Sources: CPA= carte postale ancienne / FB= facebook / H= jean huret auteur1993 / IA= intelligence artificielle / JV= julie vavon archiviste / LE= liste électorale / MOM= marie odile mergnac auteur 2022 / RE= recensement Aller plus loin: fb les métiers disparus
AMBULANTS
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CAMELOT sur les marchés
H187 mots rares, peu employés de nos jours, comme expectant ou serrer (pour « ranger »). En 1867, un armurier, c'est un arquebusier. On déplore, à cette date, que beaucoup d'administrés laissent vulgairement (couramment) sur le trottoir marchandises, voiturettes, bancs ou autres objets généralement quelconques. Peu après, on interdit aux camelots de vanter leurs produits à son de caisse. Le droit perçu sur l'entrée des défunts, qui alimentera la caisse de la cantine scolaire, est appelé taxe sur les corps étrangers (1887). Un cercueil extra n'est pas un lit douillet pour le repos éternel, c'est un cercueil dépassant les normes « vulgaires »...
H249 Dans la rue du Plateau s'étalaient les hardes et la ferraille des brocanteurs. Les forains s'installaient sur l'avenue de la Porte. « Vers 1920, un camelot vendait des pipeaux en celluloïd sur lesquels il jouait Carmen ou l'air de Guillaume Tell. Un autre proposait des pierres à briquet capables d'enflammer à six mètres de distance (vent portant) une coupelle remplie d'essence. Il y avait l'« homme à la crinière de lion », qui vantait la « kératinisine » miracle des cheveux, et celui qui commercialisait une poudre qu'il suffisait de dissoudre dans l'eau pour que les pièces de bronze devinssent nickelées.
H250 Un malin vendait du parfum dans de gros flacons. Il en perçait le bouchon et faisait sentir les effluves aux gogos. Une fois le flacon acheté, on s'apercevait au retour qu'il était rempli d'aqua simplex avec seulement, en surface, une cuillerée d'huile parfumée. Un dimanche de 1922, debout dans un taxi G7, un camelot présenta des coffrets contenant des montres à gousset et des bijoux prétendus en or : « Cent sous, une seule boite par famille ». Seulement les objets étaient en toc et l'on s'en apercevait beaucoup trop tard. Longtemps après, qui n'a pas comiu le Père la Souris, proclamé plusieurs amiées de suite « roi des camelots » ? Eh bien, en complet à carreaux et chapeau melon gris perle, le Père la Souris s'est illustré à la Porte des Lilas jusqu'à l'après dernière guerre.
jv 5-6 4??
RE 1936 Beaumont René °1892 seine Inférieure, 29 rue du coq français (camelot sur les marchés)
LE 1937 p16sur249 beaumont rene andre °09/05/1892 rouen, 29 r du coq francais
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CHANTEUR de RUE
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CHIFFONNIERS, TRIAGE CHIFFONS
H156 Vers 1905, T... vendangeait encore avec son père à Bagnolet. En 1914, il achète un terrain à l'angle Chassagnolle-Pasteur pour y créer une affaire de triage de chiffons neufs (personnel féminin en grande majorité). En 1922, le patron remplace le triage des chiffons par l'étirage des tubes métalliques. L'atelier de décatissage du linge 9, avenue Waldeck-Rousseau, devient, après la Grande Guerre, l'entreprise de mécanique Bailly.
H164 Stationnées jadis rue de la République, les voitures des quatre saisons ont occupé ensuite le coin du boulevard. Ainsi, de la voiture de la veuve Boudin, véritable Madame Angot lilasienne, ainsi de celle du poissonnier Paulus, « qui proposait un sou aux gamins pour pousser son véhicule du bas de la rue de Belleville aux Lilas ». En ce temps-là, la complainte des chiffonniers, juchés sur leur carriole à âne, répondait au chant du vitrier et au cri du bougnat tirant sa voiture à bras. La cardeuse de laine allait selon la demande, et l'on réparait les matelas en plein air, devant la maison du client.
H175 Les chevaux furent encore nombreux jusqu'en 1938. Ils se partageaient le trafic avec les automobiles, tout en laissant une petite place aux ânes de nos chiffonniers. (Ainsi le rempailleur de chaises Brouard possédait trois ânes, qui tiraient chacun son tour la carriole de leur maitre.) Tel un bel échassier s'inquiétant des périls, on voyait s'arrêter aux carrefours l'élégant attelage vert et noir du liquoriste Vernhes, aux fines lettres d'or bien dessinées.
H248 « Avant 1914, les trois brocanteurs de la rue du Plateau, Alexandre, Alfred et "Le Pote" se livraient ensemble à de bruyantes beuveries. Le petit âne d'Alfred s'arrêtait de lui-même devant chaque bistrot et sa patience était récompensée par un "verre de rouge". Comme tous les chiffonniers étaient équipés de voitures à âne, les élèves des "classes de vacances", qui passaient avec les maitres leurs jours de congé sur les fortifs, ne s'étonnaient pas de voir tant d'ânes brouter les chardons de la Butte du Chapeau Rouge...
H301 Le pastorat de Pierre Piquet (1926-1950) En 1922, François Maupin succède à Ract. Il était l'apôtre des chiffonniers et le zélateur des jardins ouvriers. Il ne craignait pas d'apporter la contradiction dans les réunions politiques, ni de trinquer sur le zinc avec ses paroissiens et les autres, buveurs non repentis. Trois ans plus tard, Pierre Piquet est nommé curé des Lilas. Agé de quarante-cinq ans à son installation, il restera parmi nous jusqu'au ler mai 1950 et décèdera cinq ans après.
H324 Sur les 651 entreprises recensées en 1990, 386 sont classées industrielles ou de services. On note, en général, un maintien relatif des secteurs traditionnels : caoutchouc, verre (une seule entreprise), matières plastiques, industrie textile, chaussure (deux), l'habillement. Deux ateliers fabriquent des bijoux ou des instruments de musique (un facteur de clavecins). L'imprimerie et les corporations voisines concernent dix-sept entreprises, le travail du bois deux et le carton et le papier une seule. Les chiffonniers d'antan sont remplacés par deux affaires de récupération.
MOM76 = Chiffonnier = Ramasseur ambulant de déchets et de chiffons. < Autres noms & métiers associés Chiiiiifonnier! Ce cri a retenti régulièrement dans les rues des villes jusque dans les années 1960. Le métier est réglementé a partir de 1828 : |'ordonnance royale prévoit que les chiffonniers doivent porter une médaille d'identification délivrée par le préfet de police et être munis d'une lanterne et d'un petit balai pour « relever les ordures quand ils auront fouillé un tas ». Le chiffonnier parcourt la ville avec sa carriole remplie de sacs pour ramasser les différents types de déchets. Le soir, sa femme fait le tri : papier pour les papetiers, peaux et cuirs pour les chapeliers et tanneurs, plumes, os... C'est une époque ou |'on recycle presque tout ! ¢ Autre nom : biffin. *
Métiers associés
Ferrailleur : ramasse les métaux.
Boueux / éboueur : ramasse les déchets organiques pour les revendre comme engrais ou tannin (urine). Le terme d’éboueur évolue ensuite,
Boueur : chargé de l'enlèvement des ordures. Aussi officier parisien chargé du curage des ports.
Placier : vide les poubelles pour les concierges et ramasse les déchets qui l'intéressent.
Brocanteur : vide les greniers puis vend ce qui est intéressant en brocante.
Chineur : vide les caves et greniers a débarrasser, puis vend lors des brocantes.
Fripier : commerçant en vêtements d'occasion et en vieux meubles.
Marchand de peaux de lapins : acheteur ambulant qui passe dans les rues tous les mois environ, pour acheter les peaux des lapins consommés par chaque foyer (a l'époque, on trouve un clapier dans un très grand nombre de maisons). Il revend les plus belles au tanneur, voire au fourreur (pour fabriquer un chapeau de feutre, il faut cinq peaux de lapin. Le reste sert a faire de la colle. La profession disparait dans les années 1970.
