202212 - OEUVRES CARITATIVES - Racines du 93

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1ère Partie : les BONNES OEUVRES & la BIENFAISANCE d'HIER

En cette fin d'année, l'appel aux dons est devenu fréquent de la part des organisations caritatives. Mais le geste de donner ne se justifie pas seulement avant Noël. Les difficultés à se nourrir, se vêtir ou simplement dormir sous un toit ne datent pas d'hier. Très tôt, des manifestations de solidarité ont vu le jour dans notre ville. Au travers d'organismes de charité (comme on les appelait à l'époque), les Lilasiens sont venus en aide aux plus nécessiteux.

des DAMES PATRONNESSES au BUREAU d'AIDE SOCIALE

Un bureau de bienfaisance existe dès les débuts de la commune, en 1867. Madame Rozière préside alors le comité des Dames Patronnesses. Les fonds recueillis proviennent des cotisations de bienfaiteurs, de dons ou du produit des loteries organisées lors des fêtes communales. La municipalité décide de compléments de subvention. En prévision de leur disparition, les citoyens fortunés peuvent également inscrire dans leur testament une donation en faveur du Bureau de Bienfaisance. C'est ainsi que le comte d'Anglemont lègue 20.000 francs-or en 1898, pour la construction de l'hospice intercommunal de la Seigneurie. Esther Cuvier laisse un montant équivalent, suivant les volontés de son défunt mari. Les rues des Lilas qui portent encore leur nom aujourd'hui datent de cette époque.

En 1885, le bureau de bienfaisance distribue des sabots bridés aux enfants. Il fournit également des vêtements, des médicaments, de l'argent et même des appareils orthopédiques gratuits. Les indigents lilasiens sont 300 en 1898 (60 familles). Ils reçoivent 3 kilos de pain une semaine, 1,5 litres de légumes secs la suivante. En hiver, s'y rajoutent 12 litres de charbon. Les ressources étant limitées, les secours ne sont pourtant accordés qu'en cas de complet dénuement; ce qui laisse de côté l'immense majorité de ceux qui travaillent pour gagner tout juste de quoi vivre. Avant la guerre de 14, les écoliers bénéficiaires vont prendre livraison des godasses qui leurs sont attribuées, chez le marchand de chaussures Meulé, rue de Paris. Les gamins repartent ensuite vers la classe, les galoches au cou, accrochées par les lacets, toujours en rang serrés.

En 1899, est choisie la 1ère Rosière de l'année, parmi une dizaine de présélectionnées. Elles doivent toutes venir de famille nombreuses, où l'on constate "tristesse, misère et désolation". Cela est rendu possible par les legs Didillon en 1896 et Clergeot-Broutise en 1931 (20.000 et 40.000 Francs) qui sont immédiatement placés par la commune. La rente permet de récompenser la jeune fille "pauvre mais honnête" et "digne d'intérêt" qui est couronnée le 8 mai. De 1932 jusqu'à la guerre, elles seront même deux à pouvoir être fêtées et à défiler chaque année, aux côtés du Maire. L'institution ne renaitra pas après-guerre.

GUERRES, CHÔMAGE et CATASTROPHES

Les crises économiques des années 1890, puis des années 1920-1930 ont généré un accroissement de la pauvreté. Déjà, après les dégâts de la guerre de 1870-71 contre les Prussiens, nombre de cultivateurs avaient vécu la ruine de leurs champs et de leurs exploitations. Les Quakers (société anglaise des Amis) étaient intervenus pour offrir aux 43 les moins aisés des semences de pois, de radis et de pommes de terre. En 1888, une quête est organisée pour soutenir les verriers en grève. En 1902, une souscription de 200 francs est votée en faveur des victimes de la montagne Pelée. En 1904, les familles des mineurs disparus dans la catastrophe de Courrières bénéficient d'une quête et d'un gala organisés pour elles. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, un bal de bienfaisance est encore organisé chaque année au bénéfice des chômeurs-ses des Lilas. Ils sont 500 en 1933. Pendant l'occupation du Fort en 1940-44, les prisonniers internés reçoivent des colis de leurs famille, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge. Les Quakers distribuent de leur côté des colis de biscuits et de légumes déshydratés.

