Corps mental

En Psychologie ésotérique ou Psychologie de l'âme, le corps mental (manas) est considéré comme le 3ème corps de l'être humain en partant des plans les plus denses :

et comme le 5ème corps en partant du haut :

Et c'est ainsi qu'il devrait être considéré. Il est en relation directe avec le R5 (tout comme l'émotionnel l'est avec le R6, le corps physique avec le R7, ...).

1. Présentation 

Chaque corps permet d'entrer en relation avec le plan lui correspondant. Ainsi le corps physique est ce qui nous met en contact avec le plan physique et nous permet d'évoluer sur ce plan le plus dense de la création. Le corps mental nous permet d'être en relation avec le plan mental.

Classiquement, corps et plans sous subdivisés en 7 sous-plans (par exemple le corps éthérique représente un sous-plan supérieur du corps physique). En fonction de notre niveau de conscience nous travaillons de manière privilégiée à partir de l'un ou l'autre de ces sous-plans. 

Par souci de simplification, nous n'en distinguerons que 3 pour le corps mental :


A noter que l’intuition n'est pas une capacité du mental, elle se situe sur le corps supérieur au corps mental, à savoir le corps bouddhique.

Quelques caractéristiques et propriétés du corps mental


Les trois fonctions du mental sont :

Le mental concret est évidemment à l’heure actuelle le mental le plus connu et le plus étudié. Les niveaux supérieurs du mental ne sont pas encore reconnus par la science ce qui n’empêche pas les humains les plus évolués, les grands Penseurs et Chercheurs mais aussi les mystiques, d’y avoir accès et de l’utiliser (sans forcément en être toujours conscients). Le fait d’exercer sa pensée de manière assidue, focalisée, intense, autour d’une question, d’un fait, d’un problème, favorise une percée sur les niveaux supérieurs du mental (le fameux « Eurêka ! »).

La méditation mentale représente l’un des meilleurs tremplins pour atteindre ces plans supérieurs. Elle favorise la construction de l’antahkarana, le pont arc-en-ciel, qui relie les 3 niveaux du mental.

Les opinions ont souvent pour origine les besoins inférieurs

"Les humains croient avoir des opinions objectives, mais en réalité ces opinions ont le plus souvent pour origine leurs besoins et même leurs besoins les plus inférieurs. Prenez par exemple les idéologies politiques. À Rome, pour contenter le peuple, il fallait lui promettre du pain et des jeux. Et encore aujourd’hui, sous une autre forme, il faut promettre au peuple du pain et des jeux.

Prenez aussi les théories sur la sexualité : comme la plupart des hommes et des femmes sont incapables de se maîtriser, les spécialistes ont présenté des théories qui n’ont en réalité aucune valeur absolue ; elles ne concernent que les humains faibles et ignorants qui ne savent pas et ne veulent pas savoir que la force sexuelle, au lieu d’être gâchée dans les plaisirs, peut, si elle est maîtrisée, contribuer à leur épanouissement spirituel. Et ainsi de suite pour tout le reste. C’est pourquoi il est si difficile d’instruire les humains : ils ne peuvent vraiment comprendre et accepter les vérités initiatiques qu’autant qu’ils ont réussi à se débarrasser de leurs besoins inférieurs, sinon ces besoins continuent à les maintenir dans leurs opinions erronées."

Omraam Mikhaël Aïvanhov


Opinions et convictions, varient sans cesse avec l’âge

« Comment se fait-il que les gens soient si convaincus d’avoir raison sur tout: sur la religion, la politique, l’amour ? ... Quelques années après ils ont changé, et leurs idées avec eux, mais ils croient toujours avoir raison. Dans leur jeunesse ils ont pensé d’une façon, adultes ils pensent d’une autre, et dans la vieillesse ils penseront encore différemment. Alors, pourquoi chaque fois tiennent-ils si fort à leurs idées ? Ils devraient se dire: « Puisque j’ai changé tellement de fois d’opinions, qui me dit que maintenant je suis dans le vrai ? » Oui, même à quatre-vingt-dix-neuf ans on doit se dire: « J’attends encore pour me prononcer, d’ici quelques milliers d’années peut-être j’y verrai plus clair ! »

C’est bien d’être convaincu, mais pas convaincu de ses capacités de jugement, car elles sont limitées, incomplètes. Vivez encore un peu et vous changerez encore. Oui, car les opinions varient sans cesse selon ce qu’on a vécu et le niveau auquel on l’a vécu. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

2. Développements - Capacités du mental concret

Corps mental.pdf

Le mental concret renferme les capacités d’apprentissage et de compréhension, de raisonnement, tels que le raisonnement déductif, inductif, analogique, la logique, et le côté rationnel de l’esprit humain. Il nous permet de nous adapter à des situations nouvelles et d’agir sur notre environnement pour l’adapter à nos besoins. C’est lui aussi qu’on utilise quand on résout un problème, élabore une stratégie, un plan d'action, quand on se fixe des priorités, quand on élabore un projet... Les processus de traitement de l'information sont d'une grande complexité.

Certains animaux démontrent un usage de ces capacités. On le voit chez les singes, les éléphants, des corvidés et perroquets, rats et souris, qui savent résoudre des problèmes a priori complexes ou utiliser un outil pour arriver à leur fin.

Les capacités intellectuelles sont mesurées par des tests psychotechniques et tests de Quotient Intellectuel.


Le mental concret se construit à partir des informations issues des 5 sens, c’est-à-dire du monde des formes. De ce fait, il est tourné vers le passé. Dans l’éducation actuelle, l’école cherche à développer ce mental en amenant les enfants et les adolescents à acquérir des connaissances, en les soumettant à tout un tas d’informations qu’ils doivent mémoriser, comparer, analyser, appliquer, synthétiser.


Dans ces premiers stades de construction, le mental concret est sous l’influence du corps émotionnel. Il peut même en être prisonnier. On appelle ça le corps kâma-manasique. L’imagination est forte, tout est question d’appréciations. L’émotionnel, d’autant qu’il est puissant, troublé, biaise la capacité à penser clairement (il suffit de voir comment la peur, la colère, la tristesse, l’excitation, influent sur les choix, la prise de décision). L’individu peut tomber dans la dramatisation, les fausses interprétations, les projections. C’est là que les malentendus sont créés.


Par l’exercice de l’observation, de la prise de recul, du discernement, l’individu parvient à s’affranchir de la toute-puissance de l’émotionnel. Cela nécessite de s’engager dans un travail de connaissance de soi et demande une véritable capacité à se remettre en cause.

