DÉROULÉ Voici de quoi revenir sur la balade « Art urbain et Histoire des quartiers » durant laquelle nous avons eu le plaisir de cheminer ensemble aux Lilas, au fil des œuvres et des histoires, ce samedi 21 septembre 2024.
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1 - le royal= atlas & les orties parking
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QUARTIER des SENTES 1970'
EDGAR PISANI 1966-67 ministre équipement, 1957 loi cadre construction de logements et d'équipements collectifs
1964 réforme administrative Seine>> Paris + 75 91 92 93 94
1966 21mars arrêté ministériel / meilleure utilisation des îlots urbains= densifier fortement les quartiers
reprise du projet primé d'Aubervilliers 1965
architectes= Cazaneuve & Peray déjà grosses opér° Nanterre-Aubervilliers-Gonesse-Aulnay
CITÉ des SENTES (1971-76)
projet= 1000 logements HLM, ILN, en propriété, résid personnes âgées, crèche, maternelle, commerces, parking
destruction 200 logements (pavillons & collectif) 1966/1971 par l’OPHLM IRP (successeur de l'OPHLM Seine)
MAIS comité de défense / démolition petites maisons dans sentes avoisinantes (av Louis Dumont, sente de l'Aigle..)
1971-76 construction = 5 tours 18 étages, 7 immeubles barres 3 à 9 étages, 1 centre cial, 2 parking silo
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Espace Henri DUNANT (1976)
OUVRE le 04 déc. 1976 = 47 ans
au début DUNANT indépendant,
puis compta regroupée sur ANGLEMONT/ Pierre SIMONDI
Pierre SIMONDI arrivé en 1969 resp du Centre culturel ESTHER CUVIER
>> 1983 rachat instit GAY >> 1987 ouverture ANGLEMONT
HENRI DUNANT = créateur de la Croix-Rouge en 1863 (°1828 +1910)
homme d'affaire genevois, juin 1859 champ de bataille Solferino, 1863 création Croix-Rouge, 1864 1°conv de Genève, 1901 1°prix Nobel de la Paix
Pierre ZWOBADA = arrivé en 1993 à DUNANT
30 ans pour la ville
Rebaptisé Espace LOUISE MICHEL (nouveau nom)
22 septembre 2012 = inauguration + portrait façon Andy Warhol/Pop Art =21ans
LOUISE MICHEL, la "Vierge rouge" de la Commune" (°1830 +1905).
enseignante féministe militante de la décolonisation combattante de la commune
arrêtée 24 mai 1871 / semaine sanglante
1873 déportée en Nouvelle Calédonie
1880 amnistie générale
manifestations, meetings insurrectionnels, longues tournées de conférences
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2 - ecole mat madeleine riffaud > photo streetart
madeleine riffaud-buttes chaumont + bd
1 - La bataille du Tunnel des Buttes Chaumont (sam 19/02/22) facebook.com/groups/racinesdu93/posts/5568001183212019
23 août 1944, Paris est en plein soulèvement. Il y a des combats dans toutes les rues. Presque tous les hommes sont sur les barricades. Madeleine est de garde au poste de commandement. Elle reçoit par téléphone la mission d'emmener son groupe (la compagnie Saint Just) au pont des Buttes Chaumont. "Un train de soldats allemands vient de Belleville par la Petite Ceinture. Ils ont fait des morts, il ont tué des copains. Dépêchez vous d'aller les stopper. Ils sont dans le tunnel et ils vont vous attaquer". En se comptant elle-même, ils ne sont que quatre à pouvoir y aller. Ils chargent aussitôt des caisses d'explosifs et de grenades à manche dans la voiture, et direction les Buttes, vers la passerelle d'où ils pourront agir. La locomotive apparait. Depuis les marche pieds, les allemands arrosent à la mitrailleuse les ponts au dessus d'eux. Tirs à l'aveuglette, ripostes. L'un des membres du groupe de Madeleine est blessé. Les trois autres balancent leur chargement depuis le pont. Parmi les caisses, il y a une boite de feux d'artifice qui attendait à la Mairie un hypothétique 14 juillet.