CHARITÉ et RELIGION

Le clergé se préoccupe aussi de combattre la misère. Au début du 20ème siècle, le curé Barboni crée un vestiaire, confié à la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul, et rêve d'un enseignement gratuit dans sa petite école paroissiale. L'Armée du Salut inaugure ses conférences en 1893, dans un local au 175 rue de Paris. Les salutistes devancent de plusieurs années l'œuvre de Sainte-Suzanne de Floréal, dans la Cité-Jardins. Un patronage informel s'y monte, place des Roses. Une quinzaine d'années plus tard, sur la Zone, l'Armée du Salut dispense la bonne parole, chaque dimanche après-midi. Cela se passe avec chœur et orchestre dans une baraque en bois, au coin de l'avenue de la Porte et de l'avenue des Bouleaux. Toujours pour faire face à la misère de la Zone, en 1905, le pasteur S.H. Anderson, de la Mission Populaire Evangélique de France (Mac All), décide de construire une roulotte avec ses propres deniers. Il veut apporter l'enseignement biblique aux enfants qui habitent dans cette Zone non aedificandi, zone de non-droit entre Paris et sa proche Banlieue. Il est bientôt rejoint par les époux Ponsonaille, dont la cour du 22 rue Ledru-Rollin, va servir de lieu de stockage et de réparation des roulottes. En 1911, ils y construisent une chapelle de bois blanc qui devient école du dimanche pour les enfants. En 1922, le curé Maupin, l'apôtre des chiffonniers et le zélateur des jardins ouvriers, prend son ministère aux Lilas. Il ne craint pas d'apporter la contradiction dans les réunions politiques, ni de trinquer sur le zinc avec ses paroissiens et les autres, buveurs non repentis. Vers 1925, l'œuvre du Bon Samaritain accueille les nécessiteux au 74 avenue Pasteur.

PLUS QUE JAMAIS

De nos jours, la pauvreté n'a toujours pas disparu. La solidarité s'est organisée dans des structures dont l'efficacité et le dévouement sont reconnus par tous. Aux dames patronnesses d'autrefois ont succédé de nombreux bénévoles, au sein d'associations dont les mieux implantées sur le territoire des Lilas sont les Restos du Cœur, le Secours Populaire ou l'Armée du Salut. Leurs missions demeurent hélas toujours d'actualité.

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1ère Partie : les BONNES OEUVRES & la BIENFAISANCE d'HIER

h305 ARMÉE du SALUT 1893 sur la carte

L'Armée du Salut inaugura ses conférences en décembre 1893, dans un local au 175, rue de Paris. Les salutistes ont devancé de plusieurs amiées l'oeuvre de Sainte-Suzannie de Floréal dans la Cité Jardins. Quelque temps après l'inauguration des maisomiettes, deux d'entre eux vinrent occuper les gosses chaque jeudi. Le siège de ce patronage « informel » était devant la porte de Mme Gaillard, place des Roses. Une quinzaine d'années plus tard, chaque dimanche après-midi, l'Armée du Salut dispensera la bomie parole avec choeur et orchestre dans une baraque en bois sur la zone au coin de l'avenue de la Porte et de l'avenue des Bouleaux. Est-ce là l'origine de l'Hôtel maternel que la même Armée du Salut construira après la dernière guerre, presque au même endroit ? Ce n'est pas impossible.

Vers 1930, l'Armée du Salut venait occuper les gosses des « cités » chaque jeudi - cf foto


h143 BON SAMARITAIN sur la carte

Œuvres du Bon Samaritain en faveur du Foyer des familles nombreuses, 74, avenue Pasteur - cf foto vers 1925).


h78 285 286 QUAKERS : les dons de semence 1871, les colis 1942-44

Les derniers maraîchers A la fin du 19ème siècle, les quelques cultivateurs des Lilas sont essentiellement maraichers, pépiniéristes et floriculteurs. En 1871, des semences de pois, de radis et de pommes de terre ont été offertes par la Société anglaise des « Amis » (les Quakers) et attribuées aux quarante-trois cultivateurs les moins aisés (D.C.M.). Dix-sept ans plus tard, on précisera au préfet que « la population lilasienne n'est nullement agricole ».

