Ashram

Présentation et composition d’un ashram

L’ashram est le nom donné au rassemblement des disciples et des aspirants dirigé par un Maître en vue de leur instruction et de leur entraînement.

Pour être accepté dans l’ashram d’un Maître, il faut avoir dépassé le stade de disciple en probation et avoir atteint celui de disciple – accepté et consacré. Cela signifie qu’il faut avoir commencer à penser et à vivre en termes de relations de groupe et d’activités de groupe.

Un ashram est composé aussi bien d’âmes en incarnation que d’âmes hors incarnation.

Un Ashram se compose de tous les degrés, depuis celui du disciple qui fait ses premiers pas sur le sentier difficile de l'entraînement, jusqu'à celui de disciple qui est un Maître de la Sagesse. Cette progression hiérarchique est une chose qui mérite une attentive considération. Je vous rappelle la Loi qui déclare que "nous croissons grâce à nos reconnaissances". Une reconnaissance considérée comme un aspect, une partie, une fraction d'un ensemble plus vaste, est la semence d'une plus vaste expansion de conscience. Une expansion de conscience stabilisée signifie initiation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 842.

Ashram et Rayons

Les ashrams sont différenciés en fonction des Rayons avec à leur tête, le Maître incarnant de la façon la plus pure et la plus essentielle le Rayon en question.

Habituellement, trois Maîtres coopèrent dans chaque ashram, l'un d'eux étant au sommet du triangle. Il joue le rôle de Maître de l'ashram et Il est responsable de la préparation des disciples à l'initiation ; fréquemment, il existe aussi des Maîtres associés, spécialement pendant les cycles d'initiation rapide, comme c'est le cas actuellement. Il y a aussi des Maîtres qui se préparent à la sixième initiation.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 316.

Ainsi, l’ashram de R2 est dirigé par K. H. qui, sous l’autorité du Christ, occupe la fonction de Représentant du R2 dans la Hiérarchie.

Puis sous l’autorité de cet ashram principal, D. K. dirige son propre ashram de R2.

Les initiés de haut degré et les Maîtres de tous les rayons ont leurs propres ashrams, mais ceux-ci ne sont pas tous des centres d'enseignement ; il faut se souvenir de ce point ainsi que du fait que tous ne sont pas consacrés principalement au développement de la conscience humaine ou aux besoins du règne humain. Il existe d'autres types de conscience d'importance profonde et réelle dans la grande chaîne de la Hiérarchie ; ils vont de ce qui est inférieur au règne humain, à ce qui lui est bien supérieur. C'est un point qu'il est facile d'oublier. L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 577.


1. Lorsqu'un Maître choisit les membres de son ashram, il est lui-même gouverné par certains facteurs inévitables :

a. Le fait que l'aspiration et le développement (habituellement stimulé par quelque disciple ancien) ont permis au disciple d'atteindre la périphérie de l'ashram, en pensée et en conscience ; quelquefois, le processus de forçage spirituel l'amène à ce point prématurément. Néanmoins le disciple est là ; c'est alors au Maître d'agir ; Il doit, dans ce cas, donner au disciple la possibilité de s'approcher davantage si celui-ci en est capable.

b. Le fait de la relation karmique. Beaucoup de ceux à qui l'occasion a été offerte de travailler avec moi ont eu quelque relation avec moi dans des vies passées et – à cause de certaines activités – ont justifié la possibilité qui leur était donnée de travailler en une relation plus étroite encore. Ils le prouvent en se débarrassant de Karma. (…)

c. Le fait du besoin de travailleurs dans le monde d'aujourd'hui. Les Maîtres sont forcément conduits à utiliser des personnes (en vue d'exécuter certaines phases du service exotérique), dont certaines peuvent convenir, tout en n'étant pas prêtes sous d'autres angles.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 86.

Un ashram est toujours dans un état de flux et de mouvement constant. Des disciples en sortent pour former leurs propres ashrams, ou pour occuper une place spécifique dans un autre ashram à mesure qu'ils satisfont aux exigences des stades plus avancés. Ils passent d'un degré à un autre ; ils avancent régulièrement de la périphérie vers le centre, du cercle extérieur au centre dynamique éclairé. A mesure qu'ils avancent, maintenant toujours une étroite unité intérieure, ils font place à de nouveaux disciples que l'on admet et entraîne au service.

