14 juillet 2018

La semaine de Pierre de Jade

Citation de la semaine

" L'argent n'a pas d'odeur, seule son absence se fait sentir. "

Revue de presse

Emmanuel Macron a réuni le Congrès à Versailles pour un premier bilan de son quinquennat. Certains pensent qu’un Congrès à Versailles c'est pour amuser la galerie, moi ça me laisse de glace.

Jean-Claude Junker le Président de la Commission Européenne est apparu chancelant comme s’il était ivre au sommet de l’OTAN. Son cabinet a invoqué une sciatique. A priori la cirrhose du dos n’est pas à écarter.

12 juillet 2018, 20ème anniversaire du jour où Jacques Chirac a repris 3 fois de la tête de veau au diner.

Les Bleus ont éliminés les Diables Rouges en demi-finale de la Coupe du Monde. Il fallait s'y attendre, on n'a jamais vu un diable atteindre le Paradis.

Les Balkany ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour blanchiment de fraude fiscale. Balkany, toujours Maire de Levallois, c'est un peu le type qui reste sur le terrain avec 4 ou 5 cartons rouges.

Boris Johnson l’instigateur du Brexit et ministre britannique a démissionné en filant à l'anglaise. Un triste sire, Johnson.

Boutades à l'ancienne

Lutter contre le sommeil n'a jamais permis de vaincre la fatigue.

Passer de A à B restera toujours une avant C.

Au bord de la mer l'addition est parfois si salée qu'on a la vague impression d'être mené en bateau.

On peut très bien paraître vieux jeu avec une carte jeune.

Un monde foot

De tous les sports le football est celui qui suscite le plus d’engouement au niveau mondial, loin devant le hockey subaquatique et le lancer de noyau d’abricot. La Coupe du Monde est là tous les quatre ans pour nous le rappeler avec son lot de visages peints aux couleurs nationales, à l’exception toutefois des supporters japonais qui perpétuent la sagesse asiatique en refusant de se grimer en clowns avec un nez rouge sur un visage blanc.

Un sport qui mêle les coups tordus aux coups francs, où les débordements soulèvent l’enthousiasme, où des magiciens jonglent avec un ballon et jouent avec nos nerfs dans des scénarios à donner des sueurs froides à Alfred Hitchcock, les filets en tremblent encore.

Un sport où quelques centimètres et un soupçon de chance peuvent faire passer un joueur de héros national à pestiféré patenté et un peuple de l’euphorie absolue au deuil national. Un sport qui en fin de compte est le reflet de la vie, où la roche tarpéienne n’est jamais loin du Capitole (je rentre d’Italie), où les artistes côtoient les travailleurs, où le génie et les millions ne suffisent pas toujours, rappelant aux individualistes forcenés qu’un succès collectif n’arrive jamais sans esprit d’équipe.

Et surtout un sport qui aura réussi l’exploit auprès des Français de rendre le ballon des Bleus plus célèbre que le ballon de rouge.

Décrocher la Lune pour gagner une étoile et ne plus toucher terre, c’est un but à valider sans l’assistance vidéo !