2 février 2019

La semaine de Pierre de Jade

Citation de la semaine

" L'erreur est humaine, c'est un fait, mais on se demande

parfois si l'humain n'est pas une erreur."

Revue de presse

Le 2 février on a fêté la Chandeleur, encore une occasion pour Macron de déclarer que les Français ont une poêle dans la main.

Marine La Pen a rencontré Matteo Salvini à Rome pour préparer les Européennes. Avis de grand vent, la Matteo Marine est mauvaise.

Le groupe Les Négresses vertes est passé vendredi à l’Olympia. Ça nous change des gilets jaunes et des foulards rouges.

Le statistiques montrent que de plus en plus de personnes sont obligées de compter à l’euro près pour finir le mois. En France il y a ceux qui dépensent sans compter et ceux plus nombreux qui comptent sans dépenser.

Un froid polaire s’est abattu sur le Nord des Etats-Unis avec -30°C à Chicago et un ressenti de -45°C. Elle est loin l’époque des années 30 où c’était chaud à Chicago.

Le Pape a déclaré à Rome que le secret pour bien naviguer dans la vie était d’inviter Jésus à bord et de lui confier le gouvernail de la vie. Et après on s'étonne que tous les chemins mènent à Rome.

Boutades à l'ancienne

Ne jamais dire à une femme enveloppée qu'elle est grosse, elle risquerait de se mettre en boule.

Paradoxalement il y a une foule de gens qui se croient seuls au monde.

Restons optimistes, il est tout à fait possible de faire bonne figure quand on a une sale gueule.

Quand on ne sait pas à quoi s'en tenir, on s'en tient à ce qu'on sait.

La nouvelle de la semaine

Rosbeef or not rosbeef ?

Le combat entre les viandards et les végans est lancé et bien parti pour finir en boucherie. Les positions sont si tranchées que les belligérants sont incapables de tailler sereinement le bout de gras. D’un côté les traditionnalistes de la bidoche fidèles à leur foie et pour qui la selle d’agneau relève du Saint-Siège, de l’autre les adorateurs du Dieu Tofu, épeautres du quinoa sauvage, brandissant le salsifis comme crucifix pour que le monde en prenne de la graine. C’est sans issue, les premiers ne laisseront jamais filer leur faux-filet et refuseront toujours de tourner le dos au tournedos, les seconds n’accepteront la côte rôtie qu’en verre à pied, fût-elle produit par un beauf bourguignon, et s’opposeront avec les forces qui leur restent à l’envahissement des Tartares avant le dessert.

L’objectif des végans est louable en soi mais reconnaissons qu’il présente des inconvénients majeurs pour l’art culinaire et la gastronomie française. Par exemple, si vous ôtez les produits issus d’animaux des cailles farcies au foie gras, il ne restera qu’une bonne farce qui alimentera les moqueries à défaut de nourrir les convives. Mais comme on dit tous les goûts sont dans la nature et le principal est de garder la frite avec ou sans steak.