20240301 - BALADE des PASSAGES du SUD - racines du 93 - histoire locale & familiale

vendredi 1er mars 2024  -  BALADE des PASSAGES du SUD 

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🟥  HALTE 00  = RV   PARC Lucie Aubrac - assis sur les BANCS  devant les JEUX pour Enfants - juste en face de l'Ecole Romain Rolland

  Démarrage  à 14h00

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Découverte d'aujourd’hui : 5  Passages ou Villas

passages  des LILAS   &   FÉLIX HOUDART,   Villas  EVE HUBERT   &   CHASSAGNOLLE,   Passage PONSARD

Ces passages = 1 des richesses des Lilas, une originalité qui confère à la ville son esprit "village", comme un espace de respiration aux portes de Paris et qui vous invite à la flânerie. restés piétonniers, conservé leur authenticité .  

Choix du QUARTIER SUD  des Lilas pour cette balade,  car  rien que sur la rue de Romainville=  7  d'entre eux.  

Vous êtes au bon endroit  :  n°24 rue de romainville= pass PONSARD  /  n°32= imp MARIUS  /  n°36= pass FELIX HOUDART  /  n°46= pass des LILAS  /  n°52= imp LECOMTE  /  n°72= pass des SABLONS / n°233 r de noisy (prolongation de r de romainville)=  passage FLOREAL

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>   13   PASSAGES  aux Lilas  où les piétons sont rois. 

x4 au NORD :  Passage de la  FONTAINE ST PIERRE   en contrebas du cimetière (1 des 1iers sites connus de l'ancien bois de Romainville)   Cité SAINT GERMAIN (fontaine Wallace)   Passage  BELLEVUE   Passage des  PANORAMAS  (admirer plaine de Noisy)

x3 à l'EST : Sente de l'AIGLE,  Sente PATIGNY,  Avenue LOUIS DUMONT

x6 au SUD : certains sont vraiment très étroits, comme le passage des LILAS au sud, large de seulement 80 cm à son entrée du 36 rue de Romainville. A proximité, le passage FÉLIX HOUDART a pris le nom du propriétaire de vastes chais en 1886. A quelques pas, on appréciera la confidentialité des passages PONSART et des SABLONS. Près du dépôt RATP, c'est encore le passage FLORÉAL. En centre ville, le passage de l'HORTENSIAS relie dans le calme la rue de Paris au bd de la Liberté.

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> 9   VILLAS  &  IMPASSES   où on ne passe pas = endroits les plus secrets et charmants de la ville

x4 CLOSES d'une PORTE  =  impasse WEYMILLER derrière la Poste au 43 rue Romain Rolland,   impasse PELLETIER au 176 rue de Paris (en face du square du théâtre)   &   impasses MARIUS   et   LECOMTE aux 32 et 54 rue de Romainville.

x1 au NORD : impasse du BOIS au 59 bd Eugène Decros à côté du commissariat

x4 au SUD : l'impasse des VILLEGRANGES,   la villa des BRUYÈRES, + D'anciennes villas, auparavant ouvertes à leurs 2 bouts, sont devenus des impasses = villa CHASSAGNOLLE,   villa EVE HUBERT

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TOTAL =  22  PASSAGES - IMPASSES - VILLAS  

sans compter :    2 rue barrées en leur milieu :   rue du REGARD,    rue d'ANGLEMONT  +   allées intérieures de    cité des AUTEURS,  quartier des SENTES, quartier du FORT

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🟥  EN ROUTE  > potager des Lilas / allée des Lilas

🟥  HALTE 01  = devant Allée des Lilas


aux lilas = allée des lilas (dans le parc lucie aubrac)    44 pieds de Lilas


autres voies s'appelant LILAS

aux lilas = passage des lilas (sud)


bagnolet = impasse des lilas (sud de av pasteur)

bagnolet = allée de l'orée des lilas (av de la dhuys)


paris 19 = rue des lilas (pl des fetes, r de mouzaia)


paris 19/20 = pte des lilas 1904 (ex pte de Romainville)

paris 19/20 = av de la pte des lilas (commence à paris19= aubert-orchestra-grde récré / paris20= credit mutuel, fleuriste)

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🟥  EN ROUTE  > passage des Lilas

