h91 petites vertus & grisettes
h95 calvaire croix de l'epinette
h98 note4 maisons de tolérance
h211 prostitution / casque d'or / le louveteau de ménilmontant / bande à bonnot / la banquière
h214 note5 amélie-casque d'or
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Jules BONNOT wiki fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Bonnot
la Pension DELMAS geneanet.org/lieux
journal l'anarchie romainville geneanet.org/lieux
bande a bonnot : anna esther georges geneane
bande a bonnot wiki < chercher romainville= 10 occurrences
l'ANARCHIE journal à romainville wiki
bande a bonnot crimes criminocorpus
bonnot arbre familial : geneastar patrickmauprive
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marthe HANNAU - la banquiere gallica wiki
rue de l'aviation : lilasienne jusqu'en 1926, parisienne en 1936 (cf recensements lilas 1911-21-26, puis 1931-36)
>> remonter la piste des parfums de MARCY établis pte des Lilas
>> chercher Hannau + Lazare-Bloch dans recensement / Paris 20 / Quartier 78= Saint-Fargeau / rue de l'aviation (1905 ou 1911)
nb: pas confondre avec celles juste en bas du fort de romainville = romainvilloise
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amélie ÉLIE (HÉLIE) ou CASQUE d'OR wiki le film wiki
jardin casque d'or wiki tripadvisor
genea geneanet1 geneanet2 deces bagnolet tdd
cimetiere bagnolet pasteur landrucimetiere (dcd le 6 avril 1933, et non le 16 comme écrit partout)
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HURET p210-211 = Les forces de police
A côté de la police purement municipale, veillaient la maréchaussée et la police urbaine du département de la Seine. Nous le savons déjà, il y avait, bien avant 1870, une brigade de gendarmerie, casernée dans l'ancien local de Romainville (ou, plutôt, la gendarmerie devint à la fois celle de Romainville et celle des Lilas en 1867). Cette maison était située 125, rue de Paris. Commandés par un maréchal des logis, les quatre gendarmes étaient à cheval, du moins pendant leurs tournées. Après 1900, on remarquait encore, sur les murs, des anneaux servant à attacher les montures. En 1896, la maréchaussée réclame à la munidpalité deux cruches en grès, deux « baquets de propreté » et une couverture pour les chambres de sûreté. Alors, des terrains sont achetés aux numéros 194 et 196 et l'on inaugure la nouvelle gendarmerie deux ans plus tard (novembre 1898). Gendarmes à pied cette fois, qui continueront à veiller en même temps sur les deux communes jusqu'à nos jours.
Un commissariat de police fut institué à l'automne 1873. La circonscription des Lilas recouvrait les territoires de Bagnolet, Romainville et Noisy-le-Sec. En tout et pour tout, cinq sergents de ville à l'origine. Les Lilas se sentait protégée et fière d'avoir été choisie pour chef-lieu. Mais le logement du commissaire, le chauffage, l'éclairage étaient à la charge de la commune d'accueil... ainsi que la lanterne rouge, à l'extérieur. Il fallut prévoir un bureau pour le commissaire, un autre pour son secrétaire, un poste de police et deux chambres de sûreté, selon le sexe des occupants. Charles Rozière proposa un local au coin de la rue de Pantin. Les « violons » (sic) étant insalubres, on transfère le commissariat 134, rue de Paris en octobre 1880. Le commissaire dispose de vingt-six agents, commandés par un brigadier. Précisons qu'autrefois les deux sixièmes des recettes de l'octroi étaient affectés aux frais de police. Les gendarmes avaient demandé l'exonération de la taxe. Ils obtinrent, à la place, une indemnité compensatoire. Les gardiens de la paix habitant la commune n'ont pas, semble-t-il, profité de la même faveur. Mais commissaire et inspecteurs recevront, du Conseil municipal, des indemnités de fonction.
En 1889, on se plaint déjà de ce que les rondes de nuit s'effectuent à six ou huit agents au lieu de se multiplier par patrouilles de deux ou trois. « Sergents de ville » et maréchaussée se sont toujours bien entendu et se prêtaient main forte. Ainsi, le garde champêtre et les gendarmes dirigeaient les délinquants qu'ils arrêtaient vers le commissariat de police.