Sans un mental bien développé, nous ne sommes ni plus ni moins qu’un mouton perdu dans le troupeau, sous l’influence de notre émotionnel (nous réagissons en fonction de ce que nous aimons et n’aimons pas), des personnes au mental plus développé et qui affirment des opinions, des points de vue avec force et persuasion (que ceux-ci soient bons ou mauvais). Nous n’existons pas en tant qu’individu pensant de manière unique, mais nous sommes sous l’influence des opinions et points de vue d’une éducation, d’une époque, d’une société, d’une culture, de médias, d’un pays... A ce jour, il n’est pas si courant que cela de trouver des individus capables de pouvoir distinguer entre leurs opinions propres et celles qui leur ont été inculquées. De nombreux exemples peuvent être donnés à ce sujet, il suffit de voir comment en quelques années, les points de vue ont évolué sur des thèmes tels que la peine de mort, l’homosexualité, l’avortement, la position des femmes dans la société… Chacun peut se poser la question suivante : est-ce que ma position sur ces thèmes aurait été la même si j’avais vécu 100 ans auparavant ? Penserais-je la même chose si j’étais né dans tel pays, dans telle culture, telle religion ?

Le mental inférieur constitue la capacité à s’affirmer comme un être pensant individuel, à dire "moi, je", à pouvoir faire la distinction entre "mes idées, mes pensées, mes opinions" et celle d’autrui. Il va également nous permettre de prendre de la distance par rapport à nos réactions émotionnelles, en nous amenant à distinguer entre le vrai et le faux, et plus uniquement entre ce qui est bon et ce qui est détestable. Il va nous pousser à chercher à percevoir comment ce qui constitue notre environnement fonctionne, que soit un objet, un être humain, un pays, une planète… Il nous sort de la naïveté de l’enfant et nous apporte le discernement.

Le mental concret possède en outre la particularité de construire des formes, partant du fait que les pensées sont des formes dont la vibration dépend de leurs qualités. Ainsi, une pensée longuement entretenue créera une forme et précipitera des événements sur le plan physique (d’où toute la littérature sur la pensée positive, la méthode Coué…). Le mental est le seul instrument de création qui soit. Tout ce qui existe sur le plan physique, existe parce que ça a été pensé.

De part sa nature, le mental concret reste individualiste et égocentrique. Une fois développé, il sert à l’individu à élaborer ses propres plans, ses projets personnels nourris par ses désirs. C’est ce qu’on appelle le kama-manas, le mental utilisé par l’émotionnel. Un mental concret exagérément développé, comme c’est le cas chez certains intellectuels et scientifiques coupent du Réel, c’est-à-dire que l’individu n’est sensible qu’aux informations provenant des 5 sens, il est comme Saint-Thomas, il ne croit que ce qu’il voit. Il est aveugle, insensible et sourd à ce que les formes voilent, à la vie fondamentale qui se trouve derrière les apparences. Mais si le mental tue le Réel, il peut aussi le révéler, cela, à condition de passer aux niveaux supérieurs du mental (notamment par le biais de la méditation).

C'est le mental concret qui est la cause de tous les maux de l'humanité. C'est le sens du moi séparateur, sens de la séparativité, qui a conduit l'humanité à sa condition présente et pourtant cela fait partie du grand processus de l'évolution. La conscience de la dualité, le sentiment de "Je suis Dieu" et de "Je suis forme" réalisé subjectivement et synchrone, a plongé l'humanité dans la grande illusion.

Traité sur la Magie Blanche p 460.


De façon assez révolutionnaire par rapport aux conceptions en vigueur, l’ésotérisme définit le mental comme un sens, au même titre que le goût, l’odorat, le toucher… Un sens est ce qui capte des vibrations et les transforme en un élément concret. Ainsi, l’ouïe capte des vibrations qu’elle transforme en sons, les vibrations perçues par la vue deviennent des couleurs et des formes, l’odorat fait la même chose avec les senteurs… Le mental concret va capter des vibrations, des impulsions qu’il va transformer en idées.

Le mental constitue ainsi le 6ème sens. Tel une antenne, il est capable de capter trois types de vibrations :

 

A terme, le rôle du mental inférieur / concret est de devenir un canal pour le pur influx de l'énergie du mental supérieur. Son rôle est de :

 

La substance mentale ou chitta, dont est composé le mental concret, est une matière très réceptive et sensible qui, telle une étendue d’eau dans laquelle on a jeté un caillou, va réagir rapidement à la moindre impulsion et être mise en forme. C’est par cette substance mentale que les formes-pensées sont édifiées. Dans l’avenir, la créativité physique va tendre à disparaître pour être remplacée par la créativité mentale. Déjà, à notre époque, avec le développement du secteur tertiaire et des progrès technologiques (par exemple dans la mécanisation des travaux agricoles), on voit bien comment le développement du mental a transformé notre société.

La substance mentale constamment active peut réagir à la vibration inférieure émanant de l'homme inférieur triple et à l'impulsion supérieure provenant de l'âme en tant qu'intermédiaire entre l'esprit et la matière. L'âme est toujours consciente de cette condition ; l'homme sur le plan physique y reste aveugle ou s'éveille à peine à cette double possibilité. Le travail de celui qui aspire à l'union consiste à faire osciller graduellement et sans discontinuer la substance mentale en l'amenant sous l'impulsion supérieure et l'éloignant de la vibration inférieure jusqu'à ce que la réaction à la vibration supérieure devienne une condition stable et que l'activité vibratoire de l'homme inférieur s'atténue et s'éteigne. 

La Lumière de l’Ame p 339.


C’est un point fondamental, et ceci à double titre :

Améliorer l'intelligence par sa façon de vivre

"Notre intelligence est le reflet de l’Intelligence cosmique, mais un reflet imparfait, car en passant à travers notre tête et notre cœur continuellement en proie au désordre des passions, elle se trouve limitée, obscurcie. L’Intelligence cosmique ne peut pas se manifester parfaitement à travers un être qui ne sait pas encore maîtriser ses mouvements instinctifs, mais plus il se purifie et se perfectionne, plus il saisit et capte la lumière de cette Intelligence.

Une fois qu’il a compris que son intelligence est la conséquence de l’état dans lequel se trouvent toutes les cellules de son corps, le disciple veille à les garder dans l’équilibre, l’harmonie, en faisant attention à la qualité de sa nourriture physique, mais surtout psychique (ses sensations, ses sentiments, ses pensées), sinon il restera fermé aux plus grandes révélations. Il n’existe pas d’autre moyen pour améliorer son intelligence que d’améliorer sa façon de vivre, les Initiés l’ont toujours cru, ils l’ont toujours su, et ils ont toujours travaillé dans ce sens."

