un LIEU pour RESPIRER  15h - balade JEP sam16sept23 15h - racines du 93


un LIEU pour RESPIRER 

Château des BRIÉRES / BRUYÉRES

1er château 1432 duc de BEDFORD, régent de France, frère du roi d'Angleterre >> disparait fin 16°siecle

2emme château magnifique  1714  Duce de ROHAN CHABOT  >> voir cadastre Bagnolet

1760   vendu à CORBEC  pour le demolir enpierres & matéeriaux 

1832   7 ha de vignes &terres labourables acquises par Jacques CHASSAGNOLLE 

30 ans plus tard= ca 1860   son fils Augustin CHASSAGNOLLE avec son neveu Jacques Louis Jules DAVID  entreprennent un programme de lotissement

années 1950-80

imprimerie SPIVAC    15 rue Chassagnolle, au coin de la rue Jules David

2001   création asso KHIASMA aux Lilas

fondateur & directeur artistique Olivier MARBOEUF + Editions AMOK

présidente Aline CAILLET

2004   installation au 15 rue Chassagnolle

3 étages = rdc + co-working 1er 

travail en commun avec Maison des Fougères

des 10zaines d'artistes et théoriciens

arts visuels, littérature, atlas sensible/cartographie participative, band est 20ème, ligne d'erre, montagne des devenirs, accueil groupes scolaires, jeune public & familles

2016 arrêt partie de subvention régionale Valérie PÉCRESSE

total 90K€ >>  50K€ supprimés= livre & cinéma   40K€ conservés=arts plastique  

2018  clap de FIN

domaine culturel vulnérable

20 oct 2018 soirée clôture

automne 2019  Un LIEU pour RESPIRER

nouvelle asso collégiale

"piliers" encore là = Jérôme SULLEROT  Pablo ROSENBLATT

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https://lemag.seinesaintdenis.fr/Khiasma-ferme-vive-Khiasma

Khiasma ferme, vive Khiasma !   4 décembre 2018

 Installée depuis 2004 aux Lilas, l’association culturelle Khiasma a fermé ses portes fin octobre. Retour avec son fondateur Olivier Marbœuf sur une aventure hors du commun, menée conjointement avec les habitants du Nord-Est parisien et des artistes.

« Nous avons décidé de nous arrêter car nous estimons que les conditions pour continuer à mettre en œuvre notre projet ne sont plus remplies, explique Olivier Marbœuf, fondateur et directeur artistique de la structure. Quand l’essentiel de notre temps est consacré à la recherche de financements pour mener à bien nos projets, pour les gens et avec les gens, ce n’est plus tenable. Nous avons donc décidé de ne plus mendier notre survie, de nous arrêter aussi pour réfléchir ensemble et reprendre sous des formes différentes. » Depuis 2016, la situation financière de l’association s’était fragilisée en raison du désengagement de la Région Ile-de-France se traduisant par une coupe budgétaire très importante.

Pendant toutes ces années, Khiasma a ouvert ses portes aux habitants et artistes qui sont venus présenter leur travail et partager avec les hommes et les femmes des Lilas, de la Seine-Saint-Denis et d’ailleurs. De l’exigence artistique, de l’indépendance, du respect et de l’hospitalité ont fait de ce lieu un lieu à part. « On charbonnait comme des fous, c’était épuisant, c’était révoltant, c’était magnifique, c’était unique et bouleversant », peut-on lire sur l’un des très nombreux messages de soutien reçus lors de la fête du 20 octobre, « pour donner corps à ce temps endeuillé, festif et résolument entêté ».

« Ces 10 années d’activités ont permis aux uns et aux autres d’élargir les regards, les points de vue, leur perception du monde », souligne cet autre message. Comment ne pas penser à ces centaines d’enfants venant assister le dimanche après-midi à ces séances de ciné en famille où l’éducation au regard, à travers du long et du court-métrage, du documentaire, de l’expérimental, du musical ou du poétique, était à l’œuvre.

« La Montagne des devenirs » atelier entièrement financé par Cinémas 93 et le Conseil départemental a permis d’élargir les connaissances des jeunes en matière de cinéma, tout en les incitant à s’immerger eux-mêmes dans le processus de création.

Autre moment fort de l’aventure de Khiasma : ce travail commun effectué avec la Maison des Fougères, dans le XXe arrondissement parisien. Dans cet espace, à la fois lieu ressource et lieu de vie, on y donne la parole aux habitants, on y organise des repas thématiques, des ateliers artistiques, club couture, projections, atelier de cuisine, club tricot… Khiasma et la Maison des Fougères étaient faits pour se rencontrer. Cela a donné une belle expérience, à travers des ateliers cuisine, « La Route des savoirs-saveurs », un beau livre d’artiste riche de recettes ou le goût comme véhicule de la mémoire et l’agir en commun.

On peut évoquer d’autres expériences encore, au cours de ces riches années : "Les Lundis de Phantom", un rendez-vous singulier fondé sur la présentation publique de recherches artistiques ou "Les Lundis des revues" avec une carte blanche offerte à chacune d’elle.

