Auteurs: KHADRAOUI ZIANE et OUANOUKI YACINE
1. Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen :
Selon BAGNOULS et GAUSSEN (1953) in KAABACHE (1990), un mois est dit biologiquement sec si, "le total mensuel des précipitations exprimées en millimètres (mm) est égal ou inférieur au double de la température moyenne, exprimée en degrés centigrades" ; cette formule permet de construire des diagrammes ombrothermique traduisant la durée de la saison sèche d'après les interactions des deux courbes.
Le diagramme ombrothermique sur 10 ans (1991-2000), montre qu’il y a une alternance de deux périodes l’une humide et l’autre sèche (Fig. 1).
La période humide dure 7 mois de Janvier à Mai et d'Octobre à décembre, Le période sèche dure 05 mois de mai à octobre.
2. Quotient pluviothermique et climagramme :
En Algérie, STEWART (1969) in DJEEBAILI (1984), a montré que la dernière formulation du quotient pluviothermique (Emberger, 1952), peut s'écrire :
Q2 = [1000/(M+m/2)+273] × [P/(M – m)].
Et puisque pour nos stations, la première partie est peu variable peut être ramener à une constante K dont la valeur pour le Maroc et l'Algérie est égale à 3,43 d'où la nouvelle formule :
Q2 = 3,43 × [P / (M – m)].
Selon DJEBAILI (1984), les stations s'agencent en fonction de la sécheresse globale du climat (valeur du Q2) d'une part et de la rigueur du froid (m).
M : moyenne des températures du mois le plus chaud en °C ;
m : moyenne des températures du mois le plus froid en °C ;
P : pluviométrie annuelle (mm).
Après nos calculs avec les données suivant P = 297,7 mm et M = 33,82 °C, m = 0,08°C, le quotient pluviothermique pour la période (1991-2000) est égal à 30,26. Donc l’étage bioclimatique de la région selon la figure N° 2, est l’étage semi-aride frais pour la station de Djelfa.
Figure N° 1 : Diagramme ombrothermique de la station de Djelfa (1991 - 2000).
Figure N° 2 : Climagramme pluviothermique d'Emberger (valeurs 1991 - 2000).