Le porteur d'aisance (dans les villes de I'’Ancien Régime) : il propose au passant un seau pour se soulager et un manteau pour être a l'abri des regards; le contenu est revendu comme engrais.
LE 1892 p4sur10 bodart eugene michel °26/10/1850 paris, 37 r de noisy
LE 1930 p7sur10 marchal louis charles °28/12/1876 paris19, 25 r de noisy
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COCHER livreur
IA Un cocher livreur était une personne qui conduisait une voiture hippomobile (attelée par un ou plusieurs chevaux) pour transporter et livrer des marchandises, des biens ou parfois des personnes. Ce métier, exercé principalement avant l'apparition des véhicules motorisés, combinait la responsabilité de conduire l'attelage et de gérer les chargements et livraisons. Le cocher avait aussi à veiller au bien-être et à l’entretien des chevaux, à l’état du véhicule, à la planification du parcours et au bon déroulement de la livraison. Plus précisément, un cocher livreur :
Conduisait la voiture à cheval pour livrer des marchandises à différents endroits, souvent en ville ou en zone rurale.
S’assurait du harnachement, de l’entretien des chevaux et de la voiture hippomobile.
Chargement, transport et livraison des colis ou marchandises, en respectant les itinéraires et horaires.
Gérait les relations avec les clients, pouvant même encaisser les paiements à la livraison.
Veillait à la sécurité des chevaux, des marchandises et des personnes transportées.
Ce métier impliquait une bonne connaissance des chevaux et du véhicule, des compétences en organisation et en relation client, ainsi qu’une certaine autonomie sur les trajets et la gestion des livraisons
RE 1921 zone p5sur6 fichelle jean marie °1861 paris20, 38 ch de la zone
LE 1937 p121sur249 huche andre eugene °23/11/1902 les lilas, 111 r de noisy le sec
LE 1937 p185sur249 parment leon emile °06/12/1883 romainville, 115 r du bois
LE 1937 p201sur249 prud'homme abel raymond °26/06/1872 st romain de colbosc seine inf, 151 r de romainville
LE 1937 p207sur249 raudin jules theodule °05/05/1871 grange l'eveque aude, 4 r du pre st gervais
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COLPORTEUR oublieur
rd93 Francois Veyssiere= beau frère le 31/08/1912 de la mère de l'abbé BOYER
MOM85 = Colporteur = Vendeur ambulant qui va de village en village vendre une marchandise ou des services. Il propose des objets trés variés : tissu, fil et matériel de couture (dés a coudre, ciseaux, aiguilles), dentelles et rubans, ustensiles de cuisine, vaisselle, foulards et bijoux (bagues fantaisie, alliances en cuivre], graines, livres et almanachs, lunettes... Il suit en général un parcours précis et revient périodiquement a son domicile. Autres noms & métiers associés Les métiers ambulants étaient une nécessité dans les régions ou les villages moins faciles d’accès. Durant tout I'’Ancien Régime et jusqu'à la fin du XIX siècle, le passage du colporteur deux ou trois fois par an est un événement considérable. Ce métier fait de nombreux adeptes dans les zones de montagne, le paysan se transformant en marchand ambulant partant en tournée aux saisons creuses. Autres noms : porte-balle ; forain roulant par la France (le colporteur dispose alors d'une charrette tirée par un animal).
Métiers associés
Camelot : marchand ambulant qui vend, dans la rue, un lieu public ou une foire, parfois avec force boniments, des objets de peu de valeur.
Négociant-voyageur : a la fin du XiX° siécle, le colportage s'était acquis une mauvaise réputation, le colporteur étant vu presque comme un mendiant. Les marchands itinérants préfèrent dés lors s'intituler « négociant-voyageur ».
Racoleur : chargé de racoler les passants pour leur vanter les mérites d’un produit ou d'un service.
Diseur de priéres : personne qui récite les priéres (notamment les sept psaumes de la pénitence) au domicile de leur « client », en échange du gite &
du couvert. Peut aussi vendre des images pieuses
Métier ambulant.
Bimbelotier/ bibelotier / bibeloteur : fabricant & vendeur de bimbelots (menus objets ou jouet pour enfants). Voir aussi Tabletier.
D'autres métiers voisins peuvent être pratiques en se déplaçant : le mercerot (voir Mercier), I tailleur ambulant (voir Tailleur), certains métiers de réparation d'objet (tel le rémouleur, voir Coutelies ou de soins sur les animaux (tel le tondeur de chiens ou le chatreur d’animaux, voir Vétérinaire).
LE 1937 p31sur249 bouquet etienne °11/10/1883 paris13, 4 r de romainville (march amb)
LE 1937 p46sur249 chagnon alfred leon °04/05/1906 sillard vienne, 163 r de paris (march amb)
LE 1937 p46sur249 chaillou placide clovis °26/12/1900 paris20, 4 pass weymiller (march amb)
LE 1937 p114sur249 haas gustave hermann °28/04/1884 loerrach allemagne, 44 r du tapis vert (colporteur en crayons)
LE 1937 p126sur249 jouan pierre °23/04/1887 plemy cotes du nord, 13 r du 14 juillet (march amb)
LE 1937 p200sur249 preaut louis °29/05/1866 paris5, 1 r de la liberte (march amb)
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LAITIER LIVREUR
LE 1937 p139sur249 lavergne jean joachim °23/05/1872 drignac cantal, 8 bis r de romainville
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MARCHAND des 4 SAISONS
H164 En 1990, on remarque 140 commerces non alimentaires. Mais quincailliers et marchands de couleurs et vernis ont régressé. De trois en 1930 et 1960, les matelassiers sont passés à un seul, puis à zéro en 1988. Six en 1930, les brocanteurs ont, aujourd'hui, tous disparu.
Stationnées jadis rue de la République, les voitures des quatre saisons ont occupé ensuite le coin du boulevard. Ainsi, de la voiture de la veuve Boudin, véritable Madame Angot lilasienne, ainsi de celle du poissonnier Paulus, « qui proposait un sou aux gamins pour pousser son véhicule du bas de la rue de Belleville aux Lilas ». En ce temps-là, la complainte des chiffonniers, juchés sur leur carriole à âne, répondait au chant du vitrier et au cri du bougnat tirant sa voiture à bras. La cardeuse de laine allait selon la demande, et l'on réparait les matelas en plein air, devant la maison du client.
H29 164 voitures des quatre saisons Stationnées jadis rue de la République, les voitures des quatre saisons ont occupé ensuite le coin du boulevard. Ainsi, de la voiture de la veuve Boudin, véritable Madame Angot lilasienne, ainsi de celle du poissonnier Paulus, « qui proposait un sou aux gamins pour pousser son véhicule du bas de la rue de Belleville aux Lilas ». En ce temps-là, la complainte des chiffonniers, juchés sur leur carriole à âne, répondait au chant du vitrier et au cri du bougnat tirant sa voiture à bras. La cardeuse de laine allait selon la demande, et l'on réparait les matelas en plein air, devant la maison du client.
