202503 - RETOUR des PRISONNIERS  draft1 - racines du 93 - généalogie, histoire locale & familiale

DÉPORTÉS

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Cartes des Camps

carte wiki

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wiki marches de la mort

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wiki liberation des camps

L'évacuation des camps par les SS à cause de l'avance des armées alliées s'étale sur une période d'un an avec l'accord des Gauleiter et des Höhere SS- und Polizeiführer (HSSPf). 

Dès juillet 1944, les troupes soviétiques découvrent et libèrent les premiers camps, sans forcément prendre conscience de l’ampleur du phénomène  

27 janvier 1945, Auschwitz, le dernier camp d'extermination encore en activité, est à son tour libéré (par les Soviétiques)

La majorité des camps sont libérés par les troupes alliées au fur et à mesure de leur progression: 

Sachsenhausen le 22 avril (soviétiques)

Ravensbrück le 30  (soviétiques)

Buchenwald, une partie des déportés en prennent le contrôle le 11 avril 1945, quelques heures (avant l'arrivée des américains)

Bergen-Belsen le 14 avril  (britanniques) 

Flossenbürg le 23 avril (américains) 

Dachau le 29 avril  (américains) 

Neuengamme le 4 avril  (américains) 

et finalement Mauthausen le 5 mai  (américains) 

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enseignants.lumni.fr

Contexte historique

Dirigé par Henri Frenay, le ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés coordonna le retour des quelque 2 250 000 personnes qui se trouvaient, en 1945, sous la tutelle du Reich. Dès la fin mai 1945, ses services parvinrent à organiser le rapatriement de 40 000 personnes par jour, que ces dernières soient transportées par train ou par avion (les appareils retournant à vide d'Allemagne étant utilisés pour le transport des anciens captifs). Hommes et femmes recevaient une somme d'argent et des vêtements ; ils bénéficiaient également de soins gratuits.

Éclairage média

Ce sujet du 27 avril 1945 associe pour la première fois à l'image le retour des prisonniers de guerre à celui des déportés. Suivant la logique du ministère Frenay, le commentaire tend à réunir les "absents" en une même catégorie. Contrairement aux reportages de la radio et de la presse écrite, le commentateur ne nomme pas les déportés du Bourget parmi lesquels se trouvait notamment Marcel Dassault, que l'on voit à l'image. La séquence concernant le meeting de l'Union des femmes françaises, indirectement consacrée aux femmes de Ravensbrück, a été préférée à celle du retour des déportées de ce camp, parmi lesquelles Geneviève de Gaulle, la nièce du Général, qui vint les accueillir en gare de l'Est. De même, les actualités de l'année 1945 ne montrèrent pas d'images de l'accueil des déportés à l'hôtel Lutétia, contribuant ainsi à gommer le retour des déportés raciaux sur le sol français.

Dans ce reportage, et dans ceux qui suivirent, se met en place l'image stéréotypée unique du déporté politique, présenté comme un patriote résistant, une figure qui contribue à passer sous silence le sort spécifique des juifs et des Tziganes, exterminés dans les camps. De manière significative, le mot "juif" n'est jamais prononcé par le speaker des "Actualités Françaises" dans les reportages consacrés à la déportation. C'est un sujet très tabou parce que le régime de Vichy a participé à la déportation de juifs de France et que peu d'habitants ont aidé ces derniers à échapper aux rafles. Il le restera très longtemps dans un pays marqué par l'antisémitisme depuis la fin du XIXe siècle. Dans son dernier reportage, ce journal du 27 avril 1945 proposait les premières images de la libération des camps, en montrant quelques plans de la visite d'Eisenhower à Ohrdruf. Ce reportage fut suivi, en mai 1945, par une série de sujets sur les camps de Bergen-Belsen, Buchenwald, Dachau... Tous ces sujets furent consacrés aux seuls camps d'Allemagne libérés par les Alliés occidentaux ; on ne dit rien de ceux libérés par les Soviétiques.

L'évocation des camps nazis dans la presse filmée française fut donc à la fois brève, partielle et tardive (la libération des camps de Majdanek, du Struthof ou d'Auschwitz-Birkenau était bien antérieure). Mais elle fut également très intense comme l'attestent les témoignages des spectateurs du printemps 1945 qui furent marqués à jamais par ces images de charniers et de déportés squelettiques.

