Rites et rythmes

Personne au monde ne peut échapper au rituel ou au cérémonial, parce que le lever et le coucher du soleil imposent un rituel ; le passage cyclique des années, les puissants mouvements des grands centres de population, l'allée et venue des trains, des bateaux, des courriers, les émissions régulières de la radio, tout cela impose un rythme sur l'humanité, que cela soit reconnu ou non. Une autre expression de ces rythmes est la grande expérience de standardisation nationale et d'enrégimentement qui se poursuit sur les masses de tous les pays.

Il n'y a pas d'échappatoire possible au processus du cérémonial de la vie. Ce dernier est inconsciemment reconnu, aveuglément suivi, et constitue la grande discipline de respiration rythmique de la vie elle-même. La Déité travaille rituellement et elle est soumise aux cérémonials de l'univers. Les sept rayons entrent en activité et cessent leur activité sous l'impulsion rythmique et rituelle de la Vie divine. Le temple du Seigneur est ainsi édifié par le cérémonial des Constructeurs. Chaque règne de la nature est soumis à l'expérience ritualiste et aux cérémonials de l'expression cyclique. Il n'y a que l'initié qui puisse le comprendre. Chaque fourmilière et chaque ruche sont de même soumises aux rituels instinctifs et aux impulsions rythmiques. La nouvelle science de la psychologie pourrait être décrite comme la science des rituels et des rythmes du corps, de la nature émotionnelle et des processus mentaux, ou de ces cérémonials (inhérents, innés ou imposés par le soi, par les circonstances et par l'environnement) qui affectent le mécanisme au moyen duquel l'âme fonctionne.

Traité sur les 7 Rayons Vol. I p 356-357.