Rêves

Il existe plusieurs formes de rêves. Tout dépend du point de focalisation de conscience du dormeur, et également des énergies le conditionnant (thèmes de naissance et Rayons). En fait le type de rêves montre ce à quoi la personne est particulièrement sensible, les influences qui pénètrent en elles selon une ligne de moindre résistance.


1. Les rêves reliés à la vie émotionnelle / astrale

Les rêves sont, chez la majorité des personnes en connexion avec leur vie astrale et émotionnelle. Ils dénotent alors la vie de désirs et le degré de développement de la nature émotionnelle.

Il existe plusieurs types de rêves en lien avec l’expression des énergies du corps émotionnel :

1. Les rêves de souvenir. Durant les heures de sommeil, l’homme continue sur le plan astral sa vie de sa journée. Il participe à des scènes ou en est le spectateur. Il peut par exemple se voir marcher dans la rue d'une grande ville. Ces scènes qui dépendront de la vie de désir et des préférences du sujet, de ce qu’il aime ou n’aime, de ses désirs, de ce qu’il connaît et de ce qui l’attire. Il retrouve (en imagination et non réellement) des personnes qu’il connaît, soit qu’il apprécie soit qu’il déteste, il entre alors en communication avec elles. Il se fera plaisir à lui-même en participant à l'accomplissement de ce qu'il désire, ce qui est toujours imaginativement possible sur le plan astral. De semblables désirs s'étendent du désir de satisfaction sexuelle jusqu'à celui de l'aspirant incliné spirituellement désirant voir le Maître, le Christ ou le Bouddha. Des formes-pensées, créées par les vœux semblables de la multitude, se trouveront pour satisfaire son désir et, en retournant à son corps au matin, il rapporte avec lui le souvenir de cette satisfaction sous la forme d'un rêve. Ces rêves, ayant trait aux satisfactions astrales sont tous de la nature du mirage ou illusion ; ils sont évoqués par le soi, et reliés au soi. Ils indiquent cependant une expérience véritable, même s'ils sont seulement astraux dans leur achèvement, et peuvent avoir une certaine valeur pour le psychologue intéressé, dans la mesure où ils indiquent les tendances du caractère du patient. On peut, cependant, rencontrer une difficulté. Ces formes-pensées (auxquelles l'homme a réagi et dans lesquelles il a trouvé une satisfaction imaginaire) incarnent l'expression de la vie de désir de la race et existent donc sur le plan astral où tous peuvent les voir. Bien des gens, en effet, les voient et, les contactant, peuvent s'identifier avec elles une fois revenus à la conscience de veille. En fait, cependant, ils n'ont pas réellement fait plus que d'enregistrer ces formes pensées de la même manière que l'on peut enregistrer le contenu d'une vitrine de magasin en passant devant.

2. Les rêves qui constituent des souvenirs de véritables activités. Ceux-ci se produisent à partir du moment où il y a intégration entre le corps astral, le corps éthérique et le corps physique. Alors ces trois aspects fonctionnent harmonieusement. Il est également nécessaire que la personne ait développé la capacité à poursuivre une activité ordonnée durant les heures de sommeil. Il devient alors en capacité d’impressionner le cerveau physique de la connaissance de ces activités, et en retournant à la conscience de veille en faire un usage effectif dans le corps physique.

Les rêves de l'homme ne seront, en réalité, ni plus ni moins que le récit des activités journalières qui se poursuivent, telles qu'elles se sont poursuivies sur le plan astral. Elles seront simplement l'enregistrement, effectué dans le cerveau physique, de ses actions et de ses émotions, de ses desseins, de ses intentions et de ses expériences reconnues. Tout est aussi réel et aussi vrai que n'importe laquelle de ces choses enregistrées par le cerveau pendant les heures de veille. Elles ne constituent cependant que des enregistrements partiels dans la majorité des cas, et d'une nature mélangée, car les mirages, les illusions et les perceptions de ce que font les autres produiront cependant quelque effet. Cette condition d'enregistrement mélangé, d'identifications erronées, etc. conduisent à de nombreuses difficultés.