2 - La fille d'instit' en Picardie
3 - Contre l'occupant nazi : une résistante de 20 ans (
Le dimanche 23 juillet 1944, son groupe reçoit l’ordre d’abattre un haut gradé nazi. C’est elle qui tiendra le pistolet. Pont de Solférino, en plein jour, elle exécute de deux balles dans la tête un membre de l'armée d'occupation. Prenant la fuite en vélo, elle est rattrapée et renversée par la voiture d'un milicien de la police. Il l'emmène au poste, avant de la livrer à la Gestapo. Rue des Saussaies, elle est torturée par les Allemands, avant de l'être par les brigades spéciales de la Préfecture de police. Devant son silence, elle est condamnée à la peine de mort. Internée à Fresnes, puis Compiègne, elle échappe in extremis au peloton d’exécution le 19 août, grâce à l'échange de prisonniers de la Croix Rouge, négocié par le consul de Suède Nordling.
4 - la Grande Reporter anticolonialiste, en Algérie
5 - Sous les bombes, dans les maquis du Vietcon
6 - l'amour d'une vie, Nguyen Dinh Thi
7 - Infiltrée à l'hôpital, dans les linges de la nuit
8 - Témoigner (pour que les copains ne soient pas morts pour rien)
9 - Une BD pour témoigner : la rose dégoupillée
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3 - pl samuel paty
samuel paty
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4 - aldi= rideau de fer
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5 - r des sablons
Rosier sans pareil d'adolphe catel 1869
Vers 1860, le Lilasien Charles Adolphe Catelle possède le plus beau rosier de la région.
Il l'a appelé Laure de Besançon, du nom de son épouse, Sophie-Laure Besançon.
L'arbre offrait une frondaison de quinze mètres de circonférence et la foule se pressait pour admirer les milliers de roses.
Et l'article du Monde illustré de préciser :
« La propriété se trouve sur l'emplacement d'un cimetière où furent enterrés les alliés et les Français en 1814 » 6. Il s'agit du numéro 18 de l'avenue du Château
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CITÉ JARDINS Joseph DEPINAY 1923-1966/76 (=un des dir des Stés fr d'HBM, a publié rapport sur l’urbanisme anglais pendant 14/18)
1923 cité jardins avait été conçue come cité "semi-provisoire" = construite pour 15 ans >> 50 ans !
le projet s’impose de lui-même à l’office public d’HBM de la Seine en 1920.
Henri SELLIER, administrateur-délégué de l’Office et conseiller général de la Seine, est particulièrement intéressé
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6 - r paul langevin= escalier ecole
construction ecole + gymnase micheline ostermeyer pianiste + 3medaille JO 1948 londres (lancemt de poids, disque, saut en hauteur) sur la carte
Micheline OSTERMEYER (1922-2001) a vécu deux vies :
PIANISTE de concert dès l'âge de 12 ans
et ATHLÈTE complète à partir de ses 19 ans fb2 fb3
Son père pratique la gymnastique suédoise et lui transmet naturellement son goût du sport, s'opposant parfois aux garçons de son âge.
1ères victoires en 1941, à Tunis, au 60 mètres, au lancer du poids et au saut en longueur. 1er record de France à Bordeaux en 1946, au poids. Un an après, elle remporte les médailles d'or de saut en hauteur et de poids, aux championnats du monde universitaire.
En 1948, elle devient la 1ère française championne olympique aux Jeux de Londres, avec l'or au poids et au lancer du disque et le bronze au saut en hauteur. Fait étonnant : elle venait de découvrir le disque 3 semaines avant les épreuves!
Des blessures perturbent sa fin de carrière et l'amènent à arrêter la compétition en 1953.
Au total et dans 6 disciplines différentes, elle aura collectionné un palmarès impressionnant de 19 records nationaux, 12 titres de championne de France, 3 médailles aux championnats d'Europe et 3 médailles olympiques.
