14 avril 2018

La semaine de Pierre de Jade

Citation de la semaine

" Une vérité lumineuse ne fait pas l'ombre d'un doute."

Revue de presse

43ème édition du Marathon de Paris dimanche dernier. L’occasion de rappeler que même en période de grève SNCF, courir au train reste la manière la plus efficace de faire un résultat.

Le champion du monde de cyclisme sur route, Peter Sagan, a remporté Paris-Roubaix. A l'arrivée le cœur de Sagan battait la chamade et pour les autres c'était bonjour tristesse.

Sybile Veil issue de la même promotion à l’ENA qu’Emmanuel Macron a été nommée Présidente de France-Télévisions. Moi qui croyais que laisser la télé en Veil allait à l'encontre des économies d'énergie...

Cette semaine l’Autorité de sûreté nucléaire a annoncé avoir détecté de nouveaux défauts de soudure sur l'EPR de Flamanville. La facture va s’allonger si on doit encore envoyer la soudure.

Emmanuel Macron a reçu à Paris le Prince-héritier d’Arabie-Saoudite Mohammed Ben Salmane et signé pour 18 milliards de dollars de contrats. Comme quoi recevoir un Prince-Héritier peut-être plus rentable que d’hériter d’un Prince.

Attaque simultanée des USA, de l’Angleterre et de la France contre des centres d’armes chimiques en Syrie. J’ai un peu l’impression que cette intervention n'est qu'une diversion destinée à nous détourner de l'essentiel, l'héritage de Johnny Hallyday.

Boutades à l'ancienne

Il est assez logique de ne pas pouvoir encadrer des gens que l'on ne peut pas voir en peinture.

Etonnamment les résultats du secteur des papiers peints ne décollent pas, peut-être une forme de laisser à lé.

C'est souvent lorsqu'on n'est pas dans son assiette que l'on met les pieds dans le plat.

C'est toujours quand on la perd qu'on se demande où avais-je la tête.

La nouvelle de la semaine

La lutte finale n’est pas pour demain

Aussi loin que remonte son histoire, l’homme a toujours été d’un naturel belliqueux sans grand espoir de le chasser, le naturel ayant la fâcheuse habitude de revenir au galop. Déjà l’homo-sapiens n’hésitait pas à manier le gourdin lorsque l’un de ses congénères qu’il ne pouvait pas voir en peinture rupestre venait l’emmerder dans sa grotte. On n’y peut rien, l’homme est bagarreur. Le motif le plus futile ou le plus bénin, comme on dit à Porto-Novo, est prétexte à conflit. Considérons le cas par exemple d’un locataire se mettant paisiblement à la cornemuse pour accompagner sa femme répétant des airs de biniou le samedi matin à l’aube. Vous aurez toujours un voisin acariâtre et ne manquant pas d’air pour le bombarder d’insultes sans raison apparente, le menaçant de lui faire avaler un à un les tuyaux dudit instrument. Autant l’homme est capable de tendre la main, autant il est prompt à vous la mettre dans la gueule. Au début les conflits restaient très locaux, le gourdin n’ayant pas le rendement du canon de 75mm pour décimer l’opposant. La science progressant plus vite que la raison de l’homme, très vite les duels se sont transformés en massacres de masse pour ne pas dire en génocides, quand on n’aime pas, on ne compte pas. La société n’est pas en reste et alimente ce côté combatif en portant aux nues les battants, notamment dans le monde du travail, oubliant au passage que le propre d’un battant est de finir à la porte. Une évidence s’impose, la lutte finale n’est pas pour demain en local comme à l’international.