Le psychologue doit tenir compte de :

a. L'âge ou expérience de l'âme du patient. Il lui faut déterminer si le rêve rapporté constitue une participation illusoire, une activité perçue ou enregistrée, ou un événement réel et vrai dans l'expérience de l'homme pendant les heures de sommeil.

b. La capacité du sujet à rapporter correctement l'expérience racontée. Cette capacité dépend de l'établissement antérieur de la continuité de conscience, de manière qu'au moment du retour, le cerveau de l'homme en question soit facilement impressionné par l'expérience de l'homme véritable lorsqu'il est hors du corps.

c. La liberté dont jouit le patient au regard du désir de produire une impression sur le psychologue, sa véracité innée, le contrôle qu'il a sur son imagination et la puissance de son expression verbale.


La cause majeure d'une vie onirique angoissante est dans chaque cas, une frustration ou une incapacité de l'âme à imposer ses désirs et ses desseins à son instrument, l'homme. Ces frustrations se divisent en trois catégories :

1. Frustration Sexuelle. Ce genre de frustration, dans de nombreux cas, conduit, spécialement chez les gens moyens, à mettre un accent exagéré sur le fait du sexe, à une vie mentale sexuelle incontrôlée, à des jalousies sexuelles (souvent non reconnues) et à un sous-développement physique.

2. Ambition frustrée. Ceci endigue les ressources de la vie, produit une irritation intérieure constante, conduit à l'envie, la haine, l'amertume, une immense aversion à l'égard de ceux qui connaissent le succès, et cause des anomalies de nombreuses sortes.

3. Amour frustré. Ceci serait sans doute inclus dans la frustration sexuelle par les psychologues moyens, mais ce n'est pas là l'opinion de l'ésotériste. Il peut exister une complète satisfaction sexuelle, ou une liberté complète sous ce rapport, et pourtant la nature de l'amour magnétique et qui s'extériorise peut n'avoir rencontré que frustration et manque de réponse.

La où ces trois types de frustration existent, vous rencontrerez fréquemment une vie onirique vivace et malsaine, des difficultés physiques de diverses sortes et un état chagrin s'accentuant constamment.

Vous noterez que toutes ces frustrations constituent, comme on pouvait s'y attendre, simplement des expressions de désir frustré ; c'est dans ce champ particulier (lié comme il est à la conscience atlantéenne) que se trouve principalement et nécessairement le travail des psychologues modernes.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 454 à 458.

Des psychologues et des thérapeutes se penchent sur l’étude de la nature des rêves de leur patient. Ils tendent ainsi à mettre en évidence les désirs inconscients et refoulés en vue d’aider leurs patients à transmuter leur nature émotionnelle. Cependant, à la lecture de ce qui est précédemment indiqué, il est nécessaire de prendre des précautions :

L'effort exercé en vue de faire rêver les gens et de les entraîner à se souvenir de leur vie onirique lorsqu'il s'agit de bons dormeurs, ou de les faire tomber facilement dans un sommeil profond et sans rêve, n'est pas bon. L'évocation de la vie onirique, telle qu'elle est amenée par les méthodes de certaines écoles de psychologie, ne devrait être pratiquée de force (si on peut utiliser cette expression dans un pareil cas) que par la détermination de la volonté durant les derniers stades le long du Sentier. La pratiquer plus tôt produit fréquemment une sorte de continuité de conscience qui ajoute les complexités de la vie astrale à celles de l'existence journalière sur le plan physique. Peu de gens ont la compétence requise pour faire face aux deux et, lorsqu'on persiste dans l'effort d'évoquer la vie onirique, les cellules du cerveau n'ont aucun repos et des formes d'insomnie peuvent se manifester. La nature veut que toutes les formes de vie doivent "dormir" par moments.