LE 1871-1 p14 olivier pierre francois °10/07/1830 verneuil marne, 17 av du garde chasse
LE 1892 p9sur44 perrin joseph napoleon °09/04/1862 monthoneuf vosges, 9 r bernard
RE 1921 zone p1sur7 weber louise °1887 aubervilliers, 1 ch gouvieux
LE 1930 p10sur10 wehrung henri °13/05/1879 paris12, 24 ch de la zone
LE 1937 p154sur249 lion ernest joseph °27/02/1889 paris19, 223 r de noisy le sec
LE 1937 p167sur249 menard ernest joseph °25/12/1877 paris, 30 r des villegranges
LE 1937 p184sur249 pamart francois nicolas °14/08/1883 montreuil, 84 av pasteur
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MARCHANDS FORAINS & FORAINS
H185 En 1896, Léon Gaumont avait aménagé un premier atelier de photographie, 55, rue de La Villette. Neuf ans plus tard, il crée laboratoire et studio de cinéma me des Alouettes. Un an après, un cinéma s'installe dans un café, 36, rue Compans, pas bien loin de chez nous (Jacomin). Les débuts sont discrets et, pour émouvoir les Lilasiens, il faut que la nouveauté leur soit offerte à domicile. Cela ne tarde pas. Déjà, « un premier cinéma, ambulant, avait dressé sa tente au Rond-Point Waldeck-Rousseau et des scènes en kaléidoscope avaient été présentées par un forain au carrefour Pasteur-Chassagnolle ». En 1906, Pathé, puis Boutillon, demandèrent l'autorisation de donner des représentations dans la toute nouvelle salle des fêtes. Le Conseil municipal la refuse, de même qu'il la refusera à la société Triomphal Cinéma en 1911, « pour deux jours par quinzaine, vu qu'il y a déjà un cinéma aux Lilas » (D.C.M.).
MOM133 = forain = Artisan ou commerçant tenant une attraction, un stand ou un étal, et se produisant de ville en ville, principalement dans le foires. Métier essentiellement nomade sauf pendant la saison creuse. Autres noms & métiers associes Les fêtes foraines remonteraient aux spectacles et distractions données pendant le Moyen Age lors des fêtes religieuses. Autre noms : marchand forain. voir aussi Artiste de cirque, Colporteur, Chanteur de rue. Métiers associés: saltimbanque / baladin / bateleur , artiste de spectacle de rue, comédien ou marchand ambulant dont la profession est d'amuser la foule dans les foires ou sur les places publiques, avec des acrobaties, des tours d'adresse ou grâce a des boniments. Bonisseur ou ou bonimenteur : personne chargée de faire le boniment.
LE 1930 p5sur10 delers jean baptiste °24/03/1852 lormaison oise, 24 r de l'amodion
LE 1930 p6sur10 gault nicolas °08/08/1885 bourgneuf vol d'or saone & loire, 42 bis ch de la zone
LE 1930 p9sur10 tanazacq henri leopold °23/11/1900 les lilas, 11 av pasteur
LE 1930 p9sur10 vancraeyenest x5 (charles propser+henri hector+jean+pierre+prosper emile) °1876-1909 douai+roubaix nord, 11 av pasteur
LE 1937 p101sur249 gerard henri victor °14/10/1861 marines seine & oise, 31 r bernard (artiste forain)
LE 1937 p114sur249 habif isaac marcel °25/12/1905 smyrne turquie, 12 r lecouteux (marchand forain)
LE 1937 p129sur249 ketelaers louis jules °07/09/1892 st denis, 2 r de bagnolet (marchand forain)
LE 1937 p138sur249 laurent eugene °05/02/1878 fromental hte vienne, 34 r des bruyeres (marchand forain)
LE 1937 p143sur249 lecomte jules joseph °05/01/1883 fresnes orne, 210 r de romainville (marchand forain)
LE 1937 p153sur249 levy aaron dit henri °20/05/1898 jerusalem, 144 r de paris (marchand forain)
LE 1937 p161sur249 marquet aime °03/07/1875 paris12, 10 rd point waldeck rousseau (forain)
LE 1937 p181sur249 olivet henri louis 24/07/1890 flers en escrebieux nord, 102 r des ecoles
LE 1937 p187sur249 peigne emile louis °22/03/1903 paris11, 6 r meissonnier
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PORTEUR CYCLISTE
LE 1937 p141sur249 leblond constant alber °28/08/1911 paris18, 39 r du tapis vert (coursier cycliste)
LE 1937 p186sur249 paupe albert henri °22/05/1910 paris4, 54 r de l'avenir (cycliste livreur)
LE 1937 p207sur249 renaud rene charles adrien °03/12/1912 paris12, 220 r de l'avenir
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PORTEUR d'EAU
IA Vers 1871 en ville, un porteur d'eau s'occupait d'approvisionner les habitants en eau potable en l'achetant aux fontaines publiques ou à la Seine, puis en la transportant dans des seaux pour la vendre dans les rues. Ce métier était indispensable car beaucoup de logements n'avaient pas encore d'eau courante. Les porteurs d'eau criaient dans les rues « A l’eau, à l’eau ! » pour signaler leur présence et vendaient l'eau au seau ou par « voies d'eau » (deux seaux). Ils montaient souvent cette eau à la force de leurs épaules jusqu'aux étages des immeubles. Le métier, qui demandait une bonne condition physique, était pratiqué autant par des hommes que des femmes. Il demeura très actif jusqu'à l'installation progressive de l'eau courante dans les immeubles, notamment après les améliorations apportées à Paris par Haussmann et la mise en place des fontaines Wallace à partir de 1872, qui commencèrent à remplacer cette activité vers la fin du XIXe siècle.
Ainsi, en 1871, un porteur d'eau était un professionnel essentiel du quotidien urbain, achetant l'eau aux points d'eau publics et la vendant au détail en la transportant dans la ville, réalisant plusieurs dizaines de livraisons par jour, donnant accès à l'eau dans des quartiers où l'eau courante intérieure était encore absente.
LE 1871-1 p2 banhares jean pierre °07/09/1832 cayrax aveyron, 139 r de paris
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PORTEUR de JOURNAUX
IA Vers 1937, un porteur de journaux était un livreur ou coursier dont le travail consistait à distribuer les journaux imprimés aux abonnés ou dans les points de vente. Souvent, il devait parcourir de longues distances, parfois jusqu’à 50 km par jour, pour livrer les journaux. Ces porteurs étaient très actifs notamment dans les heures matinales, souvent à vélo, et pouvaient livrer aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale. Ce métier pouvait être difficile, avec de longues tournées, peu de rémunération, et des conditions météorologiques parfois pénibles. Par ailleurs, en 1937, il existait aussi une compétition sportive connue sous le nom de « critérium des cyclo-porteurs », où des porteurs de journaux professionnels participaient à une course à vélo exigeante, souvent avec une charge de journaux de plusieurs kilos sur le dos. Ces porteurs étaient parfois d'anciens sportifs professionnels ou coureurs cyclistes confirmés. Cela montrait que le portage de journaux demandait une bonne condition physique et endurance. En résumé, vers 1937, un porteur de journaux faisait essentiellement un travail de distribution physique des journaux imprimés à bicyclette ou à pied, souvent très tôt le matin, avec un rôle essentiel à la diffusion de l’information papier, tout en pouvant aussi être associé à une culture sportive liée à leur métier
LE 1937 p228sur249 spoetler jules °19/10/1893 paris20, 113 r de l'avenir
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PORTEUSE de PAINS
jv 5-6 13??
RE 1918 Gatinois Raymond (né en 1907 dans la Sarthe) est boulanger à la boulanger La Fraternelle aux Lilas – sa femme Georgette Navarre (née en 1910 (Yonne) est « porteuse de pain » pour la même boulangerie, 23 rue cité jardins
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RACOMMODEUR de FAÎENCE & PORCELAINES
H37??
H161 Le marchand de faïence et de couleurs et vernis Salingre, au 80, fait concurrence à la Veuve Laroche au 147.
H164 Les jours de marché, le « repasseur de couteaux-ciseaux » agitait sa clochette près du tondeur de chiens, de l'étameur, du raccommodeur de faïence et de porcelaine. Le vendeur de cresson surgissait à grandes enjambées : « Cresson d'fontaine, pour la santé du corps ! », tandis qu'un autre parcourait la rue de Paris en criant : « Du mouron pour les p'tits oiseaux ! » Périodiquement, on entendait les lamentations de pauvres cochons tout nus, qu'on tirait de force, dans la cour du charcutier Rozier (143, rue de Paris).
