Auteur: AROUR ELHACHMI
La dégradation du tapis végétal et du sol est amorcée depuis longtemps et ne cesse de s’accentuer en réduisant de plus en plus les potentialités végétales.
Selon BENREBIHA, (1988) in BAKHTI, (2001), le taux de recouvrement de la végétation ne dépasse pas 25%, et le potentiel de production est à un niveau très bas.
AIDOUD, (1994) in BAKHTI (2001), confirme la baisse sensible de la production de la steppe sur de longues périodes et sur les deux zones qu’il a étudié (Rogassa dans l’ouest algérien). En effet, la couverture par l’alfa est passé de 47% à 42% entre 1976 et 1990 avec une pluviométrie identique pour les deux périodes (250-300mm).
Sur les 20 millions d’hectares de la steppe, les documents officiels ont recensé que 5 millions sont très fortement dégradés (BADRANI, 1994 in BAKHTI, 2001).
D’après AIDOUD et al, (1996), la régression de l’alfa constitue un indicateur essentiel de dégradation et de désertification.
Selon PONTANIER et al., (1982) , la disparition progressive du tapis végétal dont les espèces pérennes au pâturage et s’il se prolonge les meilleures espèces pastorales disparaissent, il ne subsiste alors que les espèces les moins aptes, soit par refus à cause de leur toxicité ou de leur odeur et leur forte saveur ou leur épines telles que : Peganum harmala, Arthrophytum scoparium, Astragalus armatus.