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Hotel LUTETIA   pour les rescapés du système concentrationnaire et génocidaire nazi.

wiki  45 bd raspail paris6  gmaps   m° sevres-babylonne, en face du bon marché

Le 14 juin 1940, l'armée allemande occupe Paris. Le lendemain, l'hôtel est occupé par l'Abwehr, le service de renseignement et de contre-espionnage de l'état-major allemand, qui y installe son quartier général. Le chef de la Geheime Feldpolizei s'y installe aussi et les collaborateurs Pierre Bonny et Henri Lafont fréquentent les lieux

À la Libération, le propriétaire de l'hôtel doit, pour prouver son engagement envers la Résistance, mettre à sa disposition le Lutetia. C'est aussi un choix du général de Gaulle, attaché aux lieux. L'hôtel accueille les déportés à leur retour des camps de concentration nazis. C'est Sabine Zlatin, surnommée la « dame d'Izieu », qui assure la mise sur pied du centre d'accueil, vers lequel convergent les familles à la recherche d'informations sur des proches potentiellement déportés. Aujourd'hui, une plaque posée à l'extérieur de l'hôtel rappelle cet épisode8. Jusqu'au début du XXIe siècle, un groupe d'anciens déportés s'y retrouve chaque mois, pour déjeuner dans la brasserie4.

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www.geo.fr/histoire/a-l-hotel-lutetia-les-destins-brises-des-deportes-de-la-seconde-guerre-mondiale-220890 

lutetia.info/lexposition-3

requisition

wiki

expo

liberation-camps.memorialdelashoah.

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histoire-image.org/etudes/lutetia-1945 

Paris face au retour des survivants

Lorsque les troupes nazies entrent le 14 juin 1940 dans Paris déclarée « ville ouverte » quelques jours auparavant, leurs états-majors investissent aussitôt les plus beaux hôtels de la capitale. Celui de la Luftwaffe s’établit au Ritz, le commandement militaire de la Zone occupée au Meurice et l’Abwehr, le service de renseignement de l’armée allemande, au Lutetia, le dernier-né des hôtels de luxe parisiens, inauguré Rive gauche en 1910 dans un style Art déco.

Compte tenu de ses antécédents, après la Libération de Paris, le Gouvernement provisoire de la République française (G.P.R.F.) décide fin avril 1945 de transformer le Lutetia en centre d’accueil pour un certain nombre des rescapés du système concentrationnaire et génocidaire nazi. Jusqu’en août de la même année, le Lutetia devient ainsi « un palace pour revenants », selon l’expression du journaliste de l’époque Henri Calet. Les centaines de milliers de prisonniers de guerre et de Français contraints au Service du travail obligatoire (S.T.O.) qui sont alors rapatriés ne transitent pas par le Lutetia. Seuls y sont dirigés plusieurs milliers de déportés pour faits de résistance ainsi que quelques centaines de Juifs de France ayant survécu au génocide (on compte en 1945 2566 survivants sur les plus de 75 000 Juifs de France déportés entre mars 1942 et le mois d’août 1944).

Trois femmes résistantes, Marcelle Bidault (1), Denise Mantoux (2) et Sabine Zlatin (3), assurent la direction des opérations sur place. Elles coordonnent l’accueil des rescapés qui arrivent essentiellement en bus et en train depuis la gare d’Orsay toute proche, ou de l’aéroport du Bourget. Le bâtiment abrite pour les accueillir un centre de sélection, un centre de formalités ainsi qu’un centre d’hébergement provisoire occupant la plupart des 350 chambres de l’hôtel, qui est également pourvu d’une infirmerie elle aussi temporaire. Rapidement, des proches de déportés convergent vers le Lutetia dans l’espoir d’y obtenir de leurs nouvelles, parfois aidés en cela par les survivants eux-mêmes, qui apportent avec eux de précieuses informations sur leurs camarades survivants ou morts en déportation. Durant la période de la Libération, un très grand nombre de photographies ont paru dans la presse afin de documenter la réalité de la déportation. Certaines d’entre elles ont également servi à identifier les personnes déportées en question. Les deux photographies, qui appartiennent au fonds de l’Agence France Presse et que conserve aujourd’hui le Mémorial de la Shoah de Paris, montrent comment ces deux types de population ont alors été liés par une même recherche.

Analyse des images

Déportés survivants et proches de déportés liés par une même recherche

Sur le parvis de l’hôtel, des panneaux d’affichage couverts ont été dressés. Y sont épinglées des fiches signalétiques comprenant une photographie de la personne recherchée (homme, femme et quelquefois enfant) ainsi qu’une description d’elle et des circonstances dans lesquelles elle a été déportée. Le cliché qui documente ce dispositif montre qu’il était visible de tous et précisément conçu pour l’être.