🟥  HALTE 02    = après le passage étroit, à l'angle du parking

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passage des LILAS  entrée au 46 r de romainville

passage de  80cm de large 

mais nous avons également une "avenue" de 1.90m de large = av LOUIS DUMONT   / 70m av CHAMPS ELYSEES    & 140m av FOCH),

les "avenues" et "boulevard" des lilas=  

av georges clemenceau,   comb en afr du nord,   resistance, faidherbe, mal de lattre, pasteur, paul de kock (château), pdt robert schuman, plateau, résistance, waldeck rousseau (rond point)   les ex= av du garde chasse (rue), tapis vert (rue) 

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autres voies   aux noms de fleur-plante-arbre

allée des hortensias (le long lycée)

passage de l'hortensia (r de paris/ bd de la liberte)

r floréal (près dépôt floréal) PB!

r des bruyères

r de la croix de l'épinette (synagogue & arrière clinique cepim)

vin d'épines ou épinette ou troussepinette = vin aromatisé avec jeunes pousses d'un arbuste : le prunellier sauvage (ramassées juste après la floraison) >> vermouth en Vendée, Anjou, Touraine, Poitou

r des fougères (cité des fougères paris20)

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D’abord viticole et maraîchère, notre cité a vu s’installer à la fin du 19ème siècle, dans les passages et au fond des cours, de petites entreprises artisanales et industrielles de jouets, de celluloïd ou de caoutchouc

Elles employaient bon nombre d’ouvriers parisiens. Bien sur ceux­-ci ont cherché à loger leurs familles près de leur travail, les loyers de la capitale étant devenus trop chers. Et c’est ainsi que les propriétaires de terres agricoles ont vendu leurs parcelles et que de petites maisons ont poussé, côte à côte, alignées le long des passages.   Vu du ciel, on peut encore identifier aujourd’hui le tracé des anciennes parcelles maraîchères. Les maisons qui les bordent sont très recherchées…de nouveau par les parisiens, toujours à la recherche d'un immobilier abordable et d'un bout de campagne dans la ville

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manufacture d'Accordéons TABEZEN  15 pass des lilas  

mp3 accordéon

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🟥  EN ROUTE  > bas du passage des Lilas

🟥  HALTE 03    = av Pasteur

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passage Felix HOUDART   au 36-38 r de romainville 

Voie: passage ouvert, relie le 36-38 r de romainville au 121-123 r de noisy. A pris le nom du propriétaire de vastes chais en 1886

CHAIS  Felix HOUDARD  au 36-38    r de romainville

Parcelle de 5m sur 103m !! = Joannard, puis Goyard, Lallier et C°  

En 1908, "M. Joannard, demeurant 15, rue du Faubourg Saint-Denis à Paris", demande l’autorisation "d’exploiter une teinturerie aux Lilas rue de Romainville, 36". "La teinturerie sera peu importante : on n’y travaillera que de petites pièces dont le tissu est en général délicat, telles que les dentelles". L’établissement n’occupe alors qu’un tiers d’une parcelle en lanière, étroite, large de 5,1 m et longue de 102,79 m. 

En 1922, la "Maison lyonnaise de teintures et apprêts Goyard, Lallier et Cie, spécialités d’apprêts pour soieries, tamponnage, assouplissage, pliage et roulage" possède un dépôt dans le 1er arrondissement de Paris, 6, rue Villedo. Les " industriels ", ainsi désignés par l’inspecteur des établissements classés, procèdent à l’extension de la teinturerie, qui dès 1922 occupe l’ensemble de la parcelle. Elle possède, en rez-de-chaussée et en ligne, sans rupture de process, une chaufferie, un atelier de teinture (les " bacs " doivent reposer sur le sol), 3 salles d’apprêt et, faute de place, à l’étage de la troisième salle d’apprêt en fond de parcelle, une salle de pliage. Le bâtiment en maçonnerie de pierre calcaire, puis de brique, puis à pans de fer hourdés de brique, consiste en un long rez-de-chaussée, offrant une façade aveugle sur la sente Félix-Houdart.    Installation, en 1956, de la tôlerie industrielle Belardello (fabrication de "petites chaudières au fuel", 8 ouvriers).   Puis de l’imprimerie Lausberg en 1973 (cessation d’activité avant 1985) sans modif de la la structure du bâtiment.  Converti en logement en 1997.

