LILAS en SCÈNE  14h - balade JEP sam16sept23 14h - racines du 93


LILAS en SCÈNE

Château des Brières / Bruyères

1er château 1432 duc de BEDFORD, régent de France, frère du roi d'Angleterre >> disparait fin 16°siecle

2emme château magnifique  1714  Duce de ROHAN CHABOT  >> voir cadastre Bagnolet

1760   vendu à CORBEC  pour le demolir enpierres & matéeriaux 

1832   7 ha de vignes &terres labourables acquises par Jacques CHASSAGNOLLE 

30 ans plus tard= ca 1860   son fils Augustin CHASSAGNOLLE avec son neveu Jacques Louis Jules DAVID  entreprennent un programme de lotissement

LILAS en SCENE + JIPANCO actuels = à l'emplacement exact du château

depuis 1922 le site en bordure de Paris

voir photo 1942

charpente type DE DION  = ingénieur chargé des calculs  Galerie des Machines Expo Univ de 1878

l’atelier &magasin dotés d'une charpente dérivée du type DE DION,  l’ingénieur "chargé des calculs de la Galerie des Machines de l’Exposition Univ  de 1878" >>  hangar a dirigeable "la France" 1884 en foret d eMeudon

avait substitué son système aux fermes POLONCEAU (1837) initialement prévues

mais de DION meurt 12/04/1878  = 2 semaines avant l'ouverture expo 1er mai

Gustave EIFFEL était un élève de DE DION, il a gravé son nom parmi les 72 savants de la poutre 1er étage


arbalétrier  & poteau de support  solidarisés en arc de cercle >> forme une seule poutre continue triangulée 

poussée de la ferme réduite à force oblique à la base du poteau, 

les tirants sont éliminés,  si poteau convenablement encré dans le sol  (fondation en maçonnerie)


Usine d'étirage de tube de cuivre , sans soudure

1922  Louis VUILLET (résidait 68 bd voltaire P11)

ca 1930 - 1946/47 construction au sud, d'un magasin de stockage, en avant de la 3°travée

peu avant 1941 Ch.  KERDRIEL

1942 CUPROTUBE

années '50  Fermeture CUPROTUBE

Sté TIT (transfo industr des textiles) = bobinage, stock permanent de 10 t de fil

en lien avec  sté industr "la SOIE" en face 55 av Pasteur?


1996  JIPANCO  créé à Bry sur Marne  = Jean Pierre GRANIER & Claire ACQUART - 


1998 arrivée aux Lilas  2 corps de bâtiments en location

2018 07  cède la main à  JIPANCO & Cie / Laurentiu CIRLOGAN


2014-16  travaux de fond >> salle des paravents 50 spectateurs


Claire = fille du Décorateur André ACQUART °1922 +2016    carrière 1950-2006 

l'Architecte de l'éphémère ;  en 1966: les Paravents de Jean GENET;  2 fois nominé aux Molières

aujourd'hui :  Marion SUZANNE depuis 1998  +  Philippe CHAVANIS depuis 2001


ancien proprio ( 3générations)  Bernard HOMERY/ Crépy en Valois= ca Senlis,  a cédé ses batiments 

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https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28316


