Louise MICHEL  11h - balade JEP sam16sept23 11h - racines du 93


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CITÉ JARDINS Joseph DEPINAY   1923-1966/76   (=un des dir des Stés fr d'HBM,   a publié rapport sur l’urbanisme anglais pendant 14/18)

1923 cité jardins  avait été conçue come cité "semi-provisoire" = construite pour 15 ans >> 50 ans !

le projet s’impose de lui-même à l’office public d’HBM de la Seine en 1920. 

Henri SELLIER, administrateur-délégué de l’Office et conseiller général de la Seine, est particulièrement intéressé


EDGAR PISANI   1966-67 ministre équipement, 1957 loi cadre construction de logements et d'équipements collectifs

1964 réforme administrative Seine>>  Paris + 75  91 92 93 94

1966 21mars arrêté ministériel / meilleure utilisation des îlots urbains=  densifier fortement les quartiers

reprise du projet primé d'Aubervilliers 1965

architectes= Cazaneuve & Peray déjà grosses opér° Nanterre-Aubervilliers-Gonesse-Aulnay


CITÉ des SENTES  (1971-76)

projet= 1000 logements HLM, ILN, en propriété, résid personnes âgées, crèche, maternelle, commerces, parking


destruction 200 logements (pavillons & collectif) 1966/1971  par l’OPHLM IRP (successeur de l'OPHLM Seine)

MAIS comité de défense / démolition petites maisons dans sentes avoisinantes (av Louis Dumont, sente de l'Aigle..)


1971-76 construction = 5 tours 18 étages, 7 immeubles barres 3 à 9 étages, 1 centre cial, 2 parking silo


Espace Henri DUNANT  (1976)

OUVRE le 04 déc. 1976 = 47 ans

au début DUNANT indépendant, 

puis compta regroupée sur ANGLEMONT/ Pierre SIMONDI

Pierre SIMONDI arrivé en 1969 resp du Centre culturel ESTHER CUVIER 

>>  1983 rachat instit GAY >> 1987 ouverture ANGLEMONT


Pierre ZWOBADA = arrivé en 1993 à DUNANT

30 ans pour la ville

d'abord potier venu de Romainville (MJC), communiste, 84 ans auj'hui

puis responsable de DUNAN

son père cinéaste, assistant de Jean RENOIR

personnalité enthousiaste et sensible (trahi par ses collègues..)

apaisement des tensions entre jeunes des Lilas et de Romainville

marchait à l'affect avec le maire d'alors Jack SALLES, avait l'esprit "camarades" des collègues communistes

quand SIMONDI & ZWOBADA présentaient un projet & que l'adjoint (de PONTFARCI) clignait des yeux, là c'était possible

SALLES était un Ornanais = parole donnée

PZ a vécu avec enthousiasme tous les projets culturels lancés par JJacques SALLES


Rebaptisé Espace LOUISE MICHEL  (nouveau nom)

22 septembre 2012 = inauguration + portrait façon Andy Warhol/Pop Art  =21ans


LOUISE MICHEL, la "Vierge rouge" de la Commune" (°1830 +1905).  

enseignante féministe militante de la décolonisation  combattante de la commune


arrêtée 24 mai 1871 / semaine sanglante

1873 déportée en Nouvelle Calédonie

1880 amnistie générale 

manifestations, meetings insurrectionnels, longues tournées de conférences


HENRI DUNANT = créateur de la Croix-Rouge en 1863 (°1828 +1910)

homme d'affaire genevois,  juin 1859 champ de bataille Solferino, 1863 création Croix-Rouge, 1864 1°conv de Genève, 1901 1°prix Nobel de la Paix


TODAY

Daniel DELY   


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HENRI DUNANT = créateur de la Croix-Rouge en 1863 (°1828 +1910)

disparaissait il y a 110 ans, le 30 octobre 1910. Le Centre culturel du quartier des Sentes a porté son nom de 1976 à 2012.  À l'occasion d'un voyage d'affaires, ce banquier genevois de 31 ans se rend en juin 1859 sur le champ de la bataille de Solferino. Il s'indigne alors du sort fait aux blessés et organise de premiers secours. De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé "Un souvenir de Solferino". Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.  Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre : le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Son nom lui vient de son symbole, le drapeau de la Suisse inversé, soit une croix rouge sur fond blanc.  Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première Convention de Genève«pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne». La suite est plus triste. Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis. En 1895, alors que chacun l'a oublié et le croit mort, un journaliste recueille et publie ses souvenirs.  Le voilà si brusquement réhabilité qu'il reçoit en 1901 le premier Prix Nobel de la Paix.  Meurtri, il ne daigne pas aller le chercher et s'éteint quelques années plus tard dans la solitude et une relative pauvreté.   °08/05/1828, Genève  +30/10/1910, Heiden-Appenzell  (+) cimet Sihlfeld Zurich

