee-orsay.fr/fr/ressources/repertoire-artistes-personnalites/leopold-beviere-6416
1924 :
Piscine des Tourelles JO de Paris 1924 - 148 av gambetta - Paris-XXème, 75120, Paris, Île-de-France, France
Sources: memoiredeslieux - https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=60005
1931 :
Groupe scolaire Romain Rolland - 49 r romain rolland - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France
Sources:
- memoiredeslieux - https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=31221
- news - https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/Groupe-scolaire-Romain-Rolland
1931 :
Gymnase Liberté - 30 bd de la liberte - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France
Sources: memoiredeslieux - https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=31178
6 septembre 1935 :
Décès - Vernouillet, 78643, Yvelines, Île-de-France, France
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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=31225
Ecole élémentaire Waldeck Rousseau (scol 93 - plaque)
Architecte(s): BEVIERE Léopold
Date de construction: 1905
Le groupe, construit en même temps que la salle des fêtes et agrandi plusieurs fois par la suite, présente une architecture scolaire très caractéristique de son époque, influencée par le style dit "Jules Ferry", fondée sur la symétrie, la régularité de l’ordonnance des façades et une certaine sévérité. Bâti sur le plus grand côté du triangle que forme le terrain, il en épouse les contours, dégageant une vaste cour en son centre. Il offre deux façades sur les rues Waldeck-Rousseau où se situe l’entrée et sur la rue Paul-de-Kock. A un étage, en briques polychromes, elles sont percées de vastes baies rectangulaires. Côté cour, les murs sont en meulière avec un parement de brique rouge et de céramiques vertes. Depuis 2021, une centrale solaire photovoltaïque est installée sur les toits de l'école. 117 panneaux produisent 36.000 kWh par an (voir la vidéo youtube en lien)
Source(s) de l'information:
https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/Groupe-scolaire-Waldeck-Rousseau
https://www.ville-leslilas.fr/annu/1-24-15/ecole-waldeck-rousseau
Ajouté par racinesdu93 le 29/03/2020
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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28235
Théâtre du Garde Chasse (archi 93 - plaque)
Architecte(s): BEVIERE Léopold
Date de construction: 1904
Aujourd'hui, face à un parc ombragé, le bâtiment somptueux du TGC peut accueillir concerts, spectacles, pièces de théâtre et cinéma.
C'est en 1902, à peine un mois après avoir été élu Maire des Lilas, qu'Eugène Decros lance un concours d'architectes pour l'édification d'une Salle de Conférences, d'une École et d'un Square.
Léopold Bévière l'emporte, avec des plans inspirés du Grand Trianon de Versailles. Première pierre posée en 1903, là même où Paul de Kock avait son jardin. Fin des travaux en 1904 et inauguration en grandes pompes en 1905.
Toiles marouflées de Victor Tardieu posées au plafond en 1911, restaurées en 1972. En 1992, l'équipement de projection cinéma passe au numérique. Puis en 1994, le lieu est entièrement rénové et transformé, avec l'ajout d'un dispositif de sièges escamotables et la construction d'un fond de scène. Il prend alors le nom de Théâtre du Garde-Chasse.
Source(s) de l'information:
https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/theatre-du-Garde-Chasse
http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/batiments-et-architectes_19033#17/48.88150/2.42050
Ajouté par racinesdu93 le 13/02/2020
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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=149425
Théâtre de Puteaux
Architecte(s): BEVIERE Leopold
Date de construction: 1913 (sélectionné) - interruption guerre 14-18 - 1921(inauguration)
Source(s) de l'information:
La municipalité de Puteaux décide dès 1909 de la construction d’une salle des fêtes. Le 31 mai 1910, c’est l’architecte Léopold Bévière qui remporte le concours architectural.
Construite à partir de 1913 rue Henri-Martin, cette salle n’ouvrira ses portes au public qu’après la Première Guerre mondiale en mars 1921.
Bâtiment en pierres de taille de style néoclassique, il est composé d’un sous-sol, d’un rez-de-chaussée surélévé, d’un premier étage carré et de combles. On pourra noter l’originalité de son dôme carré et la présence d’un bas-relief en son pignon central, dont le décor composé d’angelots assis, de guirlandes, de cornes d’abondance, de fleurs ou de masques encadre les armoiries de la ville.