Omraam Mikhaël Aïvanhov


L'intelligence se développe par les difficultés et les obstacles

"L’intelligence de l’homme se développe quand il rencontre des difficultés, des obstacles, car pour les surmonter il doit observer, réfléchir, devenir perspicace. C’est pourquoi la nature a placé des difficultés un peu partout dans la vie pour développer l’intelligence de ses enfants. Mais voilà que ces enfants ne se développent pas, car au lieu de chercher à comprendre et à trouver des solutions, ils perdent leur temps et leurs énergies dans des pleurs, des plaintes, des colères et des énervements. Quand ils sont épuisés, évidemment, ils se calment, mais les difficultés sont toujours là. Les énergies sont parties mais les embêtements sont restés. Quelle drôle de méthode!

Je demande à quelqu’un: «Combien de temps avez-vous pleuré? – Trois heures. – Et vous avez résolu le problème? – Non. – Eh bien, la prochaine fois, contentez-vous de pleurer dix minutes. Puisque cela vous manquerait de ne pas pleurer, faites-le, mais pas plus de dix minutes, et une fois les dix minutes écoulées, stop, mettez-vous à réfléchir!»"

Omraam Mikhaël Aïvanhov


Facultés intellectuelles - préalables pour accéder à des facultés supérieures

"On peut dire que le genre humain, qui a réussi à apprivoiser par la technique les forces de la nature, a atteint intellectuellement un niveau fantastique. Mais ce n’est pas encore cette perfection-là que le Créateur envisage pour lui. Ce qu’Il envisage est bien au-delà des aptitudes scientifiques ou philosophiques: ce sont des facultés comme la clairvoyance, la compréhension intuitive, la vision directe des choses.

Vous direz: «Mais alors, pourquoi les humains ont-ils été poussés à développer leurs facultés intellectuelles?» Parce qu’elles étaient nécessaires; s’ils ne possédaient pas ces facultés préalables, ils ne pourraient pas accéder aux facultés supérieures. Il fallait que l’humanité s’oriente dans cette direction et franchisse des étapes tout à fait déterminées pour arriver maintenant à développer des facultés nouvelles, mais évidemment, sans se défaire de celles qui sont déjà acquises. Les facultés intellectuelles doivent poursuivre leur évolution, mais tout en restant subordonnées à d’autres facultés qui vont naître."

Omraam Mikhaël Aïvanhov


Se relier par la pensée

"Nous avons la possibilité de prendre dans l'univers tous les éléments dont nous avons besoin, ainsi que d'atteindre tous les êtres que nous voulons toucher. C'est la pensée qui, par la loi d'affinité, se charge d'aller trouver ces éléments ou ces êtres. Quand vous pensez à une personne, même si elle est au bout du monde, parmi les milliards d'individus qui sont sur la terre, votre pensée ira exactement vers elle et non vers une autre. C'est comme si votre pensée était aimantée afin de pouvoir toucher justement cette personne. Donc, désormais, quand vous voulez obtenir un élément de l'univers ou toucher un être, pensez à cet élément ou à cet être sans vous préoccuper du lieu où il se trouve. À condition d'être intense, votre pensée ira droit au but."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Un proverbe arabe dit qu’il existe quatre catégories d’hommes. Les premiers sont tellement limités mentalement qu’ils ne savent pas qu’ils ne savent pas. Pour eux, il n’y a rien à faire, laissez-les. La deuxième catégorie se compose de ceux qui savent qu’ils ne savent pas ; ils sont sincères, remplis de bonne volonté, instruisez-les. Dans la troisième catégorie, il y a ceux qui ne savent pas qu’ils savent, ils sont endormis, réveillez-les. Dans la quatrième catégorie on trouve quelques êtres, très rares, qui savent qu’ils savent. Ce sont les sages, les Initiés, et le proverbe dit : suivez-les."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée et volonté

"Il faut cultiver le côté extérieur et le côté intérieur de son être, le côté extérieur pour la société, le côté intérieur pour soi-même. Il faut vivre sa vie intérieure pour soi, mais en ayant toujours conscience que cette vie se propage et touchera un jour le monde entier, tous les êtres sur la terre et dans le Ciel.

L’activité extérieure est très réduite, mais l’activité intérieure est très vaste. Nos actes ne peuvent toucher que peu de gens, alors que nos sentiments et surtout nos pensées peuvent toucher tous les êtres. La pensée est beaucoup plus puissante et elle embrasse infiniment plus de choses que notre volonté, elle est également plus subtile et possède davantage de possibilités. Par la pensée nous pouvons faire tout ce que nous voulons, même voyager dans l’espace; tandis que la volonté, qui s’exerce dans la matière, rencontre de grandes résistances, son champ d’action reste très limité. Un jour, mais après des réincarnations et des réincarnations et un immense travail psychique de notre part, l’activité de notre volonté suivra immédiatement celle de notre pensée."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

3. Le mental abstrait

Sur le 1er éther du mental abstrait, c’est-à-dire au niveau le plus élevé, se trouve un point de la triade spirituelle qui correspond à l’Intelligence. Ce niveau nous permet de rentrer en contact avec le Mental Universel (atma). A ce niveau, les perceptions qui s’expriment sont en termes de vie et non en termes de formes. Lorsqu’au travers du processus d’évolution et de la pratique de la méditation, ce mental abstrait est complètement développé, il nous met en contact avec le Dessein de la divinité et permet l'émergence du Plan. Ce contact avec les niveaux supérieurs du mental se réalise grâce à la construction de l’antahkarana (le pont arc-en-ciel) qui relie les trois aspects du mental, assurant la transmission du haut vers le bas. Au terme de sa construction, qui prend de nombreuses vies, l’antahkarana relie la personnalité illuminée, focalisée dans le corps mental et mue par l’amour avec la Monade.

4. Vidéos

5. Déterminer le Rayon de votre corps mental

Ce questionnaire porte sur votre façon de penser, d'appréhender intellectuellement le monde qui vous entoure, de communiquer. Certaines questions concernent votre présent, d'autres vous resituent durant une période passée (jeune adulte). 

