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4 DESTINS de POLICIERS du COMMISSARIAT des LILAS, MORTS en SERVICE
Brigadier Catherine BAGOT, BRULÉE par le BLAST
15 décembre 1996, par un dimanche calme, Catherine BAGOT patrouille dans le secteur "Bruyères", aux Lilas. Elle est brigadier de Police au commissariat de la ville. Ses collègues apprécient tous sa gentillesse et son esprit de service. Soudain, au n° 53 de l'avenue Pasteur, elle remarque qu'une fumée a commencé à s'échapper d'un appartement au 7ème étage. Les pompiers de la caserne Saint-Fargeau sont prévenus. Mais l'urgence de la situation lui apparaît : pour échapper aux flammes qui ravagent son intérieur, une occupante s'est réfugiée sur son balcon. Catherine monte alors au plus vite les escaliers jusqu'à l'étage de l'incendie. Entendant les cris, elle arrive à ouvrir la porte, afin de pénétrer dans l'appartement et porter secours à la locataire. Mais aussitôt, le feu lui saute à la figure et embrase son corps. Les collègues diront plus tard ce qu'elle a vécu : c'est le blast, le retour de flammes! Entretemps les pompiers sont arrivés. Ils l'évacuent par l'escalier. Un collègue la croise là, descendue en urgence sur une chaise. Il ne réalisera que plus tard que c'était elle, ce corps brûlé à 80%, couvert de brûlures aux 2ème et 3ème degré. Transportée à l'hôpital Tenon, placée en coma artificiel, elle y décédera quatre jours plus tard, à seulement 34 ans. L'occupante de l'appartement incendié n'a pas survécu non plus. En panique, elle était morte sur le coup, au bout d'une chute fatale de 7 étages, sur le trottoir en contrebas de l'immeuble.
Un hommage de la Nation est rendu à Catherine le samedi suivant par le ministre de l'Intérieur, Jean Louis DEBRÉ, devant les locaux de la Sécurité publique. Venue d'une famille de laboureurs et de cultivateurs dans les Côtes d'Armor, elle était Gardien de la Paix depuis 1986. Le 21 décembre 1996, elle est élevée -à titre posthume- au grade de Lieutenant de Police, citée à l'ordre de la Nation, faîte Chevalier de la Légion d'honneur, médaille d'or des actes de courage et de dévouement, médaille d'honneur de la Police Nationale. Aux Lilas, en attendant que son nom soit donné à une rue ou une place Catherine BAGOT, une plaque a été accrochée sur les murs du Commissariat, en souvenir de son acte de courage.
Catherine BAGOT
1962-1996 / 34 ans
célibataire, 0 enfant
commissariat des lilas
habitait le pré
Brigadier Catherine BAGOT - 34 ans (1)
15/12/1996= brulée a 80% lors d'une intervention dans un appartement en flammes au 7ème étage du 53 av Pasteur, avant l'arrivée des pompiers, alors qu'elle tentait d'en extraire une femme
19/12/1996= décède à l'hôpital st antoine où elle avait été transférée
témoignage recueilli par téléphone auprès d'un de ses anciens collègues
brigadier de police en 1995, affectée aux Lilas où elle était unanimement appréciée, citée à l’ordre de la Nation, légion d’Honneur, promue Capitaine de police à titre posthume, médaille d’Honneur de la Police Nationale ; médaille des actes de courage et de dévouement échelon or
sa famille racinesdu93 fiche racinesdu93 arbre
domicile 1°) 91 av du Belvédère le Pré 2°) cimetière = Côtes d'Armor ??
p205 livre Victimes du devoir, stephane lemercier 06/2011, ed du prevot / 0 huret
publication facebook 26/10/2024
Inspecteur Louis de RIZ : ABATTU au RETOUR de la PRÉFECTURE LIBÉRÉE
Août 1944, Louis de RIZ est Gardien de la Paix depuis quatorze ans, au Commissariat des Lilas. Il ne ménage ni son temps ni sa peine, à l'image de son père Angelo, italien du Frioul, venu dans les Ardennes où il a exercé tous les boulots (manouvrier, terrassier, forgeron, écroutier..). Louis connaît bien son métier de Policier et son dévouement est absolu. Le mardi 15 août, les agents reçoivent, du directeur de la police municipale des Lilas, l'ordre de se mettre en civil et de ne plus se rendre au commissariat : la Libération des Lilas est en marche. Les mercredi 16 et jeudi 17, 200 FFI se soulèvent, la Mairie est prise, le maire est déposé.