La photographie qui a manifestement été prise à l’intérieur du bâtiment rassemble cette fois plusieurs déportés (trois ou quatre), reconnaissables à leurs uniformes rayés, qui parcourent du regard les mêmes fiches d’information. Sans doute s’enquièrent-ils du sort de leurs camarades, ou bien cherchent-ils à leur sujet des informations qu’ils seraient susceptibles de compléter afin de les faire connaître aux familles concernées. Le nombre des fiches visibles sur chacune des deux photographies traduit indirectement celui des déportés, estimé à un total de 48 000 rapatriés, dont environ un tiers est finalement passé par le Lutetia, sans que l’on puisse établir avec certitude le chiffre de ceux qui y ont effectivement retrouvé leurs proches.

Le système concentrationnaire et génocidaire nazi à l’échelle d’un lieu

La centralisation des informations en un lieu aussi emblématique et familier aux Parisiens que l’était alors l’hôtel Lutetia a certainement contribué à la prise de conscience de l’étendue du système concentrationnaire et génocidaire mis en œuvre par les nazis. D’après les témoignages de ceux qui y passèrent ou qui y travaillèrent à cette période, il a également constitué l’un des premiers espaces de témoignage sur l’horreur dudit système. C’est là, par exemple, que le peintre Léon Delarbre remet pour la première fois les dessins qu’il a réalisés pendant son calvaire. Il est d’ailleurs à noter que son ouverture coïncide avec la diffusion en France des premières photographies de l’ouverture des camps.

Jusqu’au mois d’avril, en effet, les autorités du G.P.R.F. avaient freiné la publication de telles images de crainte, précisément, que des proches ne reconnaissent sur elles des personnes déportées dont ils restaient sans nouvelles, y compris parmi les cadavres. Au Lutetia, l’ampleur du drame se mesure donc tout à coup à l’échelle d’un lieu, non seulement en raison des miracles des retrouvailles et des drames de la disparition qui s’y déroulent, mais parce que la figure du déporté y apparaît physiquement.

La présence qu’atteste la photographie (comme du reste les actualités cinématographiques de l’époque) de déportés dans leurs uniformes, le crâne encore rasé, les bras parfois tatoués pour les survivants d’Auschwitz-Birkenau, provoque en quelque sorte une première apparition de la déportation dans le paysage visuel du Paris d’après-guerre.

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PRISONNIERS de GUERRE

images1     images2

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wiki pg ww2 

 Sur les 1 845 000 militaires français capturés en mai-juin 1940, 250 000 parvinrent à s'échapper avant d'arriver en Allemagne (15) ; 80 000 prisonniers réussirent à s'évader entre juin 1940 et novembre 1942 (1).

Le tiers des 1 845 000 prisonniers l'ont été du 10 mai au 15 juin 1940. Les deux autres tiers se sont rendus à partir du 16 juin dont certains en entendant le discours de Pétain demandant l'armistice ou se trouvant dans des poches au moment de l'armistice.

Entre 1940 et 1941, 330 000 prisonniers français furent rapatriés en France, certains pour des raisons médicales (16). De 1940 à 1945, 51 000 prisonniers français trouvèrent la mort ou disparurent au cours de leur captivité.

Les prisonniers furent rapatriés en France à l'été 1945. L'ambiance n'était pas joyeuse. Beaucoup sont revenus dans l'indifférence et dans le mépris. Certains prisonniers furent accusés de s’être laissé capturer plutôt que de mourir pour leur pays (17). Pour les « indigènes », le retour parfois très tardif s'accompagna de nombreux incidents dont celui, particulièrement grave et meurtrier, de Thiaroye.

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Le retour des prisonniers de guerre français   sorbonne/70504

chap2 le grand retour   sorbonne/70504 

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www.cheminsdememoire.gouv.fr/le-retour-des-prisonniers-de-guerre-en-1945 

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archives.calvados.fr/page/le-retour-des-prisonniers-de-guerre 

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www.geo.fr/histoire/seconde-guerre-mondiale-logistique-population-mefiance-difficile-retour-prisonniers-guerre-1945-allemagne-220892 

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youyube

https://www.youtube.com/watch?v=lLkOObySPFg

www.youtube.com/watch?v=5SggpHBMnso 

www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf91031235/anciens-prisonniers-restes-en-allemagne 

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20250205 dez J.Vavon à Rd93   RECHERCHE RETOUR DEPORTES ET PRISONNIERS DE GUERRE –1945

Le 3 septembre 1939, la Seconde Guerre mondiale débute. Tous les hommes de 20 à 50 ans sont mobilisés.

