Qui suis-je ? Où vais-je ?

" Quand je me regarde dans la glace, je me donne l'image de quelqu'un de réfléchi...

mais à la réflexion... "

Adepte de l'adage " les paroles s'envolent, les écrits restent", j'ai privilégié dès mon plus jeune âge l'écrit à l'oral, certainement pour compenser une éloquence naturelle qui n'avait d'égale que celle de la carpe.

De fil en aiguille et d'aiguille en botte de foin, je me suis orienté vers les jeux de mots : ce qui relevait d'une certaine logique puisque j'aimais les mots et j'aimais jouer...

Jusqu'au mois de juin 2010, date à laquelle j'ai décidé de créer ce site pour partager mes élucubrations avec un public plus large que la douzaine de lecteurs hebdomadaires de ma revue de presse, que je salue amicalement en passant, lancée en juillet 2009.

Ma seule prétention, qui relève déjà d'un grand défi, est d'essayer de faire rire ou sourire et d'apporter un rayon de soleil hebdomadaire à ceux qui le souhaiteront.

J'ai été imprégné de l'humour de grands anciens ou moins anciens tels qu'Alphonse Allais, René Goscinny, Pierre Dac et Pierre Desproges et j'essaierai à mon humble niveau de perpétuer un peu de leur esprit.

Les rubriques de ce site évolueront au fil du temps avec notamment la création d'un feuilleton hebdomadaire "la fabuleuse aventure de Justin Labise, voyageur du temps"...

Pierre de Jade

A suivre...

Biographie inachevée

Né de père et de mère inconnus, je n’avais jamais eu l’occasion de les rencontrer avant ma naissance, j’ai immédiatement décidé de couper le cordon avec mes parents, très tôt épris d’indépendance.

Ma mère étant parisienne et très attachée à sa ville, quand on a des attaches-parisiennes c’est un peu normal, je n’ai pas eu le cœur de la laisser accoucher seule et je suis donc né assez loin de Chartres. Et je ne parle pas d’Orléans ou encore de Couzy-les-Manche, mais personne ne parle de Couzy-les-Manche, sauf peut-être à Couzy-les-Manche.

Sans perdre une seconde, je me suis mis à grandir par mimétisme avec mes congénères et par un manque flagrant d’esprit de contradiction.

Et très vite, beaucoup notèrent que je ressemblais déjà beaucoup à mon fils.

Arrivé à la taille déjà respectable d’un jockey, aucune alternative raisonnable à l’école ne m’avait été proposée.

« Si tu ne vas pas à l’école, tu n’arriveras à rien », disait ma mère, et comme je suis partant pour tout, j’ai eu la présence d’esprit de ne pas la contredire.

Dès mon arrivée dans cet antre du savoir, je me suis tout naturellement installé près d’un radiateur.

Certes pour garder un peu de la chaleur de mon foyer, mais aussi parce que j’avais entendu mon oncle, qui jouait régulièrement au Tiercé, répéter qu’il fallait toujours s’appuyer sur un bon tuyau.

Sorti grandi de ma croissance et de l’école, j’ai poursuivi de longues études. Elles m’ont coûté un peu et ont coûté beaucoup à mes parents, obligés d’hypothéquer l’un de leurs hôtels particuliers pour ne pas hypothéquer ma carrière.

Le succès était au bout du chemin : j’ai été brillamment reçu au concours d’entrée d’une école supérieure, réussite qui a tenu en grande partie à ma ténacité et un petit peu à la deuxième hypothèque de mes parents.

Un diplôme en poche, et je peux vous affirmer qu’il est très difficile de faire entrer un diplôme dans une poche, surtout revolver, je me suis mis en quête d’un emploi tout en écartant l’idée d’un emploi de questeur.

Après avoir essuyé mes chaussures et un premier refus de la part d’EDF, qui n’avait qu’un poste dans l’atome à me proposer en Savoie, j’ai très rapidement accepté de ne rien faire.

Pourtant, même s’il s’avère que c’est une bonne situation, elle n’est pas des plus lucratives et il a fallu se résoudre à trouver un salaire et le poste qui allait avec.

A la suite de quoi, j’ai intégré une entreprise qui me proposait un salaire décent sans toutefois atteindre des mille et des cents.

C’est à peu près à cette époque que j’ai rencontré ma femme : il est vrai que je n’ai pas eu de mal à la trouver puisqu’elle portait le même nom que moi.

Orateur hors pair, c'est-à-dire à côté de mes pompes, je me suis lancé dans l’écriture un peu plus tard.

J’espérais secrètement entrer à l’Académie Française (j’adore les bêtes à bicorne) ou à défaut écrire des articles dans le courrier Picard, organe de communication du célèbre vendeur de surgelés.

A suivre…