HISTORIQUE DU LIEU

Nom du bâtiment: Louis Vuillet> Cuprotube> Jipanco & Lilas en Scène

Date de construction: 1922

La halle d’étirage et le magasin de l’usine de tubes sans soudure en cuivre et laiton Louis Vulliet, puis Ets Ch. Kerdrel avant 1941, puis Cuprotube en 1942, imposent depuis 1922 leur silhouette à l’angle de l’avenue Pasteur et de la rue Chassagnolle. La loge du gardien et le poste transformateur, en maçonnerie de brique, ne masquent pas sur la rue les bâtiments de production. L’étirage et le déplacement des longues barres nécessitaient de vastes volumes qu’une charpente métallique à tirants n’aurait pas permis. Pour cette raison, l’atelier et le magasin ont été dotés d’une charpente dérivée du type de Dion, du nom de l’ingénieur notamment "chargé des calculs de la galerie des machines de l’Exposition de 1878". "L’idée consistait à rendre solidaires l’arbalétrier et le poteau de support en raccordant par un arc de cercle, de façon à former une seule poutre continue triangulée. La poussée de la ferme se trouvait ainsi réduite à une force qui s’exerçait obliquement à la base du poteau, permettant ainsi la suppression totale des tirants, pourvu que le poteau ait été convenablement encastré dans le massif de fondation en maçonnerie" (Bertand Lemoine). 

Ces bâtiments, bien intégrés au tissu urbain malgré le volume de la halle, sont occupés aujourd’hui par les ateliers de décor de théâtre Jipanco et la salle de répétition "Lilas en Scène".

https://www.actesif.com/membres/lilas-en-scene/

Lilas en Scène, centre d’échange et de création, est un espace pluridisciplinaire, fortement centré sur le théâtre et les écritures contemporaines. Lieu de recherche et de rencontres professionnelles sans programmation annuelle, l’association s’affirme comme lieu de fabrique et d’échange culturel au service de la création.

Ateliers, stages, lectures, expositions, projections, répétitions ouvertes, accueils de spectacles, résidences d’auteurs et de créations sont mis en place pour faire entendre et voir de nombreux travaux en cours de construction.

Les rendez-vous publics sont proposés en fonction des impératifs des compagnies et du niveau d’avancement du travail. Ils ont pour objectif la mixité du public, du non initié au professionnel. L’espace scénique modulable, les salles de répétitions, l’accueil et le bar forment un tout permettant aux artistes et aux spectateurs d’échanger après les présentations.

Sur le terrain de la formation, les ateliers de pratique théâtrale existent à Lilas en Scène depuis sa création et font partie intégrante du projet. Ils impliquent un collectif d’artistes et font l’objet de 3 créations par an.

Implanté sur le territoire, Lilas en Scène répond aux initiatives locales en accueillant plusieurs associations culturelles ou inscrites dans le champ de l’économie sociale et solidaire.

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https://www.arts-et-metiers.net/musee/modele-lune-des-fermes-de-lexposition-universelle-1878-avec-echafaudage-mobile

Henri de Dion est l’inventeur d’une charpente métallique économique faite de demi-arcs à treillis ancrés dans le sol. Arrivé tardivement sur le chantier de l’Exposition de 1878, il réussit néanmoins, pour la galerie des machines, à substituer son système aux fermes Polonceau initialement prévues. Les culs qu’il vient de publier montrent que l’on peut aller plus loin dans l’économie de matériaux. Lorsque, à quelques mois de l’ouverture, on s'aperçoit que la galerie des machines est insuffisante pour contenir toutes les pièces annoncées, c’est pour l’ingénieur l’occasion d’appliquer sa nouvelle théorie pour la galerie annexe. Hélas, il décède avant l’inauguration de l’Exposition et ne voit pas la réalisation de son œuvre. L’entreprise Moisant, qui assure la construction, commande ce modèle réduit qui est présenté dans la section consacrée au génie civil, puis offert au Conservatoire.

Olivier Delarozière, responsable de la collection Construction. In : Dufaux, Lionel (dir.), Le Musée des arts et métiers. Guide des collections, Paris, Musée des arts et métiers - Cnam, 2013.

