4 novembre 2017
La semaine de Pierre de Jade
Citation de la semaine
" Toussaint : Mieux vaut fleurir les morts que laisser mourir les fleurs. "
Revue de presse
Emmanuel Macron a changé de tailleur pour passer au made in France. Un dernier sondage le place à 35% de satisfaits ce qui montre que beaucoup auraient préféré qu'il reste ailleurs.
Patrice Evra, ancien de joueur de l’équipe de France, a été mis à pied (sic) pour avoir asséné un coup de pied à un supporter qui l’insultait. Zidane a fini sa carrière sur un coup de tête, Evra qui a perdu la tête a préféré la finir sur un coup de pied.
La journée mondiale de la gentillesse a eu lieu cette semaine. Vous pourriez faire un effort, ce n'est pas bien méchant d'être gentil.
La Tribune de Genève accuse Tarik Ramadan d’avoir eu des relations sexuelles avec au moins trois adolescentes quand il était professeur de Français. Tout porte à croire que Ramadan ne refuse pas les jeunes.
Les cimetières naturels ou bios se développent de plus en plus et sont considérés comme une solution d’avenir, si l’on peut dire. Une suite logique pour les individus décédés de mort naturelle.
Début de l’opération mois sans tabac le 1er novembre, ce qui est toujours mieux choisi que le jour des Cendres. Je ne suis pas sûr qu’il fasse un tabac parmi les fumeurs, certains le tournant déjà à la blague.
Les républicains ont voté l’exclusion des « constructifs », membres du gouvernement Macron. A priori ceux qui restent ne cassent pas des briques.
Boutades à l'ancienne
Ceux qui parlent pour ne rien dire feraient mieux de se taire. Hommage à Raymond Devos.
Regarder d’un œil averti n'a jamais interdit d'avoir l'alarme à l'œil.
Mieux vaut faire une virée à Limoges que se faire limoger à Vire.
Tenir le bon bout c'est bien, arriver à joindre les deux c'est mieux.
La nouvelle de la semaine
Lâcher du leste
La déferlante actuelle anti-harcèlement sexuel va-t-elle sonné le glas de la grivoiserie à la Française, comme se demande Christine Boutin en priant la Sainte Vierge ? Alors que le graveleux tombait comme à Gravelotte, le licencieux de nos jours peut plus facilement conduire au licenciement qu’à la débauche. Ça risque fortement de chauffer pour les adeptes du langage cru et des chansons paillardes qui, il faut bien le reconnaître, font un peu réchauffées. Certains vont s’insurger face à cette attaque frontale contre une tradition séculaire alors que déjà ma bonne dame on n’ose déjà plus participer à un pince-fesses, le leste devenant vraiment de plus en plus lourd à porter. Même les cyclistes évitent de rouler en pelotons quand ils gardent les mains sur les cocottes, c’est dire. Reconnaissons objectivement que les histoires de cul touchent très souvent le fond et que le salace comme son nom l’indique, à la longue ça lasse. Il faut un certain doigté pour que la fesse reste légère pour ne pas dire poétique et le libertaire s’il veut garder la main ne pourra plus prendre de libertés avec le sexisme sous peine de se faire allègrement botter les fesses.