les 1ers TRAMWAYS & MÉTROS lilasiens - Balade Lil'Art du samedi 27 mai 2023 - racines du 93
histoires/201801 histoires/201904 364 stations carte rd93 vestiges metro
1 square du théâtre / ex place PdK
Jusqu'au 19ème siècle, il était difficile d'accéder au plateau, sur lequel la commune s'étend aujourd'hui.
Il fallait remonter la colline de Belleville, puis passer le château de Saint Fargeau, avant d'accéder à ce qu'on appelait le Bois de Romainville.
001a 1890-1914 Funiculaire de Belleville
République-Jourdain, voie unique avec dédoublements/ 7 stations, 1906 rupture de machoire, 1907-09 freins, 1914, rupture de cable
001b 1896 1ere ligne vuillot
En 1896, un premier tramway prend son élan, en partant de la place Gambetta, dans le 20ème.
Il est propulsé par le système Claret-Vuilleumier. L'alimentation électrique vient du sol .
L'usine thermique au 87 rue de Paris (Casino aujourd'hui) assure la production d'électricité= énorme hangar, servant principalement au dépôt des rames.
001c Génial, mais pannes fréquentes. Il est vite remplacé par un système classique, avec caténaire et câbles d'alimentation suspendus.
La 1ère ligne reliait (les Halles prévu) République à Romainville. D'autres suivront.
Un tram sur deux s'arrête place Paul de Kock (actuel square du théâtre), l'autre poursuit jusqu'à Romainville.
001d Dépot Floréal hall de 52 voies parallèles pour 278 voitures
1900 La Compagnie de l'Est Parisien crée le dépôt Floréal + important de la région paris = garage + atelier ext derriere depot (piscine, gymnase)
1921, les 9 lignes de transport fusionnent pour devenir la STCRP-Société des Transports en Commun de la Région Parisienne.
Transfo des 35 dépôts
> 1919-34 dépôts mixtes tram-bus (les lilas= 17 déc 1934)
> 1930-37 dépôts bus exclusivement (les lilas= 11 fév 1935 acc bus Renault TN6 >> fin '60)
Fusion bus métro
1937, la ligne 11 du métro arrive (enfin) à la Mairie des Lilas = terminal, jusqu'à l'ouverture prolongement Rosny
1942 Fusion STCRP-Métro 1949 STCRP>> RATP
1961-65 installations entièrement renouvelées >> 100 voitures supplémentaires (800 empl en 1988= 600 machinistes, 50 femmes).
2 devant Casto
nouvelle sortie bd de la liberté : ligne 11 prolongée, fin de l'atelier de réparations // édicule accès à l'atelier de maintenance
prolongation ligne 11
6 nouvelles stations = serge gainsbourg / pl carnot / montreuil hopital // la dhuys / coteau beauclair / rosny bois perrier
2001 demande daniel guiraud 2014 déclar utilité publique 2024 1er trim= ouverture probable
1ers MÉTROS
1900 10 juillet ligne 1 = porte Maillot-porte de Vincennes 1ers passager le 19 juillet
seulement 20 mois de travaux mais ouvre 3 mois après expo universelle 14 avril-12nov, 2 mois après 2ème JO 14mai-28oct )
1900 CMP= Cie du chemin de fer MétroPolitain = toutes les lignes sauf 1
1911 NS= cie Nord Sud construute à partir de 1911>> absorbée par la CMP en 1930
1914 10 lignes ouvertes
1942 Fusion des réseaux d'Autobus et de Métro au sein de la CMP
1948 la CMP devient la RATP (avant guerre, avant les vacances grafittis "ratp 15" = reste à tirer péniblement 15 jours...)
2023 16 lignes = 1 à 14 +2= 3bis gambetta/pte des lilas 7bis louis blanc/pré st gervais
2040 364 stations
2 stations fantômes : Haxo & Pte des Lilas cinema
Haxo - Station fantôme (voie des fêtes) Elle n'a jamais été ouverte au public.
Depuis 1921, sous le boulevard Sérurier, elle raccorde les ligne 3 & 7 (avant qu'elles ne deviennent des "bis").
les rames relient directement à la Porte des Lilas, à partir de Pré St Gervais ou Place des Fêtes.
Mais, les accès vers la rue (à charge de la ville) n'ayant jamais été construits, la station Haxo s'est limitée à voir passer les trains. Le trafic voyageur, interrompu par la guerre en 1939, ne reprendra que pour tester le métro automatique (1951) et celui à pneus (1952-56) sur la voie navette.