La rue de Paris n'offrait pas toujours un aspect paisible. On assistait parfois à des batailles de dames, par exemple à celle que se livrèrent une industrielle du caoutchouc et son ancienne ouvrière, armée d'une scie. Certains délits, aujourd'hui, ont disparu depuis longtemps, comme le vagabondage dans les carrières, le braconnage des lapins de garenne, le vol de récoltes, l'escroquerie au bonneteau à la « Barrière », ou la prostitution sur la voie publique. Mais il y a, de nos jours comme jadis, des cambriolages, des vols « à la tire » ou « à la roulotte » (ce terme existait déjà à la fin du siècle dernier. Le « roulottier » ne volait ni transistors, ni caméras, bien sûr, mais il dételait le cheval, laissant harnais et fiacre sur place).
Le Journal de Saint-Denis écrit à cette époque : « Les voyous pullulent aux Lilas, venant souvent de Paris, où ils se retrouvent au bal du Lac Saint-Fargeau. » Habitués des vols avec violence ou par effraction, ces « chevaliers de la casquette pontée » sont tous souteneurs. Ils sont très jeunes et les quelques « dames », très jeunes aussi, prospectent la clientèle discrètement sur place, je veux dire... sur le trottoir de la rue de Paris ! Une ou deux sont d'ailleurs de la commune, originaires de familles très pauvres et « marginales » et cumulant cette activité avec le maraudage dans les champs des maraichers. Les plus célèbres s'appellent Zénalda et Marie Cochon (surnom). Pas de « fair-play » car la vie est trop dure. « On choisit un monsieur d'âge très mûr, on s'enferme dans un garni de la rue Griselin et la bourse du client est toujours confisquée sous menace de chantage... Aux Lilas, les filles ne manquent pas mais il faut préserver son porte-monnaie ». Des hôtels sont cités, au nom bien noble ou édifiant : « Hôtel de France », hôtel dit « de Jésus-Christ ». Plus tard, on en surnommera un troisième «hôtel du Pou Volant », appellation moins flatteuse... (Mme Raguet, née Garnier).
Sur le glacis du Fort, « on s'amusait à tirer au revolver, des adolescents y attaquaient les passants, des bagarres se produisaient entre nomades et l'on se munissait d'une camie plombée pour traverser le secteur ». Quant à la réputation des « fortifs » parisiennies, elle n'était pas de pure légende. — « Tu t'rappelles "gros Louis", qu'était, avant d'partir pour Buenos Ayres, copain à Casque d'Or, de la bande à Leca ? » (Francis Carco, Bohème d'artiste). On connait les aventures d'Amélie Hélie, dite « Casque d'Or »... Et ce, d'autant plus qu'un film de Jacques Becker immortalise le persomiage sous les traits de Simone Signoret. Claude Dauphin incarne Leca et Serge Reggiani joue le rôle de Manda. Mais le vrai Manda n'avait rien d'un chevalier sans reproches. Le 2 février 1902, il est arrêté pour avoir tenté d'assassiner Leca. Quatre mois plus tard, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité ,. Les deux bandes rivales s'affrontaient surtout à Charonne. Mais, une douzaine d'années plus tôt, nous eûmes une célébrité locale, le « Louveteau de Ménilmontant », qui écumait Les Lilas et la banlieue voisine aidé de deux ou trois « escarpes » ¬ou « apaches ». Sa protégée — ou « marmite » en argot de l'époque — le jugeait « le plus beau des marles » (Le Journal de Saint-Denis)...
... Voici quelques personnages inquiétants — sans doute placés sous haute surveillance par la préfecture de police — mais dont le commissaire des Lilas n'eut pas à s'occuper directement. Au 14, rue du Château, la famille Delmas dirigeait une pension pour vieillards et citadins lassés des tracas de la ville. Avant 1911, parmi ses clients, Mme Delmas reçut — quelques jours — plusieurs membres de la « bande à Bomiot ». Habillés en « bourgeois », très corrects et fort aimables, les inconnus firent très bomie impression. « L'endroit les avait séduits parce qu'il comportait deux sorties. » Ce séjour aux Lilas n'est pas surprenant.