Ensuite, le patient qui cherche à faire remonter à la surface ses rêves, ramène non seulement des désirs de nature basse et non reconnus, mais aussi des éléments présents dans de précédentes incarnation. Plus il tend à ouvrir la porte du plan astral, plus il rentre en contact avec le passé astral de l’humanité dans son ensemble, il peut alors être assaillie par es éléments sans rapport direct avec lui. Cela peut s’avérer très dangereux car le mal contacté peut être plus puissant que la capacité du patient à le dominer.

Une horreur révoltante peut, par exemple, pousser une personne à raconter, tout à fait innocemment, un rêve qui, en réalité, n'est pas plus que l'enregistrement d'une scène ou d'une expérience dont elle a été le témoin dans les heures de sommeil mais avec laquelle cette personne n'a absolument aucune connexion réelle. Elle rapportera cette expérience avec consternation, dégoût et avec émotion ; souvent elle reçoit une interprétation qui lui révèle les profondeurs du mal dont ses désirs non réalisés témoignent apparemment. Ses aspirations inexprimées sont "amenées à la surface" par le psychologue. On lui dit que ces aspirations, lorsqu'elles seront confrontées, l'abandonneront et que le fantôme de ses désordres mentaux et psychologiques reposera désormais en paix.

A moins que le psychologue ne soit réellement éclairé, le sujet confié à ses soins est alors chargé d'une expérience qui n'a jamais été la sienne mais dont il a été seulement le témoin. Cet exemple que je donne se produit très fréquemment et cause de grands dégâts. Tant que les psychologues ne reconnaîtront pas la vraie nature de la vie de l'humanité séparée, la nuit, du corps physique, de pareilles erreurs se produiront d'une manière croissante. Les implications en sont évidentes.

En outre, dans son désir de se débarrasser des choses qui, en lui, provoquent des difficultés, dans son désir de faire plaisir au psychologue (ce qui est encouragé par certains au moyen de la méthode de "transfert") et dans son désir de produire ce qu'il pense que le psychologue désire le voir produire, il puisera fréquemment dans son imagination personnelle, dans l'imagination collective, ou, télépathiquement, il se branchera sur l'imagination de celui qui cherche à le soigner et à l'aider. Il produit donc quelque chose qui est fondamentalement faux et trompeur. Ces deux points méritent une soigneuse attention et le patient doit être mis en garde contre lui-même, contre la vie mentale raciale environnante et aussi contre le psychologue dont il recherche l'assistance. Chose difficile à faire, n'est-il pas vrai ?

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 454 à 458.


2. Les rêves du stade kama-manas, mélange de désirs et de mental

Le mental se développant, la nature de désirs évolue vers l’expression d’un certain idéal. L’aspiration augmente alors que les désirs deviennent plus subtils. A ce stade survient l’émergence d’utopies, de fantaisies, des présentations idéalistes d'une beauté et d'une joie futures, de paradis. Ces rêves sont encore dominés par la nature astrale de la personne. Ils sont de nature personnelle et rarement sujets à des concrétisations sur le plan physique. Pendant son sommeil, mais aussi en état de veille, l’individu refait le monde et se réfugie dans un environnement qui convient davantage à sa sensibilité.

Ces rêves peuvent incarner des illusions et des mirages anciens et astraux, puissants et forts, en raison de leur origine ancienne et du désir de la race, ou bien ils peuvent incarner la réponse sensible de l'humanité avancée, à des systèmes et des régimes d'existence qui planent aux frontières de la manifestation, attendant une précipitation et une expression futures.


3. Les rêves de nature mentale

Ceux-ci concernent les personnes ayant une vie mentale développée. Ils prennent leur origine sur le plan mental et ne peuvent être enregistrés consciemment par le cerveau qu’à partir du moment où la personne manifeste une certaine mesure de maîtrise mentale.