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LOUISE MICHEL, la "Vierge rouge" de la Commune" (°1830 +1905). 

Fille illégitime d'un notable et d'une servante, Louise Michel reçoit dans la famille de ses grands-parents paternels une éducation affectueuse et soignée. Après avoir obtenu un brevet d'institutrice, elle s'installe à Paris en 1856 pour y exercer ce métier. Mais elle se consacre également à la poésie, et, bientôt, à la politique, au sein du mouvement blanquiste.
C'est durant la Commune de Paris que se révèle son dévouement à la cause révolutionnaire. Quand, le 18 mars 1871, sur ordre d'Adolphe Thiers, des soldats se disposent à aller récupérer les canons de la butte Montmartre, c'est elle qui, au pied de la butte, alarmée par les mouvements de troupes, alerte les femmes du quartier. Ensemble, elles rattrapent les soldats sur la butte et leur font face. Quand les officiers donnent l'ordre d'ouvrir le feu, les soldats préfèrent mettre la crosse en l'air. C'est le début de l'insurrection. La « Vierge rouge » déploie alors une activité inlassable, forte de son énergie et de son charisme : propagandiste, animatrice d'un club politique, ambulancière, elle participe également à la plupart des combats contre les troupes de Versailles.
Arrêtée le 24 mai 1871, au terme de la Semaine Sanglante, elle est en 1873 condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie. Elle embarque le 8 août 1873 pour un voyage de cinq mois à bord de la Virginie, en même temps que le libelliste Henri Rochefort avec qui elle échange des poésies. En exil, Louise Michel se convertit à l'anarchisme et se lie à la population canaque. Elle noue aussi une relation épistolaire avec Georges Clemenceau qui l'a en admiration et ne manque pas de la soutenir avec quelques mandats. Mais quand il lui offre de la faire amnistier, elle refuse avec panache de se dissocier de ses compagnons d'infortune : « Faut-il le rappeler encore ? Arrière les lâches qui implorent, jamais je ne sortirai d'ici qu'avec tous ».
En 1880, l'amnistie générale des crimes commis sous la Commune l'autorise à regagner la métropole. Figure dès lors incontournable du mouvement anarchiste français, Louise Michel s'exprime par ses écrits avec un talent indéniable (poésies, articles, romans, pamphlets...). Étroitement surveillée par la police, elle est arrêtée à plusieurs reprises pour ses participations à des manifestations ou des meetings insurrectionnels. L'âge venu, elle repart inlassablement, à chacune de ses sorties de prison, pour de longues tournées de conférences à travers la France et le monde. C'est au cours de l'une d'entre elles qu'elle s'éteint à Marseille en 1905, victime d'une pneumonie.


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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=118680

QUARTIER des SENTES   construction: 1971 - 1976


Le projet de substituer à la cité-jardin vieillissante des logements HLM à la fois neufs et plus nombreux est contemporain de la politique de rénovation urbaine lancée par Auguste Rabeyrolles. Il est porté par l’OPHLM Interdépartemental de la Région parisienne (OPHLM IRP) qui succède à l’OPHLM de la Seine, suite à la réforme administrative de 1964 créant la région parisienne. Il s’appuie sur un arrêté ministériel du 21 mars 1966 qui tend "à une meilleure utilisation des îlots urbains". Cet arrêté incite ainsi à une densification et prétend favoriser la mixité. Il permet en tout cas d’intervenir sur l’habitat dégradé de la cité-jardin, prévue dès l’origine comme "semi-provisoire" pour "quinze ans". Par ailleurs, s’est aggloméré, dans les sentes séparant l’habitat ancien et les pavillons de la cité-jardin, un habitat provisoire plus ou moins "bidonvillisé", comme en témoigne la campagne photographique accompagnant la destruction de la cité-jardin.