IA Le raccommodeur de faïence et de porcelaine était un artisan ambulant spécialisé dans la réparation des objets en faïence et porcelaine cassés ou fissurés. Il utilisait principalement des agrafes en fil de fer pour recoller les morceaux. Ce métier, aujourd'hui disparu, consistait à redonner une fonctionnalité à la vaisselle abîmée, bien que les réparations ne rendaient pas toujours le lustre d'origine à la porcelaine. Ce petit métier des rues était souvent mal vu par les potiers car ils considéraient cette réparation comme une concurrence. Le raccommodeur réparait toutes sortes d'objets : pots, vases, boutons de sucrier, cristaux... Le travail était délicat, surtout avec la porcelaine. Cette pratique a laissé une trace dans la mémoire collective grâce à des gravures, des cartes postales et une chanson populaire de 1929 intitulée « Le raccommodeur de faïence ». Aujourd'hui, la restauration de céramiques est un métier plus spécialisé et artisanal, qui vise à prolonger la vie des objets tout en respectant leur authenticité, avec des techniques modernes de collage et de retouches invisibles. Enfin, une exposition sur la reconstruction des terres brisées (faïence, porcelaine) a eu lieu récemment au musée de la Céramique à Rouen, retraçant l'histoire et les techniques de réparation qui ont évolué depuis le temps des raccommodeurs itinérants. Ce métier symbolise un savoir-faire ancien de réduction du gaspillage et d'entretien des objets domestiques fragiles.
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REMPAILLEUR de chaises
LE 1937 p36sur249 brouard antone jules °05/03/1860 sezanne marne, 39 r du tapis vert
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REPASSEUR/RÉMOULEUR de COUTEAUX-CISEAUX
H34??
164 Le rémouleur, par Louis Acquitaine, artisan aux Lilas (1884). Les jours de marché, le « repasseur de couteaux-ciseaux » agitait sa clochette près du tondeur de chiens, de l'étameur, du raccommodeur de faïence et de porcelaine. Le vendeur de cresson surgissait à grandes enjambées : « Cresson d'fontaine, pour la santé du corps ! », tandis qu'un autre parcourait la rue de Paris en criant : « Du mouron pour les p'tits oiseaux ! » Périodiquement, on entendait les lamentations de pauvres cochons tout nus, qu'on tirait de force, dans la cour du charcutier Rozier (143, rue de Paris).
MOM97 = Coutelier = Artisan fabricant et vendant des couteaux. & Autres noms & métiers associes Sous I'’Ancien Régime, en ville et a & campagne, ces « bijoutiers sur le genou » sont nombreux, remuants & n'ont pas toujours bonne réputation... Autres noms : œuvre blanche ; févre-coutelier. » Métiers associés et artisanat est morcelé en une multitude de fonctions et petits métiers, en général regroupés dans quelques villes qui en tirent notoriété : Thiers, Montron, Chatellerault, Charolles, Laguiole... = Emouleur / taillandier / faiseur de lames : émoule au aiguise la lame du couteau grace a une meule travaille souvent à plat ventre). Organisé en corporation dés le XV siècle. = Polisseur / pousseur : polit la lame, lui donne son lustre en |a frottant sur de la peau de buffle. = Martinaire : manie le marteau de forge, appelé martinet.
?????
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VITRIER> verrier
H31??
MOM284-285 Verrier = Artisan fabricant et/ ou vendant des objets en verre, ustensiles de ménage, objets décoratifs, vitres. D'abord artisanale, l'activité s'est industrialisée et la manufacture Saint-Gobain créée par Colbert a connu un bel essor.
Autres noms & métiers associés De la vitre au miroir, le verre, & l'origine produit de luxe, s'impose peu a peu dans la vie de tous les jours et révolutionne les habitudes de vie.
Batteur de canne : employé dans les verreries. La canne est le tube utilisé pour souffler le verre.
Bosselier : ouvrier verrier soufflant des formes sphériques.
Boucheur : fabricant de bouchons en verre.
Tiseur : ouvrier chargé de la conduite du feu dans une verrerie.
Cueilleur : ouvrier qui préleve la boule de verre en fusion pour la fagonner.
Souffleur : ouvrier qui donne sa forme a la boule de verre en fusion.
Cristallier : ouvrier qui grave les objets en cristal.
Vitrier : artisan qui découpe, pose et/ou repare les vitres.
Gentilhomme verrier : nom donné sous l'Ancien Régime aux nobles exerçant |'activité de maitre verrier, cet art n'entrainant pas de dérogeance.
Voir aussi Miroitier.
LE 1937 p229sur249 stefano jean marcel ernest °16/01/1913 paris19, 8 r de la convention
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ALIMENTAIRE
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CHAMPIGNONNISTE
H24 juste au pied du glacis. Aujourd'hui, le témoin de ce drame m'avoue qu'alors, les gamins - dont il était - ne craignaient pas de jouer dans les champignonnières 6. Et, d'ailleurs, après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs accidents eurent lieu dans des carrières abandomiées entre la Porte de Ménilmontant et celle de Bagnolet. 6. Sur un plan daté de 1900 (B.H.V.P.), on voit que toutes les carrières, de la Fontaine Saint-Pierre jusqu'à l'extrême nord, au bas de la courtine occidentale du Fort, sont converties en champignonnières.
JV Proche de ce milieu de la culture de la terre, on retrouve en 1891, un « champignonniste » : il s’agit d’une personne qui cultive les champignons ! – production locale qui allait vendre sur le marché, en utilisant des charrettes à bout de bras -> camelot sur les marchés La présence des champignonnières attestée, encore en activité dans les années 1950, dans les galeries qui se trouvaient en bas de la pente en descendant sur Pantin, sur les collines du Fort. Les champignons de Paris ont été produits en grandes quantités dans les anciennes carrières au pied du Fort.
hv 1 9??
RE 1891 YUNG Nicolas, 44 ans, champignonniste, 11 passage des hortensias
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CHEVRIER - CABRIER
H70 En 1845, la majeure partie du terroir est livrée à la culture des céréales et des gros légumes mais on élève 80 vaches, 250 chevaux et 15 ânes (aucun mouton n'est recensé dans les parages et, seules, 2 chèvres cantonnent à Romainville).
H165 Si bien que l'un d'entre eux (M. Sibille), avant 1914, gagna six litres de lait en une seule journée. Un peu plus tard, Delmas est rue du Château et Pochard, qui tenait une épicerie-buvette me Lecou¬teux, remplace Marion. La veuve Serre a confié son exploitation au fermier Alouze. Vers 1930, un homme entretenait une quarantaine de chèvres au Pré Saint-Gervais. Il poussait son troupeau dans nos rues au son d'un harmonica et vendait lait et fromages. Ses chèvres paissaient sur le glacis. Plus tard, on verra, dans l'avenue Pasteur, un marchand de fromages frais — de vache — criant derrière sa petite poussette : « A la crèm' fro ma...gealacrèm ! ».
JV1 13 Vaches mais aussi chèvres, moutons font partie du décor Lilasien jusqu’en dans les années 1950. Les chèvres et les moutons broutaient sur le Fort.
MOM75 = Chevrier = Berger qui s'occupe d'un troupeau de chèvres. Quelques informations... Les chévres sont domestiquées depuis le néolithique, pour leur lait, leur peau, leur chair, leur poil. Si la ferme a déja des troupeaux de vaches et de moutons, les chévres sont gardées en méme temps. Si le troupeau de chévres est important, un chevrier professionnel peut étre engagé. Quand |'exploitation ne comprend que peu de chevres, ce sont en général les enfants ou les grands-meéres qui les gardent. Certaines races ont besoin d'étre emmenées en montagne le matin, puis rentrées le soir pour la traite. La France est le premier pays producteur de lait de chevre et le premier consommateur de fromages de chévre.
