Ch de Gaulle / instit° Gay / Yvan Chiffre / ma pomme / Syringa / Tournebride / Delmas / maison Patrelle / buste PdK / Square du théatre / Eugèe Decros / Waldeck Rousseau / école W. Rousseau / +vielles maisons / Mairie / Suffrage universel Bramtot / Pl du Vel d'Hiv / Tours jumelles / imm Durand / Billards Sublime / Notting hill / David & Chassagnolle / Savoyard de Drouot / r des Bruyères / Musée des Vampires / 3 chateaux / villa Eve Hubert / Lilas en scène / cinema des bruyeres / Ohresser-Joca / resistant J.Feldman / passages / Chais Felix Houdard / pass Ponsard / imp Marius / pass des Lilas 80cm / ascenceurs Drieux-Combaluzier / accodeons Tabezen / Henri Messager / Marcel Bou / square Simone Veil / potager Simone Veil /
01 Centre CULTUREL d'Anglemont carte genea anglemont
1982 Centre Culturel Jean Cocteau, Conservatoire Gabriel Fauré, Bibliothèque André Malraux.
L'ascendance noble d'Arthur Henri LAMBIN d'ANGLEMONT remonte à un conseiller du Roi, né en 1651 dans la Meuse (Damvillers). Le blason familial est d'azur aux chevrons d'argent. Notre comte est né en 1821 -sous Louis-Philippe- à Verdun-sur-Meuse.
Vers 1857, il acquiert pour 100.000 francs le "Château BERNARD" au rond-pont du Tapis Vert (référence à la pelouse du parc jouxtant la maison).
Le vendeur, André Antoine BERNARD, était auparavant agent de change rue de Clichy, conseiller municipal à Romainville en 1830, puis maire de Romainville de 1836 à 1838. Il avait lui-même acheté la propriété le 4 mars 1825 aux descendants du Comte de LIVRY, en même temps que leurs propriétés du plateau (bois de Bouleaux, mare des Bruyères).
On ne sait si le bâtiment actuel a été construit par d'ANGLEMONT ou par l'un des précédents propriétaires.
Homme de lettres, humaniste, fouriériste, ésotérique et propriétaire, il succède à François Xavier GUERIN-DELAROCHE en devenant le 2°maire des Lilas en 1870-1871. Il démissionne durant l'occupation Prussienne, après un différent sur la Garde Nationale.
Quand il décède aux Lilas en 1897, c'est sans postérité, malgré ses 2 mariages avec Marie SAUNOIS en 1861 et Xaveline HUART en 1896.
En 1901, ses héritiers vendent l'hôtel du Rond-Point à Marie Antoinette DELORME, épouse de Jules Henri GAY, instituteur et fils d'instituteur. Après les aménagements, c'est en 1903 l'ouverture de la pension pour jeune filles "Institution de Mme GAY, villa du Rond-Point" également nommée "la Campagne à PARIS".
Leur belle fille Gisèle CORNET-BARBER, épouse GAY, reprend le flambeau de l'institution, son époux Georges GAY optant pour la médecine. Elle prend la direction du pensionnat en 1932 et succède officiellement en 1937.
Regina ZYLBERBERG (la future REGINE, reine de la nuit parisienne) sera pensionnaire de l'institution à la Libération.
En 1982, Gisèle GAY prend sa retraite et cède son institution . Malgré des offres plus intéressantes, elle vend la propriété à la Ville des Lilas, à la condition qu'elle demeure un lieu de culture.
La ville possédait déjà son Centre culturel municipal, rue Esther Cuvier, fondé par Pierre SIMONDI en 1965 et complété d'une école de musique en 1966. La vétusté des bâtiments et la nécessité d'agrandir sa capacité d'accueil ont finalement poussé la ville à l'achat du nouveau lieu.
1986-87 sont consacrées à des travaux d’agrandissement et à une refonte complète des bâtiments et du parc.
Le nouvel espace d'ANGLEMONT est finalement inauguré en 1988 par le maire Jean-Jack SALLES, en présence du ministre de la culture et de la communication, François LEOTARD. Il abrite aujourd'hui le Centre Culturel Jean COCTEAU, le conservatoire Gabriel FAURE, la bibliothèque André MALRAUX, la Direction de l'Action Culturelle et le square Georges GAY.
02 Sente MANOUKIAN carte
Date d'ouverture: 1939
Missak Manouchian: °1906+1943 Militant de gauche avant-guerre, entre en résistance en 1941, commissaire des FTP-MOI parisiens. Effectue une trentaine d'opérations avec son groupe, d'août à novembre 1943. Arrêté à Evry le 16 novembre 1943.
Exécuté le 21 février 1944, avec 22 de ses camarades, au Fort du Mont Valérien. Ils étaient espagnols, roumains, hongrois, français, italiens, polonais) et avaient de 18 à 44 ans. La seule femme du groupe est décapitée à Stuttgart le 10 mai 1944. L'affiche rouge immortalisera ces combattants de la liberté. Outil de propagande de l'occupant, elle exhibe les identités et les photographies de Manouchian et 9 étrangers condamnés au procès, titrant "des libérateurs? La libération par l'armée du crime!"
Mais placardée sur les murs de Paris à 15.000 exemplaires, elle produit l'effet contraire à celui escompté : pour toute la Résistance, elle devient l'emblème du martyr. Elle transforme un obscur en héros. Les soutiens de sympathisants se multiplient.
Voie: le programme vert de Decros, intégrant la jonction par un escalier de la rue du Garde-Chasse et de la rue de l'Avenir (=Henri Barbusse), est approuvé par le préfet en 1928.
1938-39 Le tout est réalisé
2004 l'escalier est baptisé "Sente Groupe Manouchian" le 28 septembre
03 jardin de l'AVENIR (jardin partagé) Parking face école langevin carte
Quartier de l'AVENIR carte
CITÉS- LOTISSEMENTS
Cité du FORT (tours 1 à 8 + résid de l'avenir) - 1967 1972 = r charles peguy // r du 11 novembre // r du 8 mai 1945 / r guynemer
projet réaménagement du FORT - 2021+ = fort de romainville
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voisin Romainville : cité "Youri GAGARINE" 1960+ = r paul doumer // av lenine
04 Jardin Partagé ALRA (le jardin d'à côté) carte
-
05 Square angle r langevin xx r des sablons carte todo
05 Ecole Paul LANGEVIN carte
Date de construction: 09/1959 Ecole élémentaire
06 GENDARMERIE carte
Avant 1867 : 4 gendarmes à cheval au 125 rue de Paris
La Gendarmerie, excentrée, dans un secteur encore agricole à l’époque de sa construction en 1897, affiche une allure austère adaptée à sa fonction. Tournée vers la ville et non implantée dans l’alignement de la rue, elle offre des façades en pierre de taille à l’ordonnance régulière. Elles sont seulement ornées de deux bandeaux en couronnement et d’une corniche saillante ainsi que de frises de briques polychromes sur les allèges. Haut de deux étages le bâtiment est coiffé d’un toit à quatre pans en tuiles mécaniques. La porte d’entrée, à double battant, en bois ouvragé, est assez remarquable.