Au Fort de Romainville pendant l'occupation de 1940-44, la soupe était quelquefois améliorée par les colis reçus des familles, de la Croix-Rouge et des Quakers. Chaque colis était immédiatement partagé. » En de très rares occasions, on accueillit des visites. « Chez les hommes, la discipline était plus sévère. Il fallait parfois payer les rares colis. L'épouse, vue à travers les grilles de la place d'armes, passait aussi des colis mais au prix d'acrobaties à travers les latrines ».

Le mardi 15 août, les agents reçoivent, du directeur de la police municipale, l'ordre de se mettre en civil et de ne plus se rendre au commissariat. Le commissaire Blaize occupe seul le poste de police, bientôt remplacé par le résistant Laroche, avec l'accord de Rosenfeld. Après le dernier départ des femmes pour Ravensbrück, Mlle Loucheur demande à l'abbé Le Gouar d'aller récupérer les colis des Quakers entreposés dans le Fort. Il s'y rend à bord d'un camion de l'entreprise Depuydenus conduit par Paul Mauvais. Les Allemands aident les deux Français à charger biscuits et légumes déshydratés (interview de J.L. Le Gouar).


h108 126 137 140-141 203 OEUVRES de BIENFAISANCE, Mme ROZIERE, DAMES PATRONNESSES

Arthur Henri Lambin d'Anglemont était à la fois rentier et homme de lettres. Après avoir été quelques mois maire des Lilas, il se retire dans sa propriété du Rond-Point. Il se voue aux oeuvres de bienfaisance, patronne les sociétés locales et, sur¬tout, s'adonne aux sciences occultes et à la philosophie.

Quant au Bureau de Bienfaisance, il fonctionne en 1868. En 1870 on songe encore à engager une soeur de Charité pour le diriger. Les dames patronnesses et les membres bienfaiteurs gèreront l'oeuvre sous l'égide de la commission municipale.

En 1885, distribution de sabots bridés aux enfants par le Bureau de Bienfaisance.

Le Bureau de Bienfaisance était géré par un comité de « dames patronnesses » (sic) présidé par Mme Rozière. Les ressources étaient constituées par les cotisations des bienfaiteurs, les dons, les quêtes, le produit de loteries organisées lors des fêtes communales, mais aussi par des subventions de la municipalité, du département et de l'État. On pouvait tester en faveur du Bureau de Bienfaisance. Dès 1876, la Caisse des écoles veille à l'assiduité scolaire et dispense secours en nature et livrets de Caisse d'Épargne. Le comité qui l'administre est aussi composé de « dames patronnesses ». Les donations sont les bienvenues. Enfin, les patrons, qui fondent des sociétés mutuelles, ne manquent pas d'unir leurs voix à celles des conseillers socialistes pour adopter des mesures d'urgence. Il leur arrive même, une fois, de voter à l'unanimité le principe d'une collecte pour les verriers en grève, alors que le maire, Pierre Boirre, est maitre verrier et que ses ouvriers ont cessé le travail (1888).

En 1898, selon l'État des Communes, le Bureau de Bienfaisance secourt, pendant les mois d'été, 68 familles composées de 300 individus, et ce nombre est accru d'un tiers en hiver. En trente ans, les chiffres ont beaucoup moins augmenté que celui de la population lilasienne dans son ensemble. De plus, si les délibérations du Conseil continuent de mentionner les cas individuels les plus pénibles, après 1898, elles ne font plus guère état de la misère généralisée. Mais les secours n'étaient accordés qu'en cas de complet dénuement. Calcul restrictif, qui laissait de côté l'immense troupeau de ceux qui travaillaient tout juste pour vivre. Et puis, les ressources du Bureau avaient leurs limites et les libéralités devenaient appréciables seulement à l'occasion des grandes fêtes. En effet, en période normale, les indigents recevaient alternativement trois kilos de pain une semaine et 0,50 F à 0,75 F de viande ou un litre à un litre et demi de légumes secs la semaine suivante. En hiver, on octroyait en outre trois boisseaux de coke par semaine (un boisseau égale 12,5 litres). Mais le Bureau fournissait aussi des vêtements, des médicaments et de l'argent et même — gratuitement — des appareils orthopédiques (coxalgie, tuberculose osseuse, pieds bots). Précisons que, pour bénéficier des largesses du Bureau de Bienfaisance, non seulement il fallait habiter la commune, mais il fallait aussi être de nationalité française.

