Auteurs: KHADRAOUI ZIANE et OUANOUKI YACINE
Le choix des stations obéit à certains critères, parmi elles : l’altitude de la région et le couvert végétal qui jeu un rôle dans la répartition des groupes des insectes.
Nous avons choisi trois stations différents de même surface (1 ha ), et qui se trouvent à proximité de la route qui lie les deux villes Djelfa et Moudjbara (Carte N° 2).
Avec l’assistance de Mr BELOUED (I.N.A., El-Harrach), et à l’aide de l’ouvrage : Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales pour QUEZEL et SANTA (1963), on a pu déterminer les espèces végétales existantes dans chaque station, en ce qui concerne le pourcentage de présence de ces espèces, on a utilisé la méthode de point quadrat.
Selon AIDOUD (1983), cette technique permet d’avoir des renseignements prise sur la végétation sur le plan quantitatif et qualitatif.
Son principe consiste à effectuer le long d’une ligne de 10m, le recensement par des points espacés de 10cm, des espèces ou des éléments à la surface du sol. Cette étude linéaire est prête à des traitements statistiques et à des observations permanentes. Un relevé linéaire fournit les informations suivantes sur la végétation :
a) Fréquence spécifique centésimale (FSI) : est le rapport (en % ) du nombre (ni) de fois où l’espèce (i) a été recensée le long de la ligne au nombre totale (n) des points échantillonnés.
FSI = (ni /n)* 100 (%).
b) Contribution spécifique au tapis végétal (CSI) : est définie comme « le rapport de la fréquence spécifique d’une espèce à la somme des Fréquences spécifiques de toutes les espèces recensées».
CSI = (FSI / å FSI)* 100 (%).