Les rêves ayant une origine mentale sont fondamentalement de trois sortes :

a. Les rêves basés sur un contact avec le monde des formes-pensées. Celui-ci consiste en un vaste domaine d'antiques formes-pensées, de formes-pensées modernes et aussi de ces formes-pensées qui sont nébuleuses et qui émergent. Elles ont une origine purement humaine et font nettement partie de la Grande Illusion. Elles constituent, dans la masse des cas, un effort de l'homme en vue d'interpréter la vie et sa signification tout au cours des âges. Elles fusionnent avec l'âme du mirage qui est de nature astrale. Il vous sera évident que ces formes-pensées comprennent tous les thèmes possibles. Elles n'incarnent pas la vie de désir de la race mais concernent les pensées des hommes au sujet des idées et des idéaux qui, au cours des âges, ont dirigé la vie humaine et qui, par conséquent, forment la base de l'histoire tout entière.

b. Les rêves de nature géométrique et dans lesquels le sujet devient conscient des modèles, des formes et symboles de base qui constituent les reproductions des archétypes déterminant le processus évolutif et produisant finalement la matérialisation du Plan de Dieu. Ils sont aussi les grands symboles de la conscience qui se développe. Par exemple, reconnaître le point, la ligne, le triangle, le carré, la Croix, le pentagone et des symboles similaires, c'est simplement reconnaître une connexion avec certaines lignes de force qui ont jusqu'à ce jour déterminé le processus évolutif et sur lesquelles il est fondé. Il existe sept formes semblables, élaborées et reconnues dans chaque race ; il existe donc au regard des buts que nous poursuivons, vingt et un symboles qui, en des formes géométriques, incarnent les concepts déterminant la civilisation Lémurienne, Atlantéenne et Aryenne. Il est intéressant de se rendre compte qu'il y en a encore quatorze à venir. Les symboles qui ont déjà été élaborés sont profondément enfoncés dans la conscience humaine et ils conduisent, par exemple, à l'usage constant de la croix sous ses diverses formes. Deux symboles sont en ce moment en train de prendre forme en tant que base de la civilisation qui arrive. Ce sont le lotus et la torche enflammée. De là, l'apparition fréquente de ces deux symboles dans la vie méditative et onirique des aspirants du monde.

c. Les rêves qui sont des présentations symboliques d'enseignement reçu durant les heures de sommeil par les aspirants et les disciples dans la Salle d'Instruction sur le niveau le plus élevé du plan astral, et dans la Salle de la Sagesse sur le plan mental. Dans la première Salle se trouve le meilleur de ce que la race a déjà appris au cours de ses expériences atlantéennes et dans le monde du mirage. Grâce à cela un choix judicieux peut être développé. La Salle de la Sagesse incarne l'enseignement que les deux races à venir développeront et déploieront, et ainsi, il forme le disciple et l'initié.

Je ne peux faire plus que d'indiquer la nature de ces trois expériences mentales et fondamentales qui trouvent leur chemin dans la vie onirique de l'homme sur le plan physique. Il leur donne leur expression sous forme de rêves connexes, de travail créateur, qui sont l'expression des idéaux qui construisent la conscience humaine.


4. Les rêves qui sont des enregistrements de travail effectué

L'aspirant poursuit cette activité la nuit lorsqu'il est absent de son corps ;

a. Aux frontières entre le plan astral et le plan physique.

b. Dans la prétendue "terre de l'été" où la vie de désir de la race tout entière est centrée et où tout désir racial prend forme.

c. Dans le monde de mirage faisant partie du plan astral qui incarne le passé ancien, fertilise la vie de désir du présent et indique la nature de la vie de désir de l'avenir immédiat.