RE 1936 LABORDE Joseph (né en 1906) et son frère Louis °1902 Basses Pyrénées, chevriers, 10 rue de la Paix
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FORT aux HALLES
JV Les forts des Halles étaient des manutentionnaires qui transportaient les marchandises de l'extérieur vers l'intérieur des pavillons des anciennes Halles de Paris . Dans la vraie vie, les cultivateurs vont vendre leurs produits aux Halles de Paris
IA Ces manutentionnaires étaient reconnaissables à leur tenue distinctive, notamment un grand chapeau en cuir jaune appelé "coltin" avec une calotte de plomb à l'intérieur, qui protégeait leur tête et leur permettait de supporter le poids des charges. Ils portaient également une plaque d'argent ou de cuivre aux armes de Paris sur leur blouse, indiquant leur titre de "Fort" et leur nom de famille. Pour faire partie de cette corporation, les candidats devaient être physiquement robustes, mesurer au moins 1,67 mètre, avoir un casier judiciaire vierge et réussir une épreuve de portage de 200 kg sur 60 mètres. Les "forts des Halles" étaient des ouvriers qui formaient une corporation créée sous le règne de Louis IX. Ils étaient chargés de transporter de lourdes charges, d'où le terme "fort". Leur travail consistait à déplacer les marchandises de l'extérieur vers l'intérieur des pavillons des Halles
FB johnd'orbigny Les forts des Halles était le nom des manutentionnaires qui avaient pour mission de transporter les marchandises de l'extérieur vers l'intérieur des pavillons des anciennes Halles de Paris. Portant une tenue de travail très caractéristique, les forts formaient une corporation très célèbre dans la capitale, créée sous le règne de Louis IX, et qui a aujourd'hui disparu. Le mot « forts » pour désigner des employés devant porter de lourdes charges durant leur travail a aussi été utilisé ailleurs, par exemple il existait les « forts des Abattoirs de Lille ». Les forts, qui étaient peu nombreux, se reconnaissaient du premier coup au « coltin » : un vaste chapeau caractéristique en cuir jaune à très larges bords et muni d'une calotte de plomb à l'intérieur, qui leur permettait de supporter les lourdes charges « coltinées » sur la tête et qui la protégeait, ainsi que le cou et les épaules. Comme signes distinctifs entre eux, les chefs des forts portaient une médaille en argent, tandis que les simples forts avaient une médaille en cuivre. Pour porter les charges aux Halles il existait également d'autres employés : les portefaix ou porteurs, vêtus d'une blouse et coiffés d'une casquette. Ils étaient chargés des corvées sur le « carreau des Halles », espace autour des pavillons où se passait la vente en plein air. Certains considéraient un peu les forts comme une sorte d'aristocratie des Halles. Une tradition parisienne voulait qu'ils portent le muguet au président de la République au Palais de l'Élysée le matin de chaque premier mai.
LE 1892 p25sur44faugere victor °19/04/1848 chatillon s seine cote d'or, 18 r des ecoles
LE 1892 p27sur44 gorre edouard adolphe °27/03/1855 paris la chapelle, 6 r masson
LE 1892 p28sur44 guibal guillaume °20/07/1851 rhautac cantal, 11 r des bruyeres
LE 1892 p28sur44 guinot brutus ernest °17/09/1850 trichez yonne, 154 r de paris
LE 1892 p34sur44 maubert françois °11/02/1852 st julien mayenne, 124 r de paris
LE 1892 p4sur10 biscuit armand emile clement °18/01/1893 paris5, 31 av pasteur
LE 1937 p163sur249 martin lucien andre °17/02/1914 paris20, 65 r d enoisy (porteur aux halles)
LE 1937 p173sur249 moldeva henri emile °01/04/1904 les lilas, 178 r de paris
JV1 10 recensement 1891 Maubert François, 39 ans, « fort aux halles », 154 rue de Paris
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GRAINETIER> meunier
h158 161 204 Envahie par une multitude d'épiceries-buvettes, la rue de Paris, en 1860, mérite déjà le surnom de « grande artère du pays », que lui décernera le Conseil municipal trente-quatre ans plus tard. A la création des Lilas, Edward Bouhs vend des fruits et des légumes depuis plusieurs années. Il y a alors deux bouchers, dont Lebœuf, deux charcutiers, deux grainetiers, deux boulangers au moins. Dans le Bottin de 1908, on relève les noms de seize épiceries (« Épicerie de choix » chez Dufour¬Claverie, 175, rue de Paris). Sont mentionnés aussi trois grainetiers, neuf boucheries de boeuf, deux boucheries de cheval, dont la maison Acker, 1, rue du Garde-Chasse, un marchand de volailles, sept charcuteries, deux triperies, neuf boulangeries, deux pâtisseries... 1908 Les liens du sang Ainsi que les Neveu, les frères Meulé étaient tous commerçants, l'un boucher, l'autre cordonnier et le troisième marchand de vins. Alphonse Perreau maniait la varlope passage de la Mairie, pendant que son frère Charles dégauchissait rue de la République. Rue de Paris, on se mariait entre soi : libraire et fille de charbonnier, grainetier et fille de cafetier, épicier et fille de quincaillier, horloger et fille de boucher... et même, ces dernières années, ancien charcutier et ancienne charcutière. incendie des fourrages du grainetier Rayzer, 193, rue de Paris (mars 1893, l'aide des soldats du Fort est requise)
JV Peu connu de nos jours mais pourtant historique, un grainetier est celui qui achète des graines en vrac. Il en reste moins d’une dizaine en France.Le métier de grainetier à la Belle Époque en France était bien plus qu’une simple activitécommerciale : c’était un pilier de la culture horticole et agricole, profondément enraciné dans lestraditions locales et l’innovation botanique. A la belle Epoque (fin XIXè-début XXè siècle), le métierconnait un essor remarquable grâce à l’essor du jardinage amateur et à la diffusion des cataloguesillustrés de graines. Les grainetiers vendaient des semences potagères, florales, condimentaires etmédicinales souvent accompagnées de culture et de recettes.Beaucoup se souviennent également du dernier grainetier en face de la Mairie, qui vendait semenceset légumes secs.
RE 1891 COURVOISIER auguste père et fils 123 rue de Paris – repris en 1911 par PAUMIER Maurice, repris en 1921 par M. RABY, repris en 1936 par COUPEZ Marcel – au même emplacement 123 rue de Paris
RE 1891 FREMONT Joseph, 37 ans, grainetier, 5 rue du Coq Français
RE 1891 GUEPARD Joseph, 49 ans, laitier, 12 avenue du rondpoint
RE 1891 MONTEIL Gérard, 45 ans, nourrisseur, 39 rue du Tapis vert
LE 1937 p29sur249 boucheny paul jean marcel °05/07/1901bromeilles loiret, 5 r de l'egalité
LE 1937 p212sur249 robinot roger germain °19/10/1901 guerard seine & marne, 69 r de paris
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HERBORISTE> apothicaire
H21??
