15 décembre 2018

La semaine de Pierre de Jade

Citation de la semaine

"On n'a rien à gagner à croire que tout est perdu."

Revue de presse

Emmanuel Macron s’est adressé à la Nation lundi dernier à 20h alors que tout avait dégénéré à Etoile, ça partait mal. Il en a profité pour rappeler à quelques jours de Noël que le Père-Noël n’existait toujours pas mais que ça n’empêchait pas de recevoir des cadeaux. Et comme avec tous les cadeaux, on est parfois un peu déçu.

Les gilets jaunes réclament toujours le rétablissement de l'ISF. Pour concilier les points de vue je propose qu'on instaure un nouvel ISF, l’Impôt Sur la Fatigue, qui rapporterait un bon somme.

L’auteur de l’attentat meurtrier de Strasbourg était fiché S et avait fait l’objet de 27 condamnations préalables. On savait donc a priori qu’il ne pouvait pas prétendre au titre de bienfaiteur de l’humanité.

Après François Hollande et Ségolène Royal, voilà que Nicolas Sarkozy a des velléités de retour en cas de « force majeure ». Il va devenir urgent d’organiser une primaire.

Les prix de l’immobilier ont continué de monter en 2018 sauf à Marseille où les immeubles se sont effondrés.

Dernière minute : Macron et ses ministres ont annoncé qu’ils renonçaient à une revalorisation de leur salaire de 64€ au 1er janvier. La précarité est en marche.

Boutades à l'ancienne

On arrache une larme alors qu'on décroche un sourire, c'est là toute la différence.

Quand on appelle au désordre, on finit toujours par être rappelé à l'ordre.

Inutile de se faire l'avocat du diable si l'enfer est pavé de bonnes intentions.

Il y a des gens qui perdent tellement de leur allant qu'ils n'en reviennent pas.

La nouvelle de la semaine

Une fracture et des factures

De nombreux observateurs n’ont pas manqué d’observer, ce qui est bien le moins pour un observateur, que la fracture se creuse entre ceux qui ont tout mais ne lâchent rien et ceux qui n’ont rien et font tout pour ne pas lâcher. Entre le monde des nantis du profit et les anti-monde capitaliste, ceux qui campent sur les ronds-points et ceux qui ont une tante au Rond-Point des Champs-Elysées. L’incompréhension est de mise entre la classe du dessus et la population qui n’a pas de sous. Comment voulez-vous que des gens qui portent des pulls beiges en cachemire comprennent des types qui se complaisent en gilets jaunes en toile. Le jaune canari, vous vous rendez compte Marie-Madeleine, c’est d’un goût, et horriblement difficile à marier avec un tailleur Dior !

D’un autre côté, un laisser pour compte de la société rechignera d’apprécier à sa juste valeur un caviar Beluga à la louche et lui préférera toujours un plat de lentilles du Puy à la cuillère sous prétexte qu’il n’a pas les moyens de se payer une louche. C’est dire si on part de loin pour rapprocher les deux bords.

Ne nous étonnons pas après ça que Prosper et Fortuné soient des prénoms qui n’aient plus du tout la cote chez les smicards.

Et en attendant je ne vois pas comment cette fracture pourrait se réduire sans augmenter la facture.