Porte des Lilas ascenseur le+profond à 21,92m
En, 1935, cette n°11 avait été la 3° ligne à relier la Porte des Lilas, station parisienne qui, depuis 1921, en accueillait déjà deux autres:
- n°7 : la Voie des Fêtes était venu raccorder -pour un temps- la Porte des Lilas à la ligne Pré St-Gervais-Pont Marie
- n°3 : le tronçon Gambetta-Porte des Lilas qui achevait ce côté d'une ligne commencée en 1904, sur le tracé Villiers-Père-Lachaise. Le tronçon était voté depuis 1905!
1937 Decros inaugure sa station "façon Opéra"
La ligne n°11 arrive (enfin) en 1937 à la Mairie des Lilas.
Eugène Decros (1864-1938=73ans maire 1902-1938) avait rêvé de devenir architecte et il aimait le faste.
La Bouche de son métro se devait d'être aussi prestigieuse que celle de la station Opéra, conçue par CASSIEN-BERNARD (élève de GUIMARD) + Candélabres DERVAUX
17 févr 1937, enfin!!! le maire Eugène Decros obtient enfin son métro. Il lui aura fallu 35 ans de règne, avant d'inaugurer la station "Mairie des Lilas". Mise en chantier en 1931, au coeur de Paris, la ligne 11 aura donc son terminus aux Lilas et le conservera jusqu'à aujourd'hui, dans l'attente de son prochain prolongement.
3 devant la poste https://sites.google.com/site/racinesdu9302/histoires/201801
003a fresque du poinçonneur 1994
Des graffitis sur les murs, juste devant le métro !
En 1994, les murs face à la sortie du métro sont recouverts d’une vaste fresque. Philippe Pena en est l’auteur. C’est un hommage à Serge Gainsbourg, décédé 3 ans plus tôt, et à sa célèbre chanson "Le poinçonneur des Lilas". C’est le lieu idéal pour une telle œuvre et tout y est :
au premier plan, le poinçonneur, casquette sur la tête et pince à la main accueille les voyageurs à l’entrée du "Métropolitain", direction Châtelet, un enfant tague un mur, des tickets jonchent le sol sous la verrière façon Guimard, les murs recouverts de faïences blanches, le guichet et un chien errant… En haut du second mur, en arrière plan, les notes de la chanson et leur portée s’envolent vers le ciel.
Une fresque en voie de disparition?
003b chanson gainsbourg le poinçonneur des lilas
juin 1958 enregistrée
sept 58 sortie sur un 45 trs de 4 titres 1° succès scopitone à la station pte des lilas
reprises = 1958 frères jacques (enreg 23-24 juin qques jrs après S.G.) // mars 1959 hugues auffray (voulait être le 1° à la chanter mais a du attendre 6 mois) // 1959 enregistree en hébreu avec paroles patriotiques et martiales (pionniers..) suite à une tournée des freres jacques // 1978 groupe starshooter // 2006 en japonais // 2009 en reggae
003c paroles à chanter
J'suis l'poinçonneur des Lilas
Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas
Y a pas d'soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader-Digest
Et dans c'bouquin, y a écrit
Que des gars s'la coulent douce à Miami
Pendant c'temps que je fais l'zouave
Au fond d'la cave
Paraît qu'y a pas d'sot métier
Moi j'fais des trous dans des billets
J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'ts trous
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tis trous
Des trous d'seconde classe
Des trous d'première classe
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des p'tis trous, des p'tis trous, toujours des p'tits trous
Des pe-tits trous, des pe-tits trous
Des pe-tits trous, des pe-tits trous
003d RÉSISTANCE dans le metro
Lucien NOËL résistant 1902-1942 un des 1ers résistants des Lilas et l'un des tout premiers de France.
Ce lorrain d'origine était chef de station au métro Pelleport. Un soir chez lui, il entend à la radio l'appel du général de Gaulle. Dès le lendemain, il fonde un mouvement qu'il nomme "la France libre".
Avec une quinzaine d'amis, il imprime des tracts et les diffuse. Mais, après un an d'activisme, trahi par un collègue, Lucien Noël -alias Jacques Gaudremanche- est arrêté à la station Pelleport, le 9 octobre 1941, avec les principaux dirigeants du mouvement. Transféré au Mont Valérien, il est fusillé le 24 juillet 1942. Il avait 40 ans
003e STATIONS FERMÉES pendant la guerre
Sept 1939 : exploitation est suspendue sur 4 lignes = 2 aériennes = lignes 2 & 6 Etoile-Nation (bombardements) +lignes 11 (Châtelet-Lilas) & 14 (Invalides-pte de Vanves).