« Etre ensemble ici et être bien, c’est être comme à la maison, avance Olivier Marbœuf. Il faut que les gens aient un format qui soit comme à la maison. Je suis comme à la maison parce que je suis chez moi ici ! Il n’y a pas de propriété du lieu. Je pense que cela est notre héritage commun, et donc le projet s’arrête, mais à la fois, il repart de cet héritage. » Un dernier message reçu en guise de conclusion provisoire affirmant haut et fort – tel le phénix renaissant de ses cendres – « Je sais que l’aventure continuera ici et ailleurs et que Khiasma ne disparaîtra pas comme ça. Il est là avec nous. »

“Ce dont la fin de Khiasma est le nom”

“Quand un petit centre d’art associatif tel que Khiasma ferme dans la proche banlieue de Paris, en Seine-Saint-Denis précisément, c’est forcément un signe des temps. Des temps où celles et ceux qu’il a défendus et contribué à rendre visibles, qu’il s’agisse des artistes, des auteur.es, des penseurs et penseuses ou des questions qui fâchent, des habitant.es indésirables, des pratiques minoritaires, des expériences de l’art ou des formes de vie et d’hospitalité, manquent cruellement de voix dans une société qui vacille. Khiasma a montré avec d’autres qu’il y avait quelque chose qui se passait là, qu’une solution à la violence comme projet politique existait et qu’elle n’était pas facile, qu’elle demandait chaque jour des efforts considérables.”

Olivier Marbœuf, le 16 octobre 2018

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https://blogs.mediapart.fr/guillaume-lasserre/blog/121018/khiasma-fin-dune-utopie-artistique

18 OCTOBRE 2018  Khiasma, fin d'une utopie artistique?

Aux Lilas, l'Espace Khiasma, lieu de production et de diffusion dédié à l'image et au récit, fermera ses portes dès la fin du mois. Cette décision prise par l’équipe est un acte de résistance qui atteste de l'agonie du service public de la culture. Révélateurs d'artistes et souvent uniques points d'accès à la création, les centres d'art de proximité disparaissent dans l'indifférence.

C'est par un communiqué de sa présidente Aline Caillet, publié sur le site du centre d'art le 5 octobre dernier qu'a été officialisée la fermeture de Khiasma dès la fin du mois. Cette nouvelle, redoutée par beaucoup, était attendue depuis le retrait de certaines subventions régionales il y a deux ans par le cabinet de Valérie Pécresse, alors récemment élue à la présidence de l'Ile-de-France. Cette disparition s'inscrit à la suite de celles des Eglises à Chelles, du Forum au Blanc-Mesnil, du Wharf à Herrouville-Saint-Clair, du Quartier à Quimper, pour ne citer qu'eux. Elle montre combien le modèle de soutien public aux structures culturelles est fragile. Plus encore que l'Etat, les collectivités territoriales, de plus en plus regardantes en matière de dépense à mesure que les dotations fondent, n'hésitent pas à supprimer purement et simplement des subventions entières, mettant ainsi en péril les structures concernées. Le domaine culturel parait le plus vulnérable car le plus facile à jeter en pâture à la vindicte populaire en cas de contestation. Ce sont les centres d'art de proximité, dépendant souvent de leur collectivité de tutelle car organisés la plupart du temps en régie directe (ce n'est pas le cas de Khiasma qui est sous un régime associatif), qui disparaissent dans l'indifférence. Structures modestes en banlieue parisienne ou en régions, ces lieux sont pourtant indispensables. D'une part, ils sont bien souvent le seul point d'accès à la création plastique pour des populations locales et à ce titre incarnent la démocratisation de la culture souhaitée par les politiques. D'autre part, en prenant des risques, ils "font le job" de révélateur des artistes émergents que l'on retrouvera plus tard dans les grandes institutions parisiennes. Le cas Khiasma permet l'analyse d'un système.


"Donner de l'air aux pratiques minoritaires" 

L'association Khiasma a vu le jour en 2001 avec la volonté de développer des projets artistiques pour et surtout avec les habitants du nord-est parisien, autour des problématiques sociales et politiques actuelles. En 2004, l'Espace Khiasma investit les trois étages d'une ancienne imprimerie située au 15 rue Chassagnole aux Lilas (Seine-Saint-Denis). Le nouveau centre d'art contemporain est un lieu de rencontre et de diffusion dédié à l'image et au récit, à la programmation protéiforme rassemblant arts visuels, performance et littératures vivantes. Il se veut aussi un lieu de découverte des formes artistiques contemporaines ouvert à tous gratuitement et un espace citoyen où conférences, colloques et débats animent les cycles "sociétés". Derrière la fameuse porte rouge qui marque l’entrée du lieu, Olivier Marboeuf,  son emblématique directeur et cofondateur, met l'exigence artistique au service de l'hospitalité de la parole. Il explique que "l’espace ne domine pas les personnes, ce sont les gens qui font le lieu. On a voulu garder une dimension domestique." Lieu de convivialité, de croisements des publics, Khiasma accueille des ateliers pour tous à côté de résidences bénéficiant du soutien de la plateforme Phantom (dont l'activité va perdurer). Surtout, l'association est l’une des premières structures de ce type en France à avoir engagé une réflexion sur la question post-coloniale dans l'art.