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https://patrimoine.seinesaintdenis.fr/Louis-Vuillet-puis-Cuprotube

LOUIS VUILLET, PUIS CUPROTUBE

Louis Vuillet, puis Cuprotube

La halle d’étirage et le magasin de l’usinede tubes sans soudure en cuivre et laiton Louis Vulliet, puis Ets Ch. Kerdrel avant 1941, puis Cuprotube en 1942, imposent depuis 1922 leur silhouette à l’angle de l’avenue Pasteur et de la rue Chassagnolle. La loge du gardien et le poste transformateur, en maçonnerie de brique, ne masquent pas sur la rue les bâtiments de production. L’étirage et le déplacement des longues barres nécessitaient de vastes volumes qu’une charpente métallique à tirants? n’aurait pas permis. Pour cette raison, l’atelier et le magasin ont été dotés d’une charpente dérivée du type de Dion, du nom de l’ingénieur notamment "chargé des calculs de la galerie? des machines de l’Exposition de 1878". "L’idée consistait à rendre solidaires l’arbalétrier et le poteau de support en raccordant par un arc de cercle, de façon à former une seule poutre continue triangulée. La poussée de la ferme se trouvait ainsi réduite à une force qui s’exerçait obliquement à la base du poteau, permettant ainsi la suppression totale des tirants, pourvu que le poteau ait été convenablement encastré dans le massif de fondation en maçonnerie" (Bertand Lemoine). Ces bâtiments, bien intégrés au tissu urbain malgré le volume de la halle, sont occupés aujourd’hui par les ateliers de décor de théâtre Jipanco et la salle de répétition "Lilas en Scène".

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https://sites.google.com/site/racinesdu9308/base/lilas-en-sc%C3%A8ne-th%C3%A9%C3%A2tre

LILAS en SCENE  &  JIPANCO

Aujourd'hui, à l'angle de l'avenue Pasteur, le 25 de la rue Chassagnolle abrite la salle de répétition "LILAS en SCENE" de 500 m², animée par Claire Acquart. Le 23bis héberge sur 1500 m² les ateliers de décors de théâtre JIPANCO, où peuvent s'activer jusqu'à 50 artisans, sous la direction de Jean-Pierre Granier.  Accès également par le 32 rue des Frères Flavien. Ces lieux ont une histoire.

AVANT: une USINE de TUBES

En 1922, l'usine Louis VULLIET, avec sa halle d'étirage et son magasin de tubes sans soudure en cuivre et laiton, s'est installée ici. 

Les Ets Ch. KERDREL ont succédé peu avant 1941. 

Puis ce fut le tour de CUPROTUBE en 1942. 

LILAS en SCENE et JIPANCO y ont développé leurs activités de décors et de spectacles à partir de 1998. 

ARCHITECTURE

A l'extérieur, malgré le volume de la halle, les bâtiments sont bien intégrés au tissu urbain.  A l'intérieur, c'est la charpente de l'atelier et du magasin qui mérite l'intérêt.  L'étirage et le déplacement des longues barres pour la fabrication des tubes nécessitaient de vastes volumes qu'une charpente métallique à tirant n'aurait pas permis. C'est donc une charpente de type "de Dion" qui fut choisie (du nom de l'ingénieur chargé des calculs de la Galerie des machines à l'Exposition Universelle de 1878). Le principe est de rendre solidaires l'arbalétrier et le poteau de support, en les raccordant par un arc de cercle, pour former une seule poutre continue triangulée.

ENCORE AVANT: le CHATEAU des BRUYERES

On se rappellera que, au 18°siècle,  le parc et le Château des BRUYERES s'étendaient à cet endroit même.

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https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA93000592