Une partie du service rendu par les membres d'un ashram consiste à faire de la place pour les nouveaux aspirants. Ils le font en hâtant leur progrès et leur mouvement en avant. Quand des disciples prennent l'une des dernières initiations, ou lorsqu'ils sont admis dans un ashram plus élevé et plus puissant, une vacance se produit et la place est toujours rapidement occupée. La loi occulte qui gouverne tout progrès dans un ashram est quelquefois appelée loi d'Accomplissement, ce qui veut dire que le disciple accomplit totalement son service sur le plan extérieur. Quand son service est aussi complet et efficace que possible, alors – selon une condition qui est un paradoxe occulte de groupe – son efficacité extérieure produit une efficacité intérieure. On vous a enseigné à tous (bien que surtout théoriquement) que l'efficacité intérieure produit un service puissant et illuminé. Maintenant, apprenez l'autre face de cette vérité.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 701.

Ashram et énergie

Un Ashram est une source d'où émanent des impressions hiérarchiques agissant sur le monde. Ses "énergies impulsives" et ses forces incitantes sont orientées vers l'expansion de la conscience humaine par les vies magnétiques des membres du groupe vaquant à leurs devoirs, leurs obligations et responsabilités dans le monde extérieur ; il est aussi aidé par l'activité vibratoire ininterrompue des membres désincarnés de l'Ashram et par la pensée claire et unifiée, ainsi que par la connaissance convaincue de tout l'Ashram. (…)

Les membres de l'Ashram constituent un canal unifié pour les nouvelles énergies pénétrant actuellement dans le monde ; ces énergies dynamiques traversent l'Ashram et entrent dans le monde des hommes ; elles ruissellent puissamment à travers le Maître au cœur de l'Ashram ; elles se propagent à une "vitesse lumineuse" par le cercle intérieur ; elles sont apportées en bas par ceux qui forment le cercle extérieur.

La Télépathie et le Corps Ethérique p 196-197.

N'oubliez pas qu'un Ashram est un tourbillon de force et un centre d'énergie, un centre par lequel s'écoulent à la fois la force et l'énergie de manière que la vision puisse être matérialisée. En dernière analyse, cette force et cette énergie sont dirigées par un Maître, par un groupe de trois initiés plus avancés et par un autre groupe d'initiés de moindre degré ; ils représentent ainsi, dans chaque Ashram, une miniature du gouvernement planétaire. Ces groupes affaiblissent l'énergie qui s'écoule, de façon que les disciples acceptés puissent la manier sans danger et agir comme agents de distribution. L'énergie avec laquelle travaillent les Maîtres vient de Shamballa ; les forces avec lesquelles Ils travaillent proviennent de l'intérieur de la Hiérarchie Elle-même. Dans la mesure où ils réagissent à ces forces combinées, les disciples acceptés peuvent être utilisés pour le service. En d'autres termes, les disciples initiés dans le groupe d'un Maître focalisent les énergies qui se déversent ; les disciples acceptés, par l'intermédiaire de leur âme, focalisent la force que le Maître dirige vers l'extérieur, dans le monde des hommes, conformément au Plan de la Hiérarchie, opérant en accord avec la révélation venant de Shamballa.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. I p 832.

1. Le grand ashram, la Hiérarchie, est composé de nombreux ashrams, créant une "zone d'invocation" de relation pour Sanat Kumara.

2. Le Christ, aidé par le Manu et le Mahachohan, est le Coordinateur de toute la vie du grand ashram.

3. Le personnel du grand ashram est aujourd'hui entièrement issu des rangs de l'humanité. Il n'en était pas ainsi au cours des cycles antérieurs.

4. Le grand ashram est formé de sept ashrams majeurs et de quarante-deux ashrams secondaires qui se constituent progressivement.

5. L'ashram tout entier est une unité, car la vie ashramique dans ses groupes différenciés est protégée par un cercle infranchissable.

6. Ce cercle infranchissable est produit par la radiation.

7. Les quarante-deux ashrams mineurs sont rendus cohérents par l'influence magnétique réciproque du tout.

8. Les aspirants sont attirés en une relation avec l'ashram par sa radiation, et entrent finalement dans son champ magnétique.

9. Il y a un double afflux d'énergie ou de force qui pénètre dans le grand ashram :

a. La vie chargée d'énergie venant de Shamballa, encore appelée "illumination sans entraves".

b. L'énergie de l'intelligence active, venant de l'humanité, permettant ainsi aux Maîtres de formuler le Plan.

10. Les sept ashrams concernent tous le Plan.

11. Le Maître Morya est le Chef de toutes les écoles ésotériques qui préparent véritablement l'aspirant au contact et au travail ashramique. La raison pour laquelle c'est un Maître de premier rayon qui est le Chef est que c'est l'aspect Volonté qui est développé dans l'ashram.