L'imprimerie du journal L'Anarchie venait de quitter la Butte Montmartre pour s'installer dans un pavillon, à Romainville. On raconte que Garnier, Carouy et « Raymond la Science » ont plusieurs fois déjeuné au restaurant des « Trois Marches ». On dit aussi qu'ils se réunissaient plus volontiers passage des Maussins ou sente du Clos-Lamotte, au Pré Saint-Gervais. Enfin, un des membres de cette excellente compagnie garait sa voiture, parait-il, dans le chantier du charbomnier Carfournel, rue des Bruyères.
A peu près à la même époque, Marcel -Lazare Bloch, le mari de la fameuse Mme Hanau, dirigeait une parfumerie industrielle rue de l'Aviation. Déjà, les affaires du couple étaient assez mystérieuses. « Un jour la police vint confisquer un nombre impressiomiant de bidons. » Marthe Hanau quitte bientôt les parfums et Les Lilas pour se lancer dans la haute finance (elle ressuscitera plus tard au cinéma, sous les traits de « la Banquière », incarnée par Romy Schneider).
Sur la zone gervaisienne, des hôtels voisinaient avec les maisons de familles fort homiêtes. « Quelques repris de justice y séjournaient, appréciant qu'il y eût une sortie par derrière, domiant sur un entrelac de petites sentes propices aux départs précipités. »
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Rirette MAITREJEAN, née Anna Henriette ESTORGES
Anna Henriette Estorges dite Rirette Maîtrejean100 (1887-1968), anarchiste individualiste libertaire française, habite au Pré dans les années 1930.
BIOGRAPHIE ABRÉGÉE
14/08/1887 naissance Saint-Mexant, Corrèze (19)
1906 mariage avec Louis MAITREJEAN, un ouvrier sellier, secrétaire du syndicat des mégissiers corroyeurs et participant assidu des Causeries.
1906 2 enfants à 10 mois d’intervalle, Henriette dite Maud en janvier et Sarah dite Chinette en novembre
1908 compagne de Maurice VANDAMME, dit Mauricius* et anima avec lui des conférences.
Ensemble, ils assurèrent pendant quelques mois la direction de l’hebdomadaire individualiste l’anarchie après la mort de Libertad. "Nous nous aimions sans le moindre remords, et d’ailleurs sans la moindre illusion, en amants provisoires qui ne se sont point engagés », a déclaré plus tard Mauricius
Quitte Mauritius pour vivre avec Victor KIBALTCHICHE, dit Victor Serge*, arrivé à Paris en 1909. à ses côtés à Romainville pendant trois mois puis à Paris = 1910-1911
années 1930, elle s'installe au Pré-Saint-Gervais et vit avec Maurice MERLE, syndicaliste des usines Renault, et collabore à La Revue anarchiste.
MERLE Maurice & ESTORGES Anna Henriette= ? à chercher au pré-st-gervais, ds les recensements aux ad93=
1936 (251p) https://archives.seinesaintdenis.fr/ark:/naan/a011552558619oa8cvn/1fc9d624b1
1931 (236p) https://archives.seinesaintdenis.fr/ark:/naan/a011552558619m8CLwr/2d18d395c7
en 1926-32 à Crosnes (rue des Gironvilles) avec Georges Louis QUESNEL °28/03/1890 P20
11/06/1968 décès Limeil-Brévannes (94)
Lieux : Romainville (16 r de bagnolet=republique), les Lilas (14 r du château=paul de kock), le Pré St Gervais (adresse année 1930' ?), Paris 20 (24 r Fessart, 99 r des amandiers)
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SOURCES
1er partage de Corinne Dardé le 06/12/2020
Imaginez une grande maison au milieu d’un jardin planté d’arbres où, au printemps, fleurit le lilas… Des hommes, des femmes, quelques enfants y habitent… Une vingtaine en tout… Certains travaillent la terre dans les jardins potagers… D’autres s’activent à imprimer et à tirer un journal sur une presse à bois… Mais ici qu’on soit rédacteur ou jardinier, homme ou femme, tous sont égaux et chacun a droit à la nourriture et au logement. Et pas question d’argent entre eux. De l’autre côté des murs, l’argent est roi. Ici, il n’existe pas ! Où sommes-nous donc à votre avis ? Dans un jardin participatif ? Dans une communauté hippie des années 1970 ?