De Lassault, puis Navillot, puis Ranousse, puis Pouget = pass Felix Houdard  à gauche/38 r de rle

Date de construction: 1900 - 1949.    Les 2 corps de bâtiment composant cet atelier, offrant un rez-de-chaussée de 105 m², sont en maçonnerie de brique (enduite), couverts d’une charpente en bois et d’un toit à longs pans. La façade est percée de deux larges baies rectangulaires. Exemple de petit atelier métallurgique implanté sur l’une des voies principales conduisant à la rue de Paris, inscrit entre un pavillon d’habitation (détruit) et le passage Félix-Houdart, il abritait vers 1920 la tôlerie Navillot, puis, à partir de 1948, l’atelier d’apprêt sur métaux Ranousse, puis Pouget de 1959 à 1976. En 1976, René Pouget fabriquait des "fils et charnières pour bijouterie fantaisie". L’atelier est aujourd’hui désaffecté.

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🟥  EN ROUTE  > av Pasteur

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impasse MARIUS  au 32 r de romainville

 2 immeubles et un passage

Date de construction: 1900 - 1949

Les deux maisons sont séparées de la rue par un long jardin. La particularité de celle de droite, au n° 32, est d’être percée d’un passage sous lequel traverse la sente Marius, permettant d'accéder aux maisons du fond. L'édifice a conservé sa décoration de plâtre mouluré imitant la pierre, qui lui donne une allure cossue. A sa gauche, le  n°34 a vu sa façade revêtue de bleu lors d'un récent ravalement.

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passage PONSARD  au 24 r de romainville

Voie: passage ouvert, entre 24-26 r de romainville et 107-111 av pasteur


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Jacque FELDMAN - maison 20 r de romainville

Jacques Feldman: ancien élève du bon Faroche, jeune et brillant instituteur, proche de Raymonde Salez. Résistant communiste., il est arrêté en 1943, non comme juif mais pour avoir distribué des tracts contre l'occupant. Il est fusillé le 9 juillet de la même année.

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🟥  EN ROUTE  > rue des Bruyères, par trottoir gauche

🟥   HALTE 04   = en face de JoCaLa

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NOURISSEUR, OHRESSER, JOCA - 7-11 r de romainville 

Usine Ohresser> Jo-Ca, > IdF Pharmaceutique

Romainville r de 11 xx bruyeres r des 33 - filage ohresser, bonbons jo-ca, boutique fermee

L’usine de "confection en gros pour dames" Ohresser, construite vers 1909, comportait sous le nom de "manufacture" (signifiant l’importance de la main-d’oeuvre, essentiellement féminine) un "atelier", un "moteur", des "entrepôts", un "réfectoire", une "loge" et une "habitation" (matrices cadastrales). On ignore toutefois l’affectation du bâtiment en meulière et brique, à un étage carré surmonté d’un étage de combles, situé à l’angle de la rue de Romainville et de la rue du Coq-Français. L’entrée de la "manufacture" est marquée par une porte cochère monumentale - cas unique sur le territoire de la commune - surmontée d’un entablement portant une table, destinée à recevoir le nom de l’entreprise (ici, "JO-CA", confiserie-chocolaterie installée sur les lieux vers 1945).

L’ensemble est doté d’une corniche? de briques en dents d’engrenage, elle-même coiffée d’un chaperon? de tuile. L’utilisation d’un rocaillage de meulière et l’ajout d’une frise en brique témoignent d’un soin particulier, reflet de l’architecture civile de la même époque. La société Ile-de-France Pharmaceutique a succédé, entre 1960 et 1965, à l’usine de confiserie JOCA, procédant à des extensions. Le site est actuellement occupé par des logements et, sur la rue des Bruyères, par l’usine de teinturerie R.L.D.

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🟥  EN ROUTE  > av Pasteur, traverser rue des Bruyères

🟥  HALTE 05    = en face du Petit cuivré

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RLD nettoyage industriel - 33 r des Bruyères  

fermé après grève

Street Art, derrière le porche en tôle ondulée 


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🟥  EN ROUTE  > av Pasteur, traverser rue des Bruyères

🟥  HALTE 06    = devant le passage piéton à gauche, av Pasteur

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Grand CINÉMAtographe des Bruyères - 76bis 78 av Pasteur

av PASTEUR  1896 12 04 (cgc n°20, d20)

3 cinemas aux lilas


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🟥  EN ROUTE  > rue Chassagnolle

🟥  HALTE 07    = en face de Lilas en Scène

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Lilas en SCENE - JIPANCO, CUPROTUBE - 25-27 r chassagnolle