H28 fontaine st pierre La merveilleuse histoire de la fontaine Saint-Pierre D'après Husson, sauf aux deux sources dites « des Fontaines », sur le plateau, l'eau était d'une qualité médiocre *. Si l'on voulait goûter d'une boisson très pure, il fallait, de Romainville, marcher jusqu'à cette Fontaine Saint-Pierre, fort éloignée du village. Husson justifie cette renommée par un acte de décès du 31 décembre 1735, dans lequel il est mentiomié que la bonne du curé y était allée quérir de quoi désaltérer le moribond sans risquer de précipiter sa mort. Oui, fameuse fontaine, qui aurait reçu, parait-il, la visite du « doux » Jean-Jacques ! On dit que l'herboriste de Charonne poussait parfois ses randonnées jusqu'au flanc de notre falaise et qu'il y aurait même devisé avec son ami Bernardin de Saint-Pierre, d'où le nom de la fontaine. En réalité, la source était connue sous cette appellation dès le XIVe siècle au moins, comme l'attestent tous les aveux de foi et hommage. Et Charles Nodier avoue à Maurice Alhoy qu'il a lui-même, par plaisanterie, gravé avec un caillou le nom de Bernardin devant celui du regard (Nodier a bien exploré la région, puisqu'il aimait s'asseoir près du regard des Bemages et qu'il y grava son propre nom, illustres graffitis effacés par les ans).
H161 Vers 1908, Maix succède à son beau-père, l'herboriste Kelsen.
H168??
H215 avant 1914 Le pharmacien Lamotte quitte le 122, rue de Paris et s'installe au 157. Les frères Bobillier sont au 76. « Le plus grand pratiquait l'escrime pour vaincre un embonpoint qu'il dissimulait sous un corset. » Guérin officiait en face de la mairie, mais il s'installe bientôt au coin de la rue de l'Avenir. Mme Cau¬chois est alors herboriste au 143, rue de Noisy.
H216 photo + caricature
H219 entre 2 guerres Les quatre pharmaciens de l'époque étaient assistés de quatre herboristes. Le plus célèbre, Ohnenstetter, officiait 104, Cité Jardins. Spire Edme Bemard était rebouteux rue des Bruyères. Dans la famille, le don se transmettait de père en fils mais « il s'était bien perfectiomié sur les champs de bataille, en 1914-1918, au contact des médecins militaires ».
H230 cite jardins 1920-1926 Les rues portaient des noms bien fleuris. A l'intersection du boulevard et de l'allée des Dahlias, des commerces : une quincaillerie-bazar, une boucherie, la boulangerie coopérative « La Frater¬nelle », l'épicerie de l'Union des Coopérateurs, l'herboristerie-confiserie Ohnenstetter. La petite communauté « des Cités », comme on disait, était très animée. On organisait chaque amiée des jeux de toute sorte pour les enfants. On suscitait aussi des concours de jardins fleuris. Beaucoup de fleurs, en cufet, dans les petits jardins, et beaucoup d'enfants.
H231 photo confiserie herboristerie ohnensteter
H234 Eugène Decros était né le 8 novembre 1864, « à Romainville », dans le secteur devenu lilasien. Réélu maire le 10 décembre 1919 au premier tour de scrutin, il le fut, de même, le 17 mai 1925 et le 17 mai 1929, par vingt-six voix sur vingt-sept. Henri Ghyse devient adjoint à la mort de l'herbo-riste Maix. Decros décède le 3 juin 1938 et le Conseil le remplace par Ghyse le 18 juillet (21 voix).
H321 Alors que la dernière herboristerie disparaît avec la démolition de la Cité Jardins, la rénovation du secteur prévoit l'aménagement d'une autre crèche, municipale et dite « du Docteur Calmette ». ... En 1960, on dénombrait 10 médecins généralistes, 4 spécialistes, 8 dentistes, 2 infirmières de statut libéral (sans compter les religieuses), un herboriste, 2 kinésithérapeutes.
MOM11 = Apothicaire = Vend et parfois fabrique des médicaments et spécialités médicamenteuses.
Pharmacien / préparateur en pharmacie. Au XVIII® siecle, le pharmacien vend les spécialités déja fabriquées tandis que |'apothicaire réalise lui-méme des prescriptions a partir de mélanges de plantes, sirops et autres, L'apothicaire appartient a la corporation des épiciers jusqu’en 1777, ou un édit uniformise |'exercice de la pharmacie.
Potard : désigne |'apprenti pharmacien
Herboriste / herbaliste : personne habilitée a vendre des plantes médicinales
Droguier
LE 1937 p181sur249 ohenstetter jean charles °29/06/1874 paris14, 104 cite jardin xx bd de la liberte
LE 1937 p208sur249 richalland paul antoine joseph jules °30/05/1891 lens lestang drome, 72 r de paris (herbor 1e classe)
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LAITIER
H165 166 167 220
Dès l'âge de quinze ans, la demoiselle Bonniet faisait ses tournées dans sa petite carriole, de 7 heures à 10 heures et demie, tous les jours même le dimanche. Elle appelait les clients au moyen d'un petit sifflet. « Chaque matin, le lait était livré au Café de la Mairie dès 5 heures 30. Le dimanche, traite à 16 heures pour les promeneurs du Fort. Le bol coûtait un sou. Après 1928, le magasin du Rond-Point fut cédé à l'épicier Bourrassin (agence d'assurances actuellement). Quant à la laiterie, elle fut exploitée quelques années par des Bretons. On vendait le lait dans la petite boutique de la rue du Garde-Chasse, puis le charbonnier Albisson reprit boutique et dépendances. » « Les vaches eurent beaucoup de difficulté pour grimper sur le camion affecté à leur dernier voyage car les sabots, dans l'étable, avaient tellement poussé qu'on pouvait confondre ces dames avec des chevaux à bascule. Il fallut les pousser et les hisser sur le plateau... à leurs "cors' défendant. » (Mme Guitton, née Valette) La laiterie Serre allait survivre plus d'un quart de siècle à l'établissement Bonnet. Pendant la Guerre de 1939-1945, elle ne souffrit pas de l'effet du bombardement d'avril 1944, pourtant extrême¬ment proche. Les voisins furent heureux alors de bénéficier d'un bol de lait sans l'échanger contre un ticket. Le cheptel ne comprenait plus que douze pensionnaires après la guerre. M. et Mme Duval portèrent l'effectif à la trentaine. A la fermeture, il comptera quinze vaches. C'est seulement en 1962 que disparaitra la ferme Duval !
Autrefois, on achetait le lait frais à des « laitiers » ou « nourrisseurs ». Le plus ancien nourrisseur comiu fut Gille, qui hébergeait ses vaches « avenue » Bernard après 1850. Il tenait aussi une épicerie-buvette sur la « route » de Paris. La dernière « ferme » aux Lilas disparaitra un siècle plus tard...
Chez Jean Artur, les vaches voisinaient avec le charbon. De 1880 à 1904 au moins, Joseph Chrétien Guépard a exploité une écurie, une étable et une porcherie au 19, rue Bernard. Rappelons qu'à cette époque, une bergerie existait 33, me des Bruyères. En 1882, François Serre est laitier 29, rue du 14 Juillet et, huit ans plus tard, on mentiomie les noms de Chausy et de Rey, domiciliés l'un en face de l'autre, me du Pré Saint-Gervais. A côté de chez Guépard, au 12, place du Rond-Point, Volpe¬lier a créé la « Ferme de Verneuil », mais il décède en 1893. Monteil installe sa laiterie de l'autre côté de la rue du Tapis-Vert avant la fin du siècle.
En 1908, le Bottin indique sept nourrisseurs, dont Magne à la Ferme de Verneuil, Marion, rue du Garde-Chasse, la veuve Serre, me du 14 Juillet, Rey, 9, rue du Pré — auquel succède Dusaillant ¬et Trébuchon, 11, me de Pantin... Depuis quatre ans, Bomiet a pris la suite de Monteil à l'angle Garde-Chasse — Tapis-Vert. Tout en vendant du charbon, le limonadier Delmas soigne ses vaches au 23, rue de Romainville. Ajoutons que le transporteur Boquill on possédait, outre des chevaux, quelques vaches et des brebis. Les nourris-seurs achetaient l'herbe du glacis à l'autorité militaire et venaient ensuite la faucher... Mais l'établissement de la veuve Serre était réputé, parmi quelques autres, parce que « ses pensionnaires passaient plus de mois en plein air que dans l'étable ». Quant au troupeau de Trébuchon, il paissait dans un terrain vague derrière la gendarme¬rie. Le lait figurait parmi les lots des fêtes de quartier. Après avoir concouru dans un secteur, les gamins couraient ailleurs. Si bien que l'un d'entre eux (M. Sibille), avant 1914, gagna six litres de lait en une seule journée.