(In)dépendance 

Qu'est ce qui conduit à la disparition d'un lieu culturel ? Quelles sont les raisons qui amènent un établissement à fermer définitivement ses portes ? Dans le cas de Khiasma comme dans beaucoup d'autres, le déséquilibre financier trop important parait conduire à cette ultime solution. Les subventions publiques dont bénéficiait l'association Khiasma sont aussi la raison de sa chute. La baisse importante de la subvention régionale survenue il y a deux ans ne permettait plus à l'association de faire face à un déficit financier de plus en plus conséquent. Après l'élection de Valérie Pécresse à la présidence de la Région Ile-de-France, la réorganisation des services place la Direction de la culture avec à sa tête Muriel Genthon, ancienne Directrice régionale des affaires culturelles (DRAC) Ile-de-France, directement sous l'autorité de la Direction générale des services. A la suite d'un état des lieux, la Région propose aux structures culturelles qu'elle soutient un conventionnement pluriannuel, une avancée importante puisque le contrat entre la collectivité et l'établissement permet de définir les engagements de chacun dans la durée (ici sur quatre ans) en affirmant le rôle et l'identité du lieu.


En même temps est engagé un rééquilibrage du montant des subventions attribuées aux structures au sein d'un budget de la culture maintenu. Khiasma conserve sa subvention dans le secteur arts plastiques mais perd celles qui lui étaient allouées dans les secteurs du livre et du cinéma et se voit amputé de cinquante mille euros, la subvention passant de quatre-vingt dix mille à quarante mille euros. Ces nouvelles règles condamnent les structures transdisciplinaires comme Khiasma. En ne reconnaissant que son ancrage dans les arts visuels, la Région nie ses rôles pluriels pourtant bien présents avec entres autres le Festival "relectures" ou le programme "plateforme" qui, lancé début 2017, transformait Khiasma en un espace de recherche et d’expérimentations où ateliers, projections, lectures, repas, conférences, performances, constituaient autant d'ouvertures différentes et complémentaires. A l'heure où les frontières de l'art s'abolissent, ou les disciplines se mélangent dans la plus grande porosité, Khiasma semble victime d'un découpage anachronique de la culture par l'administration.  L'application stricte des règles mises en place atteste de la fin de l'exception culturelle. Aujourd'hui, le domaine culturel répond aux mêmes critères "objectifs" que les autres secteurs. Or précisément la culture n'est pas un secteur comme les autres. Aux critères objectifs venait jusqu'ici s'ajouter une expertise spécifique à chacune des disciplines concernées. Un concert de musique classique ne répond pas aux mêmes critères d’évaluations qu’une exposition d’art contemporain. Pour mener son évaluation à bien, l’agent doit connaitre un minimum la musique classique, y être sensible. Vouloir contenir la création artistique dans des cases prédéfinies équivaut à nier son côté flottant, sensible, subjectif. C’est pourquoi la culture a jusqu’à maintenant occupé une place à part. Il faut un minimum d'intérêt et de sensibilité pour en comprendre les enjeux. Cela explique sans doute l’incompréhension qui règne entre les administrations territoriales et les structures culturelles, qui trop souvent ne semblent pas parler le même langage.  


 La fermeture comme acte de résistance 

 En apparence, la fermeture de Khiasma serait donc étrangère à la vague populiste de fermetures à laquelle on avait pu assister au lendemain des dernières élections municipales à la faveur de mairies passées du rose au bleu et qui avait emporté, entres autres, Les Eglises à Chelles, le Forum au Blanc-Mesnil, le Wharf à Herrouville-Saint-Clair. Elle serait simplement due à la rigidité de l'application des règles administratives.  A moins que ces nouvelles règles, appliquées de manière brutale car immédiates et ne ménageant aucun palier de désengagement qui aurait permis aux structures recevant des aides importantes de pouvoir se retourner en cherchant d'autres modèles, ne permettent de se débarrasser en toute légalité de partenaires non désirés (du fait de leur divergence d'esprit, de la difficulté à les contrôler ou simplement parce qu'ils sont jugés trop proche de la précédente majorité). Depuis le début de la mandature, outre l'arrêt du Pass contraception et la fin des financements des recherches sur le genre et les discriminations, on constate dans le domaine culturel la réduction drastique des subventions attribuées à l'association régionale d’information et d’actions musicales (ARIAM), au Festival d'Ile-de-France et donc à l'association Khiasma, baisses qui ont conduit à leur disparition. Ces désengagements, complété par la suppression de la modeste mais symbolique aide financière versée au festival Jerk Off, dessinent une cartographie pour le moins obsessionnelle dans son ciblage des minorités. En ce moment, la décision de désengagement financier total d'ARCADI, établissement public des arts de la scène et de l'image en Ile-de-France, pourtant créé par la Région, condamne une structure qui accompagne sur la durée les porteurs de projets et entraine la disparition de Nemo, Biennale internationale des arts numériques - Paris / Île-de-France qu'elle organisait. 