Description historique

Louis Vulliet, demeurant à Paris, 68, boulevard Voltaire, fait édifier en 1922, à l'angle de l'avenue Pasteur et de la rue Chassagnolle dans le quartier des Bruyères, une usine de tubes sans soudure en cuivre et en laiton (étirage de métaux). Les raisons sociales se succèdent sans conversion de l'activité : attestés en 1941, les établissements Ch. de Kerdrel (usine de "tubes sans soudure") laissent place en 1942 à la société Cuprotube, demeurée propriété de Louis Vulliet. Amorcée dès la fin des années 1930 mais interrompue par la Seconde Guerre mondiale, la construction, au sud, d'un bâtiment à usage de magasin, vestiaire et réfectoire, est achevée en 1946-1947. L'atelier de confection de lingerie féminine "Elle" en occupe le premier étage au cours des années 1950. Après la fermeture de l'usine Cuprotube, les bâtiments sont repris en 1977 par la société TIT (Transformation Industrielle des Textiles) , qui pratique le bobinage. L'usine abrite un stock permanent de dix tonnes de fil. Sa proximité avec la Société industrielle de soie à coudre, 55-57, avenue Pasteur, explique peut-être cette dernière affectation. Les bâtiments sont actuellement occupés par les ateliers de décor de théâtre Jipanco et la salle de répétition "Lilas en Scène".

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https://twitter.com/blsard/status/1397144825586229252

L’ingénieur Henri de Dion (1828-1878) y applique pour la première fois le principe de la charpente métallique sans tirant, dont les piliers sont solidaires. Libérant la perspective, c’est à la fois une révolution technique et esthétique

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Galerie_des_Machines

Les fermes (charpentes) géantes, dont une de plus de 115 mètres, sont construites par la Société des Forges de Fives-Lille et à l'usine Cail, la maçonnerie par l'entreprise M. Manoury. Elle formait une immense nef de verre et métal, sa largeur était de 115 mètres, sa hauteur de 48,324 mètres et sa longueur de 420 mètres avec un immense hall sans appui intérieur3.

La galerie des Machines offre à l'Exposition de 1889, en espaces utilisables, une superficie d'environ 5 hectares (48 300 m2). On avait calculé, en 1889, que cette construction était assez vaste pour recevoir, sans en être encombrée le moins du monde, quinze mille chevaux en son rez-de-chaussée et autant de cavaliers aux galeries supérieures (l'expérience n'a jamais été faite)4. Durant ses vingt années d'existence, la galerie des Machines fut employée à divers usages.

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http://www.lilasenscene.com/le-lieu/historique#:~:text=Historique%20%7C%20Lilas%20en%20sc%C3%A8ne&text=En%201998%2C%20Claire%20Acquart%20alors,aux%20arts%20de%20la%20Sc%C3%A8ne.

En 1998, Claire Acquart alors chef d’atelier de  Jipanco, entreprise de construction de décors nouvellement installée aux Lilas, crée Lilas en Scène.

L’idée est d’ouvrir un lieu complet dédié aux arts de la Scène.

Rapidement, l’association investit les 1500m2 du bâtiment industriel qui jouxte Jipanco, redonnant à l’ensemble architectural son homogénéité.

L’espace est redécoupé, aménagé, équipé.

Il ouvre ses portes le 24 juin 2000. La peinture est encore fraîche.

Cette soirée donne le « la » de ce que sera Lilas en Scène : un espace qui donne sa chance à de jeunes compagnies, qui peut accueillir un public de professionnels et d’amateurs dans une atmosphère conviviale, un espace dont les dimensions et la configuration permettent des propositions atypiques.

Pour cette soirée d’ouverture la barre est haute : tout l’espace est investi, des spectacles dans chaque salle en alternance, du théâtre, de la danse, un concert, une rétrospective du travail du scénographe André Acquart.

Julien Téphany, Godefroy Segal, la compagnie de danse Kiwat, Vincent Jaspard, Frédérique Rose, Vic Moan et une vingtaine d’acteurs et de régisseurs sont les premiers d’une longue liste à investir les lieux dans l’effervescence.

Marion Suzanne, Philippe Chavanis, Bogdan Segui, Samuel Sogno, Benjamin Yvert et Antoine Dubois ont permis à l'aventure de continuer jusqu'à aujourd'hui.

Depuis juin 2000, nous avons proposé des sorties de création, des festivals, des expositions, des concerts, des lectures.

Pour certains événements, nous avons ouvert au public la quasi totalité du bâtiment dans les conditions les plus conviviales possibles. Chaque projet nous demandait de restructurer l’espace, de trouver de nouvelles solutions.