Non. Nous sommes en 1911, à Romainville, dans la banlieue de Paris, et cette belle maison est le siège du journal L’Anarchie, dirigé alors par l’étonnante Rirette Maîtrejean. La vie y est-elle aussi idyllique, aussi pacifique qu’elle en a l’air ? Sur un mur du jardin, une silhouette humaine, peinte au pochoir, sert de cible pour les exercices de tir au revolver… En tout cas, à la fin de l’année 1911, un élément extérieur, un certain Jules Bonnot, va semer le trouble dans la communauté, en entraînant les plus jeunes de ses membres dans l’aventure sanglante du grand banditisme, celle de la Bande à Bonnot.
2d partage de Corinne Dardé le 07/12/2020
https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/anar.htm
1910-1911 : Romainville la noire! Ces années-là furent une période toute particulière dans la vie de la commune. En effet, Romainville vit arriver en son sein, un groupe de personnes des plus particulier.
Il s’agissait, de fait, d’anarchistes qui avaient loué une grande maison au numéro 16 de la rue de Bagnolet : l’actuelle rue de la République. Ce bâtiment a aujourd’hui disparu. Il reste une photographie de cet ancien lieu. Cette maison qu’entouraient plusieurs jardins, un verger et une petite basse-cour, offrait une capacité d’accueil importante. Les personnes en question vivaient là en communauté. Leur activité principale était la publication d’un hebdomadaire qui portait ce nom évocateur : « l’anarchie». Une grande pancarte placée à l’entrée de la propriété ; portait en larges lettres, l’indication du nom de la publication. Ils ne se cachaient donc pas et faisaient connaître leur activité à tout l’entourage.
... parmi les membres de ce groupe émergèrent des individus qui se radicalisèrent au contact de Jules Bonnet qui arriva en région parisienne le 27 novembre 1911.
À cette époque, hommes et imprimerie de l’anarchie avaient décampé de Romainville et cela depuis la mi-octobre. À ce moment-là, et cela à la cloche de bois, sur une charrette à bras, le précieux matériel avait été déménagé vers Paris. Le XIXe arrondissement allait être le nouvel endroit où allait être éditée la feuille anarchiste.
ce qui reste du lieu https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/individualistes/anar3.htm
une autre vue https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/individualistes/autresvues.htm
3ème partage de Corinne Dardé le 07/12/2020
2 podcasts à écouter https://www.franceculture.fr/emissions/series/rirette-maitrejean-linsoumise
Belle Epoque Dans le milieu des anarchistes individualistes, de nombreuses femmes sont présentes et actives. Elle, qui aurait voulu être institutrice, peaufine son éducation grâce aux universités populaires et causeries créés par Libertad, haute figure de l’anarchisme individualiste. Très vite mère de deux enfants, séparée de leur père, pratiquant l’union libre, elle devient responsable de l’hebdomadaire L’anarchie aux côtés de son compagnon Victor Serge. Comme tous les anarchistes individualistes, elle s’efforce de vivre en conformité avec son éthique, pratiquant la vie en communauté, le partage des tâches, l’hospitalité, tout en gérant le bon fonctionnement du journal. Jusqu’à ce que son destin bascule fin 1911 avec l’arrivée à Paris de l’anarchiste lyonnais Jules Bonnot.