>ACLL, 2H2, Affiche stipulant le tableau de répartition des classes 1909 à 1939, 4 janvier 1940

La France est défaite puis occupée par l'Allemagne Nazie, elle est ainsi dépossédée de son armée. L’armistice du 22 juin impose des clauses draconiennes : l'armée française est réduite à 100 000 hommes et les soldats qui ont déposé les armes sont considérés comme prisonniers jusqu'à la conclusion de la paix.

Eace à l’échec de la politique de volontariat et de la « relève » instaurée par une grande campagne de propagande afin de partir travailler volontaire dans l’industrie et l’agriculture allemande avec pour compensation, une rémunération plus ou moins importante (pour trois ouvriers français partant en Allemagne, un prisonnier pourra rentrer en France), le Service du Travail Obligatoire se met en place par la loi du 16 février 1943

L’Allemagne nazie occupe une bonne partie de l'Europe et met en place une exploitation économique puis humaine des territoires conquis qui prend d'abord la forme d'un pillage pur et simple. C'est ainsi que l'Allemagne fait du Watherland son grenier à blé, tandis qu’il dévalise les matières premières, et les stocks de vivres de la Russie. A l'Ouest, ce pillage consiste à la spoliation des biens des juifs et au paiement, par les pays vaincus des frais d'entretiens des troupes d'occupation. L'Allemagne prélève à la France une exorbitante indemnité de guerre : 400 millions de francs par jours. De la même manière, les allemands prélèvent à la France entre 12 et 17% de la production agricole française qui est envoyée en Allemagne (céréales, viande, produits laitiers), charbons, électricité, minerais et produits industriels. Le bâtiment, l'automobile, la chaux et le ciment travaillent à 75% pour l'Allemagne, la peinture et le caoutchouc à 60%, le textile à 55%. L'extension du domaine conquis par l'Allemagne aboutit à une exploitation fondée sur l’utilisation des mains d’œuvres locales. Jusqu'en 1942, les volontaires occidentaux en quête d'un emploi, puis les prisonniers de guerres polonais suffissent. Mais les contraintes de la guerre à l'Est (l'URSS résiste, et les ouvriers allemands sont au front) suscitent la mise en place du STO (Service du Travail Obligatoire), qui écume toute l'Europe, et parvient, en 1943, au chiffre de 6 millions de travailleurs réquisitionnés pour venir travailler en Allemagne.

C’est ainsi que tous les jeunes lilasiens, nés entre le 1er janvier 1920 et le 31 décembre 1922, doivent être recensés dans la mairie avant le 28 février 1943. Pour le recensement de 1944, apparaissent alors sur les listes les jeunes nés en 1924, 1925, 1926, 1927 et 1928. Ces recensements se basent sur l'état numérique des naissances aux Lilas de 1893 à 1925 (soit ?? naissances).

En premier lieu, il s'agit de lister tous les jeunes lilasiens « qui exercent ou ont exercé antérieurement la profession d’ouvrier spécialiste ou de manœuvre qualifié du bâtiment, de la Production des métaux et de la Transformation des métaux », qui seraient utiles à l'économie de guerre allemande. Dans ce sens, le gouvernement rend obligatoire le certificat de travail. Par professions : forgerons, mécaniciens, électriciens, réparateurs de machines agricoles, travailleurs du bâtiments, transporteurs et manutentionnaires, cordonniers, boulangers, bouchers, épiciers, commerçants divers, professions libérales.

Seuls sont dispensés :

-Les agriculteurs (« personnes se livrant professionnellement et personnellement à des travaux agricoles, viticoles ou d’élevage, fermiers, ouvriers agricoles, etc. ») ;

-Les forestiers, comprenant également les gardes eaux et les gardes des forêts ;

-Les « spécialistes indispensables des entreprises de battage et de travaux agricoles » ;

-Les artisans ruraux comme les maréchaux-ferrants, forgerons, réparateurs de machines-outils ou d’instruments agricoles, sabotiers… ;

-Les ouvriers des sucreries et distilleries.