En 1965, la salle des fêtes est aménagée en théâtre et prend l’année suivante le nom de Théâtre des Hauts-de-Seine et désormais Théâtre de Puteaux. Les travaux sont dirigés par l’architecte Roger Taillibert.
Le bâtiment connaît par la suite plusieurs campagnes de rénovation, comme à la suite d’un incendie en 1977 qui ravagea la toiture ou de 1984 à 1986 avec la réfection de la salle de spectacle par le cabinet d’architecture Eram & Shafie, Il est à l’origine d’une salle de 740 places, qui par la taille de sa scène et ses qualités acoustiques, se prête autant à la mise en œuvre de spectacles de danse que de représentations théâtrales ou de concerts.
Le Théâtre de Puteaux
Au début du XXe siècle, la ville de Puteaux n’est pas propriétaire d’une grande salle de spectacles. Elle loue celle de M. Berthon : le Casino, rue Gerhard.
En 1909, à l’occasion du renouvellement du bail, M. Berthon souhaite augmenter le loyer. Le conseil municipal décide alors de cesser la location et de construire sa propre salle des fêtes.
Un concours d’architectes est lancé en 1910. Vingt-deux dossiers sont déposés et exposés au public à la mairie. Le jury (composé d’élus et d’architectes) et fait son choix en mai. Comme pour le théâtre du Garde-Chasse de la commune des Lilas quelques années plus tôt, l’architecte français Léopold Bevière remporte le concours et se voit confier la construction de la salle des fêtes.
Les travaux ne commencent qu’en 1912 car l’emplacement du futur théâtre a changé. Au début, il était prévu de le construire au carrefour des rues Saulnier, Henri Martin et Collin. La municipalité décide finalement, pour le mettre en valeur, de le déplacer vers la rue Mars et Roty et de laisser le site ainsi libéré à l’édification d’une école. Le chantier démarre donc en 1913 et s’achève en 1921, probablement ralenti par la Première Guerre mondiale.
L’inauguration a lieu le 27 mars 1921. Les enfants du patronage laïque donnent pour l’occasion une représentation de la comédie musicale Les Jeux du dimanche.
La salle accueille des fêtes publiques, des concerts, des bals de bienfaisance, des assemblées et des fêtes de sociétés municipales. La scène est équipée de décors composés de panneaux et d’éléments (arbre, banc, façade de pavillon) qui peuvent se superposer, réalisés par le décorateur parisien Emile Bertin. En 1921, la salle est également équipée d’un appareil cinématographique Pathé et d’une toile-écran pour la projection de films.
Dès 1950, la salle est plusieurs fois réaménagée : elle est devenue trop petite, surtout pour les grands spectacles. Il avait même été envisagé avant la Seconde Guerre mondiale de la réserver aux sociétés et de construire un théâtre. L’aménagement intérieur est alors repensé et modernisé. Puis, en 1965, la salle est équipée de nouveaux matériels. Enfin, en 1966, elle change de nom pour devenir le Théâtre des Hauts-de-Seine.
En 1977, un incendie ravage le toit et les combles du bâtiment. La saison de 1977-78 est suspendue pour laisser place à un nouveau chantier. Plusieurs réaménagements vont ensuite suivre. En 1986 la salle de spectacle est rénovée ; en 1988 le hall d’entrée est retravaillé. Enfin, en 2018, les peintures, les sols et l’espace de réception sont refaits. Il change alors de nom pour devenir le Théâtre de Puteaux.
Il était une fois… le théâtre de Puteaux
L’identité de Puteaux est profondément marquée par ses tours modernes de La Défense, l’un des quartiers d’affaires les plus attractifs au monde. Ses airs de petit Manhattan d’Île-de-France en feraient presque oublier le riche passé de la ville et les bijoux qu’elle recèle côté patrimoine.
Aux côtés du moulin de Chantecoq, de l’église Notre-Dame-de-Pitié et de l’hôtel de ville, le théâtre de Puteaux fait la fierté des habitants. Levons donc le rideau sur cet édifice majestueux de la rue Henri-Martin!
