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Auteur: AROUR ELHACHMI
Dans nos stations expérimentales il existe 3 types biologiques qui sont :
# Thérophytes : Medicago littoralis, Calendula aegyptiaca, Daucus sahariensis, Echium trygorrhizum, Schismus barbatus, Filago spathulata, Ifloga spicata, Lotophyllus argentens, Hordeum murinum, Paronychia arabica, Leontodon hispanicus, Bromus rubens, Allium roseum, Euphorbia sp, Astragalus sinaicus, Elizaldia violacea, Astragalus gombo, Cynondon dactylon, Scorzonera undulata.
# Chaméphytes : Noaea mucronata, Atractylis serratuloïdes, Hammada scoparia, Atriplex parvifolia, Astragalus armatus, Astragalus gombo.
# Hémicryptophytes : Onopordon arenarium, Carduns getulus, Eruca pinnatifida, Launaea resedifolia, Erodium hirtum, Stipa tenacissima, Diplotaxis virgata, Stipa retorta, Peganum harmala, Fagonia microphylla, Eruca pinnatifida .
Le spectre biologique est considéré par les phytogéographes comme une stratégie d’adaptation de la flore aux conditions de milieux défavorables et plus particulièrement aux conditions climatiques (DAGET, 1980 in LAZIZI, 2001).
Selon la participation de chaque type biologique à l’ensemble de la flore, on a réalisé des histogrammes qui montrent la variation saisonnière du spectre biologique.
Figure n° 20 : Variation saisonnière du spectre biologique dans la station 1.
Dans la station 1, on remarque la dominance totale des chamephytes dans toutes les saisons et on note une proportion moins importante des thérophytes et des hémicryptophytes en hiver et au printemps. (Figure n° 20).
Figure n° 21 : Variation saisonnière du spectre biologique dans la station 2.
Dans la station 2, on remarque la présence de trois types biologiques dans toutes les saisons avec des proportions différentes.
La dominance des thérophytes marque une stratégie d'adaptation en zones arides.
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