1 - Blanche CARTIER, née COMBE, Div5-AP-Sep1, Défense passive
1 - Blanche CARTIER, née COMBE, Div5-AP-Sep1, Défense passive
1 - Blanche COMBE épouse CARTIER, Div5-AP-Sep1, Défense passive (Julie)
BLANCHE CARTIER – DEFENSE PASSIVE
Durant la Seconde Guerre mondiale, Blanche Cartier a servi la commune des Lilas dans la « Défense passive ». Dans toutes les communes de plus de 2.000 habitants, une brigade doit être constituée afin d'assurer la protection des populations et renforcer l'action des pompiers. En septembre 1939, ce sont par exemple les agents de la Défense Passive qui se chargent de la distribution de masques à gaz, qui invitent les habitants à aménager leurs caves en abris ou camoufler leurs fenêtres pour éviter le repérage par l'ennemi.
Les membres de la Défense Passive, dans leurs majorités volontaires, étaient clairement identifiés de la population (par des cartes nominatives, des brassards…). Aux Lilas, on relève 75 membres de la « DP », âgés de 17 à 57 ans. Deux équipes coexistent : celle de la "sécurité générale" chargée de la prise en charge des blessés (médecins, secouristes, infirmiers) et celle du "déblaiement" chargée de l'enlèvement des décombres.
Blanche Cartier née Combe s’engage en tant qu’aide infirmière aux Lilas en février 1944, à l’âge de 57 ans (c’est la plus âgée du contingent lilasien). Elle résidait au 12 rue de l’Avenir. Son mari Joseph Cartier l’y autorise. En effet, les femmes peuvent s’engager, mais avec le consentement écrit de leur mari. Au vu de la date de son engagement, on peut supposer que Blanche a servi lors des bombardements meurtriers d’avril 1944.
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