POSTES
les 4 BUREAUX de POSTE geneanet.org
rue de la République (ou rue de la poste) ca 1870-1883 = 13ans marqueur=153170
Dès les commencements ou presque, un bureau de poste a fonctionné rue de la République (ou « rue de la Poste »).
Secondée par l'unique facteur, dit « de la poste aux lettres », la receveuse portait elle-même les dépêches à domicile. Et puis, elle eut un porteur pendant quelques années. En 1880, la poste était ouverte, même le dimanche - de 8 heures à 18 heures l'hiver et de 7 heures à 19 heures en été. La fermeture du dimanche fut avancée à 17 heures, alors que la receveuse la sollicitait à 15 heures (1881).
165-167 rue de paris 1883-1909 = 26ans marqueur=153170
En 1893 la poste fonctionnie encore le dimanche matin et le dimanche après-midi jusqu'à 16 heures. A la vérité, la même personne n'a pas tenu ce régime pendant les 30 ou 35 années considérées et la population a épuisé successivement deux ou trois employées
12 rue Jean Moulin (ex Avenir) xx rue Esther Cuvier 1909-1964 = 55ans marqueur=28256
???
17 rue Jean Poulmarch (ex rue Griselin) marqueur=31173
En 1936 ... on construit un garage municipal rue Griselin pour l'arroseuse et la nouvelle auto-pompe (on songera à y édifier, deux ans après, un étage pour les bureaux de la mairie).
immeub sécurité ville Lilas< RH de la ville<Poste (archi 93)
ancienne poste cf fiche patrimoine 93
4-6 bd de la Liberté 1964 actuelle = 61ans marqueur=31350
Dès 1932, Decros est prêt à participer à la construction d'un hôtel des postes. Le projet de l'administration est soumis au conseil municipal le 17 avril 1939, 20 % des frais de construction incombant à la commune. A cause de la guerre et de la période difficile qui lui succède, les plans sont conçus seulement en 1962 et cette nouvelle poste ouvre en février 1964, 4, boulevard de la Liberté.
les POSTIERS
Il y a 100 ans (en 1993!), seulement une receveuse et un facteur servaient les 6 000 Lilasiens.
Situation incomparable aujourd'hui car le bureau n'est pas exclusivement au service des 20 600 habitants de l'agglomération. On accueille, pour toutes opéra-tions, des ressortissants du Pré Saint-Gervais, de Bagnolet, de Pantin qui résident plus près des Lilas que du centre de leurs communes (et la réciproque n'est pas vraie). Mais il y a bien davantage, car c'est la proximité immédiate du terminus du métro et des stations des lignes d'autobus de banlieue qui ont appelé ce bureau à une vocation « interur¬baine » tout à fait unique dans le secteur. Une foule de Romainvillois se presse à ses guichets, voire même des clients de La Boissière (Montreuil) et de Noisy-le-Sec.
« Le rendement, de plus de 1.000 opérations par jour, est aussi considérable que celui des plus grands bureaux de banlieue.
Il nécessite les services de plus de cinquante fonctionnaires, dont 6 cadres et 4 guichetiers surnuméraires...
1989 : 24 préposés sont affectés à l'expédition et à la distribution. Ils disposent de 3 fourgonnettes automobiles
les 11 BOITES aux LETTRES
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le TÊLÉPHONE
Les débuts du téléphone furent très modestes et il fallut plus de 30 ans pour que l'oreille lilasienne s'habituât à cet appareil surprenant.
1887 On projette une 1ère ligne aux Lilas.
Un an après, on souhaite installer le téléphone à la mairie. Mais on y renonce parce que la ligne ne pourrait pas être utilisée par les industriels.
1888, on dispose de 1 ligne téléphonique mais on réclame une cabine pour le public
Il faut attendre 1900 pour téléphoner de notre somptueux hôtel de ville.
1908 Dans la liste des entrepreneurs, artisans et négociants offerte par le Bottin, seuls, une 1/2 12aine d'abonnés sont signalés, tous « gros » industriels.
En 1911, le maire Eugène Decros réclame une seconde ligne publique à la poste et une permanence le dimanche.
1912 Un an après, la municipalité fait l'avance de fonds pour cette 2de ligne et obtient que télégraphe et téléphone fonctiomient le dimanche jusqu'à 17 heures contre gratification au receveur.
En 1930, il y a plus de 300 postes. Si l'on retire de ce nombre ceux des très rares particuliers amoureux de ce nouveau confort et des services d'intérêt public (mairie, église, commissariat de police, gendarmerie, pompiers, dépôt des tram-ways de Floréal, deux écoles Gay, institution Segaux, sept médecins, un dentiste au moins), tous les abonniés sont commerçants, entrepreneurs, pharmaciens, hommes d'affaires ou de profession libérale (297 personnes ou entreprises). Le vulgum pecus admettait qu'on usât du téléphone pour les besoins professionnels mais il comprenait mal l'emploi « de confort ». La cabine à la poste suffisait amplement aux besoins urgents.
