Auteur: AROUR ELHACHMI
La steppe est soumise à la dégradation intense de ses parcours. Celle-ci est réalisée sous l’action combinée des facteurs du milieu physique et ceux de l’environnement socio-économique. En effet, si les premiers se traduisent à travers la fragilité de l’écosystème steppique, les deuxièmes montrent que la dégradation des parcours est imputée à la pauvreté en milieu rural, elle-même due à la croissance démographique. Cet état de fait a favorisé l’augmentation de la pression sur les ressources et donc une intervention anarchique de l’Homme.
MOKKADEM (1999), estime que les ressources naturelles subissent des dégradations irréversibles, comme on l'assiste aujourd'hui en Algérie, suite aux effets de sécheresse excessive accentuée par l’activité mal raisonnée de l’homme et comme durant ces dix dernières années, des dizaines de plantes médicinales comme les autres plantes subissent différents aspects de dégradation avec un gradient d'intensité variable selon plusieurs causes.
Le défrichement des parcours rends la surface du sol très sensible à l’érosion, cette situation semble résulter d’une part au processus de dégradation du milieu, et d’autre part la situation socio-économique et qui n’ont jamais été combattu avec rigueur.