16 décembre 2017
La semaine de Pierre de Jade
Citation de la semaine
" Généralement les gens qui marchent sur la tête réfléchissent comme des pieds."
Revue de presse
Emmanuel Macron fête ses 40 ans avec une soirée au château de Chambord ce samedi. A cette occasion LREM signifie Le Roi Emmanuel Macron ?
L’avocat de Georges Tron a réussi à faire reporter le procès de son client en multipliant les incidents d’audience. Dans le monde merveilleux de la justice il y a les gros truands qui ont des bons avocats et il y a les petits délinquants qui vont en prison.
Chistopher Froome quadruple vainqueur du Tour de France a subi un contrôle anti-dopage positif au Salbutamol, médicament contre l’asthme. C'est quand même fou le nombre d'asthmatiques qui pratiquent le vélo en pro, j'ai bien fait de rester amateur. Ce nouveau cas nous rappelle que le tout quand on est dopé est de ne pas se faire piquer.
Delphine Ernotte la Présidente de France Télévisions a été victime cette semaine d’un vote de défiance à plus de 80%. Autant dire qu’elle est à deux doigts d'être renvoyée spéciale.
Rober Ménard, le Maire de Béziers, encore épinglé pour une affiche plus que douteuse sur l’arrivée souhaitée du TGV, mettant en scène une femme attachée sur les voies. Non content de dérailler à grande vitesse depuis longtemps, voilà qu’il se prend pour Charlie hebdo alors qu'il n'est qu'un Charlot quotidien.
D’après une étude récente d’une équipe de chercheurs français et espagnols, le cerveau des femmes atteindrait la maturité avant celui des hommes. Dans le cas de Nadine Morano très précoce, il se serait même gâté avant d’atteindre le stade de la maturité.
Boutades à l'ancienne
Les histoires de plagiat chez les poètes ne sont paradoxalement pas piquées des vers.
On s'enflamme, on s'enflamme et on finit par se griller.
Le calendrier de l'avent remet clairement en cause la notion de jours ouvrables.
Paradoxalement c'est toujours à partir du moment où l'on contracte une maladie qu'elle commence à s'étendre.
La nouvelle de la semaine
Le clim’ ne paie pas
Quand la mer monte, j’ai honte, chantait un célèbre auteur nordiste qui descendait rarement à Paris voir sa mère tout en sachant garder de la hauteur, contrairement à tous ces responsables politiques et économiques de la planète que la montée des eaux fait marrer.
Eh oui ma bonne dame, le temps se gâte et il est grand temps de se hâter si on ne veut pas que des submersions soient la source de débordements qui en empêcheraient plus d’un de couler des jours heureux.
Reconnaissons que le problème se complique quand certains de ces dirigeants sont eux-mêmes des catastrophes naturelles très difficiles à endiguer. Même l’accélération de la fonte des glaces n’a aucun effet sur des individus qui travaillent du cornet. Comment la Terre peut-elle continuer à tourner rond alors que des individus dans les hautes sphères perdent la boule ? Pris entre les énergies fossiles et les marteaux, les hommes de bonne volonté ont un mal de chien à établir un programme commun qui ne soit pas un remake de l’arche de Noé. Tant que les intérêts économiques prévaudront et que les variations des indices boursiers prendront le pas sur les fluctuations du niveau des eaux, le climat ambiant restera au pessimisme en attendant l’éclaircie qui dissipera les nuages et les doutes.