En lieu et place de près de 200 logements en pavillons et collectifs progressivement détruits entre 1966 et 1971, l’OPHLM IRP prévoit environ 1000 logements de différents types (HLM et ILN notamment, accession à la propriété), une résidence pour personnes âgées, des équipements sociaux (une crèche) et scolaires, des commerces et des parkings.


Pour cette opération d’envergure, l’OPHLM IRP se tourne vers l’équipe lauréate de la consultation nationale dénommée "programme pluriannuel de construction de logements" (PPL), mise en œuvre par le ministre de l’Equipement Edgar Pisani. Les architectes Roger Cazaneuve, Emmanuel Peray, François Cazin et Michel Colle modifient fortement leur projet primé, réalisé à Aubervilliers en 1965, mais conservent le procédé constructif et les entreprises lauréates. Le projet des Lilas se fait toujours dans le cadre du programme pluriannuel de logements, mais cette fois à l’échelle? régionale. Cazaneuve et Peray ont débuté au Havre dans l’équipe entourant Auguste Perret. Ils ont déjà réalisé d’importantes opérations à Nanterre, Aubervilliers et Gonesse notamment, tandis que Colle était le principal collaborateur de l’agence de Paul Herbé et Jean Le Couteur, architectes de la cathédrale d’Alger, chargés notamment de la ZUP d’Aulnay-sous-Bois. Aux Lilas, l’OPHLM prévoit dans un premier temps un projet nécessitant la démolition de petites maisons situées dans les sentes avoisinantes. Un comité de défense le fait reculer et modifie une partie du projet. Finalement, ce sont 5 tours de 18 étages, 7 immeubles barres allant de 3 à 9 étages, 1 centre commercial et 2 parkings-silos qui sont effectivement édifiés par l’équipe Cazaneuve, Peray, Cazin et Colle entre 1971 et 1976. Comme pour les tours d’Aubervilliers, les architectes mettent en oeuvre des plaques de béton dans lesquelles sont incrustées des graviers de silex. Ce matériau brut vieillit bien et donne sa tonalité et une véritable unité à l’ensemble des bâtiments dont la distribution et les abords sont également soignés. Bien moins massives qu’à Aubervilliers, les tours répondent à celles du fort de Romainville et dominent sans écraser le reste de l’opération, partiellement amputée de ses équipements. Cazaneuve et Peray réaliseront ensuite l’essentiel de la ZAC des Bruyères, porte des Lilas.

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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28226