 Lors de sa campagne, Valérie Pécresse promettait vingt pour cent d'augmentation pour le budget culture si elle était élue à la tête de la Région Ile-de-France. Le développement de la culture en troisième ceinture, prioritaire une fois élue, reste à ce jour invisible. Mais les promesses, selon le fameux adage, n'engagent que ceux qui y croient.  Malheureusement cette stratégie feutrée, engagée sur la durée, redessinant petit à petit les contours du paysage culturel sans en avoir l’air, n'est pas l'apanage de la Région Ile-de-France, région la plus riche d'Europe. D'autres exemples, plus ou moins décomplexés comme la volonté de reprise en main du CAPC Musée d'art contemporain de Bordeaux par la municipalité ou encore la menace de fermeture du Musée Nicéphore Niépce à Châlons-sur-Saône en raison de la baisse de plus de soixante pour cent de son budget  annuel, décidée et votée entre 2014 et 2016 par la majorité municipale, lui préférant sans doute son futur Musée du vin. Une situation qui conduisit François Cheval, directeur de l'institution depuis vingt ans, à la démission en 2016. La vacance de son poste durera dix-huit mois. Ces exemples montrent la méconnaissance voire le mépris dans lequel sont tenus les lieux (et les métiers) culturels. A l'heure où triomphent les fondations d'entreprise, il faut se garder du miroir aux alouettes et de la tentation de leur céder une culture jusque-là publique. Car si la philanthropie américaine du début du XXè siècle a permis la constitution de modèles culturels spécifiques, incluant des missions pouvant être qualifiées de service public comme l’éducation (le Metropolitan Museum of Art de New York en est le parfait exemple), les fondations d’entreprise qui se multiplient actuellement au point de modifier l’écosystème français de l’art contemporain renversent la donne en plaçant l’art au service de l’entreprise dans le but de valoriser son image. Dans la plupart des cas, la collection d’art devient un outil de communication, une carte de visite. Trop souvent ramenées à leur seule valeur esthétique, les œuvres sont données à voir à la queue-leu-leu, succession de chefs-d’œuvre sans propos ni contexte.


 Olivier Marboeuf rappelle que la fermeture de Khiasma n’est pas seulement liée à des questions économiques, elle est aussi et surtout une décision politique, prise en accord avec l'équipe. Pour lui, il n'est pas question de jouer la carte de la survie. Les conditions matérielles ne sont pas réunies pour continuer. Pour l’heure il convie tous ceux qui le souhaitent à une dernière soirée festive ce samedi 20 octobre autour d'un repas où il sera sans nul doute question d'imaginer de nouvelles formes de partage.  "Khiasma s’en va donc. Il faut apprendre à disparaître. A devenir une fable qui agit et empoisonne. Que d’autres vont rejouer, défaire et refaire ailleurs. Et la belle ne viendra pas mendier sa survie. C’est ainsi. Restes d’une conscience de classe, comme on disait au XXème siècle. Nous allons bientôt veiller autour de la morte élégante qui fait des clins d’œil du fond de son cercueil. Nous soustraire au regard dans son sillage. A ceux qui ont pris mandat pour détruire, nous disons que nous faisons alliances avec les morts, que nous chérissons la cendre qui nourrit les futurs. A ceux qui font économie de la violence et lustrent les statues de banquiers, nous disons que nous ferons notre retour dans un autre corps et un visage sale. Ce n’est pas commun de dire au revoir ainsi, on aimerait une tribune qui réclame quelque chose. Nous ne réclamons rien. Nous sommes là." (Olivier Marboeuf).

Samedi 20 octobre dès 15h30 : projection d’un film et ateliers à destination des plus jeunes. A partir de 18h : soirée d'au revoir rythmée par des prises de paroles suivie d’un repas partagé, de musiques et de concerts. En continu, le collectif ExposerPublier présentera la restitution de sa résidence. 

Espace Khiasma 15, rue Chassegnolle, 93 260 LES LILAS

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https://www.helloasso.com/associations/khiasma

Qui sommes-nous ?

L’association Khiasma a été créée en 2001 aux Lilas (proche banlieue de Paris) par Olivier Marboeuf avec quelques amis qui l’avaient suivi, accompagné et soutenu lors de ses précédentes aventures dans l’édition – les Editions Amok, devenues depuis Fremok. Rapidement, l’association s’installe dans une imprimerie désaffectée. D’abord comme un lieu de travail, de rencontres informelles. Puis afin de réfléchir ensemble à la manière de fabriquer des situations de culture avec les habitants des environs et de loin en loin dans des quartiers populaires, des écoles, des foyers de travailleurs, des maisons de retraites, des centres de soin dans tout le Nord-Est parisien. L’imprimerie de la rue Chassagnolle n’était alors qu’une base pour aller dehors et imaginer des formes au croisement de l’art et des questions politiques, sociales, de santé mentale, d’écologie urbaine, de transmission... 