Nos spectateurs les plus fidèles et les équipes qui sont venus travailler auront certainement noté cette volonté d’être au plus près des exigences de la création, dans la mesure de nos moyens financiers et humains.

Entre 2014 et 2016 nous avons pu réaliser des travaux de fond que nous souhaitions depuis longtemps.

La salle des Paravents peut aujourd'hui accueillir 50 spectateurs dans de très bonnes conditions, les nouveaux gradins mobiles permettent de se servir de la salle dans toutes les configurations possibles.

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https://journals.openedition.org/insitu/3254?lang=en

La métallurgie s’impose, avec la construction, en 1922, de l’usine de tubes sans soudure en cuivre et laiton Louis Vuillet, puis Cuprotube (25, rue Chassagnole, actuels ateliers de décors de théâtre Jipanco et salle de répétition « Lilas en Scène »)23. Les activités liées au traitement de surface des métaux - polissage, chromage, nickelage - se diffusent au sein d’ateliers installés en fond de cour. Les années 1940, 1950 et 1960 ne viennent pas remettre en cause cette tendance, malgré l’introduction de cartonneries, d’imprimeries, de laboratoires et d’ateliers de fabrication de produits pharmaceutiques (la société Ile-de-France Pharmaceutique succède, par exemple, à la fabrique de confiserie JO-CA, entre 1960 et 1965).

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http://www.lilasenscene.com/

portes ouvertes 10h-18h samedi 16 sept23  http://www.lilasenscene.com/decouvrir/portes-ouvertes-des-lieux-culturels

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https://www.tourisme93.com/lilas-en-scene.html

Lilas en Scène, situé à deux pas du métro Porte des Lilas dans le quartier de la mairie des Lilas, est un lieu pluridisciplinaire dédié aux arts de la scène, centré sur le théâtre et les écritures contemporaines.

Ancien local industriel de 1500 m2, doté d'un espace scénique modulable, de salles de répétitions, d'un espace d'accueil et d'un bar, Lilas en Scène est ouvert à tous. Lilas en scène propose des résidences de troupes théâtrales chez eux, puis des spectacles gratuits de sortie de résidence.

Lieu de création, de pratique et de rencontre, Lilas en Scène propose tout au long de l'année des ateliers, stages, lectures, expositions, projections, répétitions ouvertes au public, accueils de spectacles, résidences d’auteurs et de créations.

Implanté sur le territoire, Lilas en Scène soutient les initiatives locales en accueillant des associations culturelles ou relevant du champ de l’économie sociale et solidaire et en participant aux événements locaux comme Cultures Dhivers.

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Chateaux des Bruyères

https://www.geneanet.org/lieux/?id_marqueur=28266

Au sud de la rue de Paris, longeons la rue des Bruyères (ancienne rue des Tournelles ou rue des Brières ou chemin de la mare des Bruyères) et souvenons nous de ce château des Bruyères et de son parc. Nous étions encore à Bagnolet ! 

Un 1er château y est construit fin 14°siècle. En 1432 il devient propriété du Duc de Bedford, Jean de Lancastre, frère du Roi d'Angleterre et Régent  de France. C'était l'époque de la guerre de 100 ans, quand notre pays était occupé à l'Ouest et au Nord par les Anglais et les Bourguignons . Le chateau disparaît fin 16°siècle. 