Théâtre de Puteaux : une architecture remarquable ennoblie par la pierre de taille
Le théâtre de Puteaux associe impression monumentale et élégance architecturale.
De style néoclassique, il est construit en pierre de taille. Son dôme carré peu habituel et le bas-relief au cœur de son pignon central lui donnent un caractère unique.
Plus de 100 ans d’histoire : de salle des fêtes à théâtre prestigieux
Le théâtre de Puteaux ne s’est pas toujours appelé « théâtre de Puteaux » et d’ailleurs, il n’a pas non plus toujours été un théâtre !
Il était une fois… le théâtre de Puteaux
Tout commence au début du 20e siècle. Suite à l’inflation du loyer de la salle de spectacles louée jusqu’alors par la municipalité, cette dernière décide de bâtir sa propre salle des fêtes.
Comme pour le théâtre du Garde-Chasse de la commune des Lilas quelques années plus tôt, l’architecte français Léopold Bevière remporte un concours d’architecture et se voit confier la construction de la salle des fêtes de Puteaux en 1910.
Toutefois, elle ne sera inaugurée qu’en 1921, la Grande Guerre ayant eu un impact sur le déroulement du chantier. Dès lors, comédies musicales, assemblées, bals de bienfaisance, fêtes publiques, et même séances de cinéma, se déroulent dans cet équipement communal de prestige.
Rénovation et premier changement de nom
Rénovation et premier changement de nom
À partir de 1950, la salle de spectacles sera réaménagée et rénovée à plusieurs reprises pour ne pas perdre de son attractivité. Ces transformations lui valent de prendre le nom de « théâtre des Hauts-de-Seine » en 1966.
Mais, c’est en 1986 que le désormais « théâtre des Hauts-de-Seine » prend du galon sous la houlette du cabinet d’architecture Eram & Shafie. Il le dote d’une salle de 740 places qui, grâce à ses qualités acoustiques exceptionnelles et à sa scène de belle dimension, peut accueillir :
des pièces de théâtre ;
des ballets ;
des spectacles chorégraphiés ;
et même des concerts.
Rénovation et second changement de nom
Depuis, la ville continue à moderniser, à faire évoluer son théâtre tout en respectant son caractère architectural.
En 2018, l’accent est mis plus particulièrement sur le confort et l’accessibilité :
l’entrée réorganisée propose d’un côté la billetterie, de l’autre le vestiaire pour diminuer l’attente les soirs de spectacle.
l’espace cocktail redesigné fait écho au prestige de l’établissement.
Entré dans une nouvelle ère, le « théâtre des Hauts-de-Seine » change une seconde fois de nom pour devenir le « théâtre de Puteaux ».
Le théâtre de Puteaux devient ce 27 mars 2021 centenaire ! Construit à partir de 1913, le bâtiment est finalement inauguré le 27 mars 1921.
Pour en savoir plus sur l’histoire du théâtre, rendez-vous ici !
L’inauguration du 27 mars 1921
Le théâtre porte alors le nom de salle des fêtes. Son inauguration est discutée lors du conseil municipal du 2 mars 1921. Il est proposé de ne pas faire une grande fête et de garder une certaine réserve face au fort taux de chômage. La salle serait simplement remise à la population le samedi soir 26 mars ou le dimanche matin suivant.
Est accepté cependant que le Comité des œuvres sociales de la ville donne un spectacle payant le dimanche, en faveur des colonies afin d’envoyer le plus d’enfants possible en vacances, d’autant plus important en ces temps de crise. La représentation a lieu le dimanche 27 mars à 20h30, à un prix d’entrée de 3 francs.
Le spectacle choisi par le Comité est Les Jeux du dimanche.
