Auteur: AROUR ELHACHMI
D’après l’étude présentée par MELZI, (1986) in TATAI, (1993), les analyses physico-chimiques nous permettent de distinguer quatre types de sols :
1. Sols xériques à accumulation calcaire :
Ces sols sont faiblement profonds (10 à 25 cm). Au-delà ; les racines des plantes rencontrent un horizon calcaire plus ou moins dur et compact. Les sables fin présentent une grande abondance par rapport aux autres éléments. Le taux de matière organique est faible.
Ces sols sont occupés par les steppes à Stipa tenacissima et à Hammada scoparia.
2. Sierozems encroûtés :
Ces sols sont assez profonds (40 à 60 cm), la matière organique est faible et homogène sur l’ensemble du profil. Le sable prend une grande importance et constitue un horizon éolien colonisé par des psammophytes.
3. Sols peu évolués d’apport alluvial :
Ils ont une assez importante profondeur ( > à 70 cm). Ces sols sont caillouteux et présentent une texture grossière à la surface du sol, le sable constitue un important horizon d’apport éolien, les limons grossiers et les sables fins montrent une nette importance. Le taux de Ca CO3 est relativement faible par rapport aux autres éléments à cause de l’absence d’un horizon d’accumulation calcaire.
Ces sols sont utilisés pour la céréaliculture, en dehors des zones cultivées, la végétation dominante est une steppe à Hammada scoparia et à Artemisia herba alba.
Ce type de sol est localisé sur les glacis d’érosion à pente variable (4 à 7 %), se sont essentiellement des lithosols sur des roches durs (calcaire et grès). Ces sols sont occupés par Stipa tenacissima accompagné d’espèces chasmophytes telles que Launaea acanthoclada. Les sols d’apport éolien favorise l’installation d’une végétation psammophile plus dense (Thymelaea microphylla).