La gendarmerie ferme ses portes dans les années 1990. Elle est acquise par la Ville en 2008 et accueille depuis l’ensemble de la Direction générale des services techniques municipaux (services des bâtiments, des espaces publics). Elle a néanmoins conservé la trace de son ancienne destination "gendarmerie nationale" inscrite en haut de l’édifice, au niveau de la corniche de la façade principale.
07 Sente PATIGNY carte Sente de l'Aigle carte av Louis Dumont carte
Louis Dumont, éternel opposant d'Eugène Decros aux élections municipales,
disait "les oies vont par bandes mais l'aigle est toujours seul". L'aigle, c'était lui.
08 Cité JARDIN Joseph DEPINAY - placette derrière commerces carte
Cité-jardins Joseph Dépinay - 1921-1931
Envisagé par Léon Jaussely dans le plan d'aménagement et d'extension de Paris primé au concours de 1919, détaillé par M. Coppin dans son plan d'aménagement du plateau des Lilas-Romainville, le projet de la cité-jardin des Lilas s'impose de lui-même à l'office public d'HBM de la Seine en 1920. Henri Sellier, administrateur-délégué de l'Office et conseiller général de la Seine, est particulièrement intéressé par ce projet qu’il ambitionne de réaliser. Les architectes Paul Pelletier et Arthur-Pierre Teisseire, élèves de Jaussely à l'école des Beaux-Arts, sont choisis par Sellier pour le projet des Lilas. Ils ont édifié des logements pour l'Office public d'HBM de la Ville de Paris dans le 19e arrondissement. Après-guerre, ils participent à la reconstruction du Nord en réalisant les cités-jardins de Berlaimont et d'Hellemmes.
Pour l'OPHBM de la Seine, ils dessinent d’abord la cité-jardin de Champigny-sur-Marne en 1919, construite plus tard. Aux Lilas, Pelletier et Teisseire tirent parti de contraintes géographiques et budgétaires. Le sol, situé en zone de carrières est de mauvaise qualité du fait des remblais.
Le terrain de 6,3 ha est accidenté et boisé. Enfin, le parcellaire, agricole, est découpé en petites parcelles en lanière qui compliquent les acquisitions, toujours en cours quand commence le chantier. Les architectes limitent les rues et voies d'accès pour des raisons économiques. T
Traversée par deux voies existantes importantes, la rue de Paris et le boulevard de la Liberté, la cité-jardin s’organise autour de 2 places, au nord et au sud. Proche du centre de la commune, la cité ne nécessite pas de services généraux mais seulement de petits commerces.
Sellier donne une dimension expérimentale et économique à ce projet, en en faisant une cité semi-provisoire réalisée en parpaings de mâchefer "pour 15 ans". A titre d'étude, différents procédés de construction sont utilisés, créant ainsi 10 types de pavillons.
Mais c'est le procédé de préfabrication légère "Gutton", mis au point par Henry Gutton, qui est privilégié pour 152 des 179 pavillons effectivement réalisés. Le soubassement est en aggloméré de sable, chaux, ciment. Les murs en superstructure de 27 cm d'épaisseur sont composés et creux. La paroi extérieure est en aggloméré de mâchefer, chaux et ciment de 11 cm d'épaisseur avec un matelas d'air isolant de 10 cm d'épaisseur. Les cloisons intérieures de plâtre sont de 6 cm d'épaisseur. Les deux parois sont reliées par des tirants de fer galvanisé en forme de double T. La couverture est en tuile mécanique probablement sur charpente bois.
Groupés par 2, 4, 6, 7, 8, 9, les pavillons sont dotés d'un cellier et d'un jardin.
Dès 1922 sont prévus des logements en immeubles collectifs en briques enduites de mortier de chaux comme les pavillons. Réalisés en 1930-1931, ils se situent allée des Hortensias, place des Myosotis où sont conservés de nombreux arbres, et rue des Sablons, au nord de la rue de Paris.
Par ailleurs, Pelletier et Teisseire substituent aux pavillons envisagés rue de Romainville 2 immeubles collectifs, dont ils s’inspirent pour la cité-jardin de Champigny-sur-Marne, enfin mise en oeuvre. Les architectes préservent l'unité architecturale de la cité-jardin grâce à l'homogénéité des enduits et des toits de tuile, très pentus. Groupés par 7, 8, 9, les pavillons tranchent peu avec les collectifs, seulement munis de deux étages.
Entre 1968 et 1973, la cité-jardin est en grande partie détruite (tous les pavillons et les deux collectifs du sud) par l'OPHLM IRP pour construire l'ensemble des Sentes et ainsi densifier fortement le quartier.
Les 100 logements collectifs conservés, au nord de la rue de Paris, sont aujourd'hui gérés par l'Office public départemental d'HLM de la Seine-Saint-Denis et ont été réhabilités à la fin des années 1980.
09 jardin partagé CAPCV carte
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10 carrefour de l'EPINETTE carte
Croix de l’Epinette : Ce croisement à 6 branches date certainement du Moyen Age. On le voit dessiné sur le plan cadastral de 1802-1806. Il est figurée sur les minutes de la carte d’état-major de 1818, à l’angle du chemin des Brières à Romainville et du chemin de Noisy ou chemin de la Croix de l’Epinette. Un calvaire y était encore dressé en 1867-1880. Le conseil municipal constatant en 1869 que les individus allant au Moulin de la Galette de Bagnolet déshonorent le quartier par les quolibets proférés devant la Croix de l'Épinette. Pour cette raison, le crucifix du calvaire, abandonné depuis longtemps par les processions est transféré dans l'allée centrale du cimetière. En 1885, le Conseil décide la suppression de "ce symbole de la religion des seuls chrétiens et son remplacement par une colonne antique. Le monument projeté étant jugé trop coûteux, on se contente de rogner les bras de la croix. Deux ans plus tard, on supprime la croix de la grille d'entrée. Le conseiller rapporteur se nommait.. Dieutegard et l'architecte municipal chargé d'amputer la Croix de l'Épinette s'appelait Delacroix !