Parmi les trois propositions formulées (a. b. et c.), notez celle qui vous correspond le mieux. Vous ne pouvez pas faire juste ou faux, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Vous pourrez ensuite vous référer à la grille de comptage des réponses pour identifier le Rayon mental pour lequel vous avez le plus de réponses choisies.

Questionnaire

a. je compare différents modèles en recueillant tous les éléments me permettant de peser les avantages et les inconvénients de chaque option

b. j'effectue mon choix en fonction de critères préétablis

c. je ne me pose pas vraiment de questions sachant clairement ce que je veux


a. de la souplesse et une adaptabilité certaine

b. de la rigueur et un bon sens de l’organisation

c. une vision synthétique

a. une capacité à aller à l’essentiel

b. du pragmatisme, un esprit pratique et une capacité à répondre aux consignes

c. de l’ouverture, de la fluidité et une sensibilité à la beauté


a. de donner trop de détails et d’être répétitif

b. de ne pas vraiment tenir compte de l’opinion des autres

c. de ne pas approfondir un sujet autant que je l’aurais pu

a. d’affirmer des choses de manière très directe et sans donner d’explications

b. d’avoir du mal à prendre une décision, soit en restant longtemps indécis, soit en décidant sur un coup de tête

c. de cataloguer les personnes selon une 1ère impression


a. 

b.

c.

Suite questionnaire

5. Quand je fais mes courses dans un supermarché, j’ai tendance à :

a. faire tous les rayons pour être sûr de ne rien manquer et je suis d’ailleurs assez sensible au packaging

b. adopter la stratégie d’un minimum de perte de temps en ayant au préalable préparé une liste

c. aller directement là où j’ai besoin, sans que cela nécessite d’avoir une liste


6. Si j’écoute un débat où deux partisans ont des avis très partagés :

a. j’ai tendance à me ranger du côté de celui qui aura donné le plus d’arguments objectifs et étayés

b. je me dis que la réponse doit se situer à mi-chemin entre les deux

c. j’opte pour celui dont l’idée maîtresse me parle / correspond le plus


7. Quand j’écoute quelqu’un me donner une explication, automatiquement, je cherche à :

a. voir concrètement où il veut en venir
b. voir le point de vue opposé
c. percevoir l’idée sous-jacente

8. Je me sens mal à l’aise quand intellectuellement :

a. je ne vois pas clairement le plan à mettre en place
b. je n’ai pas de connaissances pour traiter d’un sujet donné
c. je ne comprends pas un sujet qui m’intéresse


9. Je ne comprends pas les gens qui :

a. se laissent influencer dans leur façon de penser (par leurs proches, leur environnement, les médias…)

b. planent et se laissent déborder par le quotidien

c. sont insensibles à la beauté

Grille de calcul des réponses

1. a = R4 – b = R5 et c = R1


2. a = R4 – b = R5 et c = R1

a = R1 – b = R5 et c = R4


3. a = R5 – b = R1 et c = R4

a = R1 – b = R4 et c = R5


4. a = R1 – b = R5 et c = R4


5. a = R4 - b = R5  et c = R1


6. a = R5 – b = R4 et c = R1


7. a = R5 – b = R4 et c = R1


8. a = R1 – b = R4 et c = R5


9. a = R1 – b = R5 et c = R4

Corps Mental et Rayons

Caractéristiques des trois corps mental  :

Mental R1


Points forts :


Points de vigilance (excès, défauts) :


Qualités spirituelles :



Mental R4


Points forts :


Points de vigilance (excès, défauts) :


Qualités spirituelles :




Mental R5


Points forts :


Points de vigilance (excès, défauts) :


Qualités spirituelles :


Il est intéressant d'appliquer la Loi d'affinité aux Rayons du mental. Ainsi, un Mental R1 est directement en contact avec la Volonté qui est R1, ainsi que le sens du toucher, tandis qu'un Mental R4 présente des capacités à se connecter à l'intuition qui appartient au corps bouddhique R4, sur le plan des sens, il est en lien avec l'odorat... Voir aussi les signes astrologiques dont les Rayons correspondent (ex. pour un mental R5, le Lion, le Sagittaire, le Verseau) et les planètes (Pluton R1, Mercure R4, Vénus R5).

6. Pensées et problèmes

Au sujet des formes-pensées ou encore des schémas et attitudes mentales pouvant affecter négativement une personne 

« Les gens sont rarement conscients de leurs mauvaises habitudes mentales. L’un, quand il doit entreprendre un travail, est tout de suite crispé, tendu ; un autre, devant chaque situation nouvelle, a pour première réaction de se montrer négatif ou affolé ; un autre se révolte, un autre se décourage… Mais comme ce sont des réflexes dont ils ne se rendent même pas compte, ils ne peuvent pas y remédier, et quelles que soient les circonstances ils retombent fatalement dans les mêmes travers.

Si vous voulez vous débarrasser de vos mauvaises habitudes mentales, la première chose à faire est de vous observer pour les découvrir. Dès le moment où vous commencez à voir clair en vous, vous recevez les moyens de remédier à la situation : toutes les possibilités que le Créateur a mises dans votre subconscience, votre conscience et votre superconscience se mobilisent. Ainsi chaque jour vous progressez, à cause de cette volonté de vous étudier et d’être lucide sur vous-même. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Prendre une décision et y aller 

« Chaque fois que vous vous trouvez devant des choix à faire, réfléchissez bien, et une fois que la bonne orientation vous apparaît clairement, décidez-vous, agissez ! Si malgré cette clarté vous commencez à vous dire : « Mais peut-être qu’ici j’aurai trop d’efforts à faire… Là, j’irai contre mes intérêts… Là, je vais m’attirer l’antipathie de telle ou telle personne… », vous ouvrez la porte à des forces obscures qui vont vous miner.

Dans la vie psychique comme dans la vie physique, rien ne reste sans conséquences : celui qui cherche des prétextes pour ne pas exécuter ce que son bon jugement ou son intuition lui dicte, finira par perdre ces qualités. Cela vous étonne ? C’est pourtant la vérité : on ne peut pas continuer longtemps à voir clairement le chemin à suivre si, en même temps, on se justifie sous différents prétextes d’en suivre un autre. Comment conserver une faculté, si on ne s’en sert pas pour agir en conséquence ? »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensées - rôle essentiel pour l’avenir de l’humanité

"Tout ce que les humains pensent, sentent, désirent, se déverse dans le monde invisible et y déclenche des forces et des puissances, bénéfiques ou maléfiques. Mais comme la plupart d'entre eux ne le savent pas, il y a donc sur la terre sept milliards d'individus qui, chaque jour, sans arrêt, sont en train de provoquer inconsciemment des forces destructrices. Si on essaie de les éclairer, ils ouvrent des yeux étonnés en se demandant ce qu'on leur raconte : les pensées et les sentiments ne se voient pas, ne se touchent pas, comment peuvent-ils déclencher des événements ?...