-Les fonctionnaires

-les membres des professions libérales

-les étudiants (nous avons pu trouver comme exemples : de la faculté de droit, de l’école arts de manufacture)

-les anciens combattants de 1914-1918 et les mutilés de guerre

-les ouvriers d’usines travaillant en France à des fabrications militaires allemandes

La Mairie recense ainsi ses jeunes gens, afin qu'ils soient réquisitionnés et transférés en Allemagne afin de participer à l'effort de guerre. Pétain instaure réellement un régime sous la coupole du Reich. Les jeunes français seront d’ailleurs les seuls travailleurs, en Europe, à avoir été requis par une loi de leur propre État. Se met en place en France une certaine opposition à la réquisition de main-d’œuvre : certains jeunes se font exempter, d’autres se font engager par l’organisation Todt (qui construit les fortifications côtières comme le mur de l’Atlantique) pour rester en France. D'autres décident de prendre le maquis afin d'y échapper. Les réfractaires au STO subissent une véritable traque. L’inspection du travail, la police et gendarmerie française seront impliquées dans leur recherche. Les réfractaires, s’exposent, selon la loi à des amendes allant de 200 à 100 000 francs mais aussi à de l’emprisonnement pouvant aller de 3 mois à 5 ans. L’hostilité envers la STO se fera de plus en plus importante et marquera véritablement la rupture entre le régime de Vichy et la population française.

1J12

Don de M. Jean Le Meur (2010)

-Courrier de A. DUBOIS au Préfet de la Seine/Office départemental des Anciens combattants et victimes de guerre, demande d’attestation (1955)

-Courrier de l’Office départemental des anciens combattants et victimes de guerre à André DUBOIS, envoi carte (1955)

-Courrier de l’Office départemental des anciens combattants et victimes de guerre à André DUBOIS, envoi carte de réfractaire (1957)

-Certificat de travailleur déporté et carte de rapatriement de M. DUBOIS (1955)

-Courte biographie de A. DUBOIS, qui explique son STO (sd)

 

1933-1996

 

 

Aux Lilas, ces prisonniers requis reviennent dans leur foyer de juin 1945 à l'été 1946. Le dernier homme a rentré est Jean Pardoen, résidant au 218 rue de Paris, le 23/08/1945.

Quelques retours sporadiques avant :

-Robert Adamy, 101 rue de Romainville, rapatrié le 22/04/1943

+++ (à finir via listes 4H3)

Plus de ??? lilasiens partis pour le STO ET prisonniers de guerre en stalag reviennent durant cette période. On note sur les cahiers recensant jour par jour les retours, mais aussi la mention de plusieurs femmes – semble-t-il qui ont rejoint leurs maris prisonniers de guerre et/ou déportés du travail ???

C’est près de 800 personnes (A VERIFIER) qui reviennent aux Lilas sur cette période.

 

4H3

Seconde Guerre mondiale :

-Victimes civiles et militaires : Prisonniers de Guerre, Travailleurs STO: liste des travailleurs en Allemagne, liste des travailleurs requis, liste des travailleurs forcés, liste des prisonniers rapatriés et réformés, liste des retours d’Allemagne, courrier allocation secours fonds de solidarité, bon d’hôpital, demandes de secours, liste des veuves de guerre et des victimes civiles, liste des prisonniers avec numéro de stalags, avis déclaration prisonniers de guerre, demande d’information sur les prisonniers de guerre du Centre National d’information sur les prisonniers de guerre, avis de décès

1940-1948

C

 

Le conflit reste acharné jusqu’à à la capitulation allemande du 8 mai 1945. La Mairie organise l’envoi de colis à ses prisonniers de guerre, requis du STO et soldats encore sur le front. La municipalité veille à ces retours : organisation de « gala du prisonnier » le 15 octobre 1944 : bal suivi de vente aux enchères au profit des prisonniers – ce bal de nuit rapporta une « vingtaine de mille francs– galas qui persistent jusqu’en 1947 + collecte et don de chaussures et habillement pour les prisonniers et déportés rapatriés (voir délib)

3J31

-1 programme original de la représentation théâtrale Myllis et les compagnons de la belle Etoile (sd)

-1 programme original de la représentation théâtrale Myllis et les compagnons de la belle Etoile (15 juin 1946)

-1 programme original de la soirée de gala artistique et musicale présentée par l’Union des forces française de l’Intérieur section des Lilas au cinéma Le Magic (16 décembre 1947)

-1 programme original de la Matinée artistique et dansante organisée au profit des œuvres sociales de Libération section des Lilas (15 octobre 1944)

-1 programme original de la soirée de gala organisée au profit de la Maison du Prisonnier section des Lilas (mars 1944)


 

 

 

1W12


DELIBERATIONS DU CM :

30/12/1940

 

Comité local d'assistance aux Prisonniers de guerre

21/12/1941

 

Ouverture de crédit pour l'envoi d'un colis gratuit à tous les prisonniers de guerre habitant la commune

21/12/1941

 

Noël des enfants des prisonniers de guerre : ouverture de crédit

15/02/1942

 

Envoi d'un colis gratuit aux prisonniers de guerre

18/12/1942

 

Noël des enfants des prisonniers de guerre

08/04/1943

 

