Exigences edapho-climatiques
PH optimal entre 4,8 et 8,5
Température optimale entre xx° et 35°
Communément appelé "Riz des Incas", le quinoa produit des graine que l'on récolte après maturation de la fleur d'une plante voisine de l'épinard. La plante est originaire des hauts plateaux des Andes d’Amérique Latine. Les régions où elle est le plus cultivée sont à des altitudes de 3000 à 4000 mètres en Bolivie et au Pérou. Malgré des conditions climatiques très rudes, le quinoa y pousse très bien. Sous ces environnementS, deux récoltes par an sont possibles, si la pluie est fréquente. L'utilisation de la culture du quinoa remonterait à plus de 5000 ans avant J.C. Le quinoa était la ressource alimentaire principale des Incas jusqu'à l'invasion de leur territoire au XVIème siècle par les espagnols. Ce n'est qu'au XXème siècle que la culture du quinoa a progressivement redémarré. Actuellement, le quinoa est cultivé en Europe et aux Etats Unis.
Le quinoa est une culture d’automne à cycle court qui entre à maturité après 90 à 125 jours. Les variétés précoces sont généralement recommandées pour les hautes altitudes où la période favorable à la croissance est courte.
Les grains de taille proche à celle du millet (1,75 à 2mm) sont produits sur des panicules et sont de forme aplatie sur deux cotés et arrondie autour. Leur couleur varie en fonction de la teneur en saponine du péricarpe (2 à 6%). L'embryon occupe 60% du volume de l'endocarpe ce qui donne à la graine une richesse en protéine supérieure à celle de toutes les céréales.
Exigences climatiques
La culture de quinoa nécessite une photopériode courte et une température basse pour une bonne croissance. Le quinoa est cultivé sur des sols marginaux peu fertiles, tolère le déficit hydrique, le gel (-1 à 0°C) et s'adapte bien aux hautes altitudes de 2000 à 3000 mètres. Le Quinoa est par contre très sensible aux fortes températures au stade floraison; celles supérieures à 35°C causent la dormance et la stérilité du pollen. Avant son introduction sur de grandes superficies dans une région, le Quinoa doit être essayé.
Type de sol
Le quinoa pousse bien sur des sols limono-sableux à sablo-limoneux. En Amérique du Sud, le quinoa est cultivé sur des sols peu ou trop drainés, de faible fertilité, très acides (pH 4,8) ou alcalins (pH 8,5).
Façons culturales
Mode de semis
Le quinoa pousse mieux sous des températures basses de 7 à 10 °C. La germination a lieu 24 heures après le semis et les jeunes plantules émergent 3 à 5 jours plus tard. Le quinoa ne germe souvent pas quand la température est élevée. Une semaine de vernalisation à 4°C dans un réfrigérateur améliore significativement le taux de levée.
Date de semis
le quinoa doit être semé en Octobre-Novembre comme les céréales d'automne pour profiter de la saison des pluies, des jours courts et de la fraîcheur des températures et aussi pour éviter les grandes chaleurs au stade floraison. En haute altitude, un semis de février convient mieux.
Mode et dose de semis
La profondeur de semis doit être située entre 1 à 2,5 cm selon le type de sol et son humidité. La taille des grains les rend sensibles à la dessiccation en surface et au risque d'asphyxie en profondeur. L'écartement entre lignes peut varier avec un minimum de 35 cm. Le peuplement d'environ 320000 pieds/ha est optimal sous des conditions favorables de culture. La dose de semis correspondante se situe entre 0,55 à 0.85 kg/ha. La dose de semis doit être doublée sous des conditions de levée contraignantes. Les meilleurs peuplements sont obtenus sur un sol humide au semis plutôt qu'irrigué après.
L'augmentation de la densité du peuplement augmente légèrement la précocité et donne un meilleur rendement ainsi que des plants moins ramifiés.
Conduite de culture (Champ conduit)
Fertilisation
Le quinoa répond positivement à un apport modéré d'azote. Au Colorado, le rendement maximal est obtenu avec 1,7 à 2 qx d'azote à l'hectare. Un apport excessif d'azote retarde la maturation et diminue le rendement au profit de la croissance végétative.
Irrigation
La culture de quinoa tolère le stress hydrique et s'adapte bien aux régions où la pluviométrie annuelle avec irrigation se situe entre 250 - 400 mm sur des sols limono-sableux ou sablo-limoneux. En deça, la hauteur et le rendement des plantes diminuent. Une irrigation excessive augmente par contre la taille des plantes et améliore le rendement avec le risque de verse.
Ennemis de la culture
Contrôle des mauvaises herbes
Le contrôle des mauvaises herbes n'est pas sans difficulté puisque le quinoa pousse très lentement pendant les deux premières semaines et que la majorité des espèces adventices sont des dicotylédones. Les herbicides de préemergence sont les plus préconisés. Le semis tardif favorise la compétition entre espèces. Le semis précoce est par contre un moyen plus efficace pour lutter contre plusieurs espèces puisque la culture de quinoa est déjà bien établie à leur émergence.
Maladies
Les maladies et ravageurs peuvent apparaître rapidement après introduction du quinoa dans une région car celle-ci a des agents pathogènes en commun avec la betterave et les épinards. Plusieurs virus sont transmis par les pucerons. Les maladies comme la sclérotiniose (Sclerotium rolfsii), le mildiou (Peronospora farinosa),le phoma (Phoma exigua), les taches foliaires (Ascochyta hyalospora), la pourriture grise (Botrytis cinerea) et une bactériose (Pseudomonas sp) causent de sérieux dégâts dans les pays d'origine d'Amérique du Sud, en Amérique du Nord et en Grande Bretagne.
Insectes et ravageurs
Plusieurs insectes et ravageurs peuvent attaquer la culture de quinoa du stade germination jusqu'à la récolte et le stockage des grains comme les altises et les chenilles. La meilleure méthode de lutte contre les pucerons est d'irriguer quand la forme aillée apparaît sur les galles des pétioles des feuilles. Les dégâts causés par les oiseaux sont aussi à craindre, mais les variétés riches en saponine sont moins exposées.
Récolte
Contrôle des mauvaises herbes
Le contrôle des mauvaises herbes n'est pas sans difficulté puisque le quinoa pousse très lentement pendant les deux premières semaines et que la majorité des espèces adventices sont des dicotylédones. Les herbicides de préemergence sont les plus préconisés. Le semis tardif favorise la compétition entre espèces. Le semis précoce est par contre un moyen plus efficace pour lutter contre plusieurs espèces puisque la culture de quinoa est déjà bien établie à leur émergence.
Maladies
Les maladies et ravageurs peuvent apparaître rapidement après introduction du quinoa dans une région car celle-ci a des agents pathogènes en commun avec la betterave et les épinards. Plusieurs virus sont transmis par les pucerons. Les maladies comme la sclérotiniose (Sclerotium rolfsii), le mildiou (Peronospora farinosa),le phoma (Phoma exigua), les taches foliaires (Ascochyta hyalospora), la pourriture grise (Botrytis cinerea) et une bactériose (Pseudomonas sp) causent de sérieux dégâts dans les pays d'origine d'Amérique du Sud, en Amérique du Nord et en Grande Bretagne.
Insectes et ravageurs
Plusieurs insectes et ravageurs peuvent attaquer la culture de quinoa du stade germination jusqu'à la récolte et le stockage des grains comme les altises et les chenilles. La meilleure méthode de lutte contre les pucerons est d'irriguer quand la forme aillée apparaît sur les galles des pétioles des feuilles. Les dégâts causés par les oiseaux sont aussi à craindre, mais les variétés riches en saponine sont moins exposées.