11 Parc ROZIERE carte
Parc : Qui se douterait que l'immeuble de la "Sécu" et son square Marcel Joseph-François sont installés depuis 1973 sur le triangle de l'ancien Parc Rozière, de sa mare et de son ruisseau artificiel, à la fois jungle et terrain d'aventures de toute une jeunesse d'il y a un siècle? (terrains réservé par Marcel Joseph-François depuis 1947)
11 Jardin Marcel JOSEPH FRANCOIS carte genea
Employé, Brasserie, bières des aiglons et de l'epi d'or - 22 r chassagnolle
Maire des Lilas 18´ 1947-1951, après David ROSENFELD 1944-45 et Daniel GEORGES 1945-47 (frère de Pierre GEORGES = colonel FABIEN)
27 décembre 1951 : Décès - 17 r chassagnolle
les noms qui nous posent problème :
Eve HUBERT > s'appelle Hubert EVE
Joseph FRANCOIS > s'appelle en fait Marcel JOSEPH-FRANCOIS
FLEURY-LOURD > s'appelle Fleury Laurent LOURD
François Xavier GUERIN-DELAROCHE > est né GUERIN tout court
Leopold SELLE BERTHIER > est né SELLE tout court
Arthur d'ANGLEMONT > son nom complet = LAMBIN d'ANGLEMONT
Daniel GEORGES > est frère du Colonel FABIEN (Pierre GEORGES)
12 Maison de Charles Paul de KOCK / PATRELLE carte
La maison PATRELLE fut construite en 1893-97.
Louis Alexandre Salvé PATRELLE 1821-1877 genea patrelle
C'était à l'emplacement même de la maison de Paul de KOCK (1793-1871) genea pdk
Le romancier à succès du 19° siècle, habitait au n°6 de la rue du château, qui porte aujourd'hui son nom. Il eut l’audace, en pleine époque romantique, de se consacrer à une littérature légère annonçant le vaudeville. Sous la Restauration et le second empire, il eut un succès fou. Il est vrai que le public se reconnaissait dans son oeuvre, de KOCK y peignant le monde des commis, des grisettes, des servantes et des valets. Il fut en outre l’auteur de plusieurs chansons qui, inconnues de son vivant, connurent un très grand succès plus tard lorsque, mises en musique, elles furent interprétées par Yvette Guilbert (Madame Arthur, Quand on vous aime comme ça...).
Il est enterré au cimetière des Lilas (sep 4-ap-5). Sa fille Caroline repose dans la même division, un peu en arrière, dans une sépulture aux lettres gravées désormais usées par le temps.
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RÉSERVE les lilas
Pl Charles de GAULLE - 20220409
128 mètres, on domine plaine de Noisy et découvre Paris. Prussiens ne s'y trompent d'ailleurs pas quand ils occupent les hauteurs du Fort en 1871.
ancien bois de pantin > bois de rle
lieu de promenade >> notables installés>> dde d'une église>> création commune lilas
Place= du Tapis-Vert >> du Rond-Point >> 23/03/1905 Waldeck Rousseau >> 30/11/1945 Stalingrad >> 04/12/1970 Charles de Gaulle 1890 Lille-1970 Colombey
trois semaines en mai, avait lieu la fête patronale, avec le feu d'artifice en point d'orgue. Suivront ensuite de nombreuses festivités. Des cirques y planteront leur chapiteau. La fête de la musique y montera sa scène.
croisement de chemin forestiers= 8 voies (5 noms) convergent
r d'anglemont/yvan chiffre pélerine == av waldeck rousseau/auberge du tb cuistot pdk
r du garde chasse/ 1er (2ème!) château d'eau, auberge de l'aveyron-les 3 marches explosée bombe 18avr44
rue du tapis vert (longe la prairie de livry/d'anglemont) melting pote à av g clemenceau
rue bernard agent de change parisien ex cons mpal+maire rle pentue + vers lycee
Ici idée de créer nouvelle commune des Lilas. C'est là qu'habitent les hommes influents de la commune de Romainville, ceux qui payent l'impôt, ceux qui décident au Conseil municipal.
Institution GAY - 20220409
le château du comte de Livry
rachat par bernard + 3/4 des lilas
lambin d'anglemont (photo tente jardin) son arbre sa fiche
°1821 Verdun +1898 lilas
Propriétaire, Homme de lettres, saint simonien
Maire des Lilas 2´(après Fr Xav Guerin-Delaroche) 1870-1871
marié 1) 1861 Marie Saunois +1881 2) 1896 Xaveline Huart +1899
achat par les gay
r de l'avenir inst° gay garcons depuis 1856
henri gay succède a son pere en 1897 // sa femme antoinette au n°44 j filles // 1902 achète la campagne a paris
annees 1930' le fils georges epouse gisele barbier (surveillante de l'internat)
gisele dirige de 1932-1982 > vend à la ville
gisele pdte croix rouge
genea des gay... georges square
sculpture l'oiseau lyre de marcel van thienen
transformations espace d'anglemont 1982-87 >> conservat gabr faure bibliotheque margu yourcenar centre culturel jean cocteau
Pl Charles de GAULLE - 20220409
YVAN CHIFFRE son histoire Yvan CHIFFRE °1936+2016
Ce petit garçon qui vient de sortir de l'école Waldeck Rousseau, on l'appellera plus tard "le fada". Mais, pour l'instant, il dévale la rue d'Anglemont à perdre haleine, avec sa grande pelisse qui l'embarrasse. Son père est policier en tenue. Les garnements qui le poursuivent ont saisi ce prétexte pour la bagarre, à 4 contre 1. Malgré les coups, il est arrivé à s'échapper mais sa capuche s'accroche et sa tête cogne contre le poteau qui arrête les voitures, en haut de la rue d'Anglemont. Le sang coule. C'est le métier qui rentre... et il deviendra l'un des meilleurs cascadeurs du cinéma français.
Il règle les cascades pendant 30 ans pour plus de 40 films, dont : Borsalino, les 3 mousquetaires, les cracks, OSS 117 ou Fantômas.
Il monte les Chevaliers du temps, spectacle médiéval qui tournera des années avec succès. Professionnel reconnu, il a bien appris à maîtriser le risque depuis que, petit garçon, il allait se réfugier avec ses parents sur les rails de la station de métro Mairie des Lilas. C'était le soir du bombardement du 18 avril 1944. Il ne savait pas encore que, dix sept ans après, il sauterait lui-même en parachute sur Sainte-Mère l'Église, pour le film de Zanuck "Le jour le plus long". Yvan Chiffre était devenu grand.
(citer rémy julienne, gille delamare) // + dguiraud,
tournage film MA POMME 1950 /gay films // Ma pomme, // c'est moiii... // J'suis plus heureux qu'un roi // Je n'me fais jamais d'mousse. // Sans s'cousse, // Je m'pousse. // Les hommes // Je l'crois, // S'font du souci, pourquoi ?
tournage film ORPHEE 1949 / café Beau>> café des poètes films // jean cocteau + jean marais maria casares francois perier
café VALETTE> le PROVENCE> Le SYRINGA/ thierry le luron-richard clayderman
Au n°14, le café Valette fait place au restaurant le Provence. C'est là que se retrouvent en 1974 Jacques Chazot, Thierry le Luron, son pianiste Richard Clayderman et son régisseur Gérard Russo. C'est ce dernier qui trouve son nouveau nom de Syringa (lilas, en grec).