Envoi d'un colis gratuit à tous les prisonniers de guerre habitant la commune

20/09/1943

 

Envoi d'un colis gratuit à tous les prisonniers de guerre habitant la commune

30/11/1943

 

Noël des enfants des prisonniers de guerre

07/04/1944

 

Envoi d'un colis gratuit aux prisonniers de guerre habitant la commune

07/04/1944

 

Attribution d'un livret de Caisse d'épargne aux prisonniers de guerre et aux orphelins de guerre habitant la commune

22/01/1945

 

La maison du Combattant

07/03/1945

 

Gala du prisonnier

18/05/1945

 

Vœux : Conseil national de la Résistance, victoire des glorieuses armées alliées, jugement de Bazaine-Pétain, libération des prisonniers et déportés, vaillantes armées des Nations unies

01/06/1945

 

Vœux : fraternité et reconnaissance, habillement et assistance aux prisonniers et déportés, charbon, relogement, locaux vacants

27/07/1945

 

Vœux : charbon, 19 août 1944, chaussures et habillement

31/08/1945

 

Vœux : chaussures et habillement pour les prisonniers et déportés rapatriés, réhabilitation des immeubles sinistrés, charbon, versement des traitements en espèces











 

C’est aussi le retour de 7 survivants lilasiens victimes de la Shoah (sur les 150 déportés) – 5 reviennent dans leur foyer aux Lilas (on les retrouve sur le recensement de 1946) + Dépouillement des archives du Service Historique de la Défense - Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains de Caen pour ces 5 survivants :

FRANKFOWER

Jacob (Jacques)

24

10 rue de la République

11/04/1918 à Warszawa (Varsovie), Masovia, Pologne

Le Vernet, 37

25/09/1942

>Recensement 1936 : 10 rue de la République : colleur d’imperméables à Maitre (Paris)

>Recensement 1946 : 10 rue de la République : FRANKFOWER Jacques (né en 1918, Pologne, colleur) + FRANKFOWER Suzanne (née en 1921, couturière, Polonaise, sa sœur) + FRANKFOWER Paulette (née en 1928, Polonaise, sans profession, sa sœur) + FRANKFOWER Maurice (né en 1931, Pologne, étudiant, son frère)

>DAVCC : pas de demande – date de retour non indiquée

FRANKFOWER

Sarah (Sara)

22

10 rue de la République

10/08/1921 à Warszawa (Varsovie), Masovia, Pologne

Drancy, 77

31/07/1944

 

>Etat civil : acte de décès 22/11/2006 à Vaujours (Seine-Saint-Denis), veuve de Georges Leprince, 8 rue Rouget de l’Isle

>Recensement 1946 : 10 rue de la République : FRANKFOWER Jacques (né en 1918, Pologne, colleur) + FRANKFOWER Suzanne (née en 1921, couturière, Polonaise, sa sœur) + FRANKFOWER Paulette (née en 1928, Polonaise, sans profession, sa sœur) + FRANKFOWER Maurice (né en 1931, Pologne, étudiant, son frère)

>DAVCC : Couturière. Entrée en France en 1929 – naturalisée française par mariage en 1947 avec M. Leprince. Arrêtée par les autorités allemandes et françaises le 21/07/1944 à son domicile. Lieux successifs de déportation : Auschwitz puis Buchenwald puis Kratzau. Libérée par les russes puis rapatriée le 2/06/1945 par Sarrebourg. Reconnue « déporté politique » le 3/12/1956. Versement d’un pécule aux déportés politiques de 12 000 francs le 10/04/1957. Présence d’une carte médicale pour son rapatriement «nom et adresse de la personne chez qui vous vous rendez : chez ses parents au 10 rue de la République aux Lilas ».

FRANKFOWER

Maurice

13

10 rue de la République

12/03/1931 à Paris 12, Paris, France

Drancy, 77

31/07/1944

 

>Recensement 1946 : 10 rue de la République : FRANKFOWER Jacques (né en 1918, Pologne, colleur) + FRANKFOWER Suzanne (née en 1921, couturière, Polonaise, sa sœur) + FRANKFOWER Paulette (née en 1928, Polonaise, sans profession, sa sœur) + FRANKFOWER Maurice (né en 1931, Pologne, étudiant, son frère)

>DAVCC : rapatrié le 13/05/1945 du camp de Flossenburg, libéré par l’armée américaine le 23/04/1945 par Hayange– reconnu déporté politique le 7/01/1957

KWIATEK (KWIATECK)

Jankiel (Icek, Jacques)

32


 

 

10 Rue Bernard


30/11/1909 à Sterdyń, Masovia, Pologne

Pithiviers, 4

25/06/1942

 

