28 mai 2016

La semaine de Pierre de Jade

Citation de la semaine

" Si on n'a plus de courant, plus de super, il nous reste l'extraordinaire."

Revue de presse

Les mouvements de révolte contre la loi Travail se sont amplifiés cette semaine, avec des mouvements de grève dans les transports, à EDF et dans les raffineries. Grève des transports, pénurie d'essence, après Nuit Debout nous allons tout droit vers Jour à pied.

Les gens se plaignent des grèves qui bloquent mais la grève d'un chercheur sur la reproduction des papillons nains aux Seychelles aura toujours moins de poids que celle d'un conducteur SNCF. Une chose est sûre, le jour où l'on votera la loi du silence, ça fera moins de bruit.

Macron a déclaré à des ouvriers en grève à Lunel « le meilleur moyen de se payer un costard c’est de travailler ! ». A trop vouloir tailler des costards aux ouvriers, il va finir par se prendre une veste.

Xavier Dolan a reçu le prix spécial du jury du Festival de Cannes 2016 prouvant ainsi qu’être un Dolan n’est pas irrémédiable pour arriver à quelque chose.

Jean-Claude Decaux, l'inventeur de l'abribus, vient de disparaître, confirmant si c'était nécessaire que personne n'est à l'abri sur cette Terre.

Les services de l’Etat nous incitent fortement à payer nos impôts en ligne. Soit dit en passant qu’on les paie en ligne ou en colonne, l’addition reste la même.

Après ses parents, le fils Balkany a été mis à son tour en examen. Comme quoi on peut être des malhonnêtes sans gêne et transmettre le gène de la malhonnêteté.

Restons optimistes, ça va mieux, on annonce un retour à l'anormal pour la semaine prochaine.

Boutades à l'ancienne

J'ai eu un funambule au bout du fil, il m'a dit qu'il raccrochait.

Certains arborent en permanence un air convenu, même en repartant.

On peut laisser parler son cœur mais pour l'entendre il faut une oreillette.

De toute façon je ne crois pas aux revenants, on a déjà du mal à faire revenir des oignons.

La nouvelle de la semaine

Le coup de la panne

Les évènements de cette semaine ont une nouvelle fois démontré qu’un automobiliste sans carburant est comme André dans son magasin, à côté de ses pompes. Comme dirait mon copain Marius, mieux vaut carburer au 51 qu’au 95, quand on cuve on est toujours plein.

A voir l’œil si terne de ces naufragés lançant des Esso S après avoir fait tintin au pays de l’or noir, on se dit qu’ils seraient à deux doigts de faire une bêtise si les pistolets ne délivraient pas que du sans plomb.

Il est vrai que de stationner pendant des heures devant une station-service loin de rendre service donne autant d’entrain qu’un épisode de l’inspecteur Derrick.

Paradoxalement certains conducteurs sont quand même montés dans les tours et se sont mis à incendier les pompistes dans un langage très peu raffiné, au point de passer pour des siphonnés mais sans toutefois réussir à les faire sortir de leur réserve.

Et manque dépôts, la traversée du désert risque d’être encore longue. Pourvu qu’il y ait des puits …