Dans la tourmente de la "Bande à Bonnot" Si le refus du salariat pousse les anarchistes individualistes à inventer d’autres modes de consommation, l’argent reste un problème. Chapardage, vol à la tire, cambriolage et faux-monnayage, ils sont nombreux, les camarades de Rirette Maîtrejean, à prendre le chemin de l’illégalisme. Une voie que Rirette désapprouve et qui prendra une tournure dramatique avec l’arrivée de Jules Bonnot dans sa communauté. La série de hold-up sanglants qu’il perpétue dès fin 1911 provoquera l’éclatement du milieu anarchiste : 1 500 personnes seront perquisitionnées, Rirette et Victor Serge seront arrêtés pour complicité et emprisonnés dès mars 1912. Le procès des "survivants de la bande à Bonnot" aura lieu en février 1913, Rirette en ressortira libre, contrairement à Victor Serge, dont la vie va devenir une longue suite d’épreuves, entre emprisonnements et exils. Rirette, quant à elle, publiera ses mémoires en août 1913, le ton acerbe de ses écrits la mettra au ban du milieu anarchiste individualiste. Elle se fera alors plus discrète et continuera à travailler dans la presse comme correctrice. Devenue totalement aveugle à la fin de ses jours, elle s’éteindra dans une maison de repos entourée des siens, fidèle à ses convictions libertaires jusqu’à son dernier souffle.
la bande à Bonnot h211 (idem Police/ gendarmerie email mer. 10 mai 2017 15:23)
... Voici quelques personnages inquiétants -sans doute placés sous haute surveillance par la préfecture de police- mais dont le commissaire des Lilas n'eut pas à s'occuper directement.
Au 14, rue du Château, la famille Delmas dirigeait une pension pour vieillards et citadins lassés des tracas de la ville. Avant 1911, parmi ses clients, Mme Delmas reçut -quelques jours- plusieurs membres de "la bande à Bomiot". Habillés en « bourgeois », très corrects et fort aimables, les inconnus firent très bonne impression. « L'endroit les avait séduits parce qu'il comportait deux sorties. » Ce séjour aux Lilas n'est pas surprenant. L'imprimerie du journal L'Anarchie venait de quitter la Butte Montmartre pour s'installer dans un pavillon à Romainville. On raconte que Garnier, Carouy et "Raymond la Science" ont plusieurs fois déjeuné au restaurant des "Trois Marches" . On dit aussi qu'ils se réunissaient plus volontiers passage des Maussins ou sente du Clos-Lamotte, au Pré Saint-Gervais. Enfin, un des membres de cette excellente compagnie garait sa voiture, parait-il, dans le chantier du charbonnier Carfournet, rue des Bruyères.
wiki Rirette Maîtrejean, née Anna Henriette Estorges 14/08/1887 Saint-Mexant, Corrèze (19)- 11/06/1968 Limeil-Brévannes (94)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rirette_Ma%C3%AEtrejean
Collaboratrice active du journal L'anarchie, Rirette en prend la direction aux côtés de Viktor Lvovitch Kibaltchich, à Romainville pendant trois mois puis à Paris :
Elle est incarcérée pendant un an à la prison Saint-Lazare.
Durant les années 1930, elle s'installe au Pré-Saint-Gervais et vit avec Maurice Merle, syndicaliste des usines Renault, et collabore à La Revue anarchiste.
Elle meurt le 11 juin 1968. Ses cendres sont déposées dans le caveau n° 2440 du columbarium du Père-Lachaise.
GENEALOGIE geneanet= fvielfau unique généalogie correcte de Anna Henriette Estorge, mériterait d'être développée !!
genea https://gw.geneanet.org/fvielfau?n=estorges oc=&=anna arbre= https://gw.geneanet.org/fvielfau?lang=fr&n=estorges&oc=0&p=anna&type=tree
autre https://gw.geneanet.org/vks?n=estorges&oc=&p=anna
genea bonnot https://gw.geneanet.org/jfarly?lang=fr&p=jules+joseph&n=bonnot&oc=1
A la veille de Noël 1911 Garnier et Callemin trouve refuge chez Kibaltchiche (Victor Serge) et Rirette Maitrejean deux anarchistes. Quelques jours après leur départ Kibaltchiche et Rirette sont arrêtés. Tous deux refusent de livrer Garnier et Callemin.
romainvillia, site urbain, anarchiste
https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/individualistes/sommaire.htm
maitron
https://maitron.fr/spip.php?article154631
En juillet 1911, Victor et elle reprirent ensemble la direction de l’anarchie dont le siège avait été transporté par André Lorulot* à Romainville, dans la banlieue est de Paris.