12. C'est le service du Plan qui lie les sept ashrams avec leurs ashrams subsidiaires, et en fait un seul grand ashram.

13. C'est seulement au sein de l'ashram de son rayon que la volonté du disciple est développée.

14. L'énergie dynamique et magnétique du premier aspect de la divinité se trouve au cœur de chacun des sept ashrams, nourri par le réservoir d'énergie de volonté se trouvant au cœur du grand ashram lui-même.

15. Les quarante-deux ashrams subsidiaires reçoivent leur énergie du réservoir d'énergie de volonté se trouvant au cœur de chacun des ashrams majeurs.

16. Les sept ashrams expriment chacun la qualité de leur rayon, l'un des sept types de rayon.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 305-306.

Précisions

Il existe des ashrams des Maîtres sur tous les niveaux de conscience du monde triple de la Triade spirituelle. Certains Maîtres s'occupent par-dessus tout de l'aspect mental dans toutes les formes, et leurs ashrams sont donc conditionnés par la conscience manasique – ce sont les ashrams d'initiés ayant pris la quatrième initiation, mais qui ne sont pas encore des Maîtres. Ce sont principalement des adeptes des troisième et cinquième rayons, et ils travaillent avec manas (le mental) se développant dans toutes les formes. Ils font un travail de base très important, mais ils sont peu compris et leur vie, en conséquence, est une vie de grand sacrifice ; la durée de leur service dans ce domaine particulier est relativement courte. Certains aspects de leur conscience développée doivent être tenus en attente et demeurer temporairement inexprimés, afin de leur permettre de travailler avec la substance et spécifiquement avec la conscience des atomes constituant les formes de tous les règnes subhumains. Ils travaillent très peu avec l'humanité, excepté avec certains membres avancés de l'humanité se trouvant sur la ligne de la science ; ils attirent dans leurs ashrams uniquement ceux qui sont sur les troisième et cinquième rayons, et peuvent continuer le travail, ayant été entraînés selon des lignes particulières.

Les ashrams des Maîtres (de n'importe quel rayon) qui travaillent spécialement avec l'humanité, se trouvent principalement sur les niveaux bouddhiques de la conscience de la Triade. Là, la note de "compréhension aimante" prédomine, mais même ces mots doivent être interprétés ésotériquement et non selon leur sens habituel et évident. Il ne s'agit pas de : "Je comprends parce que j'aime" ou bien de "ceci" comprend "cela" avec amour. C'est quelque chose de bien plus profond, impliquant l'idée d'identification, de participation et de réalisation synthétique – des mots qui résonnent plaisamment, mais ne signifiant pas grand-chose pour les non-initiés.

Sur les niveaux atmiques – niveaux de la volonté spirituelle – se trouvent les ashrams des Maîtres qui interprètent la volonté de Shamballa, et à qui est confiée la tâche de transmettre le dessein et d'organiser les plans grâce auxquels ce dessein peut être mis en œuvre. De même que, sur les niveaux manasiques, les ashrams, dans leur ensemble, sont présidés par le Maître R., le Seigneur de la Civilisation, de même, sur les niveaux bouddhiques, tous les ashrams sont dirigés par le Maître K.H., avec mon aide (le maître D.K.) et celle de trois disciples anciens et initiés. Le but poursuivi est le développement de la conscience de groupe et de la compréhension aimante, afin que les formes préparées et conditionnées sous la direction du Maître R. puissent être rendues plus sensibles et de plus en plus conscientes de la réalité, par le développement d'un mécanisme intérieur de la lumière qui – à son tour – conditionnera et développera le mécanisme extérieur de contact. Les ashrams des niveaux atmiques sont gouvernés par le Maître M., qui nourrit l'aspect volonté dans les formes développées et qui (comme le dit l'Ancien Commentaire) "ajoute l'obscurité à la lumière afin que les étoiles apparaissent, car dans la lumière les étoiles ne brillent pas, tandis que dans l'obscurité la lumière n'est pas diffusée, mais présente seulement des points radieux focalisés." Ce symbolisme sera pour vous évident, mais non pas toute sa signification.

