RECHERCHE – NOMS RUES PERSONNALITES 2e GM
1er juin 1945
Rue de l'Avenir >> Rue Henri Barbusse
Rue des Ecoles >> Rue Romain-Rolland
Place de la Mairie >> Place du Colonel Fabien
Rue Boreau >> Rue Jean Duda
Rue de l'Egalité, de la rue de Paris au boulevard Eugène Decros >> Rue Francine Fromond
Rue Griselin >> Rue Jean Poulmarch
Rue Masson >> Rue Lucien Noël
Rue Weymiller >> Rue Raymonde Salez
31 août 1945
Rue Léon >> Rue Jacques Catric
30 novembre 1945
Rond Point du Tapis-Vert >> Place Stalingrad
16 septembre 1947
Rue du Fort >> Rue Paul Langevin
22 juin 1948
Boulevard de la Liberté, de la rue de Bagnolet à la limite de Romainville >> Boulevard du Général Leclerc
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1945 Séance du 22 janvier 1945
Nouvelles dénominations de rues.
Monsieur le Maire, en commun accord avec le comité local de Libération, propose au Conseil d'attribuer les noms de : Colonel Fabien, Jean Duda, Raymonde Salez, Louis de Riz, Lucien Noël, Jacques Catric, héros de la Résistance, à différentes voies communales et de donner le nom de Romain Rolland à une rue de la commune.
Le Conseil, après échange de vues, décide, par dix voix contre sept, d'attribuer le nom de :
Lucien Noêl << à la rue Weymiller
Jean Duda << à la rue Boreau
Louis de Riz << à la rue Masson
Jacques Catric << à la rue du Coq français
Raymonde Salez << à la rue du Garde chasse
Colonel Fabien << à la place de la Mairie
Il décide en outre d'attribuer à titre d'hommage public le nom de
Romain Rolland << à la rue des Ecoles.
Source : Registre de délibérations volume 24 du 9 mars 1940 au 25 avril 1946 – Feuillet 114 – (1W12).
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Séance du 1er juin 1945
Nouvelles dénominations de rues.
Monsieur le Maire, en commun accord avec le comité local de Libération, propose au Conseil d'attribuer les noms de : Colonel Fabien, Raymonde Salez, Jean Duda, Lucien Noël, héros de la Résistance, à différentes voies de la commune et de donner le nom de Romain Rolland à une rue de la commune.
Le Conseil, à l'unanimité, décide d'attribuer le nom de :
Raymonde Salez << à la rue Weymiller
Jean Duda << à la rue Boreau
Lucien Noêl << à la rue Masson
Colonel Fabien << à la place de la Mairie
Il décide en outre d'attribuer à titre d'hommage public le nom de
Romain Rolland << à la rue des Ecoles.
Source : Registre de délibérations volume 24 du 9 mars 1940 au 25 avril 1946 – Feuillet 125 – (1W12).
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Séance du 29 juin 1945
Attribution du nom de Francine Fromond à une voie de la commune.
Monsieur le Maire propose d'attribuer le nom de Francine Fromond patriote fusillée par les allemands, à une voie de la commune.
Le Conseil, après échange de vues, décide d'attribuer le nom de
Francine Fromond << à la rue de l'Egalité, voie communale, dans sa partie comprise entre la rue de Paris et le boulevard Eugène Decros.
Source : Registre de délibérations volume 24 du 9 mars 1940 au 25 avril 1946 – Feuillets 127 et 128 – (1W12).
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Séance du 31 août 1945
Attribution du nom de Jacques Catric et de Henri Barbusse à des voies de la commune.
Monsieur le Maire demande au Conseil d'attribuer le nom de Jacques Catric, héros de la Résistance et celui de Henri Barbusse, grand écrivain, à des voies de la commune.
Monsieur le Maire retrace la vie de Henri Barbusse, auteur de nombreux ouvrages, tels que « Clarté » « Elévation » «Biographie de Emile Zola » et « Le Feu » qui lui valut le prix Goncourt.