Auberge du TOURNEBRIDE, cuistot/pdk n°10 pl CdG immeuble rose // florestan / veronique 1898 acte 2 opérette en 3 actes d'André Messager
LAITERIES 12 pl du rd pt (la ferme de verneuil) & en face bonnet, angle garde chasse tapis vert h165
SABLIÈRES h23 59/77 r du gchasse= carr recoule h23 17 r du tapis vert couder r bernard/r tapis vert
Pension Demas-Bande à BONNOT - 4 av PdK - 20220409
La famille Delmas dirigeait une pension pour vieillards et citadins lassés des tracas de la ville. Avant 1911, parmi ses clients, Mme Delmas reçut -quelques jours- plusieurs membres de "la bande à Bomiot". Habillés en « bourgeois », très corrects et fort aimables, les inconnus firent très bonne impression. « L'endroit les avait séduits parce qu'il comportait deux sorties. » Ce séjour aux Lilas n'est pas surprenant. L'imprimerie du journal L'Anarchie venait de quitter la Butte Montmartre pour s'installer dans un pavillon à Romainville. On raconte que Garnier, Carouy et "Raymond la Science" ont plusieurs fois déjeuné au restaurant des "Trois Marches" . On dit aussi qu'ils se réunissaient plus volontiers passage des Maussins ou sente du Clos-Lamotte, au Pré Saint-Gervais. Enfin, un des membres de cette excellente compagnie garait sa voiture, parait-il, dans le chantier du charbonnier Carfournet, rue des Bruyères.
Maison PATRELLE ex PdK - 6 av PdK - 20220409
maison Patrelle aromes fabriqués histoire
26-38 rue du Garde-Chasse usine Patrelle? flacons du fameux Arôme Patrelle, (bouillon au goût d'oignon caramélisé), décentralisée en 1964 vers la Normandie.
Dans sa charcuterie parisienne de la place Clichy, Louis Alexandre Salve Patrelle met au point une préparation à base de caramel liquide et d'oignons revenus. Quelques gouttes de la petite bouteille de verre dans un bouillon renforcent sa couleur et son goût. Deux brevets sont déposés en 1876 et 1888, pour protéger le nouvel Arôme Patrelle. Après un 1er atelier au bourg de Romainville en 1852, il passe du statut de commerçant à celui d’industriel en 1889, avec la nouvelle usine, rue du Garde Chasse aux Lilas, sur presque 1 hectare.
buste Pdk - square du théâtre - 20220409
romancier 400 romans &nouvelles histoire
propriété de Paul de KOCK, un romancier à succès connu dans toute l'Europe, auteur de plus de 400 romans et 200 oeuvres théâtrales, dans lesquels il évoque ses conquêtes, rencontrées dans les guinguettes et les escapades qui s’ensuivaient dans le bois de Romainville. Au cours de ses promenades dominicales, il avait fait l’acquisition d’une petite maison située à l'angle de la rue de Paris et de l'avenue du Rond-Point (future rue Waldeck Rousseau).
En 1842, il achète pour sa famille une demeure plus grande et plus confortable au numéro 6 de la rue qui porte aujourd’hui son nom (ex av du Château).
Dans son bois, devant ses fenêtres, il aménage un théâtre de verdure : il l’appelle son "île de Calypso". Aux beaux jours, il y fait jouer quelques unes de ses pièces, devant un public d'amis, musiciens comme Rossini, mais aussi pour ses voisins, simples villageois. En tendant l'oreille, le vent soufflerait encore parfois les échos de "la Laitière de Montfermeil", "Ote toi de là que j'm'y mette" ou "la Pucelle de Belleville".
Ses OEUVRES
on lui doit 400 romans et 200 pièces de théâtre ! // son 1°roman à 17 ans: l'enfant de ma femme // puis: la femme le mari l'amant, l'homme aux 3 culottes la laitiere de Montfermeil, la fille aux 3 jupons, le professeur fichclaque ... ... // ses mémoires: éditées par son fils, après son décès
sa FAMILLE (généa)
son père
Jean Conrad de Kock, avocat venu des Pays-Bas à Paris en 1787; son épouse, Marie Merkus, décède le 31/12/1789; il se remarie le 08/12/1790 avec Anne Imhofff-Kirsberger, née en Suisse; Paul sera leur unique enfant resté vivant; Jean Conrad est guillotiné en mars 1794, durant la terreur (été 1793-été 1794)
lui et ses proches
Charles PAUL nait le 21 mai 1793, à Passy
Il épouse Marguerite Souhaut en 1831
Ils avaient déjà deux enfants: Henry en 1819 et Caroline en 1827 (5 autres morts en bas age)
sa femme Marguerite décède en 1842, peu après leur installation dans leur seconde maison du Bois
Il décède le 29/08/1871, dans son appartement du 8 bd St Martin
Il est enterré aux Lilas (sép 4-ap-5), pas loin de sa fille Caroline (sép 4-2-8)
ses deux 1/2 frères
par son père et sa 1°épouse, Marie Merkus
Hendrikus Merkus, qui devint gouverneur général des Indes Orientales, Ministre de l'intérieur, Baron
Jean Pierre (Johannes Petrus ) 1780-1858 à Lille, Sous-lieutenant, Lieutenant, Capitaine de la garde, Colonel du 31° régt d'infanterie
en juillet 1836, tous trois se sont retrouvés à Romainville, pour la 1°fois depuis leur naissance !
SQUARE du Théâtre - 20220409
fontaine statue lorelei (René Marie 1954) > comblée
ex presque mairie
ex place pdkock + terminus tram
conseiller de voir les 20 panneaux sur les grilles fb sgo fb rd93 sur la carte
Eugène DECROS - marches du tgc - 20220409
eugene decros maire son histoire sa genea
Decros, "le Prince Eugène", Maire des Lilas durant 36 ans // élu en 1902 // 1 mois après lance concours Salle des Fêtes
L'enfant du bois
Onzième Maire des Lilas, il fut également surnommé "le Pro-consul" ou encore "l’Empereur". Il est vrai que, pendant 36 ans, de mars 1902 à juin 1938, il aura régné sans partage !
Des 26 Maires qui se sont succédés en 150 ans, c’est lui qui détient le record de longévité devant Auguste Rabeyrolles (24 ans de mandat), Jean-Jack Salles (18 ans) et Daniel Guiraud (actuellement dans sa 17ème année de mandat).