On retrouve trace en 1714 d'un nouveau et magnifique Château des Brières quand le duc de Lorge le cède au duc de Rohan-Chabot, prince de Léon, pair de France, président des états de Bretagne. Le corps central flanqué de deux ailes est entouré d'une ferme, d'un jardin à la française, d'une orangerie et de bosquets formant le bois de la Motte. On entre sur la propriété par le sud, chemin de Ménilmontant. On situerait aujourd'hui le château lui-même entre la rue des Frères Flavien et la rue Chassagnolle, à hauteur de l'intersection avec l'avenue Pasteur.  En 1760, il change de mains, acquis par Corbec, couvreur à Paris qui débourse 83.000 livres... pour le démolir! Les bâtiments n'ont de valeur que pour être revendus en pierres et matériaux. Parc, jardins et bosquets redeviennent des terres labourables. En 1850, on y récolte encore du seigle et du blé. Du château et de son parc, il ne reste qu'une anecdote. Avant la démolition, un bel oranger séculaire est sauvé, transporté au Château du Raincy, avant de finir son périple à l'Orangerie de Versailles où on l'y a admiré sous le nom de "Prince de Condé" qui, dit-on, l'avait planté, il y a fort longtemps, aux Bruyères. En 1819, ne subsistent plus que l'orangerie et la chapelle Notre-Dame-de-Pitié. 

La splendeur passée disparut encore avec l'exploitation à cet endroit d'une carrière de gypse et d'une sablière. Et, en 1832, ce sont 7 ha de vignes que Jacques Chassagnolle finit par y acquérir d'un maître de pressoir à Belleville. 30 ans + tard, son fils Augustin Amable Napoléon Chassagnolle en hérite et entreprend au Sud de l'ancien parc un programme de lotissement avec son neveu, Jacques Louis Jules David, le petit fils du peintre David (l'auteur du couronnement de Napoléon 1er). Il l'avait d'ailleurs adopté, celui-ci ayant, à moins d'1 an, perdu son père, chef d'escadron au 1°régiment de cavalerie et baron. 

Lilas en Scène se trouve aujourd'hui à proximité immédiate de l'emplacement de l'ancien bâtiment. 

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Le domaine des Brières est mentionné en 1384 et ’une chapelle attestée en 1533 à l’occasion de sa dédicace. Le plan terrier de Bagnolet de 1727, contient une représentation précise du château et de son parc. Le site est rigoureusement ordonnancé à partir de deux axes qui ne sont pas exactement orthogonaux de telle sorte que la composition s’inscrit sans hiatus dans l’ordre paysager déterminé localement par le réseau viaire. L’entrée se fait sur le chemin de Ménilmontant par une grille inscrite dans une demi-lune. Une avenue bordée de pelouses mène à la cour du château dont le logis semble constitué d’un corps de bâtiment central flanqué de deux ailes formant retour à angle droit vers la cour. Derrière celui-ci, une allée de front mène à un bassin situé au centre d’une composition de quatre parterres de broderies. De part et d’autre de l’axe de composition principale sont figurés la ferme, le jardin d’utilité et l’orangerie, des bosquets percés d’allées, des parterres de gazon, une quinconce, des bois de jardin formant les Bois de la Motte. On notera que ce microtoponyme pourrait faire référence à une fortification en terre du Moyen Age. Lebeuf 1755 signale que la chapelle est dotée d’un clocher et qu’elle est désormais connu sous le vocable de Notre-Dame de Pitié. Tous les bâtiments ont disparu en 1819, sauf la chapelle qui existe encore en 1838.

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https://passerelles.essentiels.bnf.fr/fr/image/1328980c-2581-4093-8d8b-bde67ff2513b-ferme-metallique-polonceau

Fermes Polonceau

En 1837, Polonceau, un ingénieur en chef de la Compagnie du chemin de fer, habitué à travailler le métal, met au point les fermes métalliques, dites "fermes Polonceau".

Les fermes sont des éléments de charpente triangulaires chargés de supporter le poids de la couverture du toit. L’utilisation du métal présente plusieurs avantages :

- Plus fines que les pièces de bois, ces fermes permettent de prévoir de plus grandes ouvertures dans les toitures, sans remettre en cause pour autant la solidité du bâtiment.

- En remplaçant les fermes en bois par des fermes en métal, Polonceau allège la structure et annonce le début de l’architecture métallique.