Nom du bâtiment: Louis Vuillet> Cuprotube> Jipanco & Lilas en Scène

Date de construction: 1922

La halle d’étirage et le magasin de l’usine de tubes sans soudure en cuivre et laiton Louis Vulliet, puis Ets Ch. Kerdrel avant 1941, puis Cuprotube en 1942, imposent depuis 1922 leur silhouette à l’angle de l’avenue Pasteur et de la rue Chassagnolle. La loge du gardien et le poste transformateur, en maçonnerie de brique, ne masquent pas sur la rue les bâtiments de production. L’étirage et le déplacement des longues barres nécessitaient de vastes volumes qu’une charpente métallique à tirants n’aurait pas permis. Pour cette raison, l’atelier et le magasin ont été dotés d’une charpente dérivée du type de Dion, du nom de l’ingénieur notamment "chargé des calculs de la galerie des machines de l’Exposition de 1878". "L’idée consistait à rendre solidaires l’arbalétrier et le poteau de support en raccordant par un arc de cercle, de façon à former une seule poutre continue triangulée. La poussée de la ferme se trouvait ainsi réduite à une force qui s’exerçait obliquement à la base du poteau, permettant ainsi la suppression totale des tirants, pourvu que le poteau ait été convenablement encastré dans le massif de fondation en maçonnerie" (Bertand Lemoine). 

Ces bâtiments, bien intégrés au tissu urbain malgré le volume de la halle, sont occupés aujourd’hui par les ateliers de décor de théâtre Jipanco et la salle de répétition "Lilas en Scène".

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🟥  EN ROUTE  > villa Eve Hubert

🟥  HALTE 08    = au fond de la villa

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VILLA EVE HUBERT - 21-21b rue chassagnolle

qui était il?

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🟥  EN ROUTE  > retour rue Chassagnolle

🟥  HALTE 09    = au début de la villa, face à ex brasserie

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BRASSERIE Marcel JOSEPH-FRANCOIS - 22 rue chassagnolle

le capitaine François


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🟥  EN ROUTE  > villa Chassagnolle

🟥  HALTE 10    = au mieu de la villa, devant les parkings

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VILLA CHASSAGNOLLE - 17b-19b rue chassagnolle  -  chateaux 202007

Il existe une rue du Château aux Lilas. Une partie s'appelle aujourd'hui av Paul de Kock (maison au n°6 achetée 1842). Elle allait de la rue de Paris jusqu'au château du Moulin de la marquise de Montesson 


les 3 VIES du CHÂTEAU des BRUYÈRES (les Châteaux de nos Pères ) Remontons loin dans notre passé pour raviver leu souvenir de ces châteaux perdus de vue et dont on côtoie les fondations dans le voisinage lilasien, sans même l'imaginer.


1) Le Château de la Motte - Le premier Château des Bruyers

A l'ouest des Lilas d'aujourd'hui, les plus anciennes cartes indiquent un Bois de la Motte. Ce terme évoque les premières constructions fortifiées du 12ème siècle, faites d'une butte, généralement artificielle, entourée souvent d'un fossé: la motte castrale. Réalisée rapidement, il ne faut guère plus d'un mois et 200 travailleurs pour l'édifier. Mais la construction est fragile et peut disparaître tout aussi rapidement. Chez nous elle n'aura laissé qu'un nom de lieu-dit.


2) Le Château de Bedford

Durant la guerre de 100 ans (1337-1453) opposant Français et Anglais, on commence à parler d'un château. En 1384, le roi Charles VI (le Fou) y attribue la résidence des Bruyers-lez-Paris à son chambellan, Guillaume de la Trémoille. En 1427, elle devient propriété du duc de Bedford, Jean de Lancastre, frère du roi d'Angleterre, devenu Régent de France et d'Angleterre, à son décès, en application du traité de Troyes. C'est lui qui décide de ne pas soumettre Jeanne d'Arc à la question durant son procès. Lors de l'hiver particulièrement rigoureux de 1432, il autorise les manants de sa seigneurie à couper des fagots dans les bois des Bruyères. Le vieux château disparaît au cours du 16°siècle.


3) Le nouveau Château des Brières

On retrouve trace en 1714 d'un nouveau et magnifique Château des Brières quand le duc de Lorge le cède au duc de Rohan-Chabot, prince de Léon, pair de France, président des états de Bretagne. Le corps central flanqué de deux ailes est entouré d'une ferme, d'un jardin à la française, d'une orangerie et de bosquets formant le bois de la Motte, évoqué plus haut. On entre sur la propriété par le sud, chemin de Ménilmontant. On situerait aujourd'hui le château lui-même entre la rue des Frères Flavien et la rue Chassagnolle, à hauteur de l'intersection avec l'avenue Pasteur. 