Réseau exploité : 159 > 93 km
235 stations >> 150 fermées, 85 ouvertes
003f abri 1940-44 anti-bombardements famille Banville jamais arrivée
Début 1944, les tunnels du métro servent de refuge aux lilasiens venus se mettre à l'abri des bombardements.
Claude B. se souvient : "Nous habitions rue Rouget de l’Isle. J’avais 5 ans alors et ma petite sœur 1 an à peine. A ce moment, il y avait des alertes toutes les nuits. Ma mère avait toujours près d’elle une petite valise avec quelques affaires, le masque à gaz et les papiers. Dès que la sirène de la mairie se mettait à sonner, nous allions très vite nous réfugier dans le métro. On se donnait rendez vous, avec la famille et les voisins, sur les voies où roulent normalement les trains, devant les réclames Dubo-Dubon-Dubonnet. Heureusement l'électricité pour les rames était arrêtée. Et on attendait, dans le souterrain, la fin de l’alerte. Quand on ressortait sur le boulevard de la Liberté, les tilleuls étaient blancs de la poussière des immeubles touchés par les bombes."
C'est le soir du 18 avril 1944. Il sera minuit dans un peu moins d'une heure et, rue du Fort comme ailleurs, on est déjà au lit depuis longtemps. Soudain, au loin, on entend se déclencher les sirènes de Bagnolet. Encore un raid aérien. Et puis c'est au tour des sirènes et de la crécelle du réservoir de la ville de donner l'alerte. Cette fois, il est temps d'aller chercher refuge dans les sous-sols du métro, comme tous les Lilasiens ont appris à faire. La petite Janine, 13 ans, s'habille en vitesse pour suivre ses parents Henri et Simone Banville. Il se dépêchent en direction de la Mairie.
Et qui se douterait que le terre-plein devant l'entrée du marché est vide aujourd'hui, parce qu'on a choisi de n'y rien reconstruire, après que les maisons qui l'occupaient eussent été totalement anéanties par les bombes? Au croisement de cette rue du Garde-Chasse et de la rue de Paris se tenait le fameux "Restaurant des 3 marches", ancien "Hôtel de l'Aveyron" de monsieur Alary. Là même où le destin stoppa brutalement la course vers l'abri du métro de Janine et de ses parents Henri et Simone Banville, le soir du 18 avril 1944.
003e USINE SOUS-TERRE pour les allemands juin 1944 station pte des lilas: ateliers souterrains 1944 de production pour l'allemagne Une usine de guerre allemande sous nos pieds station pte des lilas: ateliers souterrains 1944 de production pour l'allemagne
travaux proposés depuis 4 ans
mars 1944 fermeture du tronçon pte des lilas-mairie des lilas
avril-mai 1944 = bombardements alliées
16 juin 1 200m coulée de béton/ligne11 +400m/ voie navette +40m/voie des fêtes=haxo (lignes les +profondes)
4bétonnières, sable par les bouches d'aération (martin nadeau, pl des fetes) rails contre le ballast, traverses en vrac à belleville & goncourt
58 machines (15 ont servi)= 34tours 14fraiseuses10perceuses : Siemens /appareillage électrique, Telefunken/appa radio, Turboméca/hélices avions
12 aout : fuite des allemands 28 aout Paris libéré
nov 1944 travaux remise en service
5 mars 1945 réouverture station mairie des lilas
4 devant Casino
004a centrale électrique & dépot (trams)
1er garage + product° electricité= casino
004b croisement r des bruyères x r du pré st gervais: interconnexion des lignes de tramways
ligne n°95 Opéra - Romainville - Pavillons sous 16,4 km
ligne n°107 Pantin - Porte de Vincennes 9,9km
004c Sous-station alimentation électrique Ligne 11 du métro = 298 r de belleville
En 1935, la ligne n°11 de la RATP atteind enfin la Porte des Lilas.
Le bâtiment de la sous-station d'alimentation électrique est édifié
à l'emplacement du terminus de la ligne d'omnibus "Arts et Métiers – Lac Saint-Fargeau" ,
là où la compagnie faisait reposer ses chevaux
5 devant Cinéma
nouvelle gare des bus,
nouveau tram,
square serge gainsbourg / chanson
station porte des lilas-cinéma: voies désaffectées,
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