10 novembre 2018

La semaine de Pierre de Jade

Citation de la semaine

" La guerre est une peine de mort prononcée par des assassins à l’encontre d’innocents."

Revue de presse

La Nouvelle Calédonie a choisi de rester française le week-end dernier ce qui ne va pas du tout dans le sens d’un relèvement du nombre d'abonnés à Kanak+.

Le départ de la Route du Rhum a été donné dimanche à Saint-Malo. Il y a des gens qui n'ont pas de boulot et qui ne traversent pas la rue et d'autres qui en ont déjà un et qui traversent l'Atlantique, on n'y comprend plus rien.

Résultats des élections de mi-mandat aux USA, les Démocrates obtiennent la majorité à la Chambre des Représentants. Trump perd la Chambre mais il nuit toujours.

Emmanuel Macron termine le 11 novembre sa semaine d’itinérance mémorielle dans le Nord et l’Est de la France. Vu comment on lui a tiré dessus à boulets rouges pendant son périple, il doit être soulagé qu’il se termine par un Armistice.

Donald Trump a déprogrammé le 10 novembre la visite à Bois Belleau d’un cimetière de soldats américains morts pendant la grande guerre, pour cause de météo pluvieuse. Des hommes pourtant d’une autre trempe que lui, qui eux n’avaient pas hésité à mouiller leur brushing.

Selon un dernier sondage Nicolas Sarkozy serait la personnalité préférée des sympathisants de droite, juste devant Alain Juppé. Il semblerait que les juges l’aiment beaucoup aussi.

Première victoire pour le Gouvernement sur la polémique de la hausse du prix des carburants, l'ambiance est déjà électrique.

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Boutades à l'ancienne

Quand on commence à peine on n'est pas au bout de ses peines.

Quand on parle de tempête sans précédent on oublie que le calme précède la tempête.

S'il y a des discours auxquels on n'adhère pas, c'est qu'ils ne collent pas à la réalité.

L'avantage de posséder un humour décapant est que lorsque vous faites un four, au moins il est propre.

La nouvelle de la semaine

Que la guerre nous foute la paix !

La guerre est ce paroxysme de la bêtise humaine qui ne génère que des jours fériés quand on la gagne et des jours d’enfer dans tous les cas. Cette perversion mortelle qui d’une balle perdue vous fait passer du héros médaillé au martyr gravé dans la pierre d’un monument, où des types à noms d’avenues vous envoient au casse-pipe sur des Chemins des Dames qui virent aux impasses pour damnés.

Qu’il s’agisse d’une guerre tribale ou d’une guerre à deux balles avec le voisin du dessus, on ne sait jamais trop pourquoi on la fait mais on n’est sûr qu’elle finira mal. On n’y peut rien, tout comme la tomate est farcie et le train-train est quotidien, l’Homme est belliqueux. S’il n’a pas d’ennemis, il s’en crée sur des motifs dont la source n’est pas près de se tarir. Des lopins de terre, un mot de travers, l’Alsace-Lorraine, des problèmes de foi, des querelles intestines, le hurlement d’une perceuse un dimanche à 8h du matin, tout est bon pour se faire mal même une lutte pour des biens. Il trouvera toujours un prétexte en jugeant que c’est de bonne guerre.

On peut épiloguer encore longtemps sur le sujet, tant que la guerre sera dans nos gènes, elle ne se gênera pas pour qu’il n’y ait guère de paix.