En 1760, il change de mains, acquis par Corbec, couvreur à Paris qui débourse 83.000 livres... pour le démolir! Les bâtiments n'ont de valeur que pour être revendus en pierres et matériaux. Parc, jardins et bosquets redeviennent des terres labourables. En 1850, on y récolte encore du seigle et du blé. Du château et de son parc, il ne reste qu'une anecdote. Avant la démolition, un bel oranger séculaire est sauvé, transporté au Château du Raincy, avant de finir son périple à l'Orangerie de Versailles où on l'y a admiré sous le nom de "Prince de Condé" qui, dit-on, l'avait planté, il y a fort longtemps, aux Bruyères. En 1819, ne subsistent plus que l'orangerie et la chapelle Notre-Dame-de-Pitié. 

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🟥  EN ROUTE  > croisement rue Jules David xx Rue Chassagnolle

🟥  HALTE 11    = au croisement

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Rue JULES DAVID   1-13  &  2-1 rue jules david

qui étaient la famille David-Chassagnolle?


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MUSÉE des VAMPIRES - 14 rue jules david arrière

Nom du bâtiment: Musée des Vampires

Le seul musée des Vampires de France. L'entrée se fait par l'arrière de la propriété, du côté du passage (non dénommé). Une porte peinte en noir est là pour vous accueillir et vous mettre dans l'ambiance. Visite sur RV uniquement. Avec Jacques Sirgent depuis 2012.

Avril 2021 - Jacques Sirgent a du vendre sa maison familiale, il y a un moment maintenant. Le musée a été délocalisé dans le 20e près du Père Lachaise. Mais dans un bar. Du coup il faut attendre la réouverture pour aller voir la collection. Une perte pour Les Lilas. 


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🟥  EN ROUTE  > pl du Vel d'hiv (par le trottoir de droite)

🟥  HALTE 12    = en face de Notting Hill

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Un air de NOTTING HILL - 2-6 rue chassagnolle

Un petit air de Notting-Hill: quand les rues des Lilas font penser à Londres... rue Chassagnolle Julia Roberts, Hugh Grant dans "Coup de foudre à Notting Hill" 1999 (réalis Roger Michell)


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🟥  EN ROUTE  > pl du Vel d'Hiv

🟥  HALTE 13    = au centre de la place

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TOURS JUMELLES - 2-4 place du Vel d'hiv

Nom du bâtiment: Ensemble de 2 maisons à toits pointus

Date de construction: 1875 - 1924

Ces deux maisons accolées à un étage sont repérables à leurs toits pointus, d’une hauteur démesurée. Leurs façades sont ne présentent que quelques différences, dont l’emplacement de l’avant-corps. Leur principe décoratif, fondé sur le style néo-Louis XIII, est décliné à partir d’un mur de brique, peinte pour le n° 2 et enduite pour le n° 4. Elles ont l’une et l’autre des entrées protégées par des marquises en fer et verre et sont implantées en retrait de la rue, à l’arrière de cours plantées et fermées de grilles ouvragées.


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BILLARDS SUBLIME - 2 rue chassagnolle /pl du vel d'hiv 

1900 ca  Fabrique de billards J.Sublime

1925 ca  Fabrique de boutons Danzelle, Mairignac et Robineau

Au sud du quartier des Bruyères - dominé par la petite industrie - l’ancienne usine de boutons métalliques Danzelle, Mairignac et Robineau présente, à l’angle de la place du Vel-d’Hiv, un magasin de stockage et de vente, construit entre 1925 et 1951. Bâti en pans de béton hourdés de brique (enduit), il comporte deux étages carrés ; la façade est ordonnancée, l’axe de symétrie formé par le pan coupé marque l’angle de la rue. Les motifs en ferronnerie de la porte principale, surmontée d’un entablement qui portait vraisemblablement le nom de l’entreprise, en constituent l’unique décor. Le bâtiment dissimule deux ateliers en cœur d’îlot, couverts en sheds?. En 1951, 80 hommes et 20 femmes étaient employés dans ces ateliers "de découpage et emboutissage des métaux sans choc métallique", "pour [la] fabrication d’articles de Paris (boutons, broches...)".


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Place du VEL D'HIV

2000 10 29 (ex pl des villegranges, ex r des villegranges)

Place du Vel d'Hiv  -  29/10/2000

La Raffle du Vel d'Hiv du 16-17 juillet 1942 = plus de 13.000 juifs dont 1/3 d'enfants sont raflés à Paris, avant d'être déportés et exterminés dans les camps de concentration nazis. 