L'arrêt du sport ne l'empêchera pas de poursuivre "son métier de concertiste, sa vraie vie", celle inspirée par sa mère, professeur de piano, et par son grand père fondateur du Conservatoire de Vannes.
Sa carrière musicale commence avec un 1er prix de piano du Conservatoire en 1946 et un 4ème au concours international de piano de Genève en 1947. Enchainant les concerts, elle prend un rôle de professeur de solfège aux conservatoires de Lorient et de St Germain-en-Laye. Un CD enregistré en 1999 témoigne de son talent et de son goût pour les musiques de Fauré, Brahms ou Debussy.
Personnalité douce, paisible, presque effacée, elle était à l'opposé de toutes celles qui jouent les stars, après avoir gagné un titre ou deux.
Trois ans après sa mort en 2004, l'INSEP créé le Trophée Micheline Ostermeyer, attribué chaque année à des sportifs de haut niveau ayant eu une double réussite dans leur vie, sportive et autre. 1ers lauréats : Jazzy, Noah, Autissier, Famose, Calmat...
Aux Lilas, le gymnase du 15 rue Paul Langevin -en sous-niveau de la cour de récréation- porte son nom. Il est utilisé tant par les écoliers de Paul Langevin que par les lycéens de Paul Robert. Conçu par l'architecte Roger Taillibert (celui du Lycée), il a été honoré de la présence de Micheline Ostermeyer, lors de son inauguration en 1996. On y pratique aujourd'hui la GRS, le hand-ball et les sports scolaires.
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cafe du fort= cpa
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7 - 33 r bernard= porte garage
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8 - pl ch de gaulle
films 1950 = orphée + ma pomme >> MUSIC
Pl Charles de GAULLE - 20220409
128 mètres, on domine plaine de Noisy et découvre Paris. Prussiens ne s'y trompent d'ailleurs pas quand ils occupent les hauteurs du Fort en 1871.
ancien bois de pantin > bois de rle
lieu de promenade >> notables installés>> dde d'une église>> création commune lilas
Place= du Tapis-Vert >> du Rond-Point >> 23/03/1905 Waldeck Rousseau >> 30/11/1945 Stalingrad >> 04/12/1970 Charles de Gaulle 1890 Lille-1970 Colombey
trois semaines en mai, avait lieu la fête patronale, avec le feu d'artifice en point d'orgue. Suivront ensuite de nombreuses festivités. Des cirques y planteront leur chapiteau. La fête de la musique y montera sa scène.
croisement de chemin forestiers= 8 voies (5 noms) convergent
r d'anglemont/yvan chiffre pélerine == av waldeck rousseau/auberge du tb cuistot pdk
r du garde chasse/ 1er (2ème!) château d'eau, auberge de l'aveyron-les 3 marches explosée bombe 18avr44
rue du tapis vert (longe la prairie de livry/d'anglemont) melting pote à av g clemenceau
rue bernard agent de change parisien ex cons mpal+maire rle pentue + vers lycee
Ici idée de créer nouvelle commune des Lilas. C'est là qu'habitent les hommes influents de la commune de Romainville, ceux qui payent l'impôt, ceux qui décident au Conseil municipal.
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9 - 16 r bernard facade biblioth = arbre louyse
Centre CULTUREL d'Anglemont carte genea anglemont
1982 Centre Culturel Jean Cocteau, Conservatoire Gabriel Fauré, Bibliothèque André Malraux.
L'ascendance noble d'Arthur Henri LAMBIN d'ANGLEMONT remonte à un conseiller du Roi, né en 1651 dans la Meuse (Damvillers). Le blason familial est d'azur aux chevrons d'argent. Notre comte est né en 1821 -sous Louis-Philippe- à Verdun-sur-Meuse.
Vers 1857, il acquiert pour 100.000 francs le "Château BERNARD" au rond-pont du Tapis Vert (référence à la pelouse du parc jouxtant la maison).
Le vendeur, André Antoine BERNARD, était auparavant agent de change rue de Clichy, conseiller municipal à Romainville en 1830, puis maire de Romainville de 1836 à 1838. Il avait lui-même acheté la propriété le 4 mars 1825 aux descendants du Comte de LIVRY, en même temps que leurs propriétés du plateau (bois de Bouleaux, mare des Bruyères).