La vie intérieure, la vie de la pensée est essentielle pour la construction de notre avenir et celui de l'humanité. C'est pourquoi la première chose que l'on apprend dans une École initiatique, c'est à surveiller ses pensées, ses sentiments, ses désirs : quel est leur but, leur direction, pour pouvoir justement se lier aux forces bénéfiques de la nature et travailler ainsi à sa propre évolution et à celle du monde entier. "

Omraam Mikhaël Aïvanhov


Les effets des pensées 

Vous devez prendre conscience des effets que produisent dans le monde invisible vos états psychiques bons ou mauvais. Si vous ne le faites pas, tant pis pour vous, un jour vous serez obligé de constater tous les dégâts que vous avez commis. Quand vous arriverez de l’autre côté et qu’on vous dira: « Regarde, par ta faute ce crime a été commis, cet accident s’est produit », vous aurez beau protester que vous n’avez jamais fait tout ce mal, que vous n’avez jamais volé, que vous n’avez jamais tué, on vous répondra: « Oui, peut-être, mais tes pensées et tes sentiments ont influencé d’autres personnes qui, à cause de toi, ont fait ce mal. On n’est pas seulement responsable de ses actes, on est également responsable de ses pensées et de ses sentiments, car ils agissent dans le monde invisible comme des forces capables d’entraîner les êtres vers le bien ou vers le mal."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Problèmes - le temps et les moyens qu’il faut pour les résoudre

"Pour résoudre ses problèmes, l’être humain possède en lui-même des facteurs extrêmement efficaces: la pensée, la volonté, l’imagination... Mais comme il est habitué à n’avoir recours qu’à des moyens extérieurs, évidemment ces facultés ne se développent pas. Combien de gens disent: «La pensée, la pensée... mais j’ai essayé et il n’y a pas de résultats!» Pourquoi?... Supposez que vous vouliez remédier par la pensée à une faiblesse physique ou psychique: pour la former, vous avez peut-être mis des siècles, plusieurs réincarnations; alors comment pouvez-vous imaginer qu’en vous décidant maintenant à vous concentrer dessus pendant deux ou trois minutes, vous allez vous en débarrasser? Peut-être faut-il de nouveau des siècles!

Il existe une justice dans l’univers et lorsqu’on n’a cessé d’accumuler des erreurs, beaucoup de temps et d’efforts sont nécessaires pour les réparer. En réalité la meilleure solution est de joindre les moyens extérieurs aux moyens intérieurs pour accélérer les choses; mais il faut commencer à travailler tout d’abord avec l’âme, l’esprit, la pensée, et ajouter ensuite s’il le faut un élément physique pour faciliter le processus."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Habitudes pernicieuses - ne pas attendre pour réagir

"Ne vous abandonnez jamais sans réagir à certaines tendances ou habitudes mentales pernicieuses, car avec le temps vous en deviendrez peu à peu prisonniers. Et ne dites pas: «Oh! le moment venu, je me corrigerai, je redresserai la situation.» Non, vous vous faites des illusions, c’est justement au moment où vous voudrez reprendre la bonne direction que ces tendances se manifesteront le plus puissamment.

Oui, c’est le jour où on veut se redresser que l’on se rend compte combien on est ligoté. Tant qu’on n’est pas conscient d’être esclave et qu’on ne veut rien faire pour s’en sortir, on ne se sent pas asservi, mais le jour où on veut se libérer, aïe, aïe, aïe!... Alors faites attention, ne vous laissez jamais aller en vous disant que, le moment venu, vous arriverez à vous ressaisir. Bien sûr, si vous le voulez vraiment, vous y arriverez, mais avec combien plus d’efforts et de peines!"

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Tête - conditions pour entrer dans la tête de quelqu’un

"Si vous voulez entrer dans la tête de quelqu’un pour connaître sa pensée, vous pouvez le faire, mais à condition que vos mobiles soient purs, désintéressés. Car en entrant ainsi dans la tête d’un être vous apportez tout ce qui est bon, mais aussi tout ce qui est mauvais en vous, et vous risquez de le troubler.

Vous ne pouvez donc le faire sans dégâts qu’avec des êtres tellement évolués, des Initiés, qui sont même capables de transformer les impuretés que vous leur apportez. Et d’ailleurs, ce n’est qu’à la condition d’éprouver un sentiment de respect et de dévotion que cet exercice d’entrer dans la tête d’un Initié peut être vraiment utile et bénéfique pour vous. Car c’est ce sentiment sacré qui vous permet de vibrer à la même longueur d’onde que lui, et grâce à cette consonance vous pouvez pénétrer dans le monde de sa pensée."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

7. Les différents niveaux du Mental, formes-pensées, émotionnel et connaissances 

Le mental peut donc être connu dans deux directions ; premièrement, il peut être connu, reconnu et vu par le penseur, l'âme sur son propre plan ; et secondement il peut être vu et connu en tant qu'un des véhicules de l'homme sur le plan physique. Pendant un temps très long l'homme devint ce avec quoi il s'identifiait, à l'exclusion de l'homme spirituel véritable, qui peut être connu, obéi et avec qui un contact peut être établi, une fois que le mental a été relégué à sa place normale en tant qu'instrument de connaissance. 

La Lumière de l’Ame p 340.


Le mental concret est la faculté de construire des formes. Les pensées sont des choses. Le mental abstrait est la faculté d'édifier des structures qui serviront de modèles sur lesquels le mental concret construit des formes-pensées. L'intuition ou raison pure est la faculté qui permet à l'homme de prendre contact avec le Mental Universel et de comprendre synthétiquement le Plan, de saisir les idées divines, de percevoir quelque vérité fondamentale. 

Traité sur la Magie Blanche p 273.


Le mental est essentiellement ce qui subjugue les émotions par la présentation des faits

Le Mirage, problème mondial p 101.


Une des notions les plus révolutionnaires dont l'étudiant en occultisme doit prendre conscience et à laquelle il doit s'adapter, est le fait que le mental constitue un moyen permettant d'acquérir la connaissance. En Occident, l'idée la plus courante a fait du mental l'élément qui, dans le mécanisme humain, utilise la connaissance. Le "processus consistant à tourner et retourner les choses dans l'esprit" et à lutter en un labeur mental ardu, afin de résoudre des problèmes, n'a en définitive rien à faire avec le développement de l'âme. Ce n'est qu'un stage préliminaire auquel doit se substituer une méthode différente.

