9 - Léonie MARIE, épouse CLERON, Div16-Ligne15-Sep2,  Juste parmi les Nations


3 KIRZSENBAUM Sura (épouse FELDMAN),  Ida  &  Isabelle

2 RADACZ Marcel & Léa (épouse MINCZELES) 

histoire : Les Marie habitaient Les Lilas (Seine-Saint-Denis). La famille Radacz, des Juifs polonais qui avaient deux enfants, y vivait aussi. En 1934, Micheline Marie et Léa Radacz, toutes deux âgées de sept ans, firent connaissance à l’école primaire des Lilas. Elles devinrent rapidement inséparables. Léa se rendait chez Micheline après l’école et les deux fillettes faisaient leurs devoirs ensemble. M. et Mme Marie s’attachèrent à la petite Léa et les deux grandes soeurs de Micheline la traitaient comme un membre de la famille. Cette amitié se poursuivit même lorsque, en 1939, les Radacz partirent s’installer à Paris. Le 15 juillet 1942, devant les rumeurs insistantes faisant état d’une rafle imminente, les Radacz quittèrent précipitamment leur appartement et vinrent se réfugier chez les Marie, qui les accueillirent sans hésiter. Deux jours plus tard, Ida, Sara et Isabelle Kirszenbaum, les trois nièces de Mme Radacz, les rejoignirent, terrorisées et en pleurs. Elles s’étaient cachées, avec leurs parents, dans les combles de leur immeuble pendant la rafle, mais la concierge, qui savait que la famille était juive, les en avait chassés. M. et Mme Kirszenbaum furent arrêtés; les trois jeunes filles, âgées respectivement de 18, 15 et 10 ans, avaient pu s’enfuir et étaient arrivées chez les Marie. Elles y furent chaleureusement accueillies. Les fugitifs vécurent dans l’appartement des Lilas jusqu’à la fin du mois d’août. Le salon avait été transformé en dortoir et tout le monde mangeait ensemble. Léonie, la fille aînée des Marie, qui avait alors trente ans, se rendit à l’appartement des Radacz. Elle brisa les scellés apposés par la police, et emporta un certain nombre de vêtements et d’objets de première nécessité. Ensuite ses parents contactèrent un réseau de passeurs et les quatre Radacz réussirent à franchir la ligne de démarcation. Ils se réfugièrent chez le frère de Mme Marie à Nice jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une autre cachette, où ils vécurent jusqu’à la Libération. Les trois jeunes Kirszenbaum demeurèrent encore trois mois chez les Marie avant de pouvoir elles aussi, grâce à leur aide, passer en zone sud.



LEONIE MARIE EPOUSE CLERON – JUSTE

Léonie Marie est « Juste parmi les Nations » depuis 1994. A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, elle vit au 27 rue des école (aujourd’hui rue Romain Rolland) avec son père, Emile, sa mère, Joséphine, et ses deux sœurs, Janine et Micheline. En 1934, la plus jeune des sœurs, Micheline, alors âgée de 7 ans, rencontre à l’école Léa Radacz. Elles devinrent rapidement inséparables et les familles se lièrent d’amitié.

Les Radacz étaient des Juifs polonais qui avaient immigré en France. Le 15 juillet 1942, devant les rumeurs insistantes faisant état d'une rafle imminente, ils vinrent se réfugier chez la famille Marie, qui les accueillirent sans hésiter. Léonie, qui avait alors trente ans, se rendit à l'appartement des Radacz. Elle brisa les scellés apposés par la police, et emporta un certain nombre de vêtements et d'objets de première nécessité. 



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