28 janvier 2017
La semaine de Pierre de Jade
Citation de la semaine
" Le problème avec les gens qui perdent la raison
est qu'ils ne se souviennent jamais pourquoi."
Revue de presse
En se retrouvant largement devancé au 1er tour de la Primaire de la Gauche par Benoît Hamon, Manuel Valls a pris une deuxième gifle dans la même semaine. Certains vont finir par croire que Valls est une tête à claques.
Un article du Canard Enchaîné paru mercredi accuse François Fillon d’avoir rémunéré sa femme 500000 euros pendant 8 ans sur un emploi fictif d’attachée parlementaire. Elle aurait également rédigée deux notes pour 100000 euros soit 50000 euros pièce. A ce prix-là ce n'est plus une note c'est une douloureuse ! Fillon serait donc beaucoup moins sourcilleux quand il s'agit de sa femme mais grâce à Pénélope il risque de faire un beau voyage au Palais de Justice en étant beaucoup moins heureux qu’Ulysse …
Hasard du calendrier, c'est au moment où l'horoscope chinois passe du singe au coq que Fillon perd des plumes.
Claude Guéant a été condamné par la Cour d’Appel à 2 ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des primes en liquide. Un Ministre de l'Intérieur qui fait de la prison ferme c'est comme un étudiant qui fait des TP après avoir eu son diplôme.
Nicolas Hulot a plébiscité vendredi le programme écologique de Benoît Hamon et c'est Valls qui doit être vert.
Nadal - Federer et Venus Williams – Serena Williams en finale d’un tournoi de Grand Chelem, l'Open d'Australie, pour la première fois depuis 6 ans. On constate plus en plus d'effet rétro dans le tennis actuel
Une institutrice de la Drôme a scotché des élèves turbulents sur leur chaise. A mon époque on se contentait des heures de colle.
Boutades à l'ancienne
Les mots ont un sens, surtout le mot direction.
De l'avis général des médecins, les gens repliés sur eux-mêmes sont beaucoup plus sujets aux lumbagos.
Je connais un type tellement malchanceux qu'il n'a même pas eu de pot pour son départ.
Le fil du temps se déroule en nous abimant la bobine.
La nouvelle de la semaine
Parties de campagnes
Comme le citadin le vendredi soir après le turbin, avant chaque scrutin le candidat repart en campagne. Un retour à ses racines qui à défaut d’être chrétiennes sont terriennes, pastorales plutôt que monacales même s’il arrive que Manu cale avant que la messe ne soit dite.
Entrer en campagne pour un politique n’est jamais une promenade de santé bucolique et la voie empruntée pour accumuler des voix peut vite se muer en chemin semé d’embuches, surtout lorsque la rue râle. C’est fou tous ces gens pas très urbains mais il faut les comprendre, ils poussent un peu aussi ces candidats qui abreuvent nos sillons du son impur de la musique lénifiante des programmes largement ressassés dans l’espoir d’en récolter les fruits.
Pas toujours très cultivés ni très familiers du monde champêtre depuis qu’on leur a ôté les végétations, ils sont rarement à la bourre quand il s’agit d’entrer dans le champ des caméras pour tenter de retourner les opinions comme on retournerait la terre en vue de la moisson d’avril.
Mais attention, à semer trop d’illusions on ne cultive que des désillusions car c’est bien connu, qui sème le vent récolte la tempête.