Ce double élan, sortir de nos murs et des disciplines de l’art, reste aujourd’hui fondateur de la démarche de Khiasma, même si depuis 2004 l’imprimerie est devenue un centre d’art contemporain dédié à l’image et au récit, baptisé Espace Khiasma. Qu’il s’agisse d’expositions, de projections de cinéma d’artiste ou de programmes pour le jeune public, d’ateliers, de performances ou de débats, Khiasma a toujours le même désir de fabriquer des situations de culture, des moments de partage, de réflexion, de pratique et de recherche sur ce qui se passe maintenant, dans le proche et le lointain.

Jusqu'en 2016, chaque année, Khiasma a produit ou co-produit avec d'autres centres d'art français et internationaux deux expositions collectives et deux monographies, centrées essentiellement sur le cinéma d'artiste et les pratiques critiques et performatives.

Ces temps forts étaient accompagnés de projections régulières et de festivals à Paris et en banlieue parisienne. Si les cultural studies composent une influence importante du programme imaginé par Olivier Marboeuf et les commissaires invités, il s’agit avant tout de retenir ici l’importance donnée aux narrations spéculatives et aux nouveaux narrateurs - humains et non-humains - venant entrer en friction avec le grand récit de la modernité coloniale. Khiasma repense les relations entre les centres et les périphéries, comme la nature même d’une institution culturelle, imaginée comme un espace de co-présence devant sans cesse être réinventé.

Ces dernières années, Khiasma a présenté des artistes et des théoriciens tels que :

John Akomfrah, The Otolith Group, Butler et Mirza, Vincent Meessen, Mathieu K. Abonnenc, Marta Popivoda, Moser & Schwinger, Sandy Amerio, Jean-Charles Hue, Catherine Poncin, François Daireaux, Ismaïl Bahri, Degoutin & Wagon, Maïder Fortuné, Badr El Hammami, Filipa César, Raphaël Grisey, Julien Prévieux, Alexander Schellow, Claire Malrieux, Wendelin Van Holdenborg, Till Roeskens, Marie Bouts, Neil Beloufa, Patrick Bernier et Olive Martin, Alex Pou, Penny Siopis, Louis Henderson, Vincent Chevillon, Isabelle Stengers, Bruno Latour, Vinciane Despret, Marionvon Osten, Gilles Tiberghien, François Vergès, Georges Didi-Huberman...

L'année 2017 ouvre un nouveau cycle dans l'organisation de notre programmation : Plateforme. 

Tout au long du premier semestre, vont se mettre en place des groupes de travail - les Antennes - organisés selon des thématiques et des programmes précis mettant en relation les champs des arts plastiques et d'autres champs de la pensée (récit, sciences sociales, écologie, santé...). Ainsi l'Espace Khiasma s'offre comme un outil ambitieux de recherche et de transmission des savoirs, tout en répondant à la demande d'espaces d'expérimentations. Ces Antennes, qui pour certaines ont déjà participé à la programmation de Khiasma par le passé, animeront la vie de l'établissement. Ces groupes de travail à géométrie variable seront invités à organiser sur place leurs réunions de travail, ainsi que des ateliers ouverts et des rencontres publiques de différents formats. Par ce biais, nous souhaitons transformer l'Espace Khiasma d'un lieu de diffusion classique en un lieu de pratique et de transmission qui permette au public de suivre et de s'impliquer dans les programmes. Chaque groupe possèdera par ailleurs son antenne sur la webradio R22 Tout-Monde* qui renforcera ainsi son identité de plateforme fédératrice de Khiasma tout en mettant en partage l'ensemble des contenus des groupes hébergés.


*R22 Tout-Monde : http://r22.fr/     https://www.facebook.com/r22toutmonde/ 

Inscrivez-vous à la newsletter R22 en écrivant à  newsletter@r22.fr

Pour recevoir la newsletter Khiasma, ou vous informer sur des activités à venir : info@khiasma.net ou 01 43 60 69 72

Khiasma est soutenu par : La ville des Lilas, le département de la Seine-Saint-Denis, la Région Île-de-France, la Drac île-de-France. Khiasma est membre du réseau TRAM

Les actions de notre association

PÔLE ARTS VISUELS

Chaque année, Khiasma produit ou co-produit avec d'autres centres d'art français et internationaux deux expositions collectives et une monographie, centrées essentiellement sur la vidéo et le cinéma d'artiste. Elles sont accompagnées de projections régulières et de festivals à Parie et en banlieue parisienne ainsi que d'un programme de résidences d'artistes. Afin de renforcer son soutien à la recherche des artistes cinéastes et à leur visibilité, Khiasma a initié en 2012 la création de Phantom, qui est aujourd'hui une fabrique artistique indépendante.