Henri Barbusse, dit-il, ne fut pas seulement un écrivain de grand talent, mais un homme de coeur et d'action.
Fondateur avec Vaillant-Couturier de l'association républicaine des anciens combattants, (A.R.A.C.), il fit partie, avec ce dernier, ces congrès pour la Paix et contre le fascisme d'Amsterdam-Pleyel.
Nous nous devons de commémorer le 10e anniversaire de la mort de ce grand français en donnant son nom à une voie de la commune.
Le Conseil, entendu l'exposé de M. le Maire, à l'unanimité, décide d'attribuer le nom de
Henri Barbusse << à la rue de l'Avenir et de
Jacques Catric << à la rue Léon.
Source :
Registre de délibérations volume 24 du 9 mars 1940 au 25 avril 1946 – Feuillets 140 et 141 – (1W12).
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Séance du 30 novembre 1945
Attribution du nom de Stalingrad à une place de la commune.
Monsieur le Maire propose au Conseil d'attribuer le nom de «
Stalingrad << à une place de la commune.
Le Conseil, après échanges de vues, décide d'attribuer le nom de Stalingrad à la place Waldeck-Rousseau.
Source : Registre de délibérations volume 24 du 9 mars 1940 au 25 avril 1946 – Feuillet 161 – (1W12).
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1946 Séance du 27 décembre 1946
Attribution du nom de Paul Langevin à une voie de la commune.
Monsieur le Maire propose au Conseil d'attribuer, à titre d'hommage public, le nom de Paul Langevin, à une voie de la commune.
Le Conseil, à l'unanimité, décide d'attribuer le nom de
Paul Langevin << à la rue du Fort.
Source : Registre de délibérations volume 25 du 25 avril 1946 au 25 novembre 1949 – Feuillet 43 – (1W12).
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1948 22/06/1948
Rapport de la commission des anciens combattants et victimes de la guerre : attribution du nom de général Leclerc à une rue, stèle commémorative pour les victimes de la guerre 1939-1945
22/06/1948
Désignation d'une voie Général Leclerc : organisation de l'inauguration par la commission des Fêtes
22/06/1948
Attribution du nom de Général Leclerc à une voie de la commune
18/11/1948
Rapport de la commission des anciens combattants et victimes de la guerre : 29 juillet et 21 octobre 1948 (cérémonie commémorative, inauguration du boulevard du Général Leclerc, plaque commémorative... )
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Séance du 18 novembre 1948
Rapport de la commission des anciens combattants et victimes de la guerre. 29 juillet - 21 octobre 1948.
La parole est à M. Bernichtein, rapporteur. Il s’exprime en ces termes.
Séance du 29 juillet 1948
Présents : M. Bernichtein, adjoint ; MM. Durand, Nanglard, Jacquot, conseillers municipaux ; MM. Perrard, A.R.A.C., Cartier, U.N.C., Riollon, U.N.F.F.I., Calvet, F.T.P. Excusés : MM. François, Maire, Deleu, Breton, conseillers muncipaux. Absents : MM. Alison, Duval, Frémont, conseillers municipaux, Aide et Soutien, Prisonniers de Guerre, F.N.D.I.P.R., Amicale des veuves.
Le Président informe la commission du désir du Bureau municipal que la cérémonie commémorative de la Libération de Paris ait lieu le dimanche 22 août.
Le Bureau municipal propose que pour cette année et en attente d’une stèle commémorative à toutes les Victimes de la guerre 1939-1945, qu’une couronne soit portée au monument aux Morts du Cimetière, et que des fleurs soient déposées sur l’emplacement où furent massacrés les otages du Fort de Romainville. La commission est d’accord à l’unanimité.
La population sera invitée par voie d’affiche. Le rassemblement aura lieu place du Colonel Fabien à 10h15. Départ du cortège 10h30 précises.
Toutes les associations d’anciens combattants et victimes de guerre seront convoquées par lettre du Président de la commission.