Les Jeux du dimanche est une pièce musicale en un acte de Charles d’Avray. Ce dernier, poète et militantiste ouvrier, l’a créée dix ans auparavant pour des enfants de la classe ouvrière du 3e arrondissement de Paris [1]. La pièce est éducative et à portée morale. Un groupe d’enfants se retrouve dans un parc et cherche un jeu. Les jeux proposés par certains enfants (couper la laisse qui retient un chien à une aveugle ou chasser les nids des oiseaux) sont l’occasion d’apporter une morale, par le biais de dialogues et de chansons. Finalement, les enfants s’accordent à jouer à l’école et sont alors soulignés les bienfaits de l’instruction et du travail. Un journaliste écrit : « Il faut reconnaître que, rarement, les enfants sont appelés à jouer des œuvres aussi saines, aussi morales, aussi éducatives. Nous sommes loin des mauvaises saynètes et des refrains plus ou moins égrillards que l’on fait encore chanter dans quelques patronages. C’est pourquoi nous applaudissons à la belle tentative de M. Ch. D’Avray. » [2]
Cent cinquante enfants [3] du patronage laïque de Puteaux montent sur scène pour la représentation du 27 mars 1921. Le plus âgé a une douzaine d’années. Des photographies du spectacle les montrent en pleine performance.
Arrêtons-nous un instant sur les décors des Jeux du dimanche que l’on aperçoit derrière les enfants. Ils sont dessinés par Émile Bertin, décorateur parisien. Ce sont des panneaux, plus ou moins grands, mobiles et superposables, qui permettent de monter différents décors.
Plusieurs représentations sont ensuite données des Jeux du dimanche. En novembre de la même année, les enfants en sont à leur douzième [4] !
[1] Le Rappel, 20/05/1911, consulté sur Gallica.
[2] Idem.
[3] L’Humanité, 22/03/1921, consulté sur Gallica.
[4] L’Humanité, 24/11/1921, consulté sur Gallica.
Ajouté par racinesdu93 le 15/09/2023
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Piscine des Tourelles (Georges Vallerey)
Architecte(s): BÉVIÈRE Louis - TAILLIBERT Roger
Date de construction: 1924 / Bévière + 1989 / Taillibert
Georges Vallerey : Membre d'une famille de nageurs, il décroche entre 1945 et 1949 7 records d'Europe et 3 records du monde en 1946 (3 × 100 m trois nages, 4 × 100 NL, 4 × 200 NL). Aux JO de Londres en 1948, il remporte le bronze sur 100 m dos. Suite à son décès en 1954, son nom est donné à cette piscine des Tourelles en 1959.
Piscine : Aux Jeux Olympiques de Paris 1924, les épreuves de natation eurent lieu au stade nautique des Tourelles, Porte des Lilas. Johnny Weissmuller (futur interprète de Tarzan au cinéma) y pulvérisait les records, avec trois médailles d'or et une de bronze. Pour l'anecdote, on se rendra compte ultérieurement qu'il manquait 50 cm pour qualifier d'olympique le bassin de 50m.
Louis Bévière, l'architecte, était également auteur, aux Lilas, de la Salle des Fêtes, des écoles Waldeck Rousseau et Romain Rolland, du Gymnase Liberté.
L'architecte, Roger Taillibert (également auteur du Lycée Paul Robert aux Lilas) assure les plans de la rénovation du stade en 1986-1989. Le bassin est porté à 50m x 21m, doté d'une fosse de 3 mètres, pour la natation synchronisée. Un mur amovible permet de diviser le bassin en deux et un plancher mobile module la profondeur. 1 500 spectateurs peuvent être accueillis dans les gradins, lors des compétitions.
Source(s) de l'information:
https://sites.google.com/site/racinesdu9302/infoslilas/infoslilas202011
https://www.paris.fr/equipements/piscine-georges-vallerey-2949
https://www.lebonbon.fr/paris/news/piscine-george-vallerey-rouvert-portes/
Ajouté par racinesdu93 le 06/12/2020
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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=31221
École matern. & élément. Romain Rolland (scol 93, streetart)
Architecte(s): BEVIERE Leopold - MONIÈRE
Date de construction: 1931
Le groupe scolaire Romain Rolland est construit à l’emplacement d’une première école bâtie en 1873 par l’architecte voyer Monière, agrandie successivement en 1893 et 1895.