>Recensement 1936 non MAIS au 10 rue Bernard : Hersket, Tyriam et Louba KWIATEK – par déduction Hersket est son frère

>Etat Civil : acte de mariage 26/01/1935 de Jankiel KWIATEK (gantier) et Feiga/Fejga MAJDENBERG (sans profession, née en 1913 en Pologne – non déportée), 45 rue de Romainville

>Série H : Liste des déportés, sd : KWIATECK Jankiel, 10 rue Bernard + Correspondance entre la Croix-Rouge Polonaise, délégation régionale de Paris et La Mairie des Lilas, 20-30 avril 1945 : Liste des familles des déportés touchant l’Allocation militaire : Mme KWIATEK Fajga, 10 rue Bernard (2 enfants), 84. Par jour (1 Principale + 2 Majorations)

>MS : gantier au 10 rue Bernard. Fils de Chaim KWIATEK et Ester née MAJDENBERG, arrivé en France en 1939. Il a 2 enfants : Thérèse (née en 1940) et Paulette (née en 1936). Entrée en France le 25/11/1939. Il est arrêté par la rafle du Billet Vert le 14/05/1941. Il est libéré par l'armée américaine le 23/04/1945 et rapatrié à Paris le 22/05/1942. Il y décède en 1996.

>Recensement 1946 : 10 rue Bernard : Jacques KWIANTEK (gantier) + Fejga KWIANTEK (née en 1913, Pologne, sa femme, sans profession) + Paulette KWIANTEK (née le 26/06/1936, leur fille) + Thérèse KWIANTEK (née le 12/11/1940, leur fille)

>DAVCC : déporté politique reconnu le 22/10/1956, demandé par l’intéressé lui-même, 9 rue Diderot, Bagnolet. Arrêté par convocation le 14/05/1942 à Pithiviers et déporté à Auschwitz le 25/06/1942. Arrivé le 25/06/1942 sous le matricule 42207, transféré au camp de Sachsenhausen à une date inconnue et transféré le 6 février 1945 au camp de Flossenburg sous le numéro de matricule 46.7039. Camp libéré le 23/04/1945. Rapatrié le 12/06/1945 par le centre de Revigny. Classe de mobilisation 1929, grade 2è classe. Engagé volontaire dans la 9è compagnie 3è Bataillon. Fiche médicale : état général moyen «nom et adresse de la personne chez qui vous vous rendez : chez M. Kwiatek 10 rue Bernard Les Lilas». Arrivé en France le 19/07/1932, naturalisé le 18/10/1947. Gantier bonnetier


 

PSZENICA



Joseph, Josek, Aba

 


39


 

 

14 Rue du Château


18/07/1902 à Wodzisław, Świętokrzyskie, Pologne

Pithiviers, 4

25/06/1942

 

>Etat Civil : acte de mariage 10/07/1948 PSZENICA Joseph (tailleur, fils de David Chaim PSZENICA et de Serra/Sura/Itla ROLNICKA/ROLNISKA – veuf de Bajla BIRENHOLZ) et Nella GOLDMINC (née en Pologne le 5/04/1913 - veuve de Szymon WAJNRYB déporté de Paris 11 en juin 1942), 14 rue du Château

>MS : tailleur au 14 rue du Château. Arrive en France le 14/05/1936. Marié à Bajla née BIRENHOLZ, ils ont un fils : Jacob né en 1929 (non déporté). Arrêté lors de la rafle du Billet Vert le 14/05/1941, il est libéré le 15/04/1945 du camp de Bergen-Belsen par l'armée britannique puis rapatrié en France le 03/06/1945.

>Recensement 1946 : 14 rue du Château : PSZENICA Joseph (né en 1902, tailleur) + PSZENICA Bayda (née en 1902, tailleuse)

>DAVCC : Engagé volontaire 1940 – démobilisé – arrêté le 14/05/1941 chez lui au 14 rue du Château pour cause raciale - arrivée au camp d’Auswhitz le 27/06/1942-18/01/1945 pis camps de Buchenwald 18/01/1945-28/01/1945 puis camp d’Answer 20/01/1945-20/02/1945 puis camp de Bergen Belsen 28/02/1945-15/04/1945 libéré par l’armée anglaise - rapatrié le 3/06/1945 via Le Lutetia. Reconnu déporté politique le 15/11/1954  - réside alors au 5 rue de la convention à Romainville. Versement d’un pécule aux déportés politiques de 28 800 francs le 25/05/1955.  Présence de sa fiche médicale en vue de son rapatriement «nom et adresse de la personne chez qui vous vous rendez : chez lui ».