La commission insiste à nouveau auprès de M. le Maire pour hâter la composition du comité chargé de recueillir les fonds, pour l’érection d’une stèle commémorant les sacrifices de toutes les victimes lilasiennes 1939-1945.
La Commission demande la constitution d’une sous-commission de cinq membres, qui serait chargée de l’organisation de l’inauguration du boulevard du Général Leclerc.
En principe la date du 24 octobre est retenue pour la cérémonie d’inauguration.
La prochaine réunion de la commission est fixée au 2 septembre avec ordre du jour « Cérémonie inauguration boulevard du Général Leclerc » ;
Séance levée à 22h15.
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Séance du 21 octobre 1948
Présents : MM. Bernichtein, adjoint ; MM. Nanglard, Breton, Deleu, Durand, conseillers municipaux ; MM. Castaing, A.R.A.C., Cartier, U.N.C., Riollon, U.N.F.F.I. Excusés : MM. François, Maire, Jacquot, conseiller muncipal. Absents : MM. Duval, Alison, Perrard, Frémont, conseillers municipaux, les Prisonniers de Guerre, F.N.D.I.P.R., Amicale des veuves et F.T.P.F. Secrétaire de séance : M. Durand.
Le Président donne lecture du procès verbal de la réunion du 19 juillet 1948 : adopté.
Le Président informe la commission pourquoi il n’a pas été donné suite à la décision prise le 29 juillet de la réunion projetée pour le 2 septembre. En effet, le Bureau municipal estime que l’inauguration du boulevard Leclerc, doit être faite avec tout le cérémonial dû à la personnalité du disparu. Mais le crédit des fêtes 1948 ne le permet pas. La question sera donc reprise en 1949. Unanimité de la commission.
Cérémonie du 1er et du 11 novembre : le Président informe la commission que le Bureau municipal envisage que la cérémonie du souvenir en mémoire des « Morts 1914-1918, 1939-1945 » ait lieu le 11 novembre avec le programme suivant :
- Rassemblement place de la Mairie à 10h30
- Départ du Cortège 10h45 précises
- Dépôt d’une gerbe de fleurs au monument aux morts et minute de silence à 11 heures.
- Dépôt de fleurs à l’emplacement où furent massacrés les martyrs de la Résistance au Fort de Romainville à 11h15.
M. Breton, syndic du Conseil municipal est chargé de l’organisation de cette manifestation.
Les propositions du Bureau municipal sont adoptées à l’unanimité.
Le Président donne lecture d’une lettre de la section lilasienne de l’U.N.C., demandant que le tableau où étaient inscrits les noms des victimes de la guerre 1914-1918, placé avant 1940 dans le hall de la mairie soit à nouveau remis en place. La commission est en complet accord et demande qu’un tableau nominatif par année 1914-1918 soit installé, ainsi qu’un pour les victimes de la guerre 1939-1945, étant entendu que les deux tableaux seront uniformes.
Le Président donne lecture de la lettre de Mme Blanc, conseillère municipale envoyée à M. Le Maire, pour la réunion du Conseil du 13 août 1948 et qui avait été envoyée devant la commission. Mme Blanc demandant qu’à l’avenir, contrairement à ce qui a été fait cette année, autorisation soit donnée au Parti communiste d’organiser en août, place du Colonel Fabien, une manifestation du souvenir à la mémoire de Francine Fromont [Fromond], victime du nazisme.
Le Président informe la commission que le Bureau municipal n’autorise aucune manifestation spectaculaire place du Colonel Fabien,. Il rend hommage à toutes les victimes de la barbarie hitlérienne, sans regarder à quel groupement elles ont appartenues. Le Bureau municipal ne s’oppose nullement à ce qu’un groupement convoque ses amis, place du Colonel Fabien, pour former un cortège se rendant soit au cimetière, soit aux plaques où des paroles du souvenir peuvent être prononcées mais non place de la Mairie.
M. Castaing, A.R.A.C., est en complet accord avec le Bureau municipal, et insiste pour que le lieu du rassemblement seulement ne soit pas refusé place de la Mairie.