Eugène Decros a succédé à Hector Ségaux, un ami de la famille, qu’il avait rejoint au Conseil municipal dès 1896.
Sa vie n’était pourtant pas toute tracée. Né en 1864 au 67 rue de Paris, 3 ans avant qu’elle ne devienne Lilasienne, ce fils d’un marbrier funéraire venu du Tarn-et-Garonne est élève à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Son rêve : devenir architecte.
Un rêve contrarié et une entrée discrète en politique
L’attaque d’hémiplégie que subit son père en 1886 l’oblige à rejoindre l’entreprise familiale, à peine revenu du service militaire. Il lui succédera en 1896, avec sa toute jeune épouse, Jeanne Léonie Perret. Puis, tout s’accélère : second adjoint au Maire en 1900, il devient Maire en 1902. Parallèlement, il milite au parti Radical Socialiste, dès sa création en juin 1901. Ses idées directrices : laïcité, solidarité, humanisme, tolérance, universalisme.
Le sacre de l’Empereur
Il présidera aux destinées de la ville durant 6 mandats, avec un goût certain pour le faste et le protocole. Fête du printemps, couronnement de la rosière, distribution des prix aux élèves méritants... Tout se fait avec solennité : Maire en frac et haut de forme, public en habits du dimanche, fanfare et discours se terminant invariablement par un vibrant « ...l’école laïque, républicaine, démocratique et sociale ».
Eugène, le bâtisseur
Aussitôt élu, Eugène Decros entreprend la modernisation et l’embellissement de la ville. Elle attire par son dynamisme, croissant de 11.000 habitants en 10 ans (2.925 en 1901 - 14.000 en 1915). La voirie est assainie, l’éclairage public électrifié. L’ensemble des rues est progressivement pavé. Une grande salle des fêtes et des conférences (l’actuel théâtre du Garde-Chasse) est réalisée en 1905, dans un projet incluant également une école de garçons (Waldeck-Rousseau) et un jardin public.
La salle des fêtes restera longtemps la plus majestueuse et la plus grande de toute la région parisienne, accueillant nombre de réunions et de galas de soutien (Courrières 1906...). En 1911, le boulevard de la Liberté est percé.
Quand la Première Guerre mondiale vient faucher plus de 500 jeunes Lilasiens, un secours aux familles est organisé. En 1925, le monument aux morts réalisé par Desruelles leur rend hommage au cimetière. La « cité jardin » est réalisée entre 1921 et 1931 pour des familles nombreuses, de condition modeste. Un dispensaire, gratuit pour les bébés et les jeunes enfants, est aménagé en 1927. Et, couronnement de son oeuvre, le métro arrive enfin à la Mairie des Lilas en 1937. Sur son insistance, l’entrée en sera identique à celle de la station Opéra.
La dernière séance
Toujours en exercice, il décède le 3 juin 1938, à 73 ans. Bon vivant, proche des petits comme des grands de ce monde, il aura géré le budget de la Ville avec la même rigueur que son entreprise, sans alourdir les charges de ses concitoyens.
concours gagnant sdf 1905= sur la carte // fresques 1911 sur la carte
transformation 1994 numérisation 2012 histoire // 2022 dommage: fermé
1902= concours // Leopold Bévière - grd trianon Versailles // 1903= 1ère pierre // 1904= fin des travaux // 1905= inauguration
1911= toiles marouflées Victor Tardieu // 1972= restaurées
1994= rénovation tgc + sièges escamotables + fonds de scène // 1992 équip proj° numérique
En 1902, à peine un mois après avoir été élu Maire des Lilas, qu'Eugène Decros lance un concours d'architectes pour l'édification d'une Salle de Conférences, d'une Ecole et d'un Square. Léopold Bévière l'emporte, avec des plans inspirés du Grand Trianon de Versailles. Première pierre posée en 1903, là même où Paul de Kock avait son jardin. Fin des travaux en 1904 et inauguration en grandes pompes en 1905. Toiles marouflées de Victor Tardieu posées au plafond en 1911, restaurées en 1972. Entièrement rénové et transformé en 1994, le lieu prend le nom de Théâtre du Garde-Chasse, après ajout d'un dispositif de sièges escamotables et construction d'un fond de scène. En 1992, l'équipement de projection cinéma passe au numérique.
av Waldeck ROUSSEAU - 20220409
Voie: av du Rond-Point>> av Waldeck Rousseau 21/03/1905
w.rousseau °1846 +1904
1884 loi sur légalisation des syndicats (loi Waldeck-Rousseau)
1901 associations // 1905 décès // 1906 lois sépar° église état
Ministre de l'intérieur sous le pdt Jules Grévy de 1881 à 1885, Président du Conseil pendant de 1899 à 1902 du plus long gouvernement de la 3°République (3ans) sous le Pdt Emile Loubet. Il mena une politique économique et sociale prudente et modérée, introduisant de réelles avancées sociales
plus VIEILLES maisons des Lilas - 11-13-15 av Waldeck Rousseau - 20220409
plus vielles maisons des lilas = n°11-13-15
n°11 petite statue de femme dans son alcôve, en façade de la maison du n°11 .
une des plus anciennes des Lilas et aussi l'une des plus remarquées. Son premier propriétaire est le Romainvillois Jean-Denis Dargent, marié à Marie Lecouteux. Elle est réputée avoir été édifiée en 1854, lorsqu'elle est cédée une première fois en 1860. Elle devient en 1870 la propriété d'immigrés belges. Statuette et maison ont heureusement survécu au bombardement d'avril 1944 alors qu'une bombe tombait dans le jardin du n°11 mais détruisait la maison du n°9.
ECOLE - av Waldeck Rousseau - 20220409
meme projet que salle des fêtes
groupe, construit 1905= en même temps que la salle des fêtes et agrandi plusieurs fois par la suite, présente une architecture scolaire très caractéristique de son époque, influencée par le style dit "Jules Ferry", fondée sur la symétrie, la régularité de l’ordonnance des façades et une certaine sévérité.
separation église & etat (loi 1906) et des sexes= 1°ecole laïque > 1905= 11 classes de garçon, 1909= 1 autre, 1928= 6 autres
29 enfants juifs déportés
bal de la libération 4 septembre
17 aout= libération des Lilas // 19= libération 60 détenues croix rouge // 19 garnison quitte le fort // 19 soldats vlassov // 19= 11 résistants arrêtes // 20 executés // 21 entrée ds le fort
MAIRIE - Salle du suffrage universel - 20220525
Tableau le "Suffrage Universel" :
En 1889, Bramtot effectue d'abord une esquisse de petit format (52 x 34,5 cm, aujourd'hui propriété du Petit Palais).
Elle est inversée droite-gauche et dix fois plus petite que la toile définitive de l'année suivante.