Ces dernières années, Khiasma a présenté des œuvres d'artistes comme : Butler et Mirza, Vincent Meessen, Mathieu K. Abonnenc, Marta Popivoda, Moser & Schwinger, Sandy Amerio, Jean-Charles Hue, Catherine Poncin, François Daireaux, Ismaïl Bahri, Degoutin & Wagon, Maïder Fortuné, Badr El Hammami, Filipa César, Raphaël Grisey, Julien Prévieux, Alexander Schellow, Claire Malrieux, Wendelin Van Holdenborg, Till Roeskens, Marie Bouts, Neil Beloufa, Patrick Bernier et Olive Martin, Alex Pou, Penny Siopis, Vincent Chevillon...

PÔLE LITTÉRATURE

Outre l'accueil régulier de résidences d'écrivains, Khiasma organise chaque année le festival RELECTURES qui, à la fin septembre et pendant une dizaine de jours, présente un temps fort autour de la littérature contemporaine, la lecture et la performance. Le Lundi des revues permet également au public de découvrir le nouveau numéro d'une revue présentée par ceux qui la fabriquent. Lectures, entretiens, conférences, pièces sonores sont à retrouver chaque mois sur les antennes de la webradio contributive créée par Khiasma, la r22 Tout-monde.

ATLAS SENSIBLE

CARTOGRAPHIE PARTICIPATIVE : des ateliers gratuits pour réenchanter nos quartiers !

Vous aimez vous perdre en chemin, prendre des déviations inattendues, des passages secrets, rechercher des trésors cachés, retrouver des amis et de la chaleur dans la ville, des endroits où l’on parle, où l’on imagine : L’atlas sensible transforme les rues en terrains de jeux, d’explorations et de rencontres. Une cartographie insolite et participative, à fabriquer tous ensemble. Accessible sur Smartphone, elle archivera des expériences et rapprochera les lieux connus des espaces les plus insoupçonnés : écoutons où nous allons, regardons d’où nous venons, racontons qui nous croisons, cartographions nos alentours et redistribuons les cartes ! L’atlas sensible est un dispositif participatif conçu par Khiasma, ses partenaires et les habitants du Nord-Est Parisien. Constituant la trame générale de nos activités, il rassemble trois projets qui se recoupent en de multiples croisements, dont les productions seront intégrées au fur et à mesure sur un site Internet dédié.

LA BANDE EST 20ème

S’étendant de la Porte des Lilas à la Porte de Vincennes autour de l’axe de la ligne de TRAMWAY T3b, La Bande Est 20e est à la fois un territoire concret, dont les distances ont été radicalement modifiées grâce à l’apport de ce moyen de transport, et un espace à inventer ! Hypothèse d’une nouvelle logique territoriale qui place au coeur des villes ce qui fut longtemps considéré comme une bordure, frontière entre la capitale et sa banlieue, La Bande Est 20e invite artistes et écrivains à venir concevoir, collecter et fabriquer avec nous ce qui sera la matière première de L’atlas sensible. Par le biais d’ateliers d’explorations urbaines ouverts à tous, pour tous les âges et tous les goûts, nous produirons des photographies, échantillons sonores, récits, vidéos, comme autant de façons de se réapproprier nos lieux de vie, de les fabuler ou de les documenter : enrichir d’expériences sensibles la carte du territoire, et représenter la diversité de l’écosystème urbain…

LIGNES D’ERRE

Les lignes d’erre se présentent comme une mise en récits des chemins, qui relient différents lieux culturels du Nord-Est Parisien. A partir du printemps 2016, on pourra les parcourir en bus ou à pied, un casque sur les oreilles à la manière d’un guide audio artistique pour citadins curieux, des Lilas à Montreuil, d’Aubervilliers à Noisy-le-sec. Entre deux expositions, on découvrira en chemin les histoires de lieux remarquables ou inédits, la vie secrète des plantes, des contes fantastiques, des vies minuscules qui traversent la ville et d’autres pièces sonores crées avec les habitants. Empruntant leur titre aux enchevêtrements tracés sur des calques afin de retranscrire les déplacements des enfants autistes accueillis dans le lieu de vie créé par Fernand Deligny, les lignes d’erre ont cette même ambitions de cartographier les intersections rendant visibles, dans ces espaces de circulation, autant de points de repères qui forment du commun.

LA MONTAGNE DES DEVENIRS

Portée par Khiasma, Le cinéma du Garde Chasse (Les Lilas) et le cinéma du Trianon (Romainville), «La Montagne des devenirs» est un nouveau territoire imaginaire où nous inventerons ensemble le futur non plus comme une fatalité et un désastre annoncé, mais comme une dimension que nous pouvons saisir et sur laquelle nous agissons. «La Montagne des devenirs» est ainsi composée de trois parcours gratuits d’ateliers (enfants/famille, adolescents et adultes) qui auront lieu durant les vacances scolaires de février et de Pâques 2016. On fabriquera des courts-métrages et des bandes annonces de films fantastiques, on se prendra pour les Youtubeurs du futur ou simplement comme des spectateurs qui regardent ce que le cinéma de science-fiction a à nous dire de nos sociétés présentes. Ces ateliers alimenteront, en juin 2016, un programme de projections et de rencontres dans les trois lieux associés.