Ils étaient en conflit avec les anciens collaborateurs du journal sur bien des points : l’importance accordée aux régimes alimentaires et à l’hygiène de vie en général, et la question de l’illégalisme. Ils décidèrent de faire sécession et Rirette déménagea le journal rue Fessart dans le XIXe arrondissement de Paris en octobre 1911.
journal l'anarchie
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Anarchie
Au siège du journal, à Romainville, les compagnons groupés autour de Libertad (André Lorulot qui reprend le journal en 1908, Henriette Maîtrejean en 1911, Émilie Lamotte, Mauricius...) ..
1908 22 r du clos de la barre paris18
http://archivesautonomies.org/spip.php?rubrique160
1905-1914 collaborateurs dont quelques-uns prirent par la suite la direction du journal : Roulot dit Lorulot, Juin dit E. Armand, Vandamme dit Mauricius, Rirette Maîtrejean, Armandine Mahé, De Bläsus, Jeanne Morand et sa sœur Alice.
Bientôt le journal fut installé dans une grande maison de deux étages, située 220, rue du Chevalier de la Barre, à Montmartre. L’imprimerie était au sous-sol, le rez-de-chaussée abritait des pièce de vie commune et la salle de rédaction du journal où se déroulaient désormais deux fois par semaine les Causeries. A l’étage, les chambres permettaient d’accueillir une dizaine de personnes dont un certain nombre vivaient là à plein temps, "dans une grande liberté de mœurs" selon les rapports de police. L’été, tables et bancs étaient installés dans la rue : débats, banquets et bals y étaient organisés, ce qui donnait au lieu un certain rayonnement dans le quartier où la figure de Libertad était populaire. "Danser et faire les fous, c’est une excellente propagande", affirmait ce dernier. Un rapport de police le qualifie de "roi de Montmartre". Le local, baptisé "nid rouge" par les policiers était surveillé de près comme en attestent les rapports presque quotidiens d’informateurs appointés par la préfecture."
les 8 adresses du journal (relevé sur les unes)
1905
30 r muller p18 n°1 13/04/1905
1906
22 r de la barre p18 11/01/1906 (datations!)
1910
16 r de bagnolet à Romainville, 30/06/1910 à 17/10/1911 http://archivesautonomies.org/IMG/pdf/anarchismes/avant-1914/anarchie/anarchie-n273.pdf
1911
24 r fessard p20 18/10/1911
1912
3 r grenier sur l'eau paris 18/04/1912
99 r des amandiers p20 27/06/1912
1913
119 r oberkampf 16/10/1913
1914
2 imp girardon p18 22/01/1914 (jusqu'au dernier n°485 30/07/1914)
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voir également André Alfred Griot-Romer 1877-1964 camarade de lutte de Trotsky, cité jardin des Lilas
https://gw.geneanet.org/racinesdu93_w?lang=fr&n=griot+rosmer&oc=&p=andre+alfred
voir également le site perso romainvillia
l'anarchie romainville 1910-1911 https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/individualistes/sommaire.htm
chronique des rues https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/crorues.htm
un peu d'histoire https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/crohisto.htm
billets d'humeur https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/crobillets.htm
chroniques d'été https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/croete.htm
2 portraits https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/portraits.htm
les tontons flingués, ancien squat https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/timon.htm etc : une mine d'anecdotes
page d'accueil https://romainvillia.pagesperso-orange.fr/index.htm
voir également un projet dans email du 09 septembre 2019 10:39 thèmes des prochains InfosLilas 2019 v 20190109 1°
"les mauvais garçons" faits et méfaits casque d'or, la bande à bonnot, la banquière, piaf et la bande à p'tit louis
H210-211 >> en lien? avec la commune de paris 18mars-28mai 1871
"les mauvais garçons"
faits et méfaits
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H210-211
>> en lien? avec la commune de paris 18mars-28mai 1871
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