On ne sait si le bâtiment actuel a été construit par d'ANGLEMONT ou par l'un des précédents propriétaires.
Homme de lettres, humaniste, fouriériste, ésotérique et propriétaire, il succède à François Xavier GUERIN-DELAROCHE en devenant le 2°maire des Lilas en 1870-1871. Il démissionne durant l'occupation Prussienne, après un différent sur la Garde Nationale.
Quand il décède aux Lilas en 1897, c'est sans postérité, malgré ses 2 mariages avec Marie SAUNOIS en 1861 et Xaveline HUART en 1896.
En 1901, ses héritiers vendent l'hôtel du Rond-Point à Marie Antoinette DELORME, épouse de Jules Henri GAY, instituteur et fils d'instituteur. Après les aménagements, c'est en 1903 l'ouverture de la pension pour jeune filles "Institution de Mme GAY, villa du Rond-Point" également nommée "la Campagne à PARIS".
Leur belle fille Gisèle CORNET-BARBER, épouse GAY, reprend le flambeau de l'institution, son époux Georges GAY optant pour la médecine. Elle prend la direction du pensionnat en 1932 et succède officiellement en 1937.
Regina ZYLBERBERG (la future REGINE, reine de la nuit parisienne) sera pensionnaire de l'institution à la Libération.
En 1982, Gisèle GAY prend sa retraite et cède son institution . Malgré des offres plus intéressantes, elle vend la propriété à la Ville des Lilas, à la condition qu'elle demeure un lieu de culture.
La ville possédait déjà son Centre culturel municipal, rue Esther Cuvier, fondé par Pierre SIMONDI en 1965 et complété d'une école de musique en 1966. La vétusté des bâtiments et la nécessité d'agrandir sa capacité d'accueil ont finalement poussé la ville à l'achat du nouveau lieu.
1986-87 sont consacrées à des travaux d’agrandissement et à une refonte complète des bâtiments et du parc.
Le nouvel espace d'ANGLEMONT est finalement inauguré en 1988 par le maire Jean-Jack SALLES, en présence du ministre de la culture et de la communication, François LEOTARD. Il abrite aujourd'hui le Centre Culturel Jean COCTEAU, le conservatoire Gabriel FAURE, la bibliothèque André MALRAUX, la Direction de l'Action Culturelle et le square Georges GAY.
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10 - jardin georges gay
georges gay, docteur °1900 +1954
mobile Marcel van Thienen °1922 +1998
Realisateur radio Compositeur,
Dir conservatoire musique Haiti,
Sculpteur de mobiles
son pere=Bruxelle sa mere=Vincennes
sa sculpture en mouvement "l'Oiseau Lyre" fête 30 ans de modernité au gré du vent.
Ancien atelier de Marcel van THIENEN au 31 rue du Tapis Vert
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11 - r du garde chasse/mur pharmacie atlas
bombardement 19avr1944 + café alary
Simone et Janine BANVILLE, Div17-Ligne19-Sep 5, bombardement 18/04/1944
Le BOMBARDEMENT de NOISY
C'était il y a 80 ans, le 18 avril 1944, à 23h45,
163 appareils alliés déversent sur la Gare de Noisy-le-Sec,
1908 bombes, soit 795 tonnes d'explosifs,
en 2 vagues à 12 mn d'intervalle.
Terminé à 00h10, le Bombardement était l'un des 32 objectifs en France du plan allié,
visant à couper les voies de communication avec l'Allemagne, deux mois avant le débarquement en Normandie.
Mais, si cette opération a atteint militairement ses buts, un triste bilan de 750 tués vient en ternir le tableau.
Noisy, détruite à 70%, est devenu une "ville morte" dénombrant, dans ses ruines, 520 décédés & 70 blessés
= civils et sauveteurs de la défense passive. (un 1er bilan officiel faisait mention de 464 victimes)
A ces chiffres, il faut ajouter 175 autres victimes dans les communes voisines
= 59 à Bobigny, 38 à Romainville, 22 à Drancy, 27 à Bondy, 13 à Montreuil, 9 aux Lilas, 4 à Paris 12, 3 à Bagnolet, 1 au Pré.