Renseignements et inscriptions : resa@khiasma.net / 01 43 60 69 72

ACCUEIL GROUPES ET SCOLAIRES

Pour chaque exposition, des ateliers et visites sur mesure pour les scolaires et les familles sont proposées par nos médiateurs ainsi que des parcours-jeu.

JEUNE PUBLIC ET FAMILLES

Khiasma est à l’origine et participe à « La bande au cinéma », programme mensuel de cinéma pour le jeune public et ateliers d’éducation à l’image organisés pendant les vacances scolaires sous la forme d’un parcours entre plusieurs lieux des Lilas et de Paris 20ème.

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https://www.un-lieu-pour-respirer.net/fr/l-association

L'association  Mise à jour en septembre 2023

Les origines d'Un Lieu Pour Respirer

En octobre dernier, l’association Khiasma arrêtait son activité, et l’Espace Khiasma, ouvert en 2004 aux Lilas, fermait définitivement ses portes. L’émouvante soirée de clôture du 20 octobre nous a rappelé combien la communauté constituée autour de cet espace était particulière, diverse, et avait inventé un lieu unique pour débattre, apprendre et se rencontrer. Ainsi, un ensemble de structures et de projets ont décidé de se regrouper pour ne pas abandonner ce lieu précieux, mais le fabriquer autrement. Il ne s’agit pas de refaire Khiasma. Nous voulons travailler dans une économie autre, plus légère, expérimenter des alliances entre des structures aux tailles, horizons et moyens différents, associant bénévoles et professionnels. Quitter l’étiquette d’un centre d’art pour réinventer une Maison Pour Tous expérimentale ? Pourquoi pas. Penser un lieu en impliquant tous ceux qui le font, le pratiquent et le rêvent. Partir d’un besoin d’accueillir et de partager qui ne s’interdit rien, dela cuisine aux soins, des arts visuels aux expériences botaniques, du cours d’histoire alternatif à l’atelier pour apprentis poètes et poétesses.

Nous voulons fabriquer un lieu de recherche et d’expériences, de controverse et de convivialité, un lieu qui fait société. Un lieu qui invente des modes de gouvernance collective en associant des pratiques et formes de vie diverses dans un même espace. Un lieu de vie ouvert en journée et qui donne accès à des espaces de travail et à une salle de projection, à des permanences sociales ou juridiques, à un café au chaud ou un thé au frais, ainsi qu’au contenu d’une vidéo-bibliothèque. Un lieu ouvert certains soirs pour se retrouver, découvrir, comprendre.

Aujourd’hui, l’association rassemble un collectif d’associations et d’habitants, des Lilas et d’ailleurs, pour amener une nouvelle vie au 15 rue Chassagnolle. Ce collectif assure bénévolement la coordination, l’administration, la communication, l’entretien, la programmation et les activités du lieux. Des réunions publiques mensuelles sont organisées pour accueillir les personnes désireuses de rejoindre le projet et de participer à l’un de ses pôles.

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https://addoc.net/un-nouveau-lieu-pour-respirer/

Un nouveau « Lieu pour respirer »

Addoc s’associe

Dans le sillage de la fermeture brutale de l’Espace Khiasma en octobre dernier, un collectif d’associations s’est mobilisé pour tenter de sauver de sauver cet espace et écrire, à plusieurs mains, un nouveau chapitre de cette aventure démarrée en 2001, au travers d’un nouveau projet collégial, indépendant, à la mesure des lieux dont nous avons besoin aujourd’hui.


Alors que se construisent progressivement, au fil de réunions, le collectif et le projet de ce lieu qui n’a pas encore de nom, nous souhaitons plus largement relancer l’activité de cet espace dès aujourd’hui. Au fil des mois à venir, l’espace s’ouvrira ainsi pour un ensemble de moments ouverts à tou.te.s, entre invitations et discussions pour réfléchir aux manières de faire lieu aujourd’hui et moments festifs et conviviaux, pour grands et petits, voisins d’ici et d’ailleurs, famille de ce lieu à partager.


Premier rendez-vous samedi 2 février : retrouvez-nous dès 16h autour d’un goûter, avant un repas préparé par les cuisinier·e·s du projet — petit prix en soutien soutien au lieu, pensez à prendre de la monnaie —, puis une soirée musicale et festive !

Dès aujourd’hui, si vous pouvez faire un geste pour faire vivre cette aventure, rendez-vous ici : https://www.gofundme.com/un-lieu-pour-respirer

« Un Lieu Pour Respirer » (ex-Espace Khiasma)

15 rue Chassagnolle, 93260 Les Lilas

Entrée libre

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« UN LIEU POUR RESPIRER »

Chers amis,

En octobre dernier, l’association Khiasma a arrêté son activité et l’Espace Khiasma ouvert en 2004 aux Lilas a fermé définitivement ses portes. L’émouvante soirée de clôture du 20 octobre nous a rappelé combien la communauté constituée autour de cet espace était particulière, diverse, et avait inventé un lieu unique pour débattre, apprendre et se rencontrer. Malgré la fin de Khiasma donc, nous avons décidé de ne pas abandonner ce lieu précieux, mais de le fabriquer autrement. Il ne s’agit pas de refaire Khiasma mais de travailler dans une autre économie, plus légère, et d’expérimenter des alliances entre des structures aux tailles, horizons et moyens différents, associant bénévoles et professionnels. Quitter la peau d’un centre d’art pour réinventer une Maison Pour Tous expérimentale ? Pourquoi pas. Penser un lieu en impliquant tous ceux qui le font, le pratiquent et le rêvent. A partir du besoin d’accueillir et de partage qui ne s’interdit rien, de la cuisine aux soins, des arts visuels aux expériences botaniques, du cours d’histoire alternatif à l’atelier pour apprentis poètes et poétesses.