Cité-jardins Joseph Dépinay - 1921-1931 Envisagé par Léon Jaussely dans le plan d'aménagement et d'extension de Paris primé au concours de 1919, détaillé par M. Coppin dans son plan d'aménagement du plateau des Lilas-Romainville, le projet de la cité-jardin des Lilas s'impose de lui-même à l'office public d'HBM de la Seine en 1920. Henri Sellier, administrateur-délégué de l'Office et conseiller général de la Seine, est particulièrement intéressé par ce projet qu’il ambitionne de réaliser. Les architectes Paul Pelletier et Arthur-Pierre Teisseire, élèves de Jaussely à l'école des Beaux-Arts, sont choisis par Sellier pour le projet des Lilas. Ils ont édifié des logements pour l'Office public d'HBM de la Ville de Paris dans le 19e arrondissement. Après-guerre, ils participent à la reconstruction du Nord en réalisant les cités-jardins de Berlaimont et d'Hellemmes. Pour l'OPHBM de la Seine, ils dessinent d’abord la cité-jardin de Champigny-sur-Marne en 1919, construite plus tard. Aux Lilas, Pelletier et Teisseire tirent parti de contraintes géographiques et budgétaires. Le sol, situé en zone de carrières est de mauvaise qualité du fait des remblais. Le terrain de 6,3 ha est accidenté et boisé. Enfin, le parcellaire, agricole, est découpé en petites parcelles en lanière qui compliquent les acquisitions, toujours en cours quand commence le chantier. Les architectes limitent les rues et voies d'accès pour des raisons économiques. Traversée par deux voies existantes importantes, la rue de Paris et le boulevard de la Liberté, la cité-jardin s’organise autour de deux places, au nord et au sud. Proche du centre de la commune, la cité ne nécessite pas de services généraux mais seulement de petits commerces. Sellier donne une dimension expérimentale et économique à ce projet, en en faisant une cité semi-provisoire réalisée en parpaings de mâchefer "pour quinze ans". A titre d'étude, différents procédés de construction sont utilisés, créant ainsi 10 types de pavillons. Mais c'est le procédé de préfabrication légère "Gutton", mis au point par Henry Gutton, qui est privilégié pour 152 des 179 pavillons effectivement réalisés. Le soubassement est en aggloméré de sable, chaux, ciment. Les murs en superstructure de 27 cm d'épaisseur sont composés et creux. La paroi extérieure est en aggloméré de mâchefer, chaux et ciment de 11 cm d'épaisseur avec un matelas d'air isolant de 10 cm d'épaisseur. Les cloisons intérieures de plâtre sont de 6 cm d'épaisseur. Les deux parois sont reliées par des tirants de fer galvanisé en forme de double T. La couverture est en tuile mécanique probablement sur charpente bois. Groupés par 2, 4, 6, 7, 8, 9, les pavillons sont dotés d'un cellier et d'un jardin. Dès 1922 sont prévus des logements en immeubles collectifs en briques enduites de mortier de chaux comme les pavillons. Réalisés en 1930-1931, ils se situent allée des Hortensias, place des Myosotis où sont conservés de nombreux arbres, et rue des Sablons, au nord de la rue de Paris. Par ailleurs, Pelletier et Teisseire substituent aux pavillons envisagés rue de Romainville deux immeubles collectifs, dont ils s’inspirent pour la cité-jardin de Champigny-sur-Marne, enfin mise en oeuvre. Les architectes préservent l'unité architecturale de la cité-jardin grâce à l'homogénéité des enduits et des toits de tuile, très pentus. Groupés par 7, 8, 9, les pavillons tranchent peu avec les collectifs, seulement munis de deux étages. Entre 1968 et 1973, la cité-jardin est en grande partie détruite (tous les pavillons et les deux collectifs du sud) par l'OPHLM IRP pour construire l'ensemble des Sentes et ainsi densifier fortement le quartier. Les cent logements collectifs conservés, au nord de la rue de Paris, sont aujourd'hui gérés par l'Office public départemental d'HLM de la Seine-Saint-Denis et ont été réhabilités à la fin des années 1980.  


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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=31281

Nom du bâtiment: Cité des SENTES (CL 93)

Architecte(s): POUVREAU Benoit

Date de construction: 1965 - 1970

Benoît Pouvreau, Magali Malochet, Marc Couronné

Envisagé par Léon Jaussely dans le plan d’aménagement et d’extension de Paris primé au concours de 1919, détaillé par M. Coppin dans son plan d’aménagement du plateau des Lilas-Romainville, le projet de la cité-jardin des Lilas s’impose de lui-même à l’office public d’HBM de la Seine en 1920. 

Henri Sellier, administrateur-délégué de l’Office et conseiller général de la Seine, est particulièrement intéressé par ce projet qu’il ambitionne de réaliser. 

Les architectes Paul Pelletier et Arthur-Pierre Teisseire, élèves de Jaussely à l’école des Beaux-Arts, sont choisis par Sellier pour le projet des Lilas. Ils ont édifié des logements pour l’Office public d’HBM de la Ville de Paris dans le 19e arrondissement. Après-guerre, ils participent à la reconstruction du Nord en réalisant les cités-jardins de Berlaimont et d’Hellemmes. Pour l’OPHBM de la Seine, ils dessinent d’abord la cité-jardin de Champigny-sur-Marne en 1919, construite plus tard. 

Aux Lilas, Pelletier et Teisseire tirent parti de contraintes géographiques et budgétaires. Le sol, situé en zone de carrières est de mauvaise qualité du fait des remblais. Le terrain de 6,3 ha est accidenté et boisé. Enfin, le parcellaire, agricole, est découpé en petites parcelles en lanière qui compliquent les acquisitions, toujours en cours quand commence le chantier. 

Les architectes limitent les rues et voies d’accès pour des raisons économiques. Traversée par deux voies existantes importantes, la rue de Paris et le boulevard de la Liberté, la cité-jardin s’organise autour de deux places, au nord et au sud. Proche du centre de la commune, la cité ne nécessite pas de services généraux mais seulement de petits commerces. 