Sans oublier les 27 aviateurs canadiens, mortellement tombés lors du bombardement, ainsi qu'une 30taine de soldats allemands.
La RUE de PARIS sous les Bombes
Au croisement de cette rue du Garde-Chasse et de la rue de Paris se tenait le fameux "Restaurant des 3 marches", ancien "Hôtel de l'Aveyron" de monsieur Alary.
Là même où le destin stoppa brutalement la course vers l'abri du métro de Janine et de ses parents Henri et Simone Banville, le soir du 18 avril 1944.
C'est le soir du 18 avril 1944. Il sera minuit dans un peu moins d'une heure et, rue du Fort comme ailleurs, on est déjà au lit depuis longtemps.
Soudain, au loin, on entend se déclencher les sirènes de Bagnolet. Encore un raid aérien.
Et puis c'est au tour des sirènes et de la crécelle du réservoir de la ville de donner l'alerte.
Cette fois, il est temps d'aller chercher refuge dans les sous-sols du métro, comme tous les Lilasiens ont appris à faire.
La petite Janine, 13 ans, s'habille en vitesse pour suivre ses parents Henri et Simone Banville.
Il se dépêchent en direction de la Mairie.
Mais les avions arrivent déjà. Un témoin dira les avoir vu prendre la rue de Paris en enfilade.
Et les bombes commencent à tomber, toutes alignées sur le centre ville.
Au 2 bd de la Liberté, la façade s'effondre ensevelissant le couple Lambert.
Très près, rue de Paris, les immeubles des 118 et 120 sont touchés.
Mais c'est un peu plus loin qu'auront lieu les plus gros dégâts.
Rue du Garde-Chasse, les maisons des 1-3, et 2-4-6 sont détruites, faisant 3 morts: le couple Boulesteix et madame Souciet.
Au croisement avec la rue de Paris, celles des 155 et 157, à côté de la pharmacie, sont soufflées.
C'est cet endroit qu'ont atteint Janine et ses parents, là où se trouve encore le restaurant des Trois marches.
Il ne leur reste plus que 150 mètres à faire avant d'atteindre le métro.
Mais la chute d'une bombe en décide autrement.
Et ils sont fauchés ensemble, tous les 3.
Le lendemain, dans notre ville, c'est jour de deuil.
On dénombre 9 tués et 50 blessés. Sur 13 points de chute, 27 immeubles sont détruits.
Depuis la nuit, les secouristes se sont mis à aider les survivants et on commence à déblayer.
Des bombes à retardement se cachent pourtant encore dans les décombres.
Elles explosent pour la plupart dans la journée.
Pour désamorcer les dernières, c'est un artificier allemand qui est à l'ouvrage.
Il sautera le lendemain au triage de la Chapelle, en réalisant exactement la même tâche.
Deux semaines plus tard, cent personnes sont toujours évacuées, suite à la perte de leur logis.
Mais les heures sombres trouvent leur fin.
4 mois après, exactement le 17 août, la Libération de la ville met un terme aux quatre années d'occupation.
Le temps de la reconstruction peut commencer.
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12 - entree parking marché pierres volantes
marché 1980 avant: r de paris/r du pré
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13 - metro fresque à reprendre
fresque 1984 philppe pena>> CHANTER/ PAROLES
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14 - entree immeuble 88 rue de paris= mosaiques heckle & jeckle
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15 - 4-6 r des bruyeres flamands roses
23fev2024 autres oeuvres r de paris 68=lion/chantier 64=taureau/boucherie 62=chevres/fromager
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16 - 33 r des bruyeres
ex blanchisserie industr > belge ferme jan2015
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17 - angle 33 r des bruyeres xx r de romainville mosaique invaders
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18 - 11 r de romainville mur exter terrasse atmosphere signature bishop
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19 - 1 r romain rolland la guinguette xple street art
ex bougnat des lilas
aout 2011 l'atmosphere
la guinguette
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20 - parc lucie aubrac devant potager= silouhette ernes novo
Parc Lucie AUBRAC 31 r de romainville xx 16 r romain rolland xx 58 r romain rolland carte
Le PARC Cet espace vert est un poumon de 1,5 ha en plein cœur de la ville, à 100 mètres de la mairie et du métro. De nature agricole et maraîchère aux 18° et 19° siècles, le secteur avait évolué vers un petit artisanat dispersé.