Embrassant, fusionnant et unifiant l'effort de tous ces groupes d'ashrams, se dresse le Christ vivant, le Chef de tous les ashrams, et le Maître de tous les Maîtres, le Médiateur entre Shamballa et la Hiérarchie, et entre le Hiérarchie et l'humanité. Parviendrez-vous à une vue plus pénétrante des conditions régnant partout, si je dis qu'Il a porté son travail de médiation entre l'humanité et la Hiérarchie à la perfection et l'a conduit à sa conclusion lors de son dernier passage sur la terre, et qu'Il cultive actuellement l'aisance dans le travail de médiation supérieure, devant aboutir à une relation plus étroite entre la Hiérarchie et Shamballa, en notre temps. Ce travail de médiation basé sur la fusion de la volonté spirituelle (déjà développée chez lui) avec la volonté universelle (en cours de développement chez lui) indique pour lui le but qui sera consommé lorsqu'Il prendra la neuvième initiation. Ce sont de grands mystères et je vous les signale uniquement afin de vous donner le sens de la synthèse de tout le schéma, et de vous faire noter l'élan vers le bien qui pénètre tous les aspects de la Vie planétaire, depuis le plus petit atome de substance jusqu'aux sommets du Logos planétaire lui-même, en passant par toutes les formes vivantes intermédiaires.

Traité sur les 7 Rayons Vol. V p 136-138.

Cohésion et unité de l'ashram

Il vous serait profitable d'examiner les facteurs qui maintiennent la cohésion d'un ashram et établissent son unité. Les principaux et ceux que vous pouvez comprendre sont les suivants :

1. La faculté la plus importante du Maître d'un ashram, est qu'Il a acquis le droit de communiquer directement avec le Conseil de Shamballa et donc de s'informer, de première main, de la tâche immédiate concernant l'évolution qu'entreprend la Hiérarchie. Les initiés de son ashram ne l'appellent pas "Maître". Il est considéré comme le Gardien du Plan, et ceci est basé sur son aptitude à "faire face à la plus grande lumière qui brille à Shamballa". C'est le Plan qui donne la note-clé des activités de tout ashram, à n'importe quel moment, pendant n'importe quel cycle.

2. L'unanimité de dessein produit une relation subjective très étroite, et chaque membre de l'ashram s'applique à fournir la plus complète contribution possible à la tâche en cours. La personnalité n'intervient pas. Vous vous rappellerez que je vous ai dit, il y a quelques années, que les véhicules de la personnalité étaient toujours abandonnés à l'extérieur de l'ashram ; il s'agit de termes symboliques. Cela signifie que les corps subtils de la personnalité doivent forcément subir les mêmes règles que le corps physique ; ils sont laissés à l'extérieur. Rappelez-vous aussi que les ashrams existent sur le plan de buddhi, ou de l'intuition. L'entreprise conjointe et l'adhésion unie à la technique cyclique désirée et prévue, lient tous les membres de l'ashram en un tout, unique et synthétique. Il n'y a donc pas de controverse possible ou d'accent mis sur les idées individuelles, car aucune qualité vibratoire de la personnalité ne peut pénétrer dans la périphérie ou aura d'un ashram.

3. Les plans et la désignation des tâches concernant l'entreprise en cours progressent par le moyen d'une méditation ashramique de réflexion, instaurée par le Gardien du Plan. Le Maître d'un ashram ne dit pas : "faites ceci" ou "faites cela". Ensemble et à l'unisson, dans une profonde réflexion, les plans se déroulent, et chaque disciple et chaque initié voient, de manière occulte, où l'on a besoin d'eux et où – à un moment donné – ils doivent coopérer par leur énergie. Notez les termes que j'emploie. Les membres d'un ashram, néanmoins, ne siègent pas en vue de méditer conjointement. L'une des qualités, développée par le contact ashramique, est l'aptitude à vivre toujours dans le domaine de la perception intuitive – domaine qui a été créé, ou sphère d'énergie qui a été engendrée, par le dessein unifié, les plans combinés et l'énergie concentrée de la Hiérarchie. Une analogie (mais seulement une analogie, néanmoins) consisterait à comparer ce domaine de réflexion, qui reçoit des reflets et en renvoie, au cerveau de l'être humain ; ce cerveau reçoit l'impact de l'activité télépathique, des perceptions sensorielles et des connaissances acquises dans les trois mondes ; la réflexion s'établit alors, en relation avec les processus mentaux qui sont synchronisés avec le cerveau ; puis vient la communication de ces réflexions au monde extérieur. La méditation ashramique de réflexion fait partie intégrante de la perception croissante du disciple-initié, et celle-ci, à son tour, fait partie de l'ensemble de la méditation hiérarchique de réflexion. Cette dernière est basée sur l'inspiration (au sens occulte) de Shamballa. Dès qu'un disciple peut participer à cette méditation ou réflexion constante et ininterrompue, sans que cela entrave son service ou les autres voies de sa pensée, il devient ce qui est appelé "un disciple qui ne sortira jamais plus".