Un événement passé presque inaperçu à l'époque !! 7.000 policiers & gendarmes, tous français, 50 autobus sont mobilisés.  

Les familles avec enfants (8.160 personnes= 4.115 enfants,  2.916 femmes,  1.129 hommes) sont entassées au VEL d'HIV pendant 6 jours. 

Le 22 juillet, ils sont transférés par la gare d'Austerlitz, aux Camps de Pithiviers & Beaune la Rolande. En août, les mères sont enlevées à leurs enfants, et envoyées dans les camps d'extermination de Pologne. 

2 sem après, les enfants sont envoyés à Auschwitz-Birkenau, d'où AUCUN ne reviendra

4.992 personnes seules et familles sans enfant sont dirigés à DRANCY, avant d'être déportés au camps de concentration d' Auschwitz-Birkenau . Quelques dizaines à peine reviendront de cet enfer (100.000 juifs sont passés par Drancy entre 1941 et 1945)

Voie: nom attribué  à la place se trouvant au début de la rue des Bruyères, à son intersection avec les rue de Noisy-le-Sec et des Villegranges. L'usage était de parler de la "place des Villegranges", sans que celle-ci eut jamais été officellement créée


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Immeuble architecte DURAND - 87 r de noisy / pl du vel d'hiv

architecte durand

Date de construction: 1930

Ces deux immeubles 85 et 87 ont été construits par le même architecte dans des styles très proches. Le n° 87 a sa façade principale sur la place du Vel-d’Hiv, et se retourne sur la rue des Villegranges. Côté place, ses deux oriels habillent la façade occupée au rez-de-chaussée par un commerce. Le rez-de-chaussée et le 1er étage sont revêtus d’un enduit imitant la pierre. On retrouve l’enduit en couronnement. Les étages sont en brique rouge et grise sur les oriels. Au-delà de cet argument décoratif, on retrouve des frises de ciment moulé, en couronnement entre les oriels, et sur les trumeaux cotés rues. La porte à double battant est en bois ouvragé avec des ouvertures octogonales fermées d‘une grille de style art déco. L’encadrement est en ciment moulé. Sur la façade est inscrit "E. Durand architecte 1930". Pour le n° 85 ter, mitoyen, l’architecte a joué sur les matériaux, l’enduit de ciment au rez-de-chaussée et sur les oriels, la brique ocre, du 2e au 5e étage et enfin la brique rouge au 1er étage. La porte rappelle celle du n° 87, mais à un seul battant. A noter les frontons décorés de panneaux en ciment moulés. Sur la façade est inscrit "E. Durand architecte 1933".

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🟥  EN ROUTE  > av Pasteur, par la rue de Noisy

traverser l'avenue devant la boulangerie

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🟥  EN ROUTE  > rue de Romainville, par le passage Ponsard

remonter le Passage Ponsart carrossable


🟥  HALTE 14    = en face de l'Atmosphère

Bar-brasserie  l'Atmosphère - 1 rue romain Rolland

Street Art

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🟥  EN ROUTE  > Parc Lucie Aubrac, par la rue de Romainville à droite

remonter le passage carrossable


🟥  HALTE 15    = retour Point de départ , parc Lucie Aubrac


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SAVOYARDS de DROUOT - 44 rue louis david, bagnolet

Entrepôts Choumatcher

Date de construction: 1900 - 1924

TSE/Transports-Services-Enchères est aujourd'hui un garde meuble, travaillant notamment avec les salles de vente aux enchères.

 Fondés en 1907, les établissements Choumatcher s’installent à Bagnolet au début des années 1930. L’entreprise fait construire ses nouveaux ateliers de fabrication de lits métalliques à l’emplacement d’une ancienne usine de métallurgie. Autour d’une cour couverte étaient initialement regroupés les bureaux, garages, réserves ainsi que les premiers ateliers de montage et de soudure. Alignés au fond de la cour, se trouvaient les quatre principaux ateliers de découpe, de presse, de peinture et de montage. Toutes construites à partir d’éléments métalliques, les halles se distinguent par la forme de leur pignon aux larges tympans vitrés. Si un papier à entête datant de 1941 laisse supposer que l’ensemble des constructions disposaient d’un tel traitement, n’apparaissent aujourd’hui que ceux donnant sur rue. Ces derniers ont par ailleurs été largement remaniés à la fin des années 1980 par le comblement des parties vitrées et la démolition de la moitié d’une halle. Les raison sociale et activité initialement inscrites le long de la façade ont également disparu, laissant vides les cartouches qui les recevaient.


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