25 juin 2016

La semaine de Pierre de Jade

Citation de la semaine

" On ne peut pas plaire à tout le monde, n'en déplaise à certains."

Revue de presse

Le Royaume-Uni a voté a plus de 51% pour la sortie de l’Europe. On se doutait bien que vouloir prendre la même voie avec des gens qui roulent à gauche et d'autres à droite ne pouvait finir que par une sortie de route. Les Anglais devraient quand même se méfier, si les Ecossais ont voté en masse pour rester dans l'Europe, ça devait sûrement être rentable. Le risque pour eux est d'être un jour obligés de faire la manche pour voir le bout du tunnel.

Le Paris SG a versé une indemnité de départ de 22 millions d’euros à son entraîneur Laurent Blanc. Avec les Qataris, on sait dorénavant exactement ce que signifie signer un cheikh en Blanc.

Georges Tron et Patrick Balkany ont été investis pour les Législatives de 2017 par leur parti LR, malgré leurs problèmes avec la justice. Le rétablissement de la confiance envers le monde politique est en marche comme dirait Macron.

Vincent Bolloré a été auditionné cette semaine par le Sénat sur la liberté éditoriale et le devenir de Canal+. Les sénateurs ont trouvé qu'il les prenait un peu pour des guignols de la fausse info.

Des documents accablants extraits d’un rapport de la Police américaine démontreraient les tendances pédophiles de Michael Jackson. On va bientôt découvrir qu'il était prêtre.

Boutades à l'ancienne

Beaucoup font l'éloge du théâtre dans l'espoir d'en faire un jour la scène.

Il y a ceux qui respirent la santé et ceux plus nombreux qui sentent la transpiration.

La priorité est adroite car elle privilégie l'essentiel.

Il y en a qui n'ont l'air de rien et qui pourtant ne manquent pas d'air.

La nouvelle de la semaine

Partir ou rester

Le referendum qui vient d’avoir lieu au Royaume-Uni remet en lumière cette question existentielle qui hante l’esprit des hommes depuis qu’en 2250322 avant JC un Australopithèque dont j’ai oublié le nom a longuement hésité à quitter sa grotte à cause d’un voisin qui soufflait dans une corne à des heures indues, faut-il partir ou rester ?

To kit or not to kit comme disait Shakespeare devant l’un des tout premiers magasins Ikea de Londres, là est toujours la question.

Vous me direz à juste raison qu’à partir du moment où l’on reste, la question ne se pose plus. Certains néanmoins partent sans même demander leur reste pendant que d’autres, plus nombreux, restent en en prenant leur parti. Reconnaissons toutefois que bien souvent l’homme préfère partir que de se contenter des restes.

Mais à trop vouloir rester, le risque est grand que l’on vous prenne à partie en vous traitant de demeuré. On n’en sort pas. J’en reste là et je vous quitte car on finit toujours par partir un jour, du reste.