M. Riollon, U.N.F.F.I., et M. Cartier, U.N.C., sont du même avis. En conséquence les propositions du Bureau municipal sont adoptées à l’unanimité.
Le Président informe la commission qu’un mat vient d’être planté au Carré des Victimes militaires au cimetière. Le drapeau tricolore sera hissé à chaque inhumation et tous les dimanches et joures de fêtes.
Le Président donne lecture de l’article de la loi du 27 août 1948, relatif aux sépultures perpétuelles des Victimes Civiles de la guerre. Désormais, toute victime civile de la guerre dont l’acte de décès stipulera « Mort pour la France » sera inhumée au même titre que les victimes militaires.
Séance levée à 22h50.
Après cette lecture, M. Séneaux demande la parole et s’étonne que dans les rapports qui viennent d’être lus, on ne donne pas à la place de la Mairie, le nom de place du Colonel Fabien. Le Conseil prend acte.
Mme Blanc demande au Conseil une journée du souvenir pour Francine Fromont [Fromond] fusillée par les allemands et qu’elle soit considérée comme Héroïne nationale. Le Conseil rend hommage à Francine Fromont [Fromond] et demande que toutes les victimes de la barbarie nazie soient honorées dans un même sentiment de la reconnaissance française.
Après échange de vues, les rapports de la commission des anciens combattants et victimes de la guerre, sont mis aux voix et acceptés par 16 voix contre 11.
Source : Registre de délibérations volume 25 du 25 avril 1946 au 25 novembre 1949 – Feuillets 154 et 155 – (1W12).
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Séance du 22 juin 1948
Désignation d'une voie Général Leclerc.
Monsieur le Maire, sur la proposition de la commission des Anciens combattants et victimes de la guerre, présente le voeu suivant. Dans sa séance du 10 juin 1948. La commission des Anciens combattants et victimes de la guerre émet le voeu à l'unanimité moins une abstention, que le nom de général Leclerc soit donné au boulevard de la Liberté entre la rue de Paris, place du Colonel Fabien et la rue de Bagnolet. Monsieur le Maire demande d'accepter cette proposition, en fait ressortir le caractère national et propose que l'unanimité se fasse sur le choix désigné ci-dessus. Monsieur Frémont prend la parole et demande le maintien du boulevard de la Liberté, toutefois il fait ressortir qu'il est d'accord pour donner le nom de général Leclerc à une voix de la commune. Un vote de principe a lieu pour savoir si oui ou non on doit débaptiser le boulevard de la Liberté. On procède au vote à main levée :
Résultat : Pour le maintien intégral 14 Abstentions 13
La proposition faite par la commission des Anciens combattants et victimes de la guerre est à son tour mise aux voix. Savoir : donner le nom de général Leclerc à une partie du boulevard de la Liberté comprise entre la place du colonel Fabien et la rue de Bagnolet.
On procède au vote à main levée :
Résultat : Pour 10 Abstentions 17
Une 2e proposition est faite par M. Deleu savoir : donner le nom de général Leclerc à la partie comprise entre la rue de Bagnolet et l'avenue de Verdun.
On procède au vote à main levée :
Résultat : Pour 23 Abstentions 3 Contre 1 (M. Caille)
Par 23 voix pour, 3 abstentions et 1 contre le Conseil décide de donner le nom de général Leclerc à la partie du boulevard de la Liberté comprise entre la rue de Bagnolet et l'avenue de Verdun.
Le Conseil charge la commission des fêtes de l'organisation de l'inauguration.
Attribution du nom de Général Leclerc à une voie de la commune.
Monsieur le Maire propose au Conseil d'attribuer à titre d'hommage public le nom de
« général Leclerc << à une portion du boulevard de la Liberté, partie comprise entre la rue de Bagnolet et l'avenue de Verdun.
Le Conseil, Après avoir délibéré, Décide d'attribuer le nom de « général Leclerc » à une partie du boulevard de la Liberté mentionnée ci-dessus.