Sellier donne une dimension expérimentale et économique à ce projet, en en faisant une cité semi-provisoire réalisée en parpaings de mâchefer "pour quinze ans". A titre d’étude, différents procédés de construction sont utilisés, créant ainsi 10 types de pavillons. Mais c’est le procédé de préfabrication légère "Gutton", mis au point par Henry Gutton, qui est privilégié pour 152 des 179 pavillons effectivement réalisés. Le soubassement est en aggloméré de sable, chaux, ciment. Les murs en superstructure de 27 cm d’épaisseur sont composés et creux. La paroi extérieure est en aggloméré de mâchefer, chaux et ciment de 11 cm d’épaisseur avec un matelas d’air isolant de 10 cm d’épaisseur. Les cloisons intérieures de plâtre sont de 6 cm d’épaisseur. Les deux parois sont reliées par des tirants? de fer galvanisé en forme de double T. La couverture est en tuile mécanique probablement sur charpente bois. Groupés par 2, 4, 6, 7, 8, 9, les pavillons sont dotés d’un cellier et d’un jardin. 

Dès 1922 sont prévus des logements en immeubles collectifs en briques enduites de mortier de chaux comme les pavillons. Réalisés en 1930-1931, ils se situent allée des Hortensias, place des Myosotis où sont conservés de nombreux arbres, et rue des Sablons, au nord de la rue de Paris. Par ailleurs, Pelletier et Teisseire substituent aux pavillons envisagés rue de Romainville deux immeubles collectifs, dont ils s’inspirent pour la cité-jardin de Champigny-sur-Marne, enfin mise en oeuvre. 

Les architectes préservent l’unité architecturale de la cité-jardin grâce à l’homogénéité des enduits et des toits de tuile, très pentus. Groupés par 7, 8, 9, les pavillons tranchent peu avec les collectifs, seulement munis de deux étages. 

Entre 1968 et 1973, la cité-jardin est en grande partie détruite (tous les pavillons et les deux collectifs du sud) par l’OPHLM IRP pour construire l’ensemble des Sentes et ainsi densifier fortement le quartier. Les cent logements collectifs conservés, au nord de la rue de Paris, sont aujourd’hui gérés par l’Office public départemental d’HLM de la Seine-Saint-Denis et ont été réhabilités à la fin des années 1980.


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inauguration 22septembre  infoslilas 201209 p08


https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28277


HISTORIQUE DU LIEU

Nom du bâtiment: Espace Louise Michel - Centre culturel

Date de construction: 04/12/1976

CENTRE CULTUREL : D'abord dénommé Centre Culturel Henri DUNANT à sa création en 1976, du nom du créateur de la Croix-Rouge, il fut rebaptisé Louise MICHEL le 30 juin 2012, du nom de la révolutionnaire de la commune de Paris en 1871, notre ville mettant désormais en avant l'importance des femmes dans l'histoire.

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https://www.commune1871.org/nos-actualites/vie-de-l-association/2012/220-2012-nos-activites-passees-et-a-venir

Du 22 septembre au 5 octobre, l’exposition La Commune et les arts a été présentée à l’Espace Louise Michel des Lilas (Seine-Saint-Denis). Le vernissage a eu lieu le 22 septembre en présence de Daniel Guiraud, maire des Lilas, Renée Estienne, membre de notre association, habitant aux Lilas et Yves Lenoir, animateur de notre commission Culture.

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Inauguration le 22 septembre 2012

L’espace Louise-Michel vient d’ouvrir ses portes. Les Lilasiens pourront tous le découvrir lors de l’inauguration officielle qui aura lieu le 22 septembre prochain à 11h. 

Ainsi dénommé en hommage à l’enseignante, féministe, militante de la décolonisation avant l’heure et combattante de la Commune de Paris de 1871, l’espace Louise-Michel rassemble en un même lieu un centre culturel (ex Henri-Dunant), la halte-jeux réaménagée (avec le lieu d’accueil enfants/parents) et le service jeunesse de la ville. n Inauguration le samedi 22 septembre - Portes ouvertes pour découvrir l’Espace de 10h à 13h. - Inauguration officielle à 11h et vernissage de l’exposition « La commune et les arts », installée jusqu’au 5 octobre 2012 dans l’Espace Louise-Michel. n La date de la conférence sur Louise Michel avec Jean-Louis Robert, historien, spécialiste de la Commune de Paris organisée, comme l’exposition, en partenariat avec « l’association des amis de Louise Michel », n’est pas encore fixée. 