Ces phrases et ces sphères d'activité sont de nature très réelle. Les aspirants qui parviennent à fonctionner avec un certain degré de conscience sur le plan astral sont tous occupés, à un niveau ou à un autre, à quelque forme d'activité ou de travail constructif. Cette activité, poursuivie égoïstement (car beaucoup d'aspirants sont égoïstes) ou bien poursuivie d'une façon désintéressée, représente une grande part du matériel de nombreux prétendus rêves, tels qu'ils sont rapportés par les citoyens intelligents moyens. Ils ne justifient pas plus d'attention ni d'interprétation donnée d'une manière mystérieuse, ni d'élucidation symbolique que n'en justifient les activités courantes et les événements de la vie journalière, telle qu'elle est poursuivie dans la conscience de veille sur le plan physique. Ils sont de trois sortes :

a. L'activité du patient lui-même, libéré, dans le sommeil du corps physique.

b. Son observation des activités des autres. Il est enclin à se les approprier involontairement et tout à fait faussement, en raison de la tendance égocentrique des mentaux humains moyens.

c. Les instructions qui lui sont données par ceux qui sont responsables de son développement et de sa formation.

Cette catégorie de rêves devient de plus en plus fréquente au fur et à mesure que l'alignement du corps astral et du corps physique est parachevé et que la continuité de conscience se développe lentement. Les activités impliquent l'activité religieuse, la vie sexuelle dans ses nombreuses phases (car elles ne sont pas toutes physiques, bien qu'elles soient toutes liées au problème des oppositions polaires et à la dualité essentielle de manifestation), l'activité politique, l'activité créatrice et artistique et les nombreuses autres formes d'expression humaine. Elles sont aussi variées et diverses que celles auxquelles s'adonne l'humanité sur le plan physique ; elles sont la source d'une grande confusion dans l'esprit des psychologues et exigent un examen et une analyse des plus attentifs.


5. Les rêves télépathiques

Ces rêves représentent simplement l'enregistrement sur la conscience du cerveau physique d'événements réels qui sont communiqués télépathiquement par une personne à une autre. Un ami, ou une relation, connaît certaine expérience. Il cherche à la communiquer à son ami, ou bien, à un moment de crise, il pense à lui avec force. Cela s'enregistre sur le mental de l'ami mais souvent n'est recouvré que pendant les heures de sommeil et présenté au matin en tant qu'expérience propre et personnelle. De nombreux rêves rapportés par des personnes sont des enregistrements des expériences d'autres personnes dont un homme devient conscient et qu'il s'approprie en toute sincérité.

Nous arrivons maintenant à un groupe de rêves qui fait partie des expériences de ces personnes ayant établi un contact bien net avec l'âme et en train d'établir un lien étroit avec le monde des âmes. Les "choses du royaume de Dieu" s'ouvrent devant elles, et les phénomènes, les événements, les idées, la vie et la connaissance du domaine de l'âme sont enregistrés avec une précision croissante dans le mental. Du mental, ils sont transférés aux cellules du cerveau, ou imprimés sur elles. Nous avons donc des :

1. Rêves qui sont dramatisés par l'âme. Ce type de rêves est un accomplissement symbolique de l'âme dans le but de donner des instructions, des avertissements ou des ordres à son instrument, l'homme, sur le plan physique. Ces rêves dramatiques ou symboliques deviennent de plus en plus nombreux en ce qui concerne les aspirants et les disciples, particulièrement dans les premiers stades de contact avec l'âme. Ils peuvent se manifester durant les heures de sommeil et également pendant la période ou le processus de méditation. C'est seulement l'homme lui-même, d'après la connaissance qu'il a de soi, qui peut interpréter avec exactitude ce genre de rêves. Il vous apparaîtra aussi que le type du rayon de l'âme et de la personnalité déterminera surtout le type de symbolisme utilisé ou la nature de l'action dramatique employée. Cela doit être déterminé, donc, par le psychologue afin qu'une interprétation intelligente puisse être donnée et avant qu'elle ne s'avère utile.