Source : Registre de délibérations volume 25 du 25 avril 1946 au 25 novembre 1949 – Feuillets 140 et 141 – (1W12).
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1953 Session ordinaire du 23 décembre 1953
Lettre de M. Bernichtein à Monsieur le Maire.
Monsieur le Maire, Pendant l'administration de la municipalité précédente, en accord avec les riverains, et sans qu'il en coûte un franc au budget communal, aménagement a été fait de la chaussée, d'une sente sise boulevard du général Leclerc au 81, en bordure de l'usine SEFAMO. Lors des travaux, promesse avait été faite aux riverains de la reconnaissance de cette rue en voie communale par la Ville des Lilas, à condition que le sous-sol et le revêtement de la chaussée donne leurs preuves de solidité. Le groupe socialiste, vous demande que lors de la prochaine séance du Conseil municipal, délibération soit prise, classant cette rue voie communale. Le groupe socialiste demande que délibération soit prise, pour dénommer cette nouvelle rue :
Rue Charles Ménard Mort en déportation
Pour le groupe socialiste, L. Bernichtein Conseiller municipal
Monsieur le Maire rappelle que la sente Giraud qui est actuellement une voie privée a été mise en viabilité l'an dernier par les soins et aux frais des propriétaires riverains, en particulier les Etablissements SEFAMO. Il signale que cette voie, qui relie l'avenue du général Leclerc et la rue des Noyers est ouverte à la circulation et que son incorporation dans la voirie urbaine consacrerait une situation déjà créée par l'usage.
Dans ces conditions, je propose au Conseil de vouloir bien en décider le classement dans la voirie urbaine et donner à cette voie comme le groupe socialiste le propose le nom de
« rue Charles Ménard – Mort en déportation ».
Voté à l'unanimité.
En marge, une feuille collée portant le texte suivant :
« Charles Ménard, Mort en déportation
Renseignements
MENARD Charles Constant Eugène
né le 18 septembre 1896 à Pontorson ( Manche)
Ancien combattant 14-18, Médaille militaire – Croix de guerre
Profession – Imprimeur
Membre de Libération – Nord en février 1941, Membre du Parti Socialiste S.F.I.C. clandestin fin 1940,
Imprimeur de journaux clandestins, le Populaire, Libé-Nord etc...
Arrêté dans son imprimerie par la Milice Française le 17 mai 1944
enfermé à Fresnes jusqu'au 14 août 1944,
déporté au camp de Dora en Allemagne du 14 août 1944
jusqu'au 18 décembre 1944 date de son décès dans ce camp. »
Source : Registre de délibérations volume 26 du 22 décembre 1949 au 4 avril 1955 – Feuillet 136 – (1W13).
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1985 Délibération n° 243 :
Nouvelle dénomination de la
rue de Bagnolet (du carrefour des Epinettes au boulevard de la Liberté) >> avenue du Maréchal Juin
Délibération n° 244 :
Nouvelle dénomination de la
rue de Romainville (du carrefour des Epinettes jusqu’à la fin) >> avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
Délibération n° 245 :
Nouvelle dénomination de la
rue des Noyers >> rue Normandie Niemen
Délibération n° 246 :
Nouvelle dénomination de la
rue Henri Barbusse (de la rue de Paris aux rues de la Prévoyance et Meissonnier) >> rue Jean Moulin
Délibération n° 247 :
Nouvelle dénomination de la
rue de Bagnolet (du boulevard de la Liberté à la rue de Paris) >> avenue des Combattants en Afrique du nord
Suite aux décisions prises par le Conseil Municipal afin de marquer de façon solennelle le 40eme anniversaire du 8 mai 1945. Ces délibérations ont pour objet le changement de dénomination des rues suivantes :
Rue Normandie Niemen << anciennement rue des Noyers.
Avenue des combattants en Afrique du Nord << anciennement partie de la rue de Bagnolet, située entre le boulevard du Général Leclerc et la rue de Paris.
Rue Jean Moulin << anciennement partie de la rue Henri Barbusse située entre la rue de Paris et la rue Meissonnier.