 

 

4H3

Seconde Guerre mondiale :

-Déportés politiques et raciaux : liste des déportés politiques et raciaux, liste des veuves de guerre et des victimes civiles, liste des veuves de déportés raciaux demandant la pension de veuve de guerre, avis d’allocation militaire de Sura Blumsztajn, de Estera Geller, liste des déportés, liste des familles des déportés touchant l’allocation militaire, courrier avec la Croix-Rouge polonaise, liste des épouses des déportés non rentrés, demandes de renseignements du Secrétariat général des anciens combattants

1940-1948

C

 

Les requis du STO ont fait partis jusque dans les années 1970 des « oubliés » de la Seconde Guerre mondiale, concurrencés sur le plan mémoriel par d'autres victimes de guerre, notamment les prisonniers de guerre français, les déportés politiques et les victimes de la Shoah. Les premiers travaux de recherche sur la réquisition pour le travail ne sont lancés au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) que dans les années 1970 et ne se développeront que dans les années 1990.


J10 les déportés lilasiens


PROGRAMME de la JOURNÉE - J10

MATIN

Lionel BENHAROUS

Julie VAVON   

métiers d'avant leur déportation

Sylvain O

cartes des camps 1) internement  2) prisonniers de guerre  3) concentration, extermination

camps d'alderney/aurigny évadés du camp de travail forcé de Dannes-Camiers  (62 pas de calais, 10km nord touquet)   ad62   gmaps  wiki

livre camp de guernesey "le cercle littéraire des amateurs d'epluchures de patates" amazon 2009

contexte legislatif Laval  = métiers interdits, droits civiques, lois de segregation, etoile jaune, 3ème classe

annulations de naturalisation

raffles : liste dates, chronologie, 

directive "Nacht und Nebel", 

le chemin des camps = Compiègne-Royallieu= priso politiques + réserve d'otages   vs Drancy= juifs

1er et dernier convoi  patricia attali/ lien synagogue lilas>> voir article Mariane historiens vs Macron

les noms francisés, la francisation des noms juifs

les vagues d'immigration

carte des rafles aux Lilas : a rpprocher de la crte e franc et ailleurs

collaborateurs france vs protectorat pays bas, efficacité bureaucratique>> article Mariane 

l'arbre généalogique aryen sous le régime nazi vs quartiers de noblesse

>> voir article Mariane historiens vs Macron


APRÈS-MIDI

MÉMORIAL de la SHOAH

... ...

MÉMORIAL DRANCY

camp de drancy 

pantin quai aux bestiaux

Émile BRAVO / Spirou

emile bravo auteur bd spirou x5 tomes mai2022, à la bibli lilas? : coordonnées via memorial de la shoah    transgenerationnel

article spirou / pv archassal rfg  21/01/23

AUTRES intervenants

Alain ALexandra

retrouver un prisonnier de guerre 18°-20° siècle a&c

 roder = enseignant histoire st deni paris sorbonne

annette wieviorka  1948 spécialiste shoah, son frere michel = historien 

fond° jean roger resp de la shoah à la fond° jean Jaurès

livre a&c  retrouver prisonniers de guerre, alain alexandre  2021  amazon

livre a&c  retrouver un ancetre juif laurence abensur hazan 2019 amazon

retrouver ses ancêtres polonais + dico des noms de famille polonais = a&c 2°éd philippe christol

André J?   Patricia A?


PROGRAMME SCOLAIRES

recueil pedago j.vavon 

scolaires collège lycée : 2ème conf en semaine, voyage auschwitz, 

pose de la plaque 150 debut 2024 

matériel d'expo de la mem de la shoah pour expo hall mairie

pose plaque ecole, presentation, voyage scolaire, camps de concentration

presentation audito en semaine avec prof d'histoire


PROMO

affiche 1= jean ferrat en filigrane  2= rails entree auschwitz

nuit et brouillard

photos de déportés au murs de l'audito

jean ferrat : pere juif russe , rappel de sa genealogie

musique sepharade et ashkenaze , présntation des origines sur carte

trouver un temoignage vivant, ou interview filmée > montage


CONTEXTE

journée de la déportation dim 28 avril 2024

pose de la plaque x150  début 2024, lieu à définir


CONTACTS 

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liste 20231011 André J

RESSOURCES  web-internet

Geneanet

Camps

GenAmi

Google recherche : deportation + genealogie

Spirou

Shoah

RFG

202503 - RETOUR des PRISONNIERS  draft1 - racines du 93 - généalogie, histoire locale & familiale

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