Dans sa version de 5,75 x 4,30 m (25 m²), elle fait d'abord un petit tour à Paris, pour s'exposer au Salon des Champs-Elysées en 1891. La livraison dans notre mairie intervient la même année et l'installation de la toile marouflée peut enfin se faire dans la salle du rez-de-chaussée qui lui est destinée.
Alfred Bramtot : peintre de 36 ans
a remporté le Prix de Rome en 1879 avec "la Mort de Démosthène".
On lui doit ensuite "les amis de Job" en 1886.
Quand il ne s'agit pas de portraits, tous ses tableaux sont inspirés de la mythologie. Il fait partie de l'école réaliste, représentant reconnu de l'art académique, avant que les avant-gardistes et les modernes ne chamboulent tout le paysage artistique au tournant du 20ème.
Il décède 3 ans seulement après la réalisation de son chef- d'œuvre lilasien.
Place du VEL D'HIV - 20210703
2000 10 29 (ex pl des villegranges, ex r des villegranges)
Place du Vel d'Hiv - 29/10/2000
La Raffle du Vel d'Hiv du 16-17 juillet 1942 = plus de 13.000 juifs dont 1/3 d'enfants sont raflés à Paris, avant d'être déportés et exterminés dans les camps de concentration nazis.
Un événement passé presque inaperçu à l'époque !! 7.000 policiers & gendarmes, tous français, 50 autobus sont mobilisés.
Les familles avec enfants (8.160 personnes= 4.115 enfants, 2.916 femmes, 1.129 hommes) sont entassées au VEL d'HIV pendant 6 jours.
Le 22 juillet, ils sont transférés par la gare d'Austerlitz, aux Camps de Pithiviers & Beaune la Rolande. En août, les mères sont enlevées à leurs enfants, et envoyées dans les camps d'extermination de Pologne.
2 sem après, les enfants sont envoyés à Auschwitz-Birkenau, d'où AUCUN ne reviendra.
4.992 personnes seules et familles sans enfant sont dirigés à DRANCY, avant d'être déportés au camps de concentration d' Auschwitz-Birkenau . Quelques dizaines à peine reviendront de cet enfer (100.000 juifs sont passés par Drancy entre 1941 et 1945)
Voie: nom attribué à la place se trouvant au début de la rue des Bruyères, à son intersection avec les rue de Noisy-le-Sec et des Villegranges. L'usage était de parler de la "place des Villegranges", sans que celle-ci eut jamais été officellement créée
TOURS JUMELLES - Place du Vel d'hiv - 20210703
Nom du bâtiment: Ensemble de 2 maisons à toits pointus
Date de construction: 1875 - 1924
Ces deux maisons accolées à un étage sont repérables à leurs toits pointus, d’une hauteur démesurée. Leurs façades sont ne présentent que quelques différences, dont l’emplacement de l’avant-corps. Leur principe décoratif, fondé sur le style néo-Louis XIII, est décliné à partir d’un mur de brique, peinte pour le n° 2 et enduite pour le n° 4. Elles ont l’une et l’autre des entrées protégées par des marquises en fer et verre et sont implantées en retrait de la rue, à l’arrière de cours plantées et fermées de grilles ouvragées.
Immeuble architecte DURAND - pl du Vel d'hiv - 20210703
architecte durand
Date de construction: 1930
Ces deux immeubles 85 et 87 ont été construits par le même architecte dans des styles très proches. Le n° 87 a sa façade principale sur la place du Vel-d’Hiv, et se retourne sur la rue des Villegranges. Côté place, ses deux oriels habillent la façade occupée au rez-de-chaussée par un commerce. Le rez-de-chaussée et le 1er étage sont revêtus d’un enduit imitant la pierre. On retrouve l’enduit en couronnement. Les étages sont en brique rouge et grise sur les oriels. Au-delà de cet argument décoratif, on retrouve des frises de ciment moulé, en couronnement entre les oriels, et sur les trumeaux cotés rues. La porte à double battant est en bois ouvragé avec des ouvertures octogonales fermées d‘une grille de style art déco. L’encadrement est en ciment moulé. Sur la façade est inscrit "E. Durand architecte 1930". Pour le n° 85 ter, mitoyen, l’architecte a joué sur les matériaux, l’enduit de ciment au rez-de-chaussée et sur les oriels, la brique ocre, du 2e au 5e étage et enfin la brique rouge au 1er étage. La porte rappelle celle du n° 87, mais à un seul battant. A noter les frontons décorés de panneaux en ciment moulés. Sur la façade est inscrit "E. Durand architecte 1933".
BILLARDS SUBLIME - pl du Vel d'hiv - 20210703
1900 ca Fabrique de billards J.Sublime
1925 ca Fabrique de boutons Danzelle, Mairignac et Robineau
Au sud du quartier des Bruyères - dominé par la petite industrie - l’ancienne usine de boutons métalliques Danzelle, Mairignac et Robineau présente, à l’angle de la place du Vel-d’Hiv, un magasin de stockage et de vente, construit entre 1925 et 1951. Bâti en pans de béton hourdés de brique (enduit), il comporte deux étages carrés ; la façade est ordonnancée, l’axe de symétrie formé par le pan coupé marque l’angle de la rue. Les motifs en ferronnerie de la porte principale, surmontée d’un entablement qui portait vraisemblablement le nom de l’entreprise, en constituent l’unique décor. Le bâtiment dissimule deux ateliers en cœur d’îlot, couverts en sheds?. En 1951, 80 hommes et 20 femmes étaient employés dans ces ateliers "de découpage et emboutissage des métaux sans choc métallique", "pour [la] fabrication d’articles de Paris (boutons, broches...)".
NOTTING HILL - 2b/6 r chassagnolle - 20210703
2.1 > 2B-6= notting hill
Nom du bâtiment: Maisons du "petit Notting Hill"
Un petit air de Notting-Hill: quand les rues des Lilas font penser à Londres... rue Chassagnolle Julia Roberts, Hugh Grant dans "Coup de foudre à Notting Hill" 1999 (réalis Roger Michell)
SAVOYARDS de DROUOT - rue louis david, bagnolet - 20210703
Entrepôts Choumatcher
Date de construction: 1900 - 1924
TSE/Transports-Services-Enchères est aujourd'hui un garde meuble, travaillant notamment avec les salles de vente aux enchères.