L'étudiant en Raja Yoga doit se rendre compte du fait que le mental est destiné à être un organe de perception. Il ne saurait autrement arriver à la juste compréhension de cette science. Le processus qui doit être suivi à l'égard du mental peut être décrit à peu près comme suit :

1. Maîtrise juste des modifications (ou activités) du principe pensant.

2. Stabilisation du mental et emploi subséquent de celui-ci par l'âme en tant qu'organe de vision, sixième sens et synthèse globale des cinq autres sens.

Résultat : Connaissance correcte.

3. Usage juste de la faculté de perception afin que le nouveau champ de connaissance, avec lequel le contact est maintenant établi, soit vu tel qu'il est.

4. Ce qui est perçu est interprété avec justesse par l'acquiescement ultérieur de l'intuition et de la raison.

5. La transmission juste au cerveau physique de ce qui a été perçu ; le témoignage du sixième sens est correctement interprété, et la preuve en est transmise dans son sens occultement exact.

Résultat : Réaction correcte à la connaissance transmise, de la part du cerveau physique.

La Lumière de l’Ame p 34-35.


Le mental crée ou formule ces formes-pensée (ou ces énergies incorporées) qui expriment, sur le plan mental, le degré de compréhension du Plan qu'a le disciple, ainsi que sa capacité à communiquer l'énergie mentale incorporée au corps éthérique, sans être entravé par la nature émotionnelle ou par aucun désir inférieur. 

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 798.

8. Ce que sont les Idées

Une idée peut être définie comme une partie intelligible du Plan captée par les hommes au mental développé au fur et à mesure de l’évolution de l’humanité. Aucune nouvelle idée n’est l’œuvre de l’humanité, mais provient en réalité de plans supérieurs. Notre travail consiste donc à devenir de plus en plus de purs canaux pour réceptionner et transmettre ces idées.

Ces idées sont ensuite transmises à la masse, devenant des idéaux, et de ce fait dénaturées, filtrées par le mental et l’émotionnel, récupérées à des fins personnelles.

De toute évidence l'histoire du monde est fondée sur l'apparition des idées, sur leur acceptation, leur transformation en idéaux, qui finissent à leur tour par se trouver dépassés par les nouvelles idées qui s'imposent. C'est dans le domaine des idées que l'humanité n'est pas un être libre. Ce point important est à retenir. Dès qu'une idée est devenue un idéal, l'humanité peut librement l'accepter ou le rejeter, mais les idées proviennent d'une source plus élevée et sont imposées au mental racial, que les hommes le veuillent ou non. La rapidité du progrès humain, ou son retard faute de compréhension, dépendront de l'emploi qui est fait de ces idées qui sont des émanations divines incorporant le plan divin relatif au progrès planétaire. 

La Destinée des Nations p 13.

9. Purification du corps mental

C'est le résultat d'un dur travail de discernement. Il nécessite trois choses avant que le plan de l'unité mentale soit atteint et avant que la conscience causale, la pleine conscience du Soi Supérieur, soit atteinte.

Penser clairement, non seulement sur les sujets éveillant l'intérêt, mais sur toutes les questions touchant l’humanité, ce qui implique la formulation de la matière de la pensée et la faculté de détermination. Cela signifie le pouvoir de créer des formes-pensées, de la matière des pensées, et de les employer pour aider les êtres humains. Celui qui ne pense pas clairement et qui possède un corps mental rudimentaire vit dans un brouillard, et un homme dans un brouillard n'est qu'un aveugle.

Le pouvoir de calmer le corps mental, afin que les pensées des niveaux abstraits et des plans intuitionnels puissent trouver une feuille réceptive sur laquelle elles peuvent se graver. Cette idée a été mise en lumière dans bien des livres sur la concentration et la méditation, et ne nécessite pas mon éclaircissement car cela résulte d'une mise en pratique opiniâtre durant des années.

Lettres sur la Méditation Occulte p 327-328.


Vous devez apprendre à vous représenter le mental comme un centre de pure lumière. Vous devez débarrasser votre conscience de toute pensée représentant le mental comme l'intellect, et vous devez apprendre à le voir simplement comme un puissant réflecteur de la lumière de l'âme, transmettant la sagesse de l'âme dans le monde des hommes. 

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 397.

10. Mental et R5

1. L'énergie de ce qui est appelé si curieusement "la science concrète" est la caractéristique conditionnant le cinquième rayon.

2. C'est, en tout premier lieu, la substance du plan mental. Ce plan correspond au troisième sous-plan du plan physique et donc il est de nature gazeuse – s'il vous plaît d'utiliser sa correspondance comme symbole de sa nature. Il est volatile aisément dispersé ; c'est l'agent récepteur de l'illumination et son effet peut être pernicieux car, sans aucun doute, il existe des cas où "le mental tue le Réel".

3. Cette énergie est caractérisée par trois aspects :

a. L'aspect qui résulte de la relation avec la Triade spirituelle. Nous l'appelons "le mental abstrait" et l'impact qui l'affecte vient du niveau atmique de la Triade spirituelle, celui de la volonté spirituelle.

b. L'aspect qui, dans notre système solaire, est aisément réceptif au rayon majeur de notre planète, celui de l'amour-sagesse. Il est tellement réceptif que – en conjonction avec les émanations des trois mondes – il a produit l'unique forme existant sur le plan mental. Cette forme, au sens planétaire, est celle du royaume de Dieu et, au sens individuel, celle de l'égo ou âme.

c. L'aspect de ce qui est fondamentalement relié aux émanations ou vibrations issues des trois mondes ; celles-ci créent et ont pour résultat les myriades de formes-pensées qui se trouvent sur les niveaux inférieurs du plan mental. On pourrait donc dire que ces qualités ou aspects du cinquième rayon d'énergie spirituelle produisent :

4. Cette énergie (en ce qui concerne l'humanité) est l'énergie qui crée les formes-pensées ; toutes les impressions venant des plans physique, éthérique et astral l'obligent à entrer en activité sur le niveau de la connaissance concrète ; il en résulte une présentation kaléidoscopique des formes-pensées.

5. Fondamentalement, à l'heure actuelle, c'est l'énergie la plus puissante de la planète, car elle a été amenée à maturité dans le premier système solaire, celui de l'intelligence active.