Pendant ce temps, les Parisiens se prennent aussi en main. Le vendredi 18, l'appel à la grève générale de ROL-TANGUY est placardé sur tous les murs. Le samedi 19 août 1944, tous les policiers de Paris se soulèvent. Louis de RIZ en fait partie. Avec des collègues du Commissariat des Lilas, il descend sur l'ile de la Cité prêter main forte pour reprendre la Caserne. Dans la journée, le drapeau national peut de nouveau flotter sur le toit de la Préfecture de Police, après quatre longues et interminables années d'Occupation.
De retour aux Lilas, revenant de la Préfecture avec ses collègues, Louis de RIZ est arrêté près de la Mairie, 9 rue de la République à 19h30 par une patrouille de 4 soldats allemands. Ce sont des Georgiens de l'armée Vlassov. Installés au Fort après le départ des troupes régulières, ils sont incontrôlables et particulièrement éméchés. Le contrôle se passe tout de suite mal avec Louis, car il porte encore son arme de service sur lui, tout en étant habillé en civil. Le prenant pour un "terroriste" le soldat qui vient de découvrir l'arme sort la sienne et tire sur Louis, qui tombe à terre. Échange de coups de feu, un camarade policier riposte. Sortant un fusil, il blesse mortellement l’un des soldats et grièvement un autre, aussitôt fait prisonnier par des collègues et F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) accourus à leur secours. Louis de RIZ est immédiatement emmené à l’Hôpital Tenon. Il y meurt dans la nuit, le 20 août à une heure du matin. Il avait 41 ans.
Déclaré "Victime du devoir", Louis de RIZ est cité à l’Ordre de la Nation, décoré de la Légion d’Honneur et nommé Brigadier à titre posthume. Il est homologué F.F.I. et déclaré "Mort pour la France" par le ministère des Anciens combattants. A Paris, son nom figure sur la liste du Musée de la Police de la Montagne Sainte-Geneviève. Aux Lilas, 2 plaques lui rendent hommage : au 9 rue de la République, à l'endroit où il est tombé; et au 55 bd Eugène Decros, à l'intérieur de son ancien Commissariat. Sa tombe perpétuelle est toujours entretenue au Cimetière ancien de Romainville.
Louis de RIZ
°1903 +1944/ 41 ans
marié, sans enfant
commissariat des lilas
habitait romainville
Inspecteur Louis de RIZ - 41 ans (2)
+19/08/1944 Il s'oppose aux soldats de VLASSOF qui abandonnaient le Fort dit de Romainville. Au cours de cet affrontement, il est gravement blessé, sous les yeux de Claude GARDET, Lilasien alors âgé de 10 ans.
+ 20/08/1944 décède à l'hôpital Tenon où il avait été transféré
mort pour la France
plaque commémo au 9 rue de la République aux Lilas
plaque commémo au commissariat des Lilas 55 bd Eugène Decros
0 sur la plaque Mairie des Lilas "à nos morts pour la France"
0 sur la plaque Mairie de Romainville rdc "victimes de la guerre 1939-1945"
sa familile racinesdu93 fiche racinesdu93 arbre / Marcel HENON, cousin de son épouse (jeanne Henon), également gardien de la paix, + à 33 ans en 1953
domicile 1°) 74 av wilson, romainville 2°) cimetière = Romainville ancien, Div3-Rangée5-Fosse9 (x2)
p103 livre Victimes du devoir, stephane lemercier 06/2011, ed du prevot / p287 huret
sa biographie maitron publication facebook 27/10/2024
Sous-Brigadier Jean FARGEAS : BALLE PERDUE aux abords d'une RÉUNION ÉLECTORALE
Mardi 30 avril 1935, c'est veillée d'élections à Bagnolet. On se prépare pour le 1er tour des municipales qui aura lieu dans toute la France le samedi suivant 5 mai, afin de renouveler les Conseils municipaux. On sait aujourd'hui que le 17ème maire bagnoletais, en poste depuis 1928, sera renouvelé jusqu'en 1939. Mais, à l'époque, Communistes et Socialistes n'ont pas encore choisi de faire cause commune pour les législatives de 1936, l'année suivante. Avant le Front Populaire, les colleurs d'affiche et les militants ne se rencontrent pas que pour échanger des idées et leurs arguments ayant parfois tendance à virer "musclés". La bataille est parfois vive.