2. Rêves qui concernent le travail de groupe. Dans ce type de rêves, l'âme forme ou prépare son véhicule, l'homme inférieur, en vue d'une activité de groupe. Ce genre de rêves représente aussi la correspondance supérieure des rêves traités sous notre titre cinq. Le travail de groupe dont il est question n'est pas cette fois poursuivi dans les trois mondes d'expression humaine, mais dans le monde de la vie de l'âme et de l'expérience de l'âme. Les connaissances et les desseins de l'âme sont impliqués ; le travail dans le groupe d'un Maître peut être enregistré et considéré comme un rêve malgré sa réalité et son occurrence fondamentalement phénoménale. Les réalités du Royaume de Dieu peuvent, pour un moment, filtrer dans la conscience du cerveau sous la forme de rêves. De nombreuses expériences rapportées dans les ouvrages mystiques en Occident au cours des siècles derniers appartiennent à cette catégorie. C'est là un point qui mérite une considération attentive.

3. Rêves qui sont des instructions enregistrées. Les rêves de ce genre contiennent l'enseignement donné par un Maître à Son disciple accepté. Je n'en traiterai pas. Lorsqu'un homme peut recevoir ces instructions en pleine conscience, soit durant la nuit lorsqu'il est absent du corps, soit durant la méditation, il doit apprendre à les diriger correctement du mental au cerveau et à les interpréter d'une façon exacte. Elles sont communiquées par le Maître à l'âme de l'homme. L'âme, ensuite, les imprime sur le mental, qui est tenu fermement dans la lumière, et ensuite, le mental, à son tour, les formule en formes-pensées qui sont alors envoyées dans le cerveau, qui attend calmement. La réponse du disciple, et l'utilisation correcte qu'il fera de l'enseignement donné dépendront du développement mental et du degré d'éducation.

4. Rêves reliés au plan mondial, au plan solaire et au schéma cosmique. Ceux-ci peuvent s'étendre sur une ligne qui va du cerveau malade et des expériences enregistrées par les malades mentaux jusqu'à l'enseignement sage et mesuré des Connaissants Mondiaux. Cet enseignement est communiqué aux disciples du monde et peut être considéré par eux soit comme une expression inspirée soit comme un rêve ayant une profonde signification. Il faut se souvenir, dans les deux cas, (celui du malade mental et celui du disciple entraîné) qu'une condition similaire existe ; il y a une ligne directe de l'âme au cerveau. Cela est vrai des deux types. Ces rêves et ces instructions enregistrées indiquent un haut stade d'avancement évolutif.

Traité sur les 7 Rayons Vol. II p 460 à 470.


Par ailleurs, une réelle compréhension de la vie onirique de l'humanité établirait trois faits :

1. Le fait de la réincarnation.

2. Le fait qu'il existe une certaine activité pendant le sommeil ou l'inconscience.

3. Le fait de l'âme, de ce qui persiste et possède la continuité.


Citations complémentaires :

C'est dans l'alignement des trois véhicules, le corps physique, le corps émotionnel, le corps mental inférieur, et leur stabilisation dans la périphérie du corps Causal, par un effort de volonté, que le véritable travail de l'Ego, ou Moi supérieur, peut être accompli dans chaque incarnation particulière. Les grands penseurs de la race, les véritables interprètes de l'intellect, sont essentiellement des êtres dont les trois corps inférieurs sont alignés : c'est-à-dire, ceux dont le corps mental maintient les deux autres en un alignement mesuré. Le corps est alors en communication directe, et libre de toute interférence avec le cerveau physique.

Lorsque l'alignement est quadruple et que les trois corps ci-dessus mentionnés sont alignés avec le Moi supérieur, le corps Causal ou Egoïque, et qu'il est maintenu fermement à l'intérieur de sa circonférence, alors les grands instructeurs de la race, ceux qui émotionnellement et intellectuellement influencent l'humanité, peuvent accomplir leur tâche ; alors les auteurs inspirés et les rêveurs peuvent extérioriser leurs inspirations et leurs visions, et les penseurs synthétiques et abstraits peuvent aussi transférer leurs conceptions dans le monde de la forme. Ceci est vraiment une question de contact ininterrompu.