Il constitue un exemple représentatif de l’architecture scolaire des années 1930, où la rigueur du style Jules-Ferry se lit encore dans la composition symétrique des façades, toutefois adoucie par l’emploi de la brique. Par ailleurs, les grandes baies laissant passer air et lumière renvoient aux recherches des hygiénistes. Les bâtiments s’étendent le long des rues Romain-Rolland et Raymonde-Salez et se retournent à l’intérieur de la parcelle par une aile qui rejoint le gymnase Liberté. La façade principale, rue Romain Rolland, est composée d’un corps central à deux étages, encadré de deux ailes à un étage, terminées à leur extrémité par des pavillons en avant-corps. La partie centrale est elle-même bordée par deux avants-corps, surmontés de frontons à redents, contenant les escaliers. Les deux entrées, école maternelle et école élémentaire, sont en plein cintre et encadrées de céramique bleue. Les ailes, abritant les salles de classe, sont percées de vastes baies horizontales. Les murs sont en meulière dans la partie de soubassement et enduits de ciment. Les façades sont ornées de deux panneaux de mosaïque, un sur le pan coupé, à l’angle de la rue Raymonde-Salez, comportant la citation de Danton « Après le pain l’éducation est le premier besoin du peuple » et un autre au niveau de l’entrée figurant le blason de la ville entouré de deux petites filles. Les toits sont en tuiles mécaniques. Côté cour, l’utilisation des mêmes matériaux et de la même composition de façade assure la continuité. Un bâtiment en longueur, coupant la cour en deux et bâti en pierre et brique semble être un vestige de l’école de Monière.
Romain Rolland, (1866-1944) est un écrivain français, militant pacifiste. Engagé au sein de la Croix-Rouge à Genève, il y rédige en 1914 son appel "Au-dessus de la mêlée, où il condamne la violence. Ayant très vite compris que la guerre menait au "suicide" de l'Europe, il veut agir autant pour la France que pour l’Allemagne. En temps de guerre, ses idées pousseront certains à l'accuser de traîtrise. Elle lui vaudront pourtant le prix Nobel de littérature en 1915. D’une culture forgée par la passion de l’art et de la musique et le culte des héros, il chercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes.
Source(s) de l'information:
https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/Groupe-scolaire-Romain-Rolland
https://www.ville-leslilas.fr/annu/1-23-12/ecole-maternelle-romain-rolland
https://www.ville-leslilas.fr/annu/1-24-271/ecole-romain-rolland-elementaire
Ajouté par racinesdu93 le 29/03/2020
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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=31178
Gymnase Mahsa Amini (archi 93 - plaque)
Architecte(s): BEVIERE Léopold Et Jean
Date de construction: 1931
Gymnase LIBERTÉ : depuis 1931 l'établissement sportif affiche sa façade inspirée des colonnades de la Grèce antique, au n°30 du boulevard de la Liberté. Pour ses vastes fenêtres, l'architecte Léopold Bévière s'était de nouveau inspiré du Grand Trianon de Versailles, comme pour sa Salle-des-Fêtes en 1904 (c'est également lui qui était en charge de la reconstruction du groupe scolaire Romain Rolland, sur la même parcelle de terrain, côté Romain Rolland). L'inspiration architecturale est historique mais les matériaux sont bien de l'époque industrielle : brique en façade et béton pour les menuiseries (prévues à l'origine métalliques et très fines) . Pour l'anecdote, en levant le regard vers le fronton de l'édifice, on découvrira, tout en haut, le blason non-officiel de notre ville. En couleurs inversées, c'est le frère jumeau de celui au coin de l'école Romain Rolland.
2022 sera l'année de sa cure de jouvence. Au bout de 91 années de services, les 1,5M€ de budget pour les travaux vont permettre un profond réaménagement intérieur du Gymnase, une isolation thermique bienvenue et la restauration de sa façade. Début des travaux à l'été 2022, pour une seconde jeunesse en 2024.
Mahsa (Zhina) AMINI
Mahsa Amini est née le 20 septembre 2000 à Saqqez dans la province iranienne du Kurdistan. Baptisée Jina par sa famille, elle porte officiellement le prénom de Mahsa parce que Jina, prénom kurde, n'est pas autorisé par l'état civil2. Au moment de son arrestation, elle est en vacances à Téhéran avec son frère et des membres de sa famille3. Mahsa Amini s'apprête à suivre des études universitaires dans la province de l'Azerbaïdjan occidental3.
