12 - Lucienne NOÊL,  épouse GONZALEZ     Div3-AP-Sep4.2, résistante, conseillère municipale 



x3 dans sa tombe : Lucienne NOËL  + son mari Tony (Antoine) GONZALES +  un de ses petits enfants Fabrice COLLIN en 1967

Lucienne  mariée en 1947 (24 ans) à Tony GONZALES

3 enfants :  Patricia  Regina,  Stella     +    7 petits enfants



Origines :   Moselle par son père (elle nait à Metz 1927)  + Touraine par sa mère

Habite d'abord Romainville en 1926 (3 ans), puis les Lilas en 1935 (12 ans) : 5 place des Myosotis = cité-jardin


Résistante pendant l'occupation : en1942-1944, elle milite au sein 

mouvement Libé-Nord

groupe Libération, animé par Léon Vallée. 

son père, Lucien NOËL, chef de station Métro Pelleport,

fonde "la France libre" juin 1940

arrêté oct 1941  

fusillé Mont-Valérien  jan 1942



secrétaire en 1942

secrétaire comptable en 1947

milite au sein de l’UNC et de l’ASF, pour la mémoire des résistants 

conseillère municipale de 1971 à 1977, sous le 3ème mandat RABEYROLLES 

1ère femme de la liste : 10è, 11è, 12è



+ 18 jan 2008 (85 ans)   

veuve de son mari Tony depuis 1981

ils auront vécu 34 ans ensemble   

puis elle lui aura survécu 27 années

Autres INFOS d'Archives

>élue pour la 1ère fois lors des élections municipales de mars 1971 – 3è mandat de RABEYROLLES Auguste : 10è, 11è, 12è et conseillère. 1ère femme de la liste. 5 femmes sur 27 élus au total. Jusqu’aux élections municipales des 13 et 18 mars 1977.

>Bulletin Municipal 1971 : mention de « Mme GONZALEZ Lucienne, née Noël, secrétaire comptable »

> Bulletin Municipal 1972 : mention de:  COMMISSION DE L'ENSEIGNEMENT ET OEUVRES PERISCOLAIRES : Rapporteur : M. TIELEMANS. - MM. EDELINE, FAUCREf, Mme GONZALEZ, MM. GROS, JOUVET, MERILLON, PAQUET, PHARAMOND, SALLES. » + « COMMISSION DE LA SANTE, FAMILLE ET POPULATION : Rapporteur : Mme CLECH. - Mlle COOPER, M. DELAUNEY, Mme GONZALEZ, MM. JOUVET, NANGLARD, PAQUET, PERON, Mmes RIVOAL, ROBIC. » +  «  COMMISSION DU COMMERCE ET DES MARCHES : Rapporteur : M. CRON. - MM. DELAUNEY, FAUCRET, Mme GONZALEZ, MM_ HENNEUSE, JOUANNON, SALLEBERRY. » + « COMMISSION CULTURELLE : Rapporteur : M. PHARAMOND. - M. ALEXANDRE, Mlle COOPER, Mmes CLECH, GONZALEZ,  MM. MERILLON, PANIS, Mme RIVOAL, M. SALLES. »

>sous-série 2K, élections municipales 1971 : « NOEL Lucienne épouse GONZALES, née le 31/10/1923 à Metz, Moselle, 5 place des Myosotis » + « GONZALES Lucienne née NOEL, secrétaire comptable »

 >A. Rabeyrolles : «  élaboration d'un programme d'action municipale dépolitisée, chaque candidat devant se présenter sans indication d'appartenance politique. Succédant à la période d'inaction imposée à la Commune par la persistance des oppositions et des défections des majorités depuis la Libération de 1945, oui n'avaient jamais su s'entendre ni durer, l'action de nouveau Maire et celle de son Conseil Municipal se devaient d'abord au redressement d'une situation communale dont ils héritaient, situation au bilan comportant un passif communal indéniable : Aucune construction de logements à l'usage de la population, Aucune réservation de terrains pour construire., Maintien d'un bureau de poste vieillot, inadapté aux élémentaires conditions de travail du personnel administratif et à l'utilisation de la population. — Usage d'un dispensaire municipal délabré, prêt à être déclassé. — Pas de crèche pour faciliter le travail des mères de familles. Un gymnase détérioré à tel point a ue l'éducation nationale menaçait d'imposer la fermeture. Des bâtiments communaux mal entretenus. Des réfectoires pour les enfants de l'école des garçons, dans un sous-sol « crasseux dépourvu de toute hygiène élémentaire. Des éclairages de rues désuets.  Un personnel communal mal équipé, accomplissant son travail dans des locaux à l'aspect et au matériel défectueux. »

>Principales réalisations du mandat et faits marquants :

1971 : inauguration officielle du stade.

