l'INDUSTRIE - expo Expressions plurielles - vendredi 9 juin 2023 - racines du 93

VITRINE 3 du MUSÉOLILAS - l'INDUSTRIE

Les objets d'un passé -pas si lointain- s'exposent à vous. Profitez du moment,  comme l'avant-goût d'un futur Musée d'Histoire Locale des Lilas (projet initié en 2022, par le Centre culturel et les Archives de la ville)

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Un foisonnement de petits et grands entrepreneurs des Lilas se retrouvent sur les étagères de cette vitrine. 

Venus de Paris ou d'ailleurs, artisans ou industriels en quête d'expansion ont constitué le terreau du développement économique de la ville. 

Dans le secteur alimentaire, on y retrouve Patrelle, avec son fameux arôme ("donne gout exquis et couleur dorée à vos bouillons"), Rozière et ses pastilles pour le pot-au-feu ("méfiez vous des contrefaçons"), Delepoule (l'éternel concurrent) ou Maggi et son bouillon Kub.

Le bidon à lait est là pour rappeler les huit laiteries des Lilas qui, jusque dans les années '60, permettaient d'envoyer son enfant aller chercher le lait, directement chez le producteur. 

La production d'articles de puériculture est représentée par les balances pèse-bébé Cormier, le baigneur Petit Collin et les landaus Sandoz;  tous fabriqués à 100% aux Lilas.

On cousait aussi dans le sud de la ville : avec les ateliers Ohresser -fabricant de la Jersolaine- ou Gutterman et sa production de bobines de fils à coudre.

Le fabricant d'huiles automobiles Aviloil est toujours actif aujourd'hui, sous la marque Unil-Opal. 

Kalker, et son usine d'objet en caoutchouc et bakélite,  et Mapa, le fabricant de gants de ménage,  eux, ont disparu du paysage, remplacés par des immeubles d'habitation. Il faut bien améliorer le logement.

Terminons la visite, avec les inventions de deux de nos maires et industriels.

D'abord avec la boule à neige, une invention du cristallier Pierre Boirré, 7ème maire en 1887. Il est attesté que sa "boule panoramique", comme il la nommait, fut présentée pour la 1ère fois au monde à l'exposition universelle de 1878, stand 54 des cristalliers.

Ensuite le fabricant  Fleury Lourd -14ème maire en 1942- participait à la production de billards, queues de billard et boules de billard, très présente dans notre cité.  Précisons d'abord que l'ivoire était, jusqu'alors, le constituant unique  utilisé pour la fabrication des boules de billard, activité répandues dans de nombreux cafés. 

Notre édile qui fabriquait des boules de billard, mis au point la formule de la Lucilithe, du nom de sa fille Lucile. 

C'était un ivoire végétal, destiné  à éviter les tueries d'éléphants, rien que pour leurs arracher les défenses.  

Mais il garda sa formule  tellement et jalousement secrète, qu'il l'emporta avec lui dans sa tombe. 

Enfin, le tableau ne serait pas complet sans mentionner d'autres productions lilasiennes qui n'ont pas pu être présentées ici, comme le traitement des peaux, la maroquinerie ou les articles ménagers en fer blanc. 

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Merci à tous les donateurs ou prêteurs du MUSÉOLILAS:   Claire Acquart, Annick Audic, Marie José Baron, Maxime Carsel, Daniel & Françoise Creté, Françoise Delahaye, Philippe Leclerc, Marianne & Jeannine Lesou, Sylvie Maugez, Françoise Muller, Sylvain Oerlemans, Laure Pierre, Emmanuel Thil, Jacques & Brigitte Villain-Guillot, ainsi que les Archives communales des Lilas

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