6. C'est cette énergie qui fait pénétrer l'humanité (et en particulier le disciple entraîné ou l'initié) dans les mystères du Mental de Dieu lui-même. C'est la clé "substantielle" du Mental Universel.

7. Elle est profondément sensible à l'énergie d'Amour-Sagesse ; sa fusion avec l'aspect amour est appelée par nous "sagesse", car toute sagesse est de la connaissance acquise par l'expérience, et mise en œuvre par l'amour.

8. Cette énergie, dans ses trois aspects, est reliée, en un sens particulier, aux trois Bouddhas d'Activité. Ces grandes Vies ont atteint leur état actuel de développement dans le système solaire précédent.

9. Cette énergie, dans la mesure où elle est considérée comme l'énergie mentale de l'être humain – c'est une de ses limitations mineures bien que ce soit une limitation majeure pour l'être humain – est la correspondance supérieure du cerveau physique. On pourrait dire que le cerveau existe car le mental existe et a besoin du cerveau en tant que point focal sur le plan physique.

10. La caractéristique de cette énergie de la connaissance, ou science concrète, est double :

a. Elle est extraordinairement réceptive aux impressions venant d'une source ou d'une autre.

b. Elle se précipite rapidement en des formes, en réponse à l'impression.

11. Les impressions reçues viennent de trois sources qui sont successivement révélées à l'homme. Ce sont :

a. Les impressions issues des trois mondes ; celles-ci viennent tout d'abord de l'individu, et ensuite des niveaux de la conscience planétaire.

b. Les impressions issues de l'âme, le Fils du Mental, sur le niveau mental même.

c. Les impressions de la Triade spirituelle, via l'antahkarana ; celles-ci viennent quand l'antahkarana est construit ou en voie de l'être.

12. Cette énergie est essentiellement porteuse de lumière. Elle répond progressivement, dans le temps et l'espace, à la lumière du Logos. C'est pour cette raison que le mental est considéré à la fois comme illuminé quand les contacts supérieurs existent, et comme illuminant en ce qui concerne les plans inférieurs.

13. Cette énergie est (du point de vue humain) éveillée et rendue active par l'action des cinq sens qui, à partir des trois mondes, transmettent l'information au plan mental. On pourrait dire que :

a. Cinq courants d'énergie informatrice exercent leur impact sur le mental concret et émanent du plan physico-astral.

b. Trois courants d'énergie, venant de l'âme, font aussi impression sur le mental concret.

c. Un courant d'énergie – au cours du processus initiatique – entre en contact avec le mental. Il vient de la Triade spirituelle et utilise l'antahkarana.

14. L'énergie du cinquième rayon pourrait être considérée comme le sens commun ; ce dernier reçoit tous ces impacts d'énergies diverses, les synthétise, engendre l'ordre à partir des impacts nombreux et incessants, les interprète, créant ainsi une multiplicité de formes que nous appelons la "pensée mondiale".

15. Cette énergie transforme les idées divines en idéaux humains, reliant les connaissances et les sciences de l'homme à ces idéaux, en faisant ainsi des facteurs utilisables dans l'évolution, les cultures et les civilisations de l'humanité.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 475 à 477.

11. Les 7 états mentaux 

L'enseignement hindou estime que les états de conscience du mental sont au nombre de sept. Le sixième sens et son utilisation provoquent sept modes de pensée, ou – plus techniquement – le principe pensant présente sept modifications majeures, qui sont :

1. Le désir de connaissance. C'est cela qui incite au départ le Fils Prodigue, l'âme dans les trois mondes de l'illusion ou (pour porter la métaphore plus loin encore dans le temps), c'est ce qui envoie en incarnation la Monade, ou Esprit. Ce désir fondamental est la cause de toute expérience.

2. Le désir de liberté. Le résultat des expériences et investigations que l'âme continue à faire au cours de ses multiples cycles de vie, se manifeste par une ardente aspiration à une condition différente et un grand désir d'être libérée et affranchie de la roue des renaissances.

3. Le désir de bonheur. C'est là une caractéristique fondamentale de tous les êtres humains, bien qu'elle se manifeste sous de nombreux et différents aspects. Elle se base sur une faculté inhérente de discrimination et sur un penchant, profondément ancré, à opposer la "maison du Père" à la condition actuelle du Fils Prodigue. Cette aptitude innée à la "félicité" ou au bonheur est ce qui provoque l'inquiétude et le besoin impulsif de changement sous-jacent à l'impulsion évolutive elle-même. C'est ce qui cause l'activité et le progrès. Le fait d'être mécontent de la condition présente provient du vague souvenir d'un temps de satisfaction et de félicité ; celles-ci doivent être recouvrées avant qu'il soit possible de connaître la paix.

4. Le désir de faire son devoir. Les trois premières modifications du principe pensant amèneront finalement l'humanité en voie d'évolution à un état où le motif déterminant de la vie sera simplement, pour chacun, l'accomplissement de son dharma. L'ardent désir de connaissance, de liberté et de bonheur a conduit l'homme à un état de mécontentement généralisé. Rien ne lui apporte plus de joie ou de paix véritables. Il s'est épuisé en une recherche de joie personnelle ; maintenant, il commence à élargir son horizon et à chercher (au sein du groupe et dans son entourage) où peut se trouver l'objet de sa quête. Il s'éveille au sens de sa responsabilité envers autrui et commence à chercher le bonheur dans l'accomplissement de ses obligations envers ceux qui dépendent de lui : sa famille, ses amis et tous ceux avec qui il entre en contact. Cette nouvelle tendance est le début d'une vie de service, qui l'amène en définitive à se rendre compte pleinement de ce que signifie la conscience de groupe. H.P.B. a dit que le sens de la responsabilité est la première indication de l'éveil de l'égo ou du principe christique.

5. Le chagrin. Plus le véhicule humain est affiné, plus vive est la réaction du système nerveux aux couples de contraires, la peine et le plaisir. Tandis que l'homme progresse et, qu'au sein de la famille humaine, il s'élève sur l'échelle de l'évolution, il devient évident que sa capacité à ressentir le chagrin ou la joie s'accroît très sensiblement. Ceci se révèle terriblement vrai dans le cas d'un aspirant ou d'un disciple. Le sens des valeurs devient chez lui si aigu et son véhicule physique si sensibilisé, qu'il souffre davantage que l'homme moyen, ce qui aide à stimuler son avancement et à poursuivre plus activement sa recherche. Sa réaction aux contacts extérieurs est de plus en plus rapide et son aptitude à la souffrance physique ou émotive s'accroît dans une grande mesure. La cinquième race, et particulièrement la cinquième sous-race, démontrent ce fait par la fréquence croissante des suicides. La capacité de souffrir qui caractérise la race est due au développement et à l'affinement du véhicule physique et à l'évolution du corps de sensation, le corps astral.