C'est dans ce contexte que survient cette tragique soirée électorale à Bagnolet, organisée par une liste d'opposition locale, dans les locaux du groupe scolaire du 172 rue Sadi Carnot. Des policiers ont été dépêchés du Commissariat des Lilas, pour prévenir les débordements. Le candidat local s'est lui-même entouré d'un service d'ordre. La réunion commençant, les portes sont fermées. Les nombreuses personnes refoulées continuent de vouloir entrer, provoquant une bousculade généralisée. Une bagarre confuse éclate. Des pavés sont lancés vers les fenêtres de l'école par les assiégeants, faisant sortir les matraques et revolvers des défenseurs. Plusieurs coups de feu sont tirés, au dessus des têtes plaideront plus tard les accusés. Une balle perdue atteint malheureusement le Sous-brigadier Jean FARGEAS, touché à la tempe. Aussitôt emmené à Tenon, il y décédera le soir même. Après l'arrivée des Gardes mobiles, venus en renfort, le bilan s'élèvera à 11 blessés. Quatre gardiens de la paix et sept manifestants, auront été victimes de jets de pierre, de coups de matraque ou de coups de poing américain. L'enquête pour meurtre s'orientera vers plusieurs membres du service d'ordre, imprudemment recrutés dans le milieu de Pigalle.
Remplissant les fonctions d'inspecteur au Commissariat des Lilas, le sous-brigadier Jean FARGEAS était originaire de Corrèze, par son père cultivateur. Il laisse derrière lui son épouse Jeanne DUPEYROL et deux enfants de 23 et 16 ans. A titre posthume, il est décoré par le Préfet "Médaille des Belles Actions". Il habitait au 22 rue Bernard. Sa tombe est entretenue au cimetière des Lilas, 5ème division. Une plaque lui rend hommage au 55 bd Eugène Decros, à l'intérieur de son ancien Commissariat.
Jean FARGEAS
°1887 +1935/ 47 ans
marié, 2 enfants
commissariat des lilas
habitait les lilas
Sous-brigadier Jean FARGEAS (3)
touché par une balle perdue à Bagnolet, lors d'une réunion pour les élections municipales, groupe d'écoles 172 rue sadi carnot, affrontement entre socialos & communistes locaux
+30/04/1935 décède à Paris, à l'hôpital Tenon où il avait été transféré (h213)
plaque commémo au commissariat des Lilas 55 bd Eugène Decros
médaille d'or des belles actions
gardien de la paix détaché dans les f° d'inspecteur au commissariat des lilas
sa famille racinesdu93 fiche racinesdu93 arbre (2 frère & soeur FARGEAS ont épousé 2 frère & sœur DUPEYROL)
domicile 1°) 22 rue Bernard, aux Lilas 2°) cimetière = Les Lilas, Div5-Rangée8-Fosse16 (x4)
p80 livre Victimes du devoir, stephane lemercier 06/2011, ed du prevot / p213 huret
publication facebook 01/11/2024
Gardien de la Paix Jean LASFARGUES : DERNIÈRE MISSION pour la LIBÉRATION
En août 1944, Jean LASFARGUES est Gardien de la paix depuis 11 ans au Commissariat des Lilas. Il est né dans l'Aveyron d'un père chaudronnier, puis mécanicien et taraudeur. Du côté de sa mère on travaillait plutôt à la mine. Lui-même est manœuvre dans une aciérie, forgeron et chaudronnier dans les années 1920', avant de "monter" à la capitale, avec sa femme Alice, rencontrée et épousée dans leur région natale. Il entre dans la Police, en 1933.