1973 : achèvement du stade. Construction d’un centre aéré.

1974-1975 : inauguration de la nouvelle salle de cinéma (120 places).

1975 : ouverture de la crèche municipale des Cités, de l’école Courcoux et du collège Marie‑Curie.

1976 : inauguration du nouveau centre culturel Henri Dunant. Espace vert du centre-ville (futur parc Lucie Aubrac) : acquisition d’un immeuble.

1977-1980 : construction du marché couvert et de son parking.

1977-1981 : achèvement des immeubles des Bruyères.

1978 : installation du lycée professionnel cour Saint-Paul.

1979 : construction de l’école maternelle aux Bruyères.

1981 : ouverture de la crèche municipale des Bruyères.

Entre 1959 à 1982 : construction de 3 247 logements (quartier de la convention, rues de Romainville et Romain-Rolland, sur les terrains de l'ancienne usine Patrelle, quartier de l’Avenir, rue Floréal, rue du Garde-Chasse etc) + 23 000 m2 de réfection de chaussées et 32 000m2 de réfection de trottoirs



Lucien NOËL - résistant  

°1902 +1942  fusillé au Mont Valérien

1942 inhumé au cimetière d' Ivry,  1944 transféré aux Lilas,  1965 transféré à Chaville

famille:  arbre   fiche   chrono    

chef de station métro Pelleport 60 av gambetta Paris20  sur la carte   

maison  sur la carte     sépulture familiale lilas div3-ap-sep4.2     monument Chaville  sur la carte


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Lucien Noël résistant 1902-1942

Originaire de Lorraine, Lucien Noël risque la mort dès l'âge de 14 ans. En effet, au début de la guerre de '14, il est placé devant un mur pour y être fusillé. Il doit son salut à une attaque surprise des Français de son village. 

Une guerre mondiale plus tard, il est le premier résistant des Lilas et l'un des tout premiers de France. 

Lucien était chef de station au métro Pelleport. Un soir chez lui, il entend à la radio l'appel du général de Gaulle. Dès le lendemain, il fonde un mouvement qu'il nomme "la France libre".  

Avec une quinzaine d'amis, il imprime des tracts et les diffuse. Mais, après un an d'activisme, se sachant surveillé, il confie à sa fille Lucienne de faire disparaître ses tracts. Trahi par un  collègue, Lucien Noël -alias Jacques Gaudremanche- tente d'échapper à son arrestation et c'est la course folle au traves les couloirs du métro. Il est arrêté à la station Pelleport, le 9 octobre 1941, avec les principaux dirigeants du mouvement. 

Brulé au fer rouge à la Préfecture de Police, il ne dit pas un mot. Il passe en procès, puis est expédié à la prison de Fresnes.  Transféré au Mont Valérien, il y est fusillé le 24 juillet 1942. Il avait 40 ans. 

En 1943, sa fille milite au sein du réseau "Libé-Nord" animé par Jean Vallée au dépôt Floréal. Dans une dernière lettre du 24 janvier 1942 destinée à sa femme et à ses enfants au 5 place des Myosotis où il habitait, il écrit "Ma chère Marthe, voici l'heure de notre séparation... J'aurais voulu suivre encore avec toi la route que nous avons suivie ensemble..  En mourant, ma dernière pensée sera pour toi et mes chers enfants. Du ciel, je veillerai sur vous. Nous serons enterrés au cimetière d'Ivry; je voudrai revenir au cimetière des Lilas après la guerre... Ma chère Marthe, pardonne à tous ceux qui nous ont fait tant de mal, comme j'ai pardonné moi-même." 

Le 28 janvier 1942, un "avis" paraissait dans le Petit Parisien : Lucien Noël des Lilas, Léon Rivart de Paris, Henri Palmier de Paris, condamnés à mort pour activité en faveur de l'ennemi, ont été fusillés aujourd'hui. Paris, 24 janvier 1942. Le Commandant du Grand Paris. 

Le corps de Lucien est rapatrié aux Lilas après la guerre, en 1945.

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