Date de publication : Jun 16, 2013 7:48:37 PM
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Agriculture : renforcement des capacités et appui techniques et matériels aux fellahs et aux éleveurs
Il est manifeste de constater que le secteur de l'agriculture a enregistré au cours de cette décennie des résultats considérables, qui ont été à la base de la régression de la facture des importations du pays. Un secteur assaini et ayant largement surmonté le passif légué par les années de la tragédie nationale et qui a vu des milliers de fellahs et de la population rurale quitter leur milieu ancestral pour des raisons d'insécurité. Une agriculture nationale, réorientée et restructurée en fonction de la satisfaction des besoins nationaux, ayant fait de la diversification des produits une activité primordiale, donc plus intégrée à la technologie et l'économie nationale, maîtrisant enfin de mieux en mieux sa croissance et son développement grâce aux aides et aux soutiens de l'Etat. Ainsi, la tendance de l'évolution du secteur de l'agriculture à l'horizon 2014 va se maintenir avec la poursuite du règlement structurel du foncier agricole dans le cadre d'une approche globale et cohérente, traitant à la fois des terres du domaine privé de l'Etat, des terres privées et des terres forestières, ainsi que des modes de leur utilisation, la plus rationnelle et la plus sécurisante et l'achèvement de l'opération de droit de jouissance de la concession. C'est aussi la mise en place du système de régulation des produits agricoles de large consommation, qui nécessite encore le développement de nouvelles capacitésd'observation des filières et la mise en cohérence d'un faisceau de mesures de différentes natures permettant non seulement la protection des revenus des fellahs et des éleveurs, mais aussi la constitution des stocks d'intervention aux fins de stabilisation des marchés.Dans l'ensemble, il est indéniable que, malgré certaines lacunes, le pari qu'a fait le programme politique de restituer le secteur de l'agriculture à la modernité a été tenu. A cet effet, le Fonds national de régulation et de développement agricole, prescrit par la loi de finances de l'exercice 2000, a été un stimulant sans précédent en matière de soutien aux fellahs et aux éleveurs et ce, par nature d'activités. Ainsi, l'adaptation de la politique de soutien a porté, sur le renforcement du bancaire réalisé à travers la mise en place de produits financiers adaptés et incitatifs destinés à accompagner les agriculteurs et les éleveurs dans la mise en œuvre de leurs projets de campagne, d'exploitation et d'investissements, de nouveaux produits bonifiés lancés à l'image du crédit Rfig, crédit Ettahadi, et le crédit fédératif.
C'est dire combien d'efforts sont consentis par l'Etat et consacrés plus singulièrement au secteur de l'agriculture afin qu'il connaisse une croissance extraordinaire et d'atteindre, à l'issue du programme quinquennal 2010-14, les objectifs ambitieux tracés et ce, à travers une recherche constante pour l'adapter aux besoins d'une agriculture en pleine mutation et capable de faire face aux importations. Ce processus a concerné à la fois le secteur agricole et l'ensemble du monde rural à travers la politique du Renouveau rural, de telle sorte que les investissements ont connu une véritable métamorphose.
Aujourd'hui, il est urgent de mettre en chantier la définition d'objectifs de développement cohérents pour ce secteur et qui sont déjà prévus par les textes d'application de la loi d'orientation agricole et qui semble faire l'objet d'un ralenti de mise en valeur.
Une loi qui a pour but la relance des investissements, de la production et qui semble se prévaloir d'une politique agricole à terme dégagée dans le cadre d'une stratégie nationale de développement qui insère la promotion et la modernité agricole dans la perspective de la construction d'une économie indépendante garante de la sécurité alimentaire du pays.
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