- Par ailleurs, les progrès de la production métallique permettent de produire ces pièces en nombre, de façon standardisée. Les délais de construction en sont accélérés.

Les hangars, les halles mais aussi les nouvelles gares construites avec des verrières utilisent ces fermes Polonceau..

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https://gw.geneanet.org/racinesdu93_w?lang=fr&p=leopold+louis+camille&n=beviere

Leopold Louis Camille BEVIERE  - événements

4 février 1864 : Naissance - Fourmies, 59249, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France

Déclarant : Constant Christophe WERY, 1816..1817-

Déclarant : Charles Victor CUVILLIERS, 1827..1828-

1883 : Etudiant ecole des beaux arts

1889 : 4e annee ecole des beaux arts - Paris, 75056, Paris, Île-de-France, France

1891 : Diplome ecole des beaux arts

25 novembre 1895 : Résidence - 46 r st des arts - Paris-VIème, 75106, Paris, Île-de-France, France

25 novembre 1895 : Mariage (avec Eva Maria ( Violette ) LEGRAND) - Saint-Remy-de-La-Bati - Saint-Remy-du-Nord, 59543, Nord, Nord-Pas-de-Calais, France

Témoin : Jean Francois Emile CAMART, 1849-

Témoin : Rene Jacques HEMART, 1855-

Témoin : Ovide LEGRAND, 1863..1864-, Frere de l'epouse

Témoin : Edmond OBLIN, 1851-, Oncle paternel par alliance de l'epouse

1902 : Ecole Montreuil 3eme prix

entre 1903 et 1904 : Ecole Waldeck Rousseau - 2 av waldeck rousseau - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France

entre 1903 et 1904 : Salle des Fêtes des Lilas - 2 av waldeck rousseau - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France

14 septembre 1906 : Résidence - 9 r montessuy - Paris-VIIème, 75107, Paris, Île-de-France, France

1906 : Ecole Anatole France le Pre St Gervais 1er prix - 3 pl anatole france - Le Pré-Saint-Gervais, 93310, Seine Saint Denis, Île-de-France, France

1907 : Profession Archit indep Ville de Paris

1907 : Profession - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France  Archit municipal Lilas

1908 : Profession  Insp trav publ & Archit Ville de Paris

entre 1910 et 1915 : Presbytere St Severin Paris - ? 3 r des pretres st severin - Paris-Vème, 75105, Paris, Île-de-France, France

entre 1910 et 1920 : Restaur´ théatre de versailles & musée carnavet

entre 1910 et 1920 : Amenagt facades champs de mars - Champs de Mars - Paris-VIIème, 75107, Paris, Île-de-France, France

entre 1910 et 1920 : Station thermale du Mont Dorre ( a valider )

entre 1910 et 1930 : Mairie d'Aubervilliers - Aubervilliers, 93001, Seine Saint Denis, Île-de-France, France

entre 1913 et 1921 : Theatre Ville de Puteaux - 5 r henri martin - Puteaux, 92062, Hauts de Seine, Île-de-France, France

entre 1914 et 1926 : Mairie d'aubervilliers ( huret non validé wiki )

entre 1920 et 1925 : Arenes de Lutece escaliers & entree - Paris-Vème, 75105, Paris, Île-de-France, France

entre 1922 et 1932 : Squ St Pierre Montmartre (succ J.Camille Formige) - Square Louise Michel - Paris-XVIIIème, 75118, Paris, Île-de-France, France

1924 : Piscine des Tourelles JO de Paris 1924 - 148 av gambetta - Paris-XXème, 75120, Paris, Île-de-France, France

1931 : Groupe scolaire Romain Rolland - 49 r romain rolland - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France

1931 : Gymnase Liberté - 30 bd de la liberte - Les Lilas, 93045, Seine Saint Denis, Île-de-France, France

6 septembre 1935 : Décès - Vernouillet, 78643, Yvelines, Île-de-France, France


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