le THÉATRE du GARDE-CHASSE

1903-1904  salle des fêtes   1911 plafonds   1972 rénov plaf   1990 classement   1992 cinema num   1994 rénov-transfo TGC   2022 rempl grill   2023 rempl sièges

2 av waldeck rousseau, les lilas      théâtre:  sur la carte     plafonds:  sur la carte

Léopold Bévière architecte:  arbre   fiche   chrono   histoire,   Victor Tardieu peintre  

histoire:  balade   théatre   théatre   plafonds   restauration

admirer le plafond:  entier   avant   centre   arrière   médaillon av   médaillon arr (A RETRAITER)

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Aujourd'hui, face à un parc ombragé, le somptueux bâtiment du Théâtre-Cinéma du Garde-Chasse (ou TGC) peut accueillir concerts, spectacles, pièces de théâtre et cinéma. 

C'est en 1902, à peine un mois après avoir été élu Maire des Lilas, qu'Eugène Decros lance un concours d'architectes pour l'édification d'une Salle de Conférences, d'une Ecole et d'un Square. Léopold Bévière l'emporte, avec des plans inspirés du Grand Trianon de Versailles. Première pierre posée en 1903, là même où Paul de Kock avait son jardin. Fin des travaux en 1904 et inauguration en grandes pompes en 1905. Toiles marouflées de Victor Tardieu posées au plafond en 1911, restaurées en 1972. En 1992, l'équipement de projection cinéma passe au numérique. Puis en 1994, le lieu est entièrement rénové et transformé, avec l'ajout d'un dispositif de sièges escamotables et la construction d'un fond de scène. Il prend alors le nom de Théâtre du Garde-Chasse. 

Un plafond peint est décidé aussitôt après l'inauguration de la Salle des fêtes. C'est Victor TARDIEU qui ressort gagnant parmi 50 projets. Sa toile marouflée de 165 m² est posée en 1911. Y sont peintes aux extrémités des scènes inspirées de l'opérette Véronique et des Arènes de Lutèce; au centre on peut reconnaître la figuration d'arts et de métiers, de personnages symboliques et même locaux. Notre salle des fêtes restera longtemps l'une des plus belles d’île-de-France. La toile du plafond est rénovée en 1972. En 1990, boiseries et plafonds sont inscrits aux monuments historiques. Une restauration entière de la salle, en 1994, la transforme en Théâtre du Garde-Chasse: ajout d'un dispositif de 288 sièges amovibles dans le sol, d'un fonds de scène, d'un équipement scénique moderne et d'un équipement de projection cinéma. En 2012 celui-ci effectue sa mutation vers le numérique. Pour la légende, une malédiction semble avoir frappé l'architecte et le peintre du lieu, décédés la même année en 1937. Il paraîtrait que parfois depuis…