Après la dernière guerre, le nombre des lignes « privées » restera longtemps très limité !
1954 sur les 6 824 logements recensés, seuls 280 seront pourvus d'un poste téléphonique.
Le téléphone s'imposa difficilement.
Vers 1960, il y a un 1000er d'usagers, commerçants, entrepreneurs, hommes de professions libérales, auxquels on doit ajouter quelques centaines de particuliers.
1968 : le recensement fait état de 1 251 postes privés dont 1 222 dans les 6 091 logements dits « ordinaires ».
1982 7 100 postes privés, soit un nombre avoisinant les 83 % des foyers. Après la période de pénurie, le progrès est spectaculaire mais très récent
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les 17 CABINES TÉLÉPHONIQUES
On a compté jusqu'à 17 cabines téléphoniques sur la voie publique aux Lilas. Les premières , en 1976, étaient d'un style cubiste "moderne", fait de verre et d'aluminium anodisé. Il fallait se battre contre la porte, pivotant en son milieu, pour qu'elle ne se referme pas sur soi. Et, quand on voulait téléphoner malgré ses sacs et ses habits d'hiver, on devait parfois jouer d'acrobaties pour arriver à se glisser de profil. On a vu longtemps de telles cabines, devant l'entrée du Fort ou du Centre Henri Dunant. A ce modèle dit "La Parisienne" s'est substitué le type 601 -simple ou double- aux toits pentus et aux parois intégralement vitrées. A l'intérieur, le Publiphone (l'appareil téléphonique lui-même) s'utilisait avec des pièces de monnaie, avant que la carte à puce prépayée ne prenne le relai en 1985. Pratique pour les utilisateurs, nouvel objet de fascination pour les collectionneurs, la télécarte permit de réduire drastiquement le nombre de cabines en dérangement, issues du vol ou du vandalisme. Au niveau national, le plan des PTT fit passer la couverture de 5.000 cabines en 1971 à un maximum de 241.000 en 1998. L'arrivée du téléphone mobile en 1992 sonna pourtant le glas des cabines téléphoniques. Depuis de nombreuses années, on n'en trouve plus aucune sur le territoire lilasien. En France, la toute dernière se trouve en Alsace, dans la zone blanche du hameau de Murbach. On peut encore s'y faire appeler au 03 89 74 11 53.
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le BI-BOP en 50 BORNES - Promessess & Limites
50 lampadaires lilasiens conservent encore les traces du BI-BOP, le téléphone du futur des années 90. A l'époque, sauf à investir dans un coûteux RadioCom2000, fonctionnant uniquement sur des réseaux privés, appeler dans la rue sur le réseau de téléphonie publique était en effet totalement inédit. Cette version pionnière de mobile grand public fut opérationnelle dès 1991 à Strasbourg, puis en 1993 sur Paris et sa couronne. Pour s'en servir, il fallait se trouver dans une zone d’appel, où l'on pouvait recevoir ou émettre des appels téléphoniques (200 mètres autour du relai). Pour trouver l'emplacement d'une Borne-Relais, il fallait lever le nez en l'air et rechercher ces bandes autocollantes bleu-blanc-vert, collées en hauteur sur les lampadaires ou parfois sur des gouttières. Comme personne n'a eu l'idée de les décoller, on les trouve encore en grand nombre aujourd'hui.. pourvu qu'on les cherche bien. Rien qu'aux Lilas, une recherche méticuleuse nous a permis de repérer 50 lampadaires toujours porteur de ces bandes. Pourtant, face au GSM apparu quasi simultanément en 1992, les limites techniques de l'utilisation du BI-BOP sont rapidement apparues : 1°) communication coupée si l’on s’éloignait trop de la borne 2°) impossibilité de se déplacer pendant l'appel, car il était lié à l'a borne que l'on avait "accrochée". Ces inconvénients n'étaient pas compensés par les tarifs plus onéreux du GSM à ses débuts (appareil et communications). Préféré par les utilisateurs, ce dernier a finalement gagné la partie. Le BI-BOP a du s'incliner et voir son réseau fermé en 1997. L'un comme l'autre des systèmes auront pourtant constitué des innovations majeures, préfigurant tous les smartphones sous 2G, 3G.. 5G dont nous ne saurions plus nous passer aujourd'hui, seulement 30 ans après.
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BOITE aux LETTRES
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Musée de la Poste Paris : 34 bd de vaugirard paris 15
Musée de la Poste Riquewihr : fermé 24dec2016
Musée itinérant privé
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