Le projet d'un nouveau parc est initié en 1984, par décision municipale.
Il faut toutefois une quinzaine d'année à la vile pour réussir à acquérir toutes les parcelles.
On procède à une ouverture en partielle en 2001.
L'aménagement définitif est achevé en 2007, pour son inauguration officielle le 23 juin.
Lucie AUBRAC, avec son mari Raymond, fut une résistante acharnée à l'occupation allemande et au régime de Vichy. Elle le fit évader de prison à Lyon en 1943 et rejoignit le général de Gaulle à Londres en 1944.
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21 - 7 r du centre cour les arts fleurissent la ville
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22 - ecole romain rolland cour= xples street art
Nom du bâtiment: École matern. & élément. Romain Rolland (scol 93, streetart)
1873: MONIÈRE
agrandissements: 1893, 1895
1931 : Léopold BEVIERE
1935: inauguration
Date de construction: 1925 - 1949
Le groupe scolaire Romain Rolland est construit à l’emplacement d’une première école bâtie en 1873 par l’architecte voyer Monière, agrandie successivement en 1893 et 1895.
Il constitue un exemple représentatif de l’architecture scolaire des années 1930, où la rigueur du style Jules-Ferry se lit encore dans la composition symétrique des façades, toutefois adoucie par l’emploi de la brique. Par ailleurs, les grandes baies laissant passer air et lumière renvoient aux recherches des hygiénistes. Les bâtiments s’étendent le long des rues Romain-Rolland et Raymonde-Salez et se retournent à l’intérieur de la parcelle par une aile qui rejoint le gymnase Liberté. La façade principale, rue Romain Rolland, est composée d’un corps central à deux étages, encadré de deux ailes à un étage, terminées à leur extrémité par des pavillons en avant-corps. La partie centrale est elle-même bordée par deux avants-corps, surmontés de frontons à redents, contenant les escaliers. Les deux entrées, école maternelle et école élémentaire, sont en plein cintre et encadrées de céramique bleue. Les ailes, abritant les salles de classe, sont percées de vastes baies horizontales. Les murs sont en meulière dans la partie de soubassement et enduits de ciment. Les façades sont ornées de deux panneaux de mosaïque, un sur le pan coupé, à l’angle de la rue Raymonde-Salez, comportant la citation de Danton « Après le pain l’éducation est le premier besoin du peuple » et un autre au niveau de l’entrée figurant le blason de la ville entouré de deux petites filles. Les toits sont en tuiles mécaniques. Côté cour, l’utilisation des mêmes matériaux et de la même composition de façade assure la continuité. Un bâtiment en longueur, coupant la cour en deux et bâti en pierre et brique semble être un vestige de l’école de Monière.
Romain Rolland, (1866-1944) est un écrivain français, militant pacifiste. Engagé au sein de la Croix-Rouge à Genève, il y rédige en 1914 son appel "Au-dessus de la mêlée", où il condamne la violence. Ayant très vite compris que la guerre menait au "suicide" de l'Europe, il veut agir autant pour la France que pour l’Allemagne. En temps de guerre, ses idées pousseront certains à l'accuser de traîtrise. Elle lui vaudront pourtant le prix Nobel de littérature en 1915. D’une culture forgée par la passion de l’art et de la musique et le culte des héros, il chercha sa vie durant un moyen de communion entre les hommes.
sur la carte 1ere école 1873, agrandie 1893-1895, rebâtie 1931 mosaique danton "apres le pain, l'éducation est le 1er besoin du peuple"
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