6. La peur. Le corps mental se développant et les modifications du principe pensant devenant plus rapides, la peur, et ce qui en découle, commence à se manifester. Ce n'est plus la peur instinctive des animaux ou des races sauvages, basée sur la réaction du corps physique à certaines conditions du plan physique, mais les peurs affectant le mental et se fondant sur la mémoire, l'imagination, l'anticipation et la capacité de visualisation. Ces peurs sont difficiles à surmonter et ne peuvent être dominées que par l'égo ou l'âme elle-même.

7. Le doute. Il est, parmi les modifications, l'une des plus intéressantes, car il concerne les causes plus que les effets. Peut-être peut-on décrire l'homme qui doute comme doutant de lui-même en tant qu'arbitre de son sort, de ses semblables quant à leur nature et leurs réactions, de Dieu, ou cause première, en raison des témoignages apportés par les controverses qui s'édifient autour de la religion et de ses interprètes, de la nature elle-même, ce qui l'incite à une constante investigation scientifique et finalement, doutant du mental lui-même. Puis, lorsqu'il commence à mettre en question l'aptitude du mental à expliquer, interpréter et comprendre, il a pratiquement épuisé la totalité de ses ressources dans les trois mondes.

Ces sept états mentaux, produits par l'expérience de l'homme attaché à la Roue de la Vie, tendent à l'amener au point où il sent que la vie sur le plan physique, la sensibilité et les processus mentaux, n'ont rien à lui offrir et ne peuvent en aucune façon le satisfaire. Il atteint le stade dont parle Paul lorsqu'il dit : "Je tiens toutes choses pour perdues, afin de gagner le Christ." 

La Lumière de l’Ame p 155-157.

12. Citations complémentaires

Polarisation mentale :

Vient ensuite la qualité de polarisation mentale. Qu'est-ce exactement ce pouvoir ou cette qualité ? Pour vous, en ce moment, il doit s'exprimer de deux manières :

1. Par la vie de méditation.

2. Par la maîtrise du corps astral.

Votre vie intérieure doit être de plus en plus vécue sur le plan mental. Fermement, sans qu'elle redescende, l'attitude de méditation doit être maintenue, non pas pendant quelques minutes le matin ou à des moments donnés au cours de la journée, mais constamment, tout le long du jour. Cela implique une orientation constante vers la vie et une existence dirigée du point de vue de l'âme. Il ne s'agit pas ici de ce qu'on a si souvent décrit comme "tourner le dos au monde". Le disciple fait face au monde mais il le fait du niveau de l'âme, jetant un regard éclairé sur le monde des affaires humaines. "Dans le monde, mais pas du monde" est la juste attitude telle que le Christ nous l'a indiquée. Il faut que de plus en plus la vie normale et puissante de la nature émotionnelle, astrale, de désir et de mirage, soit dominée et apaisée par la vie de l'âme opérant grâce au mental.

Les émotions qui sont normalement personnelles et centrées sur soi-même doivent être transmuées en réalisations de caractère universel et impersonnel. Le corps astral doit devenir l'organe au moyen duquel l'amour de l'âme peut se déverser. Le désir doit faire place à l'aspiration qui, à son tour, doit se fondre dans la vie de groupe pour le bien du groupe. Le mirage doit faire place à la réalité et la pure lumière mentale doit pénétrer dans tous les endroits obscurs de la nature inférieure. Tels sont les résultats de la polarisation mentale ; ils sont obtenus par la méditation déterminée et une attitude d'esprit méditative. 

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 76.

 

Mental et cerveau :

…le mental (facteur conditionnant majeur de la vie du disciple dans les premiers stades de son instruction) en sait beaucoup plus que le cerveau n'est capable d'en enregistrer. Plus tard, dans la vie de l'initié, l'âme enregistre consciemment pour le disciple qui peut s'identifier à l'âme, bien plus que le mental concret n'en peut enregistrer. 

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 251.

Incarnation et savoirs

"Même les grands êtres du passé qui reviennent sur la terre sont obligés de s’instruire à nouveau dans les écoles. Vous êtes étonné ? Eh bien, c’est une loi : tout être qui descend sur la terre, quel qu’il ait été dans le passé, doit recommencer son instruction et son apprentissage. La différence avec les autres hommes, c’est qu’il obtient très vite de grands résultats. Mais tous, sans exception, doivent recommencer le travail pour que leurs qualités se manifestent dans cette vie.

Si Mozart n’avait pas trouvé dans une famille de musiciens les conditions nécessaires à l’apprentissage et au développement des dons qu’il ramenait du passé, son génie ne se serait peut-être pas manifesté de façon aussi éclatante. Même les plus grands Initiés, en dépit des pouvoirs et du savoir qu’ils ont acquis dans leurs précédentes incarnations, doivent travailler pour retrouver ce savoir et ces pouvoirs. Alors, combien plus tous ceux qui ne sont pas arrivés à un pareil degré d’évolution !"

Omraam Mikhaël Aïvanhov


Études - les utiliser pour le bien de tous

"Les connaissances que les gens ont acquises au cours de leurs études, au service de qui ou de quoi les mettent-ils? Combien y en a-t-il qui prennent conscience de leur responsabilité et qui se disent: «Voyons, avec toutes ces connaissances, il faut que je fasse le bien, que j’aide les autres, ce n’est pas moi seul qui dois en profiter»? Croyez-vous que ce soit toujours de façon désintéressée que les médecins ont choisi leur métier? Et les avocats? Et les chimistes, les ingénieurs, les économistes, les journalistes, mettent-ils vraiment leurs connaissances au service des autres? Ce que la plupart d’entre eux veulent, c’est le succès, la gloire, le confort, les plaisirs...

Les études par elles-mêmes ne rendent pas les êtres meilleurs. Au contraire, souvent elles font d’eux de véritables dangers publics! En revanche, des connaissances dans les mains de ceux qui ont travaillé sur leur caractère et qui sont décidés à ne pas les utiliser pour leur propre profit, mais pour le bien de tous, voilà une source de bénédictions."

Omraam Mikhaël Aïvanhov