Le 13 septembre 2022, Mahsa Amini est arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle se trouve alors en compagnie de membres de sa famille à la sortie d'une des autoroutes menant à la capitale, Téhéran. La police explique à son frère, présent lors de son arrestation, qu'elle va être emmenée dans un centre de détention pour y suivre un bref cours sur la morale et relâchée dans l'heure. Mahsa Amini est le même jour emmenée à l'hôpital, où elle tombe dans le coma. Trois jours plus tard, elle décède sans s'être réveillée4.
Causes de la mort
Selon son cousin présent lors de l'arrestation, Mahsa Amini est battue et frappée à la tête après avoir répondu aux insultes des policiers, une version confirmée par les autres détenus présent dans le véhicule de police. Une fois arrivée au poste, la jeune femme aurait commencé à perdre la vue puis se serait évanouie3,5,6.
Les autorités iraniennes nient toute responsabilité dans la mort de Mahsa Amini et affirment que la jeune femme aurait été victime d'un « problème cardiaque soudain » sans qu'il y ait eu « aucun contact physique » entre elle et les agents. Selon cette version, la jeune femme se serait effondrée après un interrogatoire face à une agente. La télévision d'État met en ligne le 19 septembre une courte vidéo dans laquelle une silhouette, présentée comme Mahsa Amini, parle à une agente, qui l'attrape par ses vêtements, avant de se tenir la tête puis de s'effondrer1,7.
L’arrestation puis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022, à Téhéran, aux mains de la police des mœurs iranienne, sont profondément choquantes. La France condamne cette arrestation et les violences qui ont entraîné sa mort et présente ses sincères condoléances à sa famille.[1] [archive]
Le père de la victime, Amjad Amini, réfute toutefois cette version en affirmant que sa fille était jusque-là « en parfaite santé ». La vidéo serait selon lui une « version éditée » des évènements8,9.
Des photos rendues publiques par l’hôpital le 18 septembre 2022 montrent alors que Mahsa Amini saignait de l'oreille et présentait des hématomes sous les yeux. Le lendemain, des images, présentées comme un scanner du crâne de Mahsa Amini — obtenues par piratage informatique — montrent une « fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral », blessures contradictoires avec la version des autorités, qui pourraient être dues à des coups répétés portés à la tête de la jeune femme, et accréditent « l'idée d’une mort violente causée par de mauvais traitements »1.
Le 7 octobre, le rapport médical officiel sur la mort de Mahsa Amini annonce que celle-ci serait décédée des suites d'une maladie au cerveau opérée à l'âge de 8 ans10,11,12. La famille de Mahsa Amini rejette ce rapport et appelle « au réexamen de la cause du décès ». Elle a porté plainte contre les policiers impliqués dans l'arrestation de la jeune fille13.
Amjad Amini, le père de Mahsa, affirme avoir reçu des menaces de la part des autorités lui enjoignant de livrer des interviews aux médias d’État afin de défendre la version du régime sur la mort de sa fille14. Nazila Maroufian, une journaliste basée à Téhéran et orginaire du Kurdistan15 ayant publié une interview d'Amjad Amini, qui y affirme que le régime ment sur les causes du décès, a été arrêtée, accusée de propagande contre le régime islamique et condamnée à 5 ans d'interdiction de quitter le pays, 2 ans d'emprisonnement et une amende16.
Le 5 juillet 2023, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies estime que « le droit de la famille de Jina Mahsa Amini à la vérité et à la justice n'a toujours pas été respecté », notamment en matière de rapidité, d'indépendance et de transparence des enquêtes diligentées sur la mort de la jeune femme17.
Réactions
Article détaillé : Manifestations consécutives à la mort de Mahsa Amini.