Fondés en 1907, les établissements Choumatcher s’installent à Bagnolet au début des années 1930. L’entreprise fait construire ses nouveaux ateliers de fabrication de lits métalliques à l’emplacement d’une ancienne usine de métallurgie. Autour d’une cour couverte étaient initialement regroupés les bureaux, garages, réserves ainsi que les premiers ateliers de montage et de soudure. Alignés au fond de la cour, se trouvaient les quatre principaux ateliers de découpe, de presse, de peinture et de montage. Toutes construites à partir d’éléments métalliques, les halles se distinguent par la forme de leur pignon aux larges tympans vitrés. Si un papier à entête datant de 1941 laisse supposer que l’ensemble des constructions disposaient d’un tel traitement, n’apparaissent aujourd’hui que ceux donnant sur rue. Ces derniers ont par ailleurs été largement remaniés à la fin des années 1980 par le comblement des parties vitrées et la démolition de la moitié d’une halle. Les raison sociale et activité initialement inscrites le long de la façade ont également disparu, laissant vides les cartouches qui les recevaient.
rue des BRUYÈRES 1868 (ex r des tournelles, ch de la mare des bruyères, ch de paris à noisy, ch de ménilmontant à rle, ch vicinal n°1, d40, d20)
MUSÉE des VAMPIRES - 14 rue jules david arrière - 20210703
Nom du bâtiment: Musée des Vampires
Le seul musée des Vampires de France. L'entrée se fait par l'arrière de la propriété, du côté du passage (non dénommé). Une porte peinte en noir est là pour vous accueillir et vous mettre dans l'ambiance. Visite sur RV uniquement. Avec Jacques Sirgent depuis 2012.
Avril 2021 - Jacques Sirgent a du vendre sa maison familiale, il y a un moment maintenant. Le musée a été délocalisé dans le 20e près du Père Lachaise. Mais dans un bar. Du coup il faut attendre la réouverture pour aller voir la collection. Une perte pour Les Lilas.
Lilas en SCENE - JIPANCO, CUPROTUBE - 25-27 r chassagnolle -20210703
Nom du bâtiment: Louis Vuillet> Cuprotube> Jipanco & Lilas en Scène
Date de construction: 1922
La halle d’étirage et le magasin de l’usine de tubes sans soudure en cuivre et laiton Louis Vulliet, puis Ets Ch. Kerdrel avant 1941, puis Cuprotube en 1942, imposent depuis 1922 leur silhouette à l’angle de l’avenue Pasteur et de la rue Chassagnolle. La loge du gardien et le poste transformateur, en maçonnerie de brique, ne masquent pas sur la rue les bâtiments de production. L’étirage et le déplacement des longues barres nécessitaient de vastes volumes qu’une charpente métallique à tirants n’aurait pas permis. Pour cette raison, l’atelier et le magasin ont été dotés d’une charpente dérivée du type de Dion, du nom de l’ingénieur notamment "chargé des calculs de la galerie des machines de l’Exposition de 1878". "L’idée consistait à rendre solidaires l’arbalétrier et le poteau de support en raccordant par un arc de cercle, de façon à former une seule poutre continue triangulée. La poussée de la ferme se trouvait ainsi réduite à une force qui s’exerçait obliquement à la base du poteau, permettant ainsi la suppression totale des tirants, pourvu que le poteau ait été convenablement encastré dans le massif de fondation en maçonnerie" (Bertand Lemoine).
Ces bâtiments, bien intégrés au tissu urbain malgré le volume de la halle, sont occupés aujourd’hui par les ateliers de décor de théâtre Jipanco et la salle de répétition "Lilas en Scène".
Grand CINÉMAtographe des Bruyères - 76bis 78 av Pasteur - 20210703
av PASTEUR 1896 12 04 (cgc n°20, d20)
3 cinemas aux lilas
le Grand Cinéma du Parc des BRUYERES > le VOX 1908>incendie1960 (H264-266) 78 av pasteur / cpa
le MAGIC 1914 faç maurresque> 1920 > mars 1969 (H265) 97 r de paris (H185) ou 99 (cadastre) = Jules-Camaïeux-Mim ou 81(?) = Casino-ex Franprix? 1236 places ca, m-mme Meyer, avt 1939 cédé en ste du magic et de l'alhambra, dir robert Lanssade
l'ALHAMBRA 1934 23jan > juin 1963 (H268) 50 bd de la liberté = actuel labo d'analyses 1226 places, circuit 28 cinés dont l'El Dorado Paris, robert schaffner opérateur
NOURISSEUR, OHRESSER, JOCA - 7-11 r de romainville - 20210703
Usine Ohresser> Jo-Ca, > IdF Pharmaceutique
Romainville r de 11 xx bruyeres r des 33 - filage ohresser, bonbons jo-ca, boutique fermee
L’usine de "confection en gros pour dames" Ohresser, construite vers 1909, comportait sous le nom de "manufacture" (signifiant l’importance de la main-d’oeuvre, essentiellement féminine) un "atelier", un "moteur", des "entrepôts", un "réfectoire", une "loge" et une "habitation" (matrices cadastrales). On ignore toutefois l’affectation du bâtiment en meulière et brique, à un étage carré surmonté d’un étage de combles, situé à l’angle de la rue de Romainville et de la rue du Coq-Français. L’entrée de la "manufacture" est marquée par une porte cochère monumentale - cas unique sur le territoire de la commune - surmontée d’un entablement portant une table, destinée à recevoir le nom de l’entreprise (ici, "JO-CA", confiserie-chocolaterie installée sur les lieux vers 1945).
L’ensemble est doté d’une corniche? de briques en dents d’engrenage, elle-même coiffée d’un chaperon? de tuile. L’utilisation d’un rocaillage de meulière et l’ajout d’une frise en brique témoignent d’un soin particulier, reflet de l’architecture civile de la même époque. La société Ile-de-France Pharmaceutique a succédé, entre 1960 et 1965, à l’usine de confiserie JOCA, procédant à des extensions. Le site est actuellement occupé par des logements et, sur la rue des Bruyères, par l’usine de teinturerie R.L.D.
Jacque FELDMAN - maison 20 r de romainville - 20210703
Jacques Feldman: ancien élève du bon Faroche, jeune et brillant instituteur, proche de Raymonde Salez. Résistant communiste., il est arrêté en 1943, non comme juif mais pour avoir distribué des tracts contre l'occupant. Il est fusillé le 9 juillet de la même année.