Un peu plus tard, Delmas est rue du Château et Pochard, qui tenait une épicerie-buvette me Lecou¬teux, remplace Marion. La veuve Serre a confié son exploitation au fermier Alouze. Vers 1930, un homme entretenait une quarantaine de chèvres au Pré Saint-Gervais. Il poussait son troupeau dans nos rues au son d'un harmonica et vendait lait et fromages. Ses chèvres paissaient sur le glacis. Plus tard, on verra, dans l'avenue Pasteur, un marchand de fromages frais — de vache — criant derrière sa petite poussette : « Ala crèm' fro ma... gealacrèm ! ».
Attardons-nous un moment chez les deux der-niers nourrisseurs des Lilas, les Bonnet et M. et Mme Duval — qui succéderont à Alouze en 1946. La famille Bomiet soignait des poules, des cochons, des chevaux et une trentaine de vaches.
«Les cochons se régalaient avec les eaux grasses de la caserne de pompiers de Ménilmontant. Pour les vaches, on achetait la luzerne sur pied au fort de Noisy. S'y ajoutaient la « drèche » déchet de l'orge fermentée de la bière Karcher, et la « recou¬pette », son et farine des Biscuits Belin, de Bagnolet. Pendant la Guerre de 1914-1918, on livra du lait à l'hôpital militaire auxiliaire de Pantin, que dirigeait Mme Vemhes, l'épouse du liquoriste bien connu dans notre contrée. Les vaches émigrèrent sur l'herbe de Noisy, un commis les surveillant à bord d'une roulotte. »
Dès l'âge de quinze ans, la demoiselle Bomiet faisait ses tournées dans sa petite carriole, de 7 heures à 10 heures et demie, tous les jours même le dimanche. Elle appelait les clients au moyen d'un petit sifflet.
« Chaque matin, le lait était livré au Café de la Mairie dès 5 heures 30. Le dimanche, traite à 16 heures pour les promeneurs du Fort. Le bol coûtait un sou. Après 1928, le magasin du Rond-Point fut cédé à l'épicier Bourrassin (agence d'assurances actuellement). Quant à la laiterie, elle fut exploitée quelques années par des Bretons. On vendait le lait dans la petite boutique de la rue du Garde-Chasse, puis le charbonnier Albisson reprit boutique et dépendances. » « Les vaches eurent beaucoup de difficulté pour grimper sur le camion affecté à leur dernier voyage car les sabots, dans l'étable, avaient tellement poussé qu'on pouvait confondre ces dames avec des chevaux à bascule. Il fallut les pousser et les hisser sur le plateau... à leurs "cors' défendant. » (Mme Guitton, née Valette)
Il y avait aussi des boeufs. Mais ils étaient de passage. Jusqu'à la veille de la dernière guerre, on voyait, sur le boulevard de la Liberté, chaque semaine, des troupeaux qui venaient de l'est, après un très long voyage à pied. Le cortège s'arrêtait parfois au coin de la Cité Jardins. Armés de leur bâton, les bouviers en longue blouse pénétraient chez Terrier, au numéro 107 (55, bd du Général Leclerc), pour s'y désaltérer. Ensuite, la troupe reprenait sa marche vers les abattoirs de La Villette (mêmes migrations hebdomadaires sur le boule-vard Mortier, à une époque légèrement antérieure. Le bétail était mené par des bouviers à cheval. Ces messieurs s'arrêtaient Porte de Ménilmontant pour « boire un coup ». Ils proposaient aux gamins de la rue de Noisy quelques sous pour conduire les boeufs à leur place jusqu'à la Porte des Lilas et au-delà ; puis ils rattrapaient aisément le troupeau). Il y eut même un phoque après la dernière guerre, qui a séjourné quelque temps à la poissomierie Blot (nous sommes à deux pas de la mer, comme il est dit plus loin).
1. On lit, dans la Revue scientifique, numéro du 17 juillet 1909 : « Le lait possède un pouvoir bactéricide évident jusqu'à la température de 60 degrés. » Et, d'autre part : « Les laits de ramassage introduits à Paris offrent moins de garanties que ceux des laitiers-nourrisseurs. » On insiste aussi sur le manque d'hygiène constaté parfois et l'impuissance relative des services vétérinaires. Enfin, la revue rappelle souvent la fréquence de la tuberculose chez les bovins comme nous l'avons déjà dit.
jv1 5 12
JV Entre les deux guerres, les Lilasiens appellent leurs exploitants des « nourrisseurs ». En 1880, un maitre berger, Bonnot, demeurait 25 rue des bruyères. Le conseil le qualifie ensuite de « commissionnaire en bestiaux » Des laiteries également. Rue du 14 juillet : 1 ferme et des vaches à cette adresse à l'origine = établissement des SERRE repris par DUVAL a fonctionné à cette adresse de 1882 à 1964 + au rond-point WR : présence de la Ferme d’Evreux qui possédait bon nombre de vaches dont le lait était distribué aux Lilasiens du secteur. Présence également d’une ferme dans la rue de Romainville après la piscine. L'installation de Nourrisseurs en ville, souvent avec seulement quelques têtes, vient d'une époque où on ne pratiquait pas encore la Pasteurisation du lait. Pour nourrir sans risque les populations urbaines grandissantes, on avait eu l'idée d'amener les vaches à proximité du consommateur. Ces fermes de ville, appelées également vacheries, étaient apparues un peu partout, au cœur des villes.
En 1889 puis en 1911 : demande de l’Union syndicale des Laitiers nourrisseurs de Paris et de la banlieue au CM des lilas « d’une prime d’encouragement qui les dégrève d’une certaine mesure des droits d’octroi auxquels ils sont assujettis »
RE 1891 : REY Antoine, 38 ans, nourrisseur, 9 rue du Pré Saint Gervais + Monteil Gérard, 45 ans, nourrisseur, 39 rue du Tapis vert
RE 1891 : GUEPARD Joseph, 49 ans, laitier, 12 avenue du rondpoint
RE 1891 SERRE François (48 ans, nourrisseur au 27 rue du 14 juillet),
RE 1936 POCHARD François, né en 1879 (Finistère), laitier, 44 rue du Garde-Chasse
LE 1937 p197sur249 pochard paul marie °05/05/1868 & francois marie °05/05/1879 plougar finistere, 44 r du garde chasse (laitier nourrisseur)
rd93= raoul pierre SERRE 1875-1962 (laitier nourrisseur)
LE 1937 p89sur249 feunteun alain joseph °20/06/1884 ergue armel finistere, 9 r du pre st gervais (laitier nourrisseur)
LE 1937 p115sur249 halouze gustave francois jules °23/01/1897 viry manche, 27 r du 14 juillet (nourrisseur)
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MIREUR D'OEUFS / COMPTEUR MIREUR
MOM Le compteur-mireur
Aux halles de Paris le pavillon des beurres-oeufs et fromages prend tous les jours livraison de cent voitures transportant chacune soixante-dix caisses d’oeufs (photo compteurs-mireurs aux Halles de Paris vers 1900).
Chacune de ces caisses contient 1440 oeufs. Les français proviennent de Normandie, de Bretagne, de Bourgogne, du Bourbonnais, de Picardie, de Brie, de Champagne, de Beauce, les étrangers essentiellement d’Autriche-Hongrie.
Les compteurs-mireurs sont des personnes assermentés engagés et placés directement sous la tutelle de la Préfecture de police. Ces travailleurs, a peu près une centaine, sont chargés de compter et vérifier la qualité des oeufs.