Avenue du Maréchal Juin << anciennement partie de la rue de Bagnolet située entre la rue de Romainville et le boulevard du Général Leclerc.
Avenue du maréchal de Lattre de Tassigny << anciennement fin de la rue de Romainville à partir de la rue de Bagnolet.
Source : Séance du 18/04/1985 – délibérations n° 242 à 247 – (1W34).
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1992 Délibération n° 123 :
Dénomination de nouvelles voies.
Vu le code des communes, sur proposition du bureau municipal, considérant qu'il y a lieu de donner un nom aux voies nouvelles créées à la suite de l'aménagement de la parcelle délimitée par le boulevard du Général Leclerc, la sente Giraud et la rue Normandie Niemen,
Le Conseil décide de donner le nom de :
Place Marc Sangnier constituée par l'intersection de deux voies nouvelles.
Rue de la Fraternité de la voie allant de la sente Giraud à la nouvelle place.
Rue du Maréchal Koenig de la rue Normandie Niemen jusqu'à son extrémité.
Source : Séance du 22/06/1992 – délibération n° 123 – (1W57).
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1995 Le Conseil, vu la délibération du Conseil Municipal en date du 4 décembre 1970 décidant de baptiser les voies nouvelles ouvertes à l’intérieur des bâtiments érigés sur le glacis du fort, à savoir :
rue Charles Péguy
rue Guynemer
rue du 8 mai
rue du 11 novembre
avenue de la Résistance,
Vu l’arrêté préfectoral du 8 févier 1971 approuvant la délibération du Conseil Municipal, considérant la nécessité de compléter la dénomination de deux de ces voies, soit :
rue du 8 mai
rue du 11 novembre
afin de les adapter à l’usage maintenant établi, délibère, approuve la décision de compléter la dénomination de ces deux voies :
rue du 8 mai 1945
rue du 11 novembre 1918.
Source : Séance du 11/12/1995 – délibération n° 206 – (9W33).
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2000 Objet : Dénomination de la place formée par les rues de Chassagnolle, des Villegranges et de Noisy-le-Sec.
La place située au carrefour formé par les rues Chassagnolle, des Villegranges et de Noisy-le-Sec est dépourvue de nom.
En hommage aux familles juives lilasiennes disparues en déportation, victimes de la barbarie nazie, monsieur le maire propose au conseil municipal de dénommer cette place :
« Place du Vel d’hiv’».
Monsieur le maire propose au conseil municipal d’en délibérer; le Conseil municipal, vu la délibération de monsieur le maire, après en avoir délibéré,
Décide de nommer la
place formée par les rues Chassagnolle, des Villegranges et de Noisy-le-Sec >> « Place du Vel d’hiv’», en hommage aux familles juives lilasiennes disparues en déportation, victimes de la barbarie nazie.
Source : Séance ordinaire du 02/03/2000 – délibération n° 479 – (9W74).
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Délibération n° 739 :
Dénomination d’une allée en centre ville : allée Simone Veil
Dans le cadre de l’aménagement du Centre Ville, une nouvelle voie de circulation essentiellement piétonne va voir le jour.
Cette voie implantée en cœur d’îlot, destinée à desservir, d’une par les immeubles d’habitation et d’autre part, la future école du Centre Ville, doit faire l’objet dès maintenant du choix d’une dénomination.
Le conseil, entendu l’exposé de Monsieur le Maire, vu l’avis du bureau municipal, vu l’avis de la commission de l’urbanisme réunie le 17 octobre 2000.
Délibère, décide de nommer la
future allée desservant des immeubles d’habitation et la future école de la ZAC du Centre Ville >> Allée Simone VEIL
Du nom de l’ancien ministre d’Etat, Ancienne Présidente du Parlement Européen.
Source : Séance du 26/10/2000 – délibération n° 739 – (9W81).
Proposition non retenue, le mail sera nommé
Geneviève Anthonioz-de Gaulle].