Lettres sur la Méditation Occulte p 21.


Pleine lune et déséquilibres mentaux :

…la période de pleine lune a des effets définis sur les déséquilibrés et les rêveurs. Elle conditionne fréquemment de manière rigoureuse les états de névrose et d'érotisme si répandus à notre époque.

Il y a trois causes majeures au formidable accroissement des cas de folie et de déséquilibre :

1. La période de transition actuelle, qui comporte un conflit violent entre les forces zodiacales du Verseau et celles des Poissons, a provoqué une situation qui rend la vie normale presque impossible aux personnes très sensitives. Un symbole décrira cette idée. Tout se passe à peu près comme si la race humaine, après s'être accoutumée à vivre sur la terre, devait s'habituer à vivre dans l'eau. Je parle du point de vue de la forme.

2. La stimulation spirituelle et mentale intense appliquée aujourd'hui aux masses par la Hiérarchie planétaire. L'intention est d'en terminer avec d'anciennes formes de vie, d'en créer de nouvelles par le processus d'ajustement, et d'inaugurer ainsi une nouvelle civilisation basée sur une culture plus subjective. Le lecteur est invité à méditer cette dernière proposition.

3. Le plan astral, jusqu'à présent non reconnu, répand plus de lumière, et l'illumination du plan physique ordinaire s'en trouve prodigieusement accrue. Cela produit une hypersensibilité.

L'humanité utilise de plus en plus l'éclairage électrique et vit dans une aveuglante lumière artificielle. Cette situation exigera de la race une dîme, jusqu'à ce que le mécanisme humain se soit adapté à la lumière. Rappelons que cet usage généralisé de la lumière date de moins de cent ans et qu'il est un effet occulte comportant des conséquences à longue portée.

(…)

Durant les cinq jours de la pleine lune, la lune et la planète reçoivent plus de lumière réfléchie du soleil qu'à tout autre moment. Il y a une cause subjective à cela. Je ne puis l'expliquer que par un symbole qui pourra soit apporter la vérité, soit agir comme un "cache", un bandeau cachant la vue.

Parlant symboliquement, c'est chaque mois aux environs de la pleine lune que se situe la période de méditation la plus intense de notre Logos planétaire. De même que vous pratiquez la méditation quotidienne, de même Lui, dans Son haut lieu, a Son point de contact cyclique. Cela produit un influx de rayonnement et une pénétration d'énergie à la fois subjective et objective. Le travail sur le plan mental de tous les étudiants sérieux s'en trouve facilité. Cela leur permet de méditer avec plus de succès et d'atteindre plus aisément la compréhension. Ils participent nettement aux réalisations du Seigneur de Shamballa.

On sait que la lune est une coquille, une forme ancienne par laquelle le Logos planétaire chercha autrefois à s'exprimer. Elle subit lentement une désintégration physique, mais non astrale. Elle reste donc encore étroitement reliée au corps astral du Logos planétaire, et aussi aux corps astraux de tous les hommes. Il en résulte que son influence sur tous les déséquilibrés est plus puissante à l'époque de la pleine lune. On finira par découvrir que ce défaut d'équilibre, qui est un fait, existe entre le corps astral, le corps éthérique, et le mécanisme physique.

Les personnes qui se classent franchement parmi les aspirants et celles qui ont des tendances nettement mentales peuvent tirer profit de ces cycles de pleine lune. Celles qui sont franchement déréglées, positivement astrales et émotionnelles, et fréquemment emportées par des désirs sans frein sont gênées, hyperstimulées, et psychiquement bouleversées. Au cours de cette période le voile de l'illusion est illuminé et il en résulte des hallucinations, des visions astrales, des besoins psychiques pressants, et cette série d'interprétations erronées de la vie, d'accents excessifs mis sur certains de ses aspects, que nous appelons phobies, lunatisme, etc.

Guérison Esotérique p 260-261.