Autrefois, on ne badinait pas avec l'emploi du temps scolaire. Et, pourtant, c'est pendant les heures de classe que les chefs d'établissements autorisaient les bénéficiaires des distributions du Bureau de Bienfaisance ou de la Caisse des écoles à prendre livraison des « godasses » qui leur étaient attribuées. En rangs, les gamins descendaient la rue de Paris et se pressaient chez Meulé, marchand de chaussures et conseiller municipal. Ils ressortaient du magasin avec leur paire de galoches nouée lâchement au cou par les lacets, puis repartaient pour la classe, toujours en rangs. Pas de honte, bien entendu. Mais, en balançant leur lourd collier, la fierté goguenarde d'être remarqués. Petits et grands ne marchandaient pas leur participation à une manifestation bien disciplinée et haute en couleur, « pour se faire voir ». Surtout lorsque le cortège était marqué par quelque désordre soudain ou quelque note incongrue. S'ensuivait alors un fou rire incoercible de la part des esprits facétieux et de leurs voisins. (Souvenirs de M. Sibille, 1910-1914).

Il y eut, à partir de 1899, des legs en faveur des rosières qui, toutes, étaient filles de familles nombreuses. Mais, vu la quantité de foyers nécessiteux, l'attribution fut toujours une décision difficile pour la commission municipale ad hoc. Après un premier choix réservé au Bureau de Bienfaisance, une dizaine de dossiers à peine atteignaient ladite commission. Beaucoup d'appelées en première instance, moins ensuite, et puis très peu d'élues, une seule chaque armée, puis deux après 1931. Pour être choisie, il fallait, d'ailleurs, remplir les mêmes conditions que pour bénéficier de l'alloca-tion de chômage, de l'aide du Bureau de Bienfaisance ou de l'assistance aux familles, c'est-à-dire être Lilasienne et Française. C'est ainsi qu'en 1912, dix jeunes filles postulent le titre de rosière. Parmi elles, Mlle Cuvelier, de nationalité belge. Le Conseil municipal regrette de ne pouvoir la couronner, « ses mérites et ses vertus n'étant en rien diminués par cette décision. »

Le clergé se préoccupait aussi de combattre la misère. Au début du présent siècle, le curé Barboni crée un vestiaire, confié à la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul, et rêve d'un enseignement gratuit dans sa petite école paroissiale.

..le centre d'action sociale (ex. Bureau de Bienfaisance ou d'aide sociale), le dispensaire,


h141 189 239 BIENFAITEURS, DONATEURS PRIVÉS, PATRELLE, ROSIÈRES, la SEIGNEURIE

Les obsèques d'Arthur Henri, comte Lambin d'Anglemont, ont lieu le 22 juillet 1898. Il a légué une somme de 20 000 francs-or pour la construction de l'hospice intercommunal 5. Dans le même but, Esther Cuvier a laissé la même somme selon le voeu de son défunt mari. Une rue des Lilas porte aussitôt le nom de l'ancien maire, une autre celui de la veuve d'Adolphe Cuvier.