Nouvelle soirée portes ouvertespour découvrir l’espace le vendredi 12 octobre de 16h à 22h. 





LOUISE MICHEL, la "Vierge rouge" de la Commune" (°1830 +1905).  Fille illégitime d'un notable et d'une servante, Louise Michel reçoit dans la famille de ses grands-parents paternels une éducation affectueuse et soignée. Après avoir obtenu un brevet d'institutrice, elle s'installe à Paris en 1856 pour y exercer ce métier. Mais elle se consacre également à la poésie, et, bientôt, à la politique, au sein du mouvement blanquiste.
C'est durant la Commune de Paris que se révèle son dévouement à la cause révolutionnaire. Quand, le 18 mars 1871, sur ordre d'Adolphe Thiers, des soldats se disposent à aller récupérer les canons de la butte Montmartre, c'est elle qui, au pied de la butte, alarmée par les mouvements de troupes, alerte les femmes du quartier. Ensemble, elles rattrapent les soldats sur la butte et leur font face. Quand les officiers donnent l'ordre d'ouvrir le feu, les soldats préfèrent mettre la crosse en l'air. C'est le début de l'insurrection. La « Vierge rouge » déploie alors une activité inlassable, forte de son énergie et de son charisme : propagandiste, animatrice d'un club politique, ambulancière, elle participe également à la plupart des combats contre les troupes de Versailles.
Arrêtée le 24 mai 1871, au terme de la Semaine Sanglante, elle est en 1873 condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie. Elle embarque le 8 août 1873 pour un voyage de cinq mois à bord de la Virginie, en même temps que le libelliste Henri Rochefort avec qui elle échange des poésies. En exil, Louise Michel se convertit à l'anarchisme et se lie à la population canaque. Elle noue aussi une relation épistolaire avec Georges Clemenceau qui l'a en admiration et ne manque pas de la soutenir avec quelques mandats. Mais quand il lui offre de la faire amnistier, elle refuse avec panache de se dissocier de ses compagnons d'infortune : « Faut-il le rappeler encore ? Arrière les lâches qui implorent, jamais je ne sortirai d'ici qu'avec tous ».
En 1880, l'amnistie générale des crimes commis sous la Commune l'autorise à regagner la métropole. Figure dès lors incontournable du mouvement anarchiste français, Louise Michel s'exprime par ses écrits avec un talent indéniable (poésies, articles, romans, pamphlets...). Étroitement surveillée par la police, elle est arrêtée à plusieurs reprises pour ses participations à des manifestations ou des meetings insurrectionnels. L'âge venu, elle repart inlassablement, à chacune de ses sorties de prison, pour de longues tournées de conférences à travers la France et le monde. C'est au cours de l'une d'entre elles qu'elle s'éteint à Marseille en 1905, victime d'une pneumonie.

HENRI DUNANT (°1828 +1910) disparaissait il y a 110 ans, le 30 octobre 1910. Le Centre culturel du quartier des Sentes a porté son nom de 1976 à 2012.  À l'occasion d'un voyage d'affaires, ce banquier genevois de 31 ans se rend en juin 1859 sur le champ de la bataille de Solferino. Il s'indigne alors du sort fait aux blessés et organise de premiers secours. De retour à Genève, il lance un appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé "Un souvenir de Solferino". Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.  Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre : le Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Son nom lui vient de son symbole, le drapeau de la Suisse inversé, soit une croix rouge sur fond blanc.  Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première Convention de Genève«pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne». La suite est plus triste. Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis. En 1895, alors que chacun l'a oublié et le croit mort, un journaliste recueille et publie ses souvenirs.  Le voilà si brusquement réhabilité qu'il reçoit en 1901 le premier Prix Nobel de la Paix.  Meurtri, il ne daigne pas aller le chercher et s'éteint quelques années plus tard dans la solitude et une relative pauvreté.   °08/05/1828, Genève  +30/10/1910, Heiden-Appenzell  (+) cimet Sihlfeld Zurich




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