Auteur: AROUR ELHACHMI
La steppe par ses immenses étendues et ses couloirs de plaines est un champ de remous pour la masse d’air (M.A.R.A., 1974 in BEN KADDOUR, 1991).
Elle est parcourue en hiver par des courants de vents glaciaux et en été par des courants secs et chauds. Ces deux vents sont redoutables, puisque les premiers sont néfastes pour les jeunes pousses des pâturages qui sont gelées et risquent de réduire à néant les pousses vertes du printemps, les seconds activent l’évapotranspiration de parcours et accélèrent le phénomène de déflation.
Les vents chauds et secs du Sud augmentent l’évapotranspiration, desséchant la végétation (exemple des siroccos soufflant pendant 20 à 30 jours/an en moyenne).