Été 1944, le débarquement de Normandie a eu lieu depuis presque 2 mois, celui de Provence 1 semaine. Sans attendre l'arrivée des troupes alliées, le Paris des résistants F.T.P. et F.F.I. se soulève pour affaiblir l'occupant, en attendant de se libérer de son joug. La 2°DB de Leclerc n'a pas encore rejoint la capitale, mais les banlieues se libèrent une à une. Aux Lilas, la Mairie est reprise depuis le jeudi 17, le Fort depuis le lundi 21. Les combats continuent pourtant de manière sporadique.
Le désormais sous-brigadier de police Jean LASFARGUES fait partie de ces combattants. Le jeudi 24 août 1944, il part en mission avec un Corps franc de résistants, pour prendre possession d’un dépôt de marchandises avenue des Bretagnes, à Romainville. Il y est grièvement touché par une rafale de mitraillette. Mortellement atteint, il est transporté à l'hôpital Tenon dans le 20ème. Mais hélas, on ne peut plus rien pour lui et il y décède.
Il laisse derrière lui sa femme Alice et leurs trois enfants de 7, 11 et 18 ans.
La mention "Mort pour la France" lui est attribuée par le ministère des Anciens Combattants et il est homologué F.F.I. Son nom figure sur la liste des policiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la Police de la Montagne-Sainte-Geneviève. Aux Lilas, une plaque rappelle son acte de bravoure, à l'intérieur du Commissariat de la ville. A Romainville son nom figure au RDC de la Mairie, sur la plaque des "Morts dans la résistance 1939-1945".
Jean LASFARGUES
°1905 +1944 / 39ans
marié, 5 enfants
commissariat des lilas
habitait romainville
Gardien de la Paix Jean LASFARGUES - 39 ans (4)
en mission avec un corps franc, pour prendre possession d’un dépôt de marchandises avenue des Bretagnes à Romainville, il est grièvement touché d’une rafale de mitraillette.
+23/08/1944 décède à Paris 20, à l'hôpital Tenon où il avait été transporté
mort pour la France, homologué F.F.I, cité à l'ordre de la nation, légion d'honneur à titre posthume, sur la liste des policiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la Police, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, Paris5 chrono Libération police parisienne
figure sur la plaque Mairie de Romainville rdc "Morts dans la Résistance 1939-1945"
0 sur la plaque Mairie des Lilas rdc "à nos morts pour la France"
sa famille racinesdu93 fiche racinesdu83 arbre
domicile 1°) 6 passage de l'union, Romainville (disparu= remplacé par les actuelles allées louis malle, françois truffaut, charlie chaplin, georges méliès) 2°) 74 avenue wilson, Romainville 3°) cimetiere = Montbazens (x4)
non cité p108-109 livre Victimes du devoir, stephane lemercier 06/2011, ed du prevot / 0 huret
sa biographie maitron publication facebook 02/11/2024
Pour mémoire : CHRONOLOGIE - Août 1944
Glossaire :
FTP ou F.T.P. = FTPF ou F.T.P.F. = Francs-Tireurs et Partisans = Francs-Tireurs et Partisans Français = mouvement de résistance intérieure française créé à la fin de 1941 (officiellement en 1942) par la direction du Parti communiste français
FFI ou F.F.I.= Forces Françaises de l'Intérieur = créées le 1er juin 1944, rassemblant tous les groupes militaires combattants de la Résistance intérieure (dont les Francs-Tireurs et Partisans) sous la direction du général Koenig et participent à la libération de la France
la LIBÉRATION est en marche aux LILAS
mar 15 août : les agents reçoivent du directeur de la police municipale, l'ordre de se mettre en civil et de ne plus se rendre au commissariat (h285)
mer 16 août : le capitaine François (Marcel JOSEPH-FRANCOIS) réunit tous les FFI dans sa brasserie de la rue Chassagnole, pour leurs distribuer armes et brassards "Libération"
16 aout : le maire VALOGNES signe son dernier acte officiel, une décision concernant la distribution du ravitaillement à la population.
jeu 17-ven 18 août : les FFI devenus 200 changent de lieu de réunion et se rassemblent maintenant dans l'usine de "la Soie", au 55 av Pasteur.