C'est en mai 1899 que l'on célèbre la première rosière. En effet, le Conseil municipal vient d'apprendre qu'une dame Clarisse Léontine Didillon, décédée au début de l'année au Pré Saint-Gervais, a légué à la commune, par testament du 26 mai 1896, une somme de 20 000 francs « dont la rente servira à doter chaque amiée une jeune fille pauvre mais honnête, que l'on couronnera le 8 mai ». L'heureuse élue devait s'engager à déposer des fleurs sur la tombe de sa bienfaitrice le lendemain de son mariage. Or, un sieur Louis Clergeot-Broutise, 64, rue de l'Égalité, exprimera une volonté semblable à celle de Clarisse Didillon par testament du 1er janvier 1930. Décédé en janvier 1931, le bienfaiteur aura légué 40 000 francs à la commune pour qu'une jeune fille « digne d'intérêt » puisse être récompensée chaque année. Avec deux rosières à partir du 2 mai 1932, nous n'aurons plus rien à envier aux rosières de Monsieur Husson, maire de la commune voisine de 1889 à 1900 (il n'y aura plus de rosières après la dernière guerre).

.. Aussi, constatant, notamment dans les familles nombreuses, à la fois « tristesse, misère et désolation » (DCM), le Conseil municipal choisit les rosières parmi celles-ci (familles de huit et quatorze enfants en 1927, six en 1932, dix et neuf en 1937). Le Conseil municipal, en grande pompe, venait prendre les lauréates chez leurs parents et les conduisait à la salle des fêtes, où l'on assistait à un concert. Couronnées, les jeunes filles recevaient chacune un diplôme et une bourse d'argent contenant le pécule. Le cortège se reformait, une rosière au bras d'Eugène Decros et l'autre à celui de son premier adjoint. Vin d'honneur à la mairie. Comme on le sait, les sommes offertes étaient essentiellement composées du revenu annuel des legs. Le revenu du legs Didillon variait, selon les années, de 660 à 710 francs. Celui du legs Clergeot-Broutise s'élevait à 1 492 francs. La municipalité ajoutait un complément, pour remettre 1 500 francs à chaque rosière. En 1934, on décide de les conduire en automobile mais le vin d'honneur sera supprimé l'année suivante « par souci d'économie ». Il semble qu'on ait supprimé aussi les « frais de toilette » qu'on allouait en supplément (300 francs en 1925). Avec les 1 500 francs qu'on lui donne, une rosière en 1934, Mme C..., pourra acheter les meubles de sa chambre nuptiale cinq ans plus tard.


h239 BAL de BIENFAISANCE

On observe une reprise du chômage en 1920. Il s'accentue en 1927, puis en 1929. Un comité des chômeurs bénéficie d'une subvention communale et organise, chaque année, un bal de bienfaisance. Il y avait, en 1933, 433 chômeurs et 71 chômeuses pour un peu plus de 19 500 habitants. C'était beaucoup moins qu'à Bagnolet, Romainville, le Pré Saint-Gervais.


h301 ZONIERS et CHIFFONIERS

église des ZONIERS rue ledru rollin, au PRÉ, Frédéric Autret/bhvp

En 1922, François Maupin succède à Ract. Il était l'apôtre des CHIFFONIERS et le zélateur des jardins ouvriers. Il ne craignait pas d'apporter la contradiction dans les réunions politiques, ni de trinquer sur le zinc avec ses paroissiens et les autres, buveurs non repentis.


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2ème Partie : la SOLIDARITÉ & les OEUVRES CARITATIVES d'AUJOURD'HUI

armée du salut h305 1984 sur la carte

restos du cœur sur la carte 1985 coluche +1987 ad93.restosducoeur.org/histoire-restos/

secours pop sur la carte secourspopulaire.fr/93/histoire janine lesou secourspopulaire.fr/93/au-lilas fwiki

croix rouge antenne bagnolet-lilas simone roy sur la carte

lion's club = lilas montreuil

secours catho : pas aux lilas

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3ème Partie? : ASSISTANCE, MUTUALITÉ & RETRAITE (avancées sociales, du paternalisme aux luttes ouvrières)

avancées sociales, bureau de charité, conditions des salariés 1867 à 1918 h136/145

grève des boulangers & verrier (boirre) h242

temps de travail h138


médecine du travail kalker h150

équipement médico social entre 2 guerre h219

dispensaire h219

médecine sociale à l'école h217

colo de vacances


caisses de mutuelle h142

maison de retraite h141

les retraites h136

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