Ils les mirent à la bougie et évaluent la grosseur des oeufs à l’aide de bague plus ou moins larges dans lesquelles ils les font passer.
Les oeufs moyens sont ceux qui passent par un anneau de 4 cm de diamètre, les oeufs petits ceux qui passent par un anneau de 3 centimètres 8 millimètres.
La coquille de l’œuf a une certaine transparence qui permet d’apprécier l’étendue de l’espace vide qui se trouve à l’une des extrémités. Plus cet espace est grand, plus l’œuf est ancien, et avec de l’expérience, un mireur peut en fixer la date à quelques heures près, il peut même dire l’âge de l’embryon.
Il est interdit à tout acquéreur de s’immiscer sous quelques prétextes que ce soit dans le travail des compteurs, sauf à vérifier le travail en leur présence s’il ne le croit pas fait avec soin (article 12 du 1 juin 1840).
Le compteur-mireur travail dans les souterrains du marché et il gagne bon an, mal an de 3 à 4000 francs. Il est rétribué par les acheteurs suivant une convention du 1er mars 1840. Le mirage des oeufs se paie à raison de 60 centimes le mille, et le comptage 15 centimes le mille.
En 1866, il s’est vendu aux Halles plus de 232 millions d’oeufs, dans les années 1910-1913 la population parisienne consommait chaque année 669 millions d’oeufs.
En 1895, le doyen des compteurs-mireurs est monsieur Alphonse Barut qui depuis le 28 octobre 1858 passe ses journées à compter les oeufs.
Les compteurs-mireurs comptent aussi les fromages vendus en nombre, vérifient et comptent les beurres en mottes d’une livre.
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Aux halles de Paris le pavillon des beurres-oeufs et fromages prend tous les jours livraison de cent voitures transportant chacune soixante-dix caisses d’oeufs (photo compteurs-mireurs aux Halles de Paris vers 1900).
Les compteurs-mireurs sont des personnes assermentés engagés et placés directement sous la tutelle de la Préfecture de police. Ces travailleurs, a peu près une centaine, sont chargés de compter et vérifier la qualité des oeufs.
Ils les mirent à la bougie et évaluent la grosseur des oeufs à l’aide de bague plus ou moins larges dans lesquelles ils les font passer.
Les oeufs moyens sont ceux qui passent par un anneau de 4 cm de diamètre, les oeufs petits ceux qui passent par un anneau de 3 centimètres 8 millimètres.
La coquille de l’œuf a une certaine transparence qui permet d’apprécier l’étendue de l’espace vide qui se trouve à l’une des extrémités. Plus cet espace est grand, plus l’œuf est ancien, et avec de l’expérience, un mireur peut en fixer la date à quelques heures près, il peut même dire l’âge de l’embryon.
Chacune de ces caisses contient 1440 oeufs. Les français proviennent de Normandie, de Bretagne, de Bourgogne, du Bourbonnais, de Picardie, de Brie, de Champagne, de Beauce, les étrangers essentiellement d’Autriche-Hongrie.
Il est interdit à tout acquéreur de s’immiscer sous quelques prétextes que ce soit dans le travail des compteurs, sauf à vérifier le travail en leur présence s’il ne le croit pas fait avec soin (article 12 du 1 juin 1840).
Le compteur-mireur travaille dans les souterrains du marché et il gagne bon an, mal an de 3 à 4000 francs. Il est rétribué par les acheteurs suivant une convention du 1er mars 1840. Le mirage des oeufs se paie à raison de 60 centimes le mille, et le comptage 15 centimes le mille.
En 1866, il s’est vendu aux Halles plus de 232 millions d’oeufs, dans les années 1910-1913 la population parisienne consommait chaque année 669 millions d’oeufs.
En 1895, le doyen des compteurs-mireurs est monsieur Alphonse Barut qui depuis le 28 octobre 1858 passe ses journées à compter les oeufs.
Les compteurs-mireurs comptent aussi les fromages vendus en nombre, vérifient et comptent les beurres en mottes d’une livre.
JV Le mirage des œufs est une technique avicole qui permet de détecter les œufs morts afin de les écarter. Cette technique consiste à examiner l'œuf âgé de quelques jours devant une forte source lumineuse.Le mireur d’œufs est une personne qui examine les œufs à l'aide d'une lampe spéciale afin de déterminer leur qualité. Elle vérifie l'état de la coquille (propreté, forme, rugosité, etc)
voir aticle fb lesmetiersdisparus paris-a-nu.fr & cpa telechargees
JV1 6 recensement 1936 ADLER David et Rebecca (née en 1894 et 1905 en Pologne), mireurs d’œufs à l’usine Sadac à Paris, 22 avenue Faidherbe -> déportés en aout 1942
LE 1937 p120sur249 hubert arthur eugene °10/06/1864 fresnes seine et marne,41 r du tapis vert
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TASTE RIZ
H23??
H161 Charles Ponroy employait une douzaine de commis. «Né en 1862, il avait commencé à travailler à dix ans, sachant tout juste lire, écrire... mais aussi très bien compter, sans que son réalisme l'empêchât, plus tard, d'apprécier Mozart, les meubles Louis XVI, les sculptures de Barye ou les pâtes de verre de Gallé. « Monté » à Paris, il est d'abord commis épicier. Il achète ensuite un petit fonds de commerce, le vend, en achète un plus grand et se fixe enfin aux Lilas en 1894. Il commandait à Menier des plaques de chocolat qu'il revendait sous son nom moins cher que dans l'emballage d'origine. Il prenait quelques échantillons de riz, les cuisinait, les appréciait. Le premier commis participait au choix. Après avis favorable des deux goûteurs, on commandait en quantité. » Quelle grande épicerie, aujourd'hui, peut se flatter des services d'un « taste-riz » ? Le fonds est vendu à la famille Janny en 1908 (Magasin Portal ensuite... et fleuriste actuellement).
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1 les métiers qui déclenchent souvenirs d'enfance & nostalgie
ceux que l'on voit/visualise bien : on peut les croiser dans la rue ou en allant faire ses courses/achats
marchands ambulants ou commerçants en contact avec leurs clients (boutique, magasin)
ex= vitrier rémouleur plumassier marchand des 4 saisons grainetier ......
ceux qui portent un nom de produit reconnu (fini ou commercialisé), même si on ne les a pas croisés
ex= ferblantier
2 les métiers qui nous laissent indifférents
ceux que l'on ne visualise pas: décrivent une étape de fabrication chez les industriels et artisans
on ne sait pas à quoi ils servent
on sait qu'ils ont existé, sans vraiment les comprendre et les visualiser
SOURCES / ALLER PLUS LOIN
a-z http://www.vieuxmetiers.org/
a-z http://metiers.free.fr/mdicoa.html
geneawiki https://fr.geneawiki.com/wiki/Lexique_des_m%C3%A9tiers_anciens_-_lettre_A
wiki http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Ancien_m%C3%A9tier
papy serge http://papyserge.over-blog.com/article-vieux-metiers-disparus-63615623.html
la france pittoresque http://www.france-pittoresque.com/metiers/
eco musée de Lizio http://www.ecomuseelizio.com/
XVIIIe siècle www.antan.info/part1.html
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pauvre
musée d'azanne http://www.vieuxmetiers.com/
HS
http://lesbidouillesdeginette.blogs.marieclaireidees.com/archive/2009/07/07/redecouvrir-les-metiers-disparus.html
http://www.lechodesvagues.com/vie-trad-societe-vieux-metiers-c174_44_275.html
nosracinesdauvergne.jimdo.com/vieux-m%C3%A9tiers/
http://www.studya.com/emploi_profession/ancien.htm
https://docs.google.com/viewer?url=http://geneablog.typepad.fr/documents/M%25C3%25A9tiers%2520disparus%2520(1).pps
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