Auteurs: KHADRAOUI ZIANE et OUANOUKI YACINE
La richesse totale d'un peuplement acridien est le nombre d'espèces (S) recontrées dans la région d'étude, tandisque la richesse moyenne (S') est le quotient du nombre total d'individus (Ki) pour chacune des espèces sur le nombre total de relevés (N) effectués, c'est à dire : S1 = Ki/N.
Tableau N° 31 : Richesse totale et moyenne des acridiens dans les trois stations
La richesse totale est approximativement égale dans les trois stations, bien qu'elle est la même dans la station I et la station II avec 15 espèces, la IIIeme station possède la plus grande richesse totale avec 17 espèces. D'après les résultats, on peut dire que le plus grand nombre d'espèces ainsi que des individus (Fig. 38, 39) préfèrent les friches et incultes comme c'est le cas pour la station III décrite précédemment. Dans le même ordre d'idées DOUMANDJI et al (1991), dans la région de Lakhdaria, ont montré que la garrigue présente une richesse totale plus importante en espèces. ROUIBAH (1994), repend la même affirmation en répertoriant 19 espèces dans la garrigue et 17 dans la friche à Tazat dans la région de Jijel.
. En ce qui concerne la richesse moyenne, et d'après le tableau N° 31 et la figure N° 38, sa plus grande valeur est de 19.33 à la station III, et de l'ordre de 14.75 et 15.75 respectivement dans la station I et la station II. Ceci est dû selon notre explication à la qualité du tapis végétaux de la IIIeme station et aussi la pouvoire d'adaptation entre cet tapis et la regime alimentaire des espèces acridiennes. Selon CHERAIR (1995), la plus grande valeur de la richesse floristique obtenue est à Senelba avec 42.66, ensuite la région de Moudjbara avec 40.5 et en fin la zone de Ain Ouessara d'une valeur de 15.5. L'autre explique ces résultats par l'existence de l'espèce végétale Artemisia herba alba, car les stations subhumides à richesse floristique considérable peuvent présenter des valeurs inférieur de la richesse moyenne comme c'est le cas de Benchikaou (38) et Berrouagia (25.7).