Source : Séance du 26/10/2000 – délibération n° 739 – (1W102).
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2004 Ordre du jour n° 16 :
Dénomination de l’espace public
nom de la sente qui va du bout de la rue Georges Clémenceau, les escaliers qui ont été refaits : « sente Groupe Manouchian ».
Ordre du jour n° 17 :
Dénomination de l’espace public au bout de la rue Georges Clémenceau >> « rond-point Pierre Brossolette ».
Source : Séance du 28/09/2004 – ordres du jour n° 16 et 17 – Retranscription des séances du conseil municipal – (24W1).
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Ordre du jour n° 22 : Approbation de l’acquisition par la ville à la SEMALILAS de l’emprise du mail de la ZAC du centre ville.
Le mail Geneviève Anthonioz-de Gaulle : plaque dévoilée le samedi précédent le conseil soit le 06/11/2004.
Ordre du jour n° 23 : Dénomination de la voie entre la rue Jean Poulmarch et la rue Georges Pompidou : [allée Jean Yanne].
[…] Jean Yanne était un enfant des Lilas, décédé le 23 mai 2003 et inhumé en notre ville le 30 mai 2003, Jean Yanne repose dans le cimetière des Lilas. Proposition que le
nom de Jean Yanne soit donné à la future voie piétonne qui va relier Jean Poulmarch avec Georges Pompidou. Délibération adoptée à l’unanimité.
Source : Séance du 09/11/2004 – ordres du jour n° 22 et 23 – Retranscription des séances du conseil municipal – (24W1).
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2009
Dimanche matin a eu lieu à l’Hôtel de Ville une cérémonie à la mémoire de Georges VALBON, décédé cet été à l’âge de 84 ans.
Georges VALBON fut Maire de Bobigny et Président du Conseil Général. Il fut aussi, à la tête d’un détachement des FTP (Francs Tireurs Partisans), celui qui a libéré la ville des Lilas le 17 août 1944.
Le square situé à l’arrière de l’Hôtel de Ville porte désormais le nom de Georges Valbon. Une plaque située au 2 entrées du square a été dévoilée à l’occasion de cette cérémonie.
Les services que nous situions jusqu’à présent Annexe Jean-Yanne (Affaires générales, Education) se situent dorénavant square Georges-Valbon.
Vie municipale
En mémoire de Georges Valbon
Georges Valbon est décédé, samedi 18 juillet, à l’âge de 84 ans. Maire de Bobigny de 1965 à 1996, il devient le premier président du conseil général, en 1967, à la création du nouveau département de la Seine-Saint-Denis. Il le restera jusqu’en1993 avec une interruption de 1982 à 1985, période pendant laquelle il préside les Charbonnages de France. Passionné de culture, il encourage la construction de conservatoires et de cinémas municipaux. Il lance la création des parcs départementaux sur tout le territoire et milite pour le retour du tramway en Île-de-France. À la tête d’un groupe de résistants FTP, il a libéré la ville des Lilas, le 17 août 1944. Afin de lui rendre hommage, le nouveau square situé derrière la mairie a été baptisé à son nom, le 13septembre, à l’occasion de la cérémonie commémorative de la Libération de la ville (lire p. 5).
Photo en couleurs de l'intervention de Georges Valbon lors d’une cérémonie commémorative aux Lilas, en septembre 2002
Source : Infos Lilas n° 85 – octobre 2009 – p. 21.
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AUTRES DELIBERATIONS :
19/12/1944
Apposition d'une plaque commémorative sur l'immeuble sis aux Lilas 53 avenue Pasteur (sgo: henri foursin)
29/06/1945
Réinhumation du corps de la patriote Francine Fromond au cimetière communal
29/06/1945
Intervention de Mme Bonnet, conseillère municipale : inscription des morts pour la France sur le tableau en Mairie
30/11/1945
Réinhumation du corps du patriote Louis de Saint Gilles au cimetière communal des Lilas
30/11/1945
Réinhumation du corps du patriote Emile Hainaut au cimetière communal des Lilas
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