Aujourd’hui plus que jamais alors que les politiques les plus sombres s’installent partout et que les villes deviennent de moins en moins hospitalières, nous avons besoin de lieux pour respirer, pour parler et pour accueillir les hôtes les plus inattendus. Nous voulons fabriquer un lieu de recherche et d’expériences, de controverse et de convivialité, un lieu qui fait société. Un lieu qui invente des modes de gouvernance collective en associant des pratiques et formes de vie diverses dans un même espace. Un lieu de vie ouvert en journée et qui donne accès à des espaces de travail et à des postes Internet, à un café au chaud ou un thé au frais ainsi qu’au contenu d’une vidéo-bibliothèque. Un lieu ouvert certains soirs pour se retrouver, découvrir, comprendre.

Pour construire ce lieu qui n’a pas (encore) de nom, nous avons besoin de tous. Il reste encore largement à construire et nous sommes à l’écoute des propositions de tous, d’associations à vocation culturelle, locale, d’agriculture urbaine, qui interrogent le genre et la diversité, qui accueillent les réfugiés, les jeunes et ceux qui ne le sont plus, mais qui passent par là. Une structure locale mais inscrite dans le monde, qui fabriquera des alliances au plus proche comme dans le lointain, un refuge.

Nous imaginons un lieu indépendant dont nous ne voulons pas qu’il dépende des subventions. C’est le sens de ce premier crowdfunding : se donner les moyens de continuer de louer l’espace de la rue Chassagnolle aux Lilas afin de construire sereinement un nouveau projet collectif. Durant le premier semestre 2019, nous allons rassembler les personnes et les structures désireuses de participer à cette aventure, animer des réunions constitutives du projet, et écrire sa charte. Commencer à imaginer une programmation qui prendra son temps et accueillera autant des groupes de travail, des repas, des cours, des ateliers que des moments publiques plus larges.

L’ensemble des structures engagées participera à terme à la gouvernance de l’association collégiale du lieu qui verra le jour à l’automne 2019.

Rejoindre le projet

Des réunions mensuelles ouvertes à tou.te.s permettront à chacun de suivre l’évolution du projet en devenir et de s’impliquer dans son élaboration, que ce soit pour y proposer une initiative concrète ou pour rejoindre l’une de celles déjà en cours. Favorisant l’arrivée de nouvelles propositions, ces réunions présenteront aussi les membres fondateurs du projet, son histoire, leurs pistes de réflexion et les actions mises en oeuvre. Ces réunions auront lieu un mercredi par mois, de 18h30 à 20h30 au 15 rue Chassagnolle (Les Lilas) et seront suivies d’un repas partagé. Premier rendez-vous : le mercredi 23 janvier.

Et concrètement, on y fera quoi et comment ?

Ce nouveau chapitre s’écrit à plusieurs mains et nous allons en rendre compte au fil de cette campagne. Un collectif se constituera non pas à la manière d’une plateforme où chacun développe son projet, mais par le tissage d’un ensemble de pratiques et d’usages affectés par l’histoire du lieu et la communauté qui le fait tenir. Cela suppose de prendre le temps d’accorder les propositions pour élaborer une trame d’activité à la mesure de celles et ceux qui font le projet.

On pourra ainsi y trouver : des espaces de documentation et de travail ouverts au quotidien, des repas partagés, des séances de projections pour les plus jeunes et les familles, des plateaux radio avec les usager·e·s du lieu, des ateliers pour partager et transmettre les pratiques des différentes associations qui portent le projet (écriture, son, cinéma, agriculture urbaine…), des permanences d’aide juridique et sociale, des rencontres avec des artistes, chercheur·e·s, associations et habitants pour échanger sur leurs travaux en cours, des bureaux permanents pour des personnes qui cherchent un espace de travail… et bien d’autres choses qui restent à inventer.

Les structures déjà réunies autour du berceau :

Potager Liberté, La Fabrique Phantom, r22 Tout-monde, Le Star Hôtel, Addoc – Association des Cinéastes Documentaristes, Rester.Etranger, ExposerPublier, Territoires.

N’hésitez à nous laisser votre adresse pour ne perdre le fil ou encore échanger autour de la suite à : unlieupourrespirer@gmail.com

Soutenez le projet : https://www.gofundme.com/un-lieu-pour-respirer

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https://93.agendaculturel.fr/espace-khiasma

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