jeu 17 août : la Mairie est prise par les francs-tireurs et le maire VALOGNES est déposé par ROSENFELD qui prend sa place (h286)
17 aout à 18h, le Comité local de Libération, composé de FTP et de FFI, apparait au balcon et hisse le drapeau tricolore au campanile
ven 18 août : les Allemands reçoivent l'ordre d'évacuer le Fort, en emmenant les 56 derniers détenus vraisemblablement vers le quai aux bestiaux de Pantin, pour être envoyés en déportation (h287)
18 août : contre-ordre de von CHOLTITZ, gouverneur militaire de la place de Paris, suite à l'intervention de NORDLING, Consul de Suède : la Croix Rouge du commandant LANGLET et une huitaine de secouristes (dont mademoiselle ROY) peuvent se rendre à l'intérieur du Fort et obtenir la libération de tous les prisonniers encore présents (56 ou 60). Ils repartent avec eux dans deux camions bâchés, avant leur libération effective ou leur prise en charge au Couvent des oiseaux (intvw melle Roy nov2017 + dec2018)
18 aout sur le toit du 53 av Pasteur, 2 enfants et 1 adulte (Dominique POTIER-14ans, René FOURSIN-15ans & Marcelin BOYER-37ans) sont tirés à la mitrailleuse par les Soldats allemands de la caserne Mortier qui les avaient pris pour des résistants
sam 19 aout au Fort, une quarantaine de soldats, dernier reliquat de l'armée allemande en repli , reste sur les lieux après le départ des troupes régulières. Ce sont des Georgiens de l'armée Vlassov, incontrôlables et bourrés tous les soirs
19 aout de retour de la Préfecture de Police de Paris (caserne de la Cité), où il a prêté main forte aux copains pour sa libération, Louis de RIZ est contrôlé aux alentours du métro par les derniers allemands de Vlassov passablement éméchés. Porteur de son arme de service, il est abattu rue de la république. Ses camarades présents ripostent; un Géorgien est tué, un autre s'enfuit et le 3ème, blessé, est fait prisonnier. La nouvelle garnison du Fort envoie une patrouille punitive, qui décide de battre en retraite devant la détermination des résistants. Vers 22 heures, la plupart des Géorgiens quittent Les Lilas, montés sur des bicyclettes dont une a été volée au Café du Fort
dim 20 août de RIZ ayant été transporté à l'hôpital Tenon le 19, y décède le lendemain (h287)
20 août vers 16h : les 11 derniers prisonniers sont sauvagement abattus à la grenade et à la mitraillette, dans l'enceinte du Fort. Ils étaient les derniers à avoir été appréhendés dans la banlieue est, depuis le 18 aout, par la Feldgendarmerie qui s'était débarrassée d'eux en les amenant au Fort.
lun 21 août : le Fort est maintenant vide de tout occupant allemand. Très tôt le matin, policiers, résistants & civils y pénètrent pour découvrir l'horreur des cadavres fusillés (h287)
mer 23 août : Jean LAFARGUES est en mission avec un corps franc de résistants, pour prendre possession d’un dépôt de marchandises à Romainville, avenue des Bretagnes. Il y est grièvement touché d’une rafale de mitraillette; il décède à Tenon où il avait été transporté.
lun 28 août : la Salle-des-Fêtes réunit tous les participants à la Libération de la ville
lun 4 septembre : grande fête de la Résistance à la salle des fêtes, les Lilasiens envahissent la cour voisine de l'école Waldeck Rousseau pour y danser (h288 & h289 pour la photo)
Pendant ce temps-là, à PARIS
En grève : jeudi 10 août= cheminots dimanche 13= métro et gendarmerie mardi 15= police
ven 18 appel à la grève générale signe ROL-TANGUY
sam 19 prise de la Préfecture de Police
dim 20 août trêve négociée entre NORDLING & von CHOLTITZ; ne sera pas respectée (aucun résistant n'ayant pris part aux discussions)
jeu 24 à 21h22 1ers chars français du capitaine DRONE à l'Hôtel de Ville.
ven 25 matin la 2e DB de LECLERC entre dans Paris par la porte d'Orléans.
ven 25 à 15h von CHOLTITZ signe la reddition de ses troupes dans la salle de billard du préfet de Police
ven 25 à 19h discours de de GAULLE au balcon de l'Hôtel de ville
sam 26 défilé de GAULLE sur les Champs Elysées, puis messe à Notre Dame
...voir aussi : été 44, l'insurrection
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