4. Un autre facteur qui produit l'unité de groupe et la précision synchrone dans le travail est l'absence complète, dans l'ashram, de tout esprit critique. Il n'existe aucune tendance à la critique parmi ses membres, et pas le moindre intérêt pour leur vie personnelle extérieure s'ils se trouvent fonctionner dans les trois mondes. La critique, telle qu'on la voit parmi les hommes, n'est autre qu'une manière d'accentuer le soi inférieur, et tourne l'attention vers les aspects matériels de la vie de chacun. Il existe nécessairement une claire vision parmi les membres d'un ashram ; ils connaissent réciproquement leurs capacités et leurs limitations, et ils savent donc où ils peuvent se compléter l'un l'autre pour créer ensemble et présenter une équipe parfaite dans le service mondial.

5. Je mentionnerai un autre facteur parmi tous ceux qui sont possibles : Les membres d'un ashram font tous partie du processus de manifestation de l'amour et de la raison pure, et ils se focalisent aussi dans l'aspect Volonté de la divinité. Cette déclaration signifie peut-être assez peu de chose pour vous à présent, mais elle est, fondamentalement, le facteur qui crée l'antahkarana supérieur, unissant la Hiérarchie et Shamballa. C'est ce qui rend le dessein planétaire si important.

Voilà les facteurs majeurs qui produisent l'unité de groupe. Les résultats en sont le rapport télépathique et la perception intuitive, mais ce sont des effets et non des causes, produits par le degré atteint dans l'unité de groupe.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 99 à 101.


Il y a, évidemment, trois principes de base qui gouvernent tout le travail d'un ashram. Je ne veux pas parler ici des principes de vie occultes, mais de principes qui gouvernent dans l'entraînement. Ces trois principes sont : l'Obéissance occulte, l'Intégration de groupe, le Droit d'Accès. (…)

Obéissance occulte. Le disciple n'obéit si souvent que dans certaines limites. Son sens personnel de la liberté (dû surtout à une compréhension mentale, se développant rapidement, de la vie et de la manière de vivre) le pousse à concéder certaines formes d'obéissance au Maître qui l'entraîne, mais à éviter de s'abandonner complètement par crainte de perdre son impression d'agir librement et de choisir librement ses relations. Plus le disciple est ancien, moins cette crainte existe, car la vie de l'ashram et un contact croissant et régulier avec le Maître lui prouvent la liberté absolument complète qui gouverne le cercle tout entier de la vie ashramique, à la fois au sein de l'ashram et dans le domaine de son service intérieur et extérieur. Mais le développement de ce jugement avisé prend du temps, et le néophyte reste toujours sur ses gardes contre toute intrusion dans son champ organisé de gouvernement personnel délibéré. Permettez-moi d'illustrer ceci d'une manière qui, je crois, vous apportera une très nécessaire suggestion.

Le débutant, ou nouveau venu dans l'ashram, nouveau dans son service (du point de vue de l'expérience de sa vie présente sinon de son âme) nouveau en ce qu'il enregistre une impression de puissance que donne toujours la relation avec l'ashram, nouveau dans sa réaction joyeuse face à la reconnaissance que lui accordent ceux qu'il s'efforce d'aider, parle de plus en plus de "mon travail, mon groupe, mon enseignement, mon entourage, mes plans" ; ce faisant, il se stabilise dans le champ de service qu'il a choisi. C'est une phase temporaire dont le disciple ne se rend souvent pas compte bien qu'elle soit irritante pour ceux qui entendent ces mots. A mesure qu'il progresse dans la vie spirituelle et intensifie sa compréhension du Maître, à mesure qu'il pénètre plus avant dans la vie de l'ashram et dans l'aura de son Maître, à mesure que sa vision grandit, révélant les possibilités du service et les limites de ses propres moyens – à mesure qu'il acquiert la divine indifférence, il abandonne la possessivité de sa manière d'envisager le service ; il considère tout ce qu'il fait comme sa réaction à la vie de l'ashram, comme sa contribution au travail de l'ashram et, finalement en arrive à disparaître à ses propres yeux ainsi que du centre de son travail. Seuls restent la nécessité à satisfaire et le pouvoir de l'ashram pour satisfaire cette nécessité. Ceci indique un pas très net en avant, et c'est cette attitude altruiste, cette capacité d'être un canal offert au pouvoir, à l'amour à la connaissance et à la vie de l'ashram qui constituent, en dernière analyse, ce que l'on entend par obéissance occulte.

(…)

Le droit d’accès est donné à ceux qui connaissent la loi du Silence.

L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Vol. II p 521 à 523 et 525.