PASSAGES sud Lilas - 20210703
6 passages ouvrant sur la rue de romainville : 24= pass ponsard , 32= imp marius, 36= pass felix houdart, 46= pass des lilas, 52= imp lecomte, 72= pass des sablons
C’est l’une des richesses des Lilas, une originalité qui confère à la ville son esprit "village", comme un espace de respiration aux portes de Paris et qui vous invite à la flânerie. D’abord viticole et maraîchère, notre cité a vu s’installer à la fin du 19ème siècle, dans les passages et au fond des cours, de petites entreprises artisanales et industrielles, de jouets, de celluloïd, de caoutchouc etc.… qui employaient bon nombre d’ouvriers parisiens. Ils ont bien sûr cherché à loger leurs familles près de leur travail, les loyers parisiens étant devenus trop chers.. Et c’est ainsi que les propriétaires de terres agricoles ont vendu leurs parcelles, sur lesquelles des petites maisons ont poussé, côte à côte, le long des passages. Aujourd’hui il reste neufs passages qui ont conservé leur authenticité et sont restés piétonniers.
passage PONSARD au 24 r de romainville
Voie: passage ouvert, entre 24-26 r de romainville et 107-111 av pasteur
impasse MARIUS au 32 r de romainville
2 immeubles et un passage
Date de construction: 1900 - 1949
Les deux maisons sont séparées de la rue par un long jardin. La particularité de celle de droite, au n° 32, est d’être percée d’un passage sous lequel traverse la sente Marius, permettant d'accéder aux maisons du fond. L'édifice a conservé sa décoration de plâtre mouluré imitant la pierre, qui lui donne une allure cossue. A sa gauche, le n°34 a vu sa façade revêtue de bleu lors d'un récent ravalement.
passage Felix HOUDARD au 36-38 r de romainville
Voie: passage ouvert, relie le 36-38 r de romainville au 121-123 r de noisy. A pris le nom du propriétaire de vastes chais en 1886
chais Felix HOUDARD au 36-38 r de romainville
Parcelle de 5m sur 103m !! = Joannard, puis Goyard, Lallier et Cie pass Felix Houdard à droite/ 36 r de rle
En 1908, "M. Joannard, demeurant 15, rue du Faubourg Saint-Denis à Paris", demande l’autorisation "d’exploiter une teinturerie aux Lilas rue de Romainville, 36". "La teinturerie sera peu importante : on n’y travaillera que de petites pièces dont le tissu est en général délicat, telles que les dentelles". L’établissement n’occupe alors qu’un tiers d’une parcelle en lanière, étroite, large de 5,1 m et longue de 102,79 m.
En 1922, la "Maison lyonnaise de teintures et apprêts Goyard, Lallier et Cie, spécialités d’apprêts pour soieries, tamponnage, assouplissage, pliage et roulage" possède un dépôt dans le 1er arrondissement de Paris, 6, rue Villedo. Les " industriels ", ainsi désignés par l’inspecteur des établissements classés, procèdent à l’extension de la teinturerie, qui dès 1922 occupe l’ensemble de la parcelle. Elle possède, en rez-de-chaussée et en ligne, sans rupture de process, une chaufferie, un atelier de teinture (les " bacs " doivent reposer sur le sol), 3 salles d’apprêt et, faute de place, à l’étage de la troisième salle d’apprêt en fond de parcelle, une salle de pliage. Le bâtiment en maçonnerie de pierre calcaire, puis de brique, puis à pans de fer hourdés de brique, consiste en un long rez-de-chaussée, offrant une façade aveugle sur la sente Félix-Houdart.
Installation, en 1956, de la tôlerie industrielle Belardello (fabrication de "petites chaudières au fuel", 8 ouvriers).
Puis de l’imprimerie Lausberg en 1973 (cessation d’activité avant 1985) sans modif de la la structure du bâtiment.
Converti en logement en 1997.
De Lassault, puis Navillot, puis Ranousse, puis Pouget = pass Felix Houdard à gauche/38 r de rle
Date de construction: 1900 - 1949
Les 2 corps de bâtiment composant cet atelier, offrant un rez-de-chaussée de 105 m², sont en maçonnerie de brique (enduite), couverts d’une charpente en bois et d’un toit à longs pans. La façade est percée de deux larges baies rectangulaires. Exemple de petit atelier métallurgique implanté sur l’une des voies principales conduisant à la rue de Paris, inscrit entre un pavillon d’habitation (détruit) et le passage Félix-Houdart, il abritait vers 1920 la tôlerie Navillot, puis, à partir de 1948, l’atelier d’apprêt sur métaux Ranousse, puis Pouget de 1959 à 1976. En 1976, René Pouget fabriquait des "fils et charnières pour bijouterie fantaisie". L’atelier est aujourd’hui désaffecté.
passage des LILAS entrée au 46 r de romainville - 20210703
passage de 80cm de large
les "avenues" et "boulevard" des lilas= av georges clemenceau, comb en afr du nord, resistance, faidherbe, louis dumont (large de 1.90m / 70m av champs elysees & 140m av foch), mal de lattre, pasteur, paul de kock (château), pdt robert schuman, plateau, résistance, waldeck rousseau (rond point) les ex= av du garde chasse (rue), tapis vert (rue)
manufacture d'Accordéons TABEZEN 15 pass des lilas
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voies s'appelant lilas:
aux lilas = passage des lilas (sud)
aux lilas = allée des lilas (lucie aubrac)
paris 19/20 = pte des lilas 1904
paris 19/20 = av de la pte des lilas (commence à paris19= aubert-orchestra-grde récré / paris20= credit mutuel, fleuriste)
paris 19 = rue des lilas (pl des fetes, r de mouzaia)
bagnolet = impasse des lilas (sud de av pasteur)
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voiries au nom de fleur-plante-arbre
allée des hortensias (lycée)
passage hortensias (paris/liberte)
r floréal
r des fougères
r des bruyères
r de la croix de l'epinette
r du tapis vert
et les anciennes rues disparues ou renommées
r des bouleau
impasse/passage des bruyères (= jean monnet)
champs st germain
allée des chrysanthèmes
pl des clématites
ch de la mare des bruyères (r des bruyeres)
sente & r des noyers
r des peupliers
r des vignes
r des topinambours
cité jardin
sente des épinettes
all des dahlias
all des glycines
pl des roses
DRIEUX COMBALUZIER - 151-155 r de NOISY - 20210703
ex ch de paris à noisy, ch de ménilmontant a noisy, ch des villegranges
Eram, puis Drieux-Combaluzier
Un atelier de nickelage et de polissage sur métaux est attesté à cette adresse, sous le nom de Legrand, entre 1915-1920 et 1925-1930. Peut-être le pavillon d’entrée (enduit, étage souligné d’un bandeau et surmonté d’une corniche?, couvert d’un toit à longs pans) date-t-il de cette époque. Suivent, au cours des années 1930, la Compagnie Industrielle et commerciale du cycle et de l’automobile, puis, entre 1955 et 1960, l’équipementier aéronautique ERAM.
L’usine est actuellement affectée à la fabrication d’ascenseurs, depuis son rachat par l’entreprise Drieux-Comballuzier. L’une des originalités du site est son important développement en coeur d’îlot, résultat d’un regroupement de parcelles en lanières. Cependant, l’impossibilité d’accéder à l’intérieur n’a pas permis son analyse architecturale et fonctionnelle.
Henri MESSAGER - 15 pass des SABLONS - 20210703
13
13.1 > 15= henri messager
TODO TODO
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