Des manifestations hostiles au régime ont lieu dès l'annonce de la mort de Mahsa Amini et se poursuivent les semaines suivantes, non seulement au Kurdistan iranien, mais aussi à Téhéran et à Machhad. Des manifestants jettent des projectiles sur le portrait d'Ali Khamenei. Plusieurs partis politiques kurdes appellent à la grève générale le 19 septembre. Dans de nombreuses villes d'Iran, les femmes enlèvent publiquement leur hijab ou se coupent les cheveux18. Le 30 septembre, plus de 66 personnes sont tuées à Zahedan par les forces de l'ordre. En effet, afin de réprimer une manifestation, ces dernières ont usé de gaz lacrymogène ainsi que de vraies balles sur la foule alors présente. Plusieurs enfants ont été touchés. Ce jour est depuis considéré comme le "vendredi sanglant" par les iraniens19.
Lors des manifestations, on peut entendre le cri de « mort au dictateur ». En réaction, la police ouvre le feu dans certaines villes, arrête certains manifestants et en blesse d'autres20, tandis que des canons à eau sont déployés face aux étudiants. Au Kurdistan, Internet est coupé21.
Le 18 septembre, le président Ebrahim Raïssi s'entretient au téléphone avec la famille de Mahsa Amini, qui appartient aux minorités sunnite et kurde du pays22. Il déclare aux parents : « Votre fille est comme ma propre fille et j’ai l’impression que cet incident est arrivé à l’un de mes proches » et leur promet d'ouvrir une enquête au sujet de sa mort23.
Le jeune chanteur iranien Shervin Hajipour publie la chanson Baraye..., basée sur l'effusion de la colère du public après la mort de Mahsa Amini en garde à vue. Le 29 septembre, il est arrêté par des policiers de Téhéran24, puis libéré sous caution quelques jours plus tard25.
Le 11 octobre 2022, la ville de Paris attribue la citoyenneté d'honneur — à titre posthume — à Jina Mahsa Amini « et à travers elle, aux femmes iraniennes luttant pour leurs droits26. »
Le 17 mai 2023, la Foundation for Defense of Democracies (en) estime, huit mois après la mort de la jeune femme, que 3 366 manifestations au moins ont été répertoriées, et que le mouvement se poursuit, avec 238 rassemblements organisés rien qu'en avril, ou 58 lors de la deuxième semaine de mai. À cette date et toujours selon l'organisation américaine, la répression a coûté la vie à 552 manifestants dont 73 mineurs, et amené l'arrestation de 21 100 personnes27.
En octobre 2023, le prix Sakharov pour la liberté de l'esprit est décerné à Mahsa Amini et au mouvement iranien Femme, Vie, Liberté28.
Autres conséquences
En 2023, le régime iranien durcit les règles concernant le port du hidjab. Mohammad Dehghan (en), vice-président chargé des affaires juridiques estime en effet à ce sujet le 14 mai que « La République islamique ne signifiera pas grand-chose s'il n'y a pas de hijab dans le pays ». À partir du mois de mars, les autorités du pays mènent une vaste campagne de fermeture des entreprises qui acceptent des femmes ne portant pas le hidjab. Deux mille entreprises sont fermées en deux mois, mettant des dizaines de milliers d'Iraniens au chômage. Toutefois, dans de nombreux cas, ces contrôles n'ont débouché sur aucune fermeture du fait de la corruption de la police qui a préféré fermer les yeux contre rétribution plutôt que d'appliquer la loi27,29.
Dès l'approche de l'été 2023, les autorités iraniennes redoutent le jour anniversaire de la mort de Mahsa Amini et durcissent préventivement la répression en conséquence30. Notamment, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies s'inquiète officiellement de l'utilisation de technologies de reconnaissance faciale afin d'identifier et d'appréhender plus facilement les contrevenantes à la loi sur le port du hidjab. Des milliers de cas d'empoisonnement sont en outre rapportés dans des dizaines d'écoles, et le Conseil étudie la possibilité que ces empoisonnements soient volontaires et destinés à punir des manifestantes ou à les dissuader de participer à d'autres protestations17.
Source(s) de l'information:
https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/gymnase-du-groupe-scolaire-Romain-Rolland
https://www.facebook.com/groups/racinesdu93/posts/5877226015622866
https://www.facebook.com/lionel.benharous/posts/